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Notes de lecture
27 février 2010

Challenge Bienvenue en Inde

Pour une fois dans ma folie des challenges je n'ai pas été si déraisonnable que ça! Pourquoi? Et bien c'est parce que j'ai acheté un livre écrit par un Indien (d'Inde) que je m'inscris à ce challenge organisé par Hilde et Soukee.
Pour ce challenge il s'agit donc de lire au moins un livre de littérature indienne ou encore de réaliser une recette ou d'écrire un billet sur un film indien.
L'idée est de pouvoir échanger entre blogueurs sur la civilisation indienne qui au final est assez peu présente dans la blogosphère littéraire!
J'ai donc choisi de lire L'équilibre du monde de Rohinton Mitry dont la couverture me faisait de l'oeil depuis des mois!

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29 décembre 2010

Kit de survie dans un monde de cons

kit_de_surviePrésentation de l'éditeur: Toute ressemblance avec des individus cons de sexe masculin ou  féminin, voire autre, ayant existé – ou existant – et sévissant dans des entreprises, des collectivités,  des industries, des administrations – que celles-ci soient publiques ou parapubliques -, de l’autre côté  du palier, à vélo, en voiture, sur les trottoirs ou sous votre toit n’est ni pure coïncidence,  ni fortuite, ni accidentelle. Ils sont partout. Impossible d’y échapper, ils nous observent et semblent  prendre du plaisir à nous emmerder au quotidien.

Oui, il était temps de vous donner LA solution pour lutter contre ce fléau !  Grâce au Kit de survie dans un monde de cons, vous aurez tous les éléments en main pour enfin  vous défendre : 2 guides pour les démasquer et une poupée vaudou pour les contrer !

Je remercie Blog-O-book et les éditions j'ai lu pour ce petit coffret qui avait piqué ma curiosité dans mon hypermarché!

Je trouvais le packaging drôle et très attrayant, notamment grâce à la poupée vaudou (oui oui la sadique en moins veut s'y essayer sur les élèves les plus récalcitrants (ceux qui me traitent de pétasse par exemple) mais j'ai été un peu déçue, d'abord parce qu'au final la poupée est là mais à part les aiguilles rien ne l'accompagne, pas de manuels ni rien qui soit en lien avec elle. Les deux petits livres sont totalement indépendants, alors certes je ne m'attendais pas à lire "Le vaudou de A à Z mais quand même!)

Cette poupée était donc accompagnée de deux livres assez courts (heureusement!) : Travailler avec des cons de Tonvoisin de Bureau et Vivre avec des cons de Tonvoisin de Palier. Que ce soit pour l'un ou pour l'autre l'humour grinçant est bien sympathique les vingts premières pages mais ensuite j'ai trouvé ça vraiment lassant, comme si en fait je lisais un auteur qui aimait beaucoup s'écouter ... Et ça ça me rebute pas mal. Du coup autant j'ai commencé ma lecture avec beaucoup d'enthousiasme, autant je me suis forcée pour terminer les deux volumes. On sent bien que l'auteur est quelqu'un d'érudit avec un humour assez décalé qui d'habitude  me plait beaucoup mais là c'était too much pour moi.

La seule chose que je retiendrai c'est qu'au final, "On est toujours le con de quelqu'un d'autre".

A mon sens, ça n'est au final qu'un coup de marketing bien tombé à l'approche des fêtes de Noël.

Je m'excuse auprès de Bob pour ce délai de quelques jours, cette fin fin d'année passe à une vitesse folle, mea culpa!!

17 août 2010

Eva Rice, l'amour comme par hasard

L_amour_comme_par_hasardQuatrième de couverture : 1954. Pénélope et Charlotte, deux jeunes anglaises issues d'un milieu d'aristocrates désargentés, sont folles du chanteur Johnnie Ray, qui fait fureur sur la scène musicale des deux côtés de l'Atlantique. Harry, le cousin de Charlotte, essaie de reconquérir une extravagante actrice américaine qui s'est fiancée avec un autre. Pénélope est subjuguée par l'irrésistible Rocky Dakota, agent de cinéma hollywoodien de vingt-cinq ans son aîné. Mais Rocky va-t-il s'intéresser à elle ou à sa mère, une veuve éblouissante qui ne s'est jamais remise de la mort de son mari adoré, tué à la guerre ? Un magnifique manoir qui menace de tomber en ruines sert de toile de fond à ce marivaudage à l'anglaise dans lequel Eva Rice réinvente les jeux de l'amour et du hasard à l'époque de la naissance du rock'n roll. Ce roman plein d'esprit et d'intelligence nous fait connaître une galerie de personnages plus attachants les uns que les autres, dans une Angleterre d'après-guerre où la modernité vient heurter les traditions les mieux enracinées.

C’est avec plus de deux mois de retard que j’écris mon billet sur l’Amour comme par hasard donc je vais essayer de fouiller dans mes souvenirs. Ne croyez pas que cette lecture m’a déplu bien au contraire, j’étais en pleine préparation d’inspection !

J’ai d’abord eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, je trouvais ça assez improbable qu’une inconnue invite la narratrice chez elle pour prendre le thé… et puis finalement je me suis attachée à Pénélope et Charlotte, Harry et sa mère.

J’ai été charmée par la plongée dans l’Angleterre des années soixante et les liens d’amitié qui se tissent entre ces deux jeunes filles autour de leur amour pour le rock’n’roll et leur idole Johnnie Ray. J’ai aussi beaucoup apprécié les deux personnages masculins tout à fait opposés. Le frère de Pénélope tout à fait en phase avec son époque, à la recherche de sensations, toujours à la pointe des nouveautés concernant le rock et qui voue une passion au cinéma, un peu l’image que je me fais des jeunes des American sixties et à l’opposé, Harry, le cousin de Charlotte, un peu plus classique, un sombre dandy britannique, tel qu’on pourrait s’imaginer Oscar Wilde.

Cette opposition dans les personnages se retrouve tout au long de l’histoire. Ce livre nous donne à voir l’opposition (qui est toujours un peu vraie d’ailleurs je trouve) entre deux époques, deux modes de pensée en Grande-Bretagne : un élan vers la modernité vs. Une société un peu plus traditionnelle et vieillotte mais non moins charmante. La mère de Pénélope est représentative de cette vieille Angleterre traditionnelle, attachée à leur demeure autrefois somptueuse mais qui tombe maintenant en ruines parce que trop coûteuse à entretenir. Elle est aussi la figure de l’amour inconditionnel que l’on peut vouer à quelqu’un.

En bref j’ai passé un excellent moment, et j’ai refermé ce livre un peu enchantée comme si j’avais lu un conte de fée (même si ça n’a rien à voir). Sur la quatrième de couverture, il y a une citation d’une journaliste d’Elle qui dit que ce livre est à « mi-chemin entre Jane Austen et Sex and the City » mais je ne suis pas vraiment d’accord, c’est très loin des considérations de Carrie Bradshaw et ses amies !

C’est ma 3e lecture pour le Challeng’O’swap puisque j’avais reçu ce livre lors du swap un air de vacances par Hérisson08.

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11 septembre 2010

Jack Kerouac, Le vagabond solitaire

le_vagabond_solitaireQuatrième de couverture: "Le vagabond solitaire, c'est " un recueil de morceaux... qui ont été rassemblés ici parce qu'ils ont un thème commun : le voyage ". Ces pérégrinations recouvrent les Etats-Unis du nord au sud et d'est en ouest, le Mexique et une partie de l'Europe dont la France, que Jack Kerouac considère comme sa seconde patrie. Tour à tour cheminot en Californie, aide-cuisinier sur un cargo, flâneur avec les beatniks de New York, Jack Kerouac part à l'aventure et déclare qu' " il n'est rien de plus noble que de s'accommoder des quelques désagréments que nous apportent les serpents et la poussière pour jouir d'une liberté absolue ".

De même que pour Pensée magique, Le vagabond solitaire n’a pas été une grande surprise. J’ai même été un peu déçue par rapport à Sur la route. On retrouve bien la plume de Kerouac sur son thème de prédilection qu’est le voyage mais justement j’ai eu un peu de mal à embarquer avec lui. Ses réflexions sont parfois tellement alambiquées qu’il est difficile d’en suivre le fil. C’est pourtant propre à la littérature de l’époque, l’écriture de l’instant, dans la lignée d’Allen Ginsberg mais ça ne m’a pas emballée plus que ça cette fois-ci. Peut-être mes goûts ont-ils changé. Pourtant on y trouve les thèmes des années beatniks que j’apprécie, le voyage, l’errance, aller toujours plus loin, le recul de la frontière, partir de rien…

J’ai, par contre, aimé connaître l’origine de son nom. Qui aurait cru qu’il avait des origines bretonnes ? Pas moi en tout cas !

J’ai beaucoup apprécié la lecture de ses pérégrinations en Europe surtout lorsqu’il décrit les différents tableaux qu’il observe dans les musées français et londoniens. Le livre est parsemé de références littéraires et c’est un peu à double tranchant. Elles sont parfois très intéressantes mais d’autres fois elles tombent comme un cheveu sur la soupe et on a l’impression qu’il veut nous étaler sa connaissance…

Ce fut donc pour moi une lecture assez mitigée, j’ai véritablement apprécié un quart du livre et le reste m’a ennuyée.

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23 janvier 2011

Challenges 2011

Hm qui a dit qui ne faisait pas de challenge en 2011 à part le challenge abc histoire de se donner une ligne de conduite? Certainement pas moi voyons ... Mauvaise foi inside!

Je me suis donc inscrite à nouveau pour le Challenge 100 ans de littérature américaine de The Buried Talent, il s'agit cette année de lire des oeuvres écrites entre 1910 et 1911, j'ai plusieurs titres dans ma PAL mais comme je suis une petite joueuse raisonnable je ne m'inscris que pour le Tiny Challenge (3livres)


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Je me suis également inscrite au Défi des 1000 de Fattorius pour lequel il faut lire au moins un livre de 1000 pages en 2011. Ca tombe bien parce que j'ai dans ma PAL une ancienne édition de Vingt ans après d'Alexandre Dumas qui fait 1024 pages!

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8 février 2011

Anna Gavalda, L'échappée belle

Anna_Gavalda_lechappee_belle1Présentation de l'éditeur

 

  "Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château pendu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes. Légère, tendre, drôle, L'Echappée belle, cinquième livre d'Anna Gavalda aux éditions Le Dilettante, est un hommage aux fratries heureuses, aux belles-soeurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune."

L'écriture d'Anna Gavalda est toujours pour moi une sorte de poésie, pas de rimes mais c'est aussi beau et émouvant. Elle écrit simplement la vie et les petits riens qui la compose. Elle écrit l'amour, la difficulté d'aimer, la difficulté de prendre des décisions et de les assumer. L'échappée Belle (tout comme La consolante à mon avis) sont des livres qui se lisent plus avec le coeur qu'avec la tête. (oui j'ai fais dans l'envolée lyrique, mais ça m'a tellement émue, paru vrai, tellement en phase avec la vraie vie). Il y a des romans qui sont beaux parce que l'histoire est belle, bien écrite, le style est recherché etc. Celui-ci est beau parce qu'il est authentique. On pourrait piocher dans n'importe quelle tranche de vie et trouver quelque chose d'un peu semblable... En bref vous l'aurez compris, j'ai eu un gros coup de coeur pour ce livre et ses personnages!

Un extrait résume bien mon sentiment:

"Nous avons parlé des mêmes choses qu'à dix ans, qu'à quinze ou qu'à vingt ans, c'est-à-dire des livres que nous avions lus, des films que nous avions vus, des musiques que nous avions entendues et des sites que nous avions découverts. De Gallica, de tous ces nouveaux trésors en ligne, des musiciens qui nous épataient, de ces billets de train, de concert ou d'excuse que nous rêvions de nous offrir, des expos que nous allions forcément rater, de nos amis, des amis de nos amis et des histoires d'amour que nous avions - ou pas - vécues. Souvent pas d'ailleurs, et c'est là que nous étions les meilleurs. Pour les raconter, j'entends. Allongés dans l'herbe, assaillis, bécotés par toutes sortes de petites bestioles, nous nous moquions de nous-mêmes en attrapant des fous rires et des coups de soleil.
Et puis nous avons parlé de nos parents. Comme toujours. De maman et de Pop. De leur nouvelle vie. De leurs amours à eux et de note avenir à nous.Bref, de ces quelques bricoles et de ces quelques gens qui remplissaient nos vies.Ce n'était pas grand-chose ni grand monde et pourtant... c'était infini."


30 octobre 2010

Mario Vargas Llosa, Histoire de Mayta

Histoire_de_MaytaQuatrième de couverture: "Dans un Pérou où se côtoient misère et terrorisme, un journaliste devenu écrivain enquête sur Mayta, un de ses anciens condisciples. Il cherche à savoir ce qu'est devenu l'adolescent exalté, illuminé, l'intellectuel trotskiste arrêté et jeté en prison. Il cherche aussi à comprendre la plongée de son pays dans le chaos. Mais lorsqu'il retrouve Mayta, au terme de nombreuses rencontres, l'homme ne correspond en rien avec l'image patiemment reconstruite... Leçon d'humilité ? Sagesse de l'écrivain qui connaît la défiance vis-à-vis des médias ? Distorsion habituelle entre vérité et fiction ? Tel est le débat de cette enquête littéraire et politique menée de main de maître dans le dédale romanesque d'un Pérou halluciné."

Ce fût une lecture difficile, voire pénible, notamment à cause de la narration. Qui parle véritablement? Le narrateur? Mayta? L'auteur lui-même? C'est parfois évident, parfois totalement confus et c'est ainsi tout le long du livre. L'auteur fait le récit d'un évènement qui s'est passé au Pérou, il se veut précis, donne des détails et témoignages pour corroborer les faits et au final on apprend les noms, dates, voire même les faits ont été changé pour ne pas être reconnus. A quoi bon donc allier précision et style journalistique pour finalement démentir tout ce qui est dit. J'avoue être totalement passée à côté! Je m'attendais à avoir un aperçu sur le socialisme, les guerillas et leur organisation au Pérou et finalement je n'ai suivi que l'obsession du narrateur, de l'auteur? pour ce fameux Mayta (mais qui est-ce au final?) qui lui s'avère ne pas se souvenir (ou ne pas vouloir se souvenir) de l'évènement sur lequel le narrateur cherche des informations? Tiré par les cheveux non? Je n'y ai donc pas trouvé grand intérêt et si quelqu'un pouvait m'expliquer au final de quoi il est question dans ce livre c'est avec grand plaisir que je l'écouterai parce que ça m'a laissée assez perplexe! Je n'ai pas abandonné par principe mais j'ai bien failli à plusieurs reprises!

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7 janvier 2011

Isabelle Pandazopoulos, On s'est juste embrassés

on_s_est_juste_embrass_sPrésentation de l'éditeur

 

  " -J'ai pas couché avec Walid, je l'ai juste embrassé... Une fois, une seule fois ! C'est ça, la vérité ! Plus je criais, plus elle souriait. -Mais on s'en fout de la vérité, ça compte pas la vérité... Tu comprends pas ça ? Je l'ai regardée un long moment et puis j'ai murmuré : -Non, je comprends pas... Je n'avais plus envie de crier, même plus envie de pleurer, je me sentais juste d'une tristesse à mourir. " Un roman bouleversant. Un auteur à découvrir. Un concentré d'émotion à savourer d'une traite."

C'est un livre destiné aux adolescents, l'écriture est fluide, l'auteur va droit au but mais l'histoire est très touchante. J'ai souvent été émue au point d'en avoir les yeux mouillés pendant ma lecture.

On pense que le livre va être basé sur la rumeur, sur des "on dit" destructeurs, c'est le point de départ de l'histoire mais c'est seulement l'arbre qui cache la forêt. Cette histoire est en fait l'histoire d'une famille rongée par la lâcheté des uns et la fierté des autres, sur le non-dit, sur les tabous qui peuvent creuser d'énormes fossés entre les membres d'une même famille.

L'auteur nous plonge dans le mal être d'une adolescente qui essaie de se trouver une famille parmi ses amis de la cité, elle nous fait part d'idées reçues parfois vérifiées, parfois non mais c'est avant tout une histoire d'amitié sincère.

Merci à  Hérisson pour cette découverte, son avis ici et d'autres chez Clarabel , chez Karine, et chez Cathululu,

11 janvier 2011

Princesse Soso, Chronique d'une prof qui en saigne

chroniques_d_une_prof_qui_en_saignePrésentation de l'éditeur

 

  "Non, les élèves ne sont pas tous des angelots facétieux assoiffés de connaissance. Non, les parents ne sont pas tous des éducateurs perfectionnistes désireux de transmettre des valeurs fondamentales à leurs rejetons. Non, les profs ne s'habillent pas forcément à la CAMIF ! Princesse Soso, qui rêvait d'être trapéziste ou éleveur de bisounours, est finalement devenue professeur d'anglais. Catapultée dans un collège de campagne, elle se retrouve quand même en plein cirque, aux premières loges pour étudier le jeune, cet être mystérieux et fascinant, et tout son entourage... Chaque année, ça recommence ! Un an à jongler entre ceux qui aiment s'entretuer à coups de compas, ceux pour qui l'école est une annexe de Meetic et les Choupi-trop-mignons. Un an de rires, de larmes et d'incompréhension mutuelle, auxquels participent les parents et le personnel de l'Éducation nationale. Un an où tout le monde dira encore que les profs sont des feignasses-tortionnaires-payés-à-rien-foutretoujours-en-vacances-ces-lopettes ! Une année scolaire d'émotions, de critiques du système et de coups de colère, décrits dans ces pages avec un humour corrosif. Le collège est une jungle. Voici un accès backstage pour découvrir l'envers du décor."

En bonne prof d'anglais que je suis (oui oui) je me devais de lire le livre de Princesse Soso dont je suis les aventures bloguesques depuis un certain temps déjà. Si je suis loin d'avoir l'humour corrosif de Pincesse Soso, je me suis reconnue dans nombreuses des situations décrites (enfin j'ai plutôt reconnu mes élèves et leurs chers parents!).
C'est grinçant, c'est cynique mais tellement vrai!
Princesse Soso en somme ça pourrait être chaque jeune prof débutante et son livre devrait être remboursé par MGEN voire étudié à l'ifum (ha non mince ça n'existe plus!)
Difficile d'en parler avec un oeil extérieur quand on vit les mêmes situations, je n'ai pas de passage en particulier à citer et je suis plutôt d'accord avec les critiques et idéaux dont il est question dans le livre.
Alors non le trait n'est pas forcé, mais bien évidemment il existe différents profils d'élèves dont Princesse Soso ne parle pas forcément mais le tableau d'un enseignant en milieu rural est plutôt bien brossé.


150e billet, ça se fête!

18 janvier 2011

Agnès Desarthe, Mangez-moi

 

mangez_moi  Quatrième de couverture:
"Myriam est un peu perdue, un peu fantaisiste et un peu rêveuse. Un beau jour, elle     décide d'ouvrir son restaurant. A sa propre surprise, "Chez moi" devient vite le rendez-vous incontournable des habitants du quartier, le havre chaleureux où tout le monde se retrouve. Dans sa     cantine, Myriam ouvre l'appétit et délie les esprits, avec l'instinct, la grâce et la sensualité des artistes aux fourneaux...
"


Beaucoup de tendresse se dégage de l'histoire et de l'écriture d'Agnès Desarthe. De la tendresse mais aussi beaucoup de pudeur et de non-dits. Ces non-dits sous-jacents sont bien illustrés par le sujet de philosophie qu'ont à étudier deux lycéennes habituées de "Chez moi" le restaurant de Myriam : "Toute vérité est-elle bonne à dire?" classique certes mais repris l'air de rien au fil de l'histoire.

Myriam est une femme douce mais avec une très grande force de caractère, un peu comme on imagine sa propre mère.
Elle nous met souvent l'eau à la bouche avec ses recettes mais au final ce n'est pas ce qui est central dans l'histoire. Les individualités de chacun des personnages sont soulignées sans qu'aucune ne soit plus mise en avant qu'une autre. Ce qui importe chez eux, c'est leur bonté naturelle, leur générosité.
Agnès Desarthe nous met un peu de baume au coeur grâce à cette dose d'optimiste, cette foi en les autres, et la confiance qu'il faudrait accorder à chacun.

J'ai été émue par cette lecture, je ne peux donc que vous la conseiller!


 

13 avril 2011

Katarina Mazetti, Le caveau de famille

 

le_caveau_de_famillePrésentation de l’éditeur :

« Elle c’est Désirée, la bibliothécaire, et lui c’est Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d’ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c’est terminé pur toujours. Et si ça marche… »

Ce deuxième tome est un peu décevant par la tournure que prennent les choses mais l’écriture est toujours aussi fluide et agréable et j’aime beaucoup l’humour de Katarina Mazetti c’était donc tout de même un moment agréable même si ça m’a parfois mise hors de moi !

J’vais sûrement paraître un peu égoïste mais dans ce deuxième volet, Désirée est l’archétype de la femme que je n’aimerais pas devenir. Celle qui sacrifie sa vie pour l’autre, pour l’autre ou même simplement pour avoir un enfant. Le mec de la tombe d’à côté posait la question des concessions à faire ou non dans un couple mais là il est question de beaucoup plus que ça. Il est selon moi, carrément question d’un abandon de soi, de ce qui fait la personnalité au départ de Désirée qu’elle renie totalement.

Benny quant à lui est l’archétype de l’homme que je ne voudrais pas épouser (un peu à l’image de mon père d’ailleurs). L’homme des cavernes  par excellence. Celui qui ne se remet jamais en question, à qui tout est dû et qui n’est jamais reconnaissant des efforts et des sacrifices des autres. Parce qu’honnêtement, lui quels sacrifices il fait dans l’histoire ? AUCUN !! Il m’a énervée plus d’une fois, voire même horrifiée, son étroitesse d’esprit, sa vision de la femme, j’avais envie de lui botter les fesses !

C’est en relisant mes notes que je me rends compte qu’au final la couverture du livre prend tout son sens ! Si c’est ça construire une famille moi je dis non merci ! (et même pas merci d’ailleurs !)

Deux extraits du début du livre, quand Benny et Désirée ne sont pas encore à nouveau officiellement un couple, et qui m’ont fait penser à une situation vécue :

« J’aurais dû comprendre ce que je risquais. Subitement j’avais réactualisé un passé douloureux, j’en avais fait un présent.  […] Comment allais-je pouvoir le restituer après l’avoir utilisé juste un tout petit peu et le rendre à la femme qui avait davantage de droit sur lui, puisqu’elle lui donnait exactement ce qu’il voulait. »

«  C’était comme si nous nous appliquions à nous duper nous-mêmes, à grappiller trois nuits de rab avant de ficher la paix à notre histoire embrouillée et impossible. Jamais je n’ai autant joui du sexe, jamais je ne me suis sentie aussi près de quelqu’un - mais c’était peut-être parce que j’avais conscience qu’il n’y aurait pas de suite ? Que c’était un adieu infiniment triste, un adieu que notre relation aurait mérité de ne jamais connaître. »

20 avril 2011

François Mauriac, Genitrix

genitrixQuatrième de couverture:

"Mathilde Cazenave morte, sa belle-mère jubile : elle va pouvoir reconquérir totalement son fils bien-aimé. Félicité a tort de se réjouir trop vite, car, sur le visage apaisé de la jeune morte, Fernand entrevoit ce qu’aurait pu être le bonheur avec Mathilde. Qui l’a empêché de s’entendre avec elle, sinon sa mère ? Vieil enfant égoïste et gâté, il se retourne alors contre cette « genitrix » coupable de l’avoir trop choyé. Défaite temporaire dont François Mauriac analyse les phases avec une lucidité sans complaisance dans ce roman âpre et poignant, une de ses œuvres les plus célèbres."

Cette histoire ne me restera pas bien longtemps, je l'ai appréciée et j'ai bien sûr apprécié la plume de Mauriac mais ça ne m'a pas marquée plus que ça. J'ai eu de la pitié pour Mathilde qui se meurt seule dans sa chambre, et de la pitié pour cet homme qui a cinquante passés vit encore chez sa mère. Pas de pitié pour la mère par contre qui infantilise son fils parce qu'elle ne vit qu'au travers de lui, parce que pour elle enfant rime avec possession. Décidément mes lectures en ce moment ne donnent pas du tout envie de fonder une famille, entre la mère qui se sacrifie de Katarina Mazetti et la mère autoritaire de Mauriac, quels tableaux de la maternité. D'ailleurs pour Félicité, Mathilde est inapte à aimer son fils puisqu'elle est incapable de lui donner un fils. Elle la tient responsable de sa fausse-couche et son incapacité à devenir mère montre une infériorité flagrante pour sa belle-mère. D'ailleurs si on y regarde de plus près, Mauriac ne fait pas non plus la part belle au mariage. Certes à l'époque les mariages arrangés étaient de mise mais la Mathilde elle voulait se marier uniquement pour ne plus dépendre de ses bienfaiteurs.

Avec tout ça je devrais finalement être heureuse d'être célibataire (oui parce que j'ai bien peur que mon prochain billet ne vienne pas redorer le blason du couple, décidément!)

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28 avril 2011

Jean-Philippe Blondel, Le baby sitter

le_baby_sitterQuatrième de couverture:

"Dix-neuf ans. Étudiant. Pas d'argent. Pour pouvoir remplir son frigo et s'amuser un peu, il n'y a guère de solutions. Travailler dans un fast-food. Surveiller les activités périscolaires. Ou opter pour le baby-sitting. C'est ce que choisit Alex, finalement. Mais lorsqu'il dépose son annonce à la boulangerie du coin, il est loin d'imaginer la série de personnages qu'il va rencontrer, et à quel point cet emploi va modifier sa perception du monde. Il ne peut surtout pas se douter combien sa présence va influer sur la vie de ses nouveaux employeurs. Parce que, au fond, ce que l'on confie à un baby-sitter, pour quelques heures, c'est ce que l'on a de plus précieux - ses enfants, sa maison, le coeur même de son existence.

Un roman sur les liens que l'on tisse et sur ceux que l'on tranche - et sur cette humanité qui tente, bon an mal an, de tenir et d'avancer, en rêvant de courir et de dévaler les pentes."

 

Le baby-sitter nous permet de faire une incursion dans la vie des gens que l’on croise tous les jours sans forcément leur prêter attention, de nos voisins de palier ou de la boulangère du quartier, ce livre parle des « vrais gens » j’ai envie de dire.

Les personnages de Jean-Philippe Blondel sont soignés, je n’ai à aucun moment eu l’impression d’avoir affaire à des clichés, la femme divorcée, l’étudiant fauché, le père débordé. Non, chacun a sa propre personnalité, intervient à sa façon dans l’histoire. Alex va changer quelque chose dans la vie de tous ses employés et chacun de ses employés va lui apporter quelque chose également.

Ce roman nous parle des liens étroits qui se tissent entre les gens, de l’amitié qui naît là où on ne s’y attendrait pas, et surtout de l’avenir, des différents chemins que l’on prend et de leurs conséquences, des regrets ou remords causés par les choix que nous faisons. Vous ne vous êtes jamais demandé vous «  qu’est ce que je serais devenu(e) si j’avais pris telle ou telle direction étant jeune ? »

Au final Alex nous montre qu’il faut savoir prendre ce que l’on nous donne, sans toujours essayer de comprendre pourquoi.

Quelques extraits :

« Alex voit scintiller devant lui, dans cette rue ensoleillée, toutes les vies possibles qui s’offrent encore à lui et auxquelles, année après année, il faudra qu’il renonce- souvent sans y penser, souvent avec soulagement, parfois avec regret. Il pense à Mélanie, à Marc, à Irina. A tous ces vieux qui l’entourent et qui referment les portes des existences qu’ils auraient pu mener. A ce moment-là, Alex veut rester jeune. Rester jeune à tout prix. »

«  Ce qui m’attire ce sont les films qui racontent els vies que j’aurais pu mener si j’avais pris une voie différente. »

« Et maintenant, ce sont eux qui proposent. Mes employeurs. Mes aînés. Des gens avec lesquels je ne suis pas sûr qu’on puisse parler d’amitié. Est-ce qu’on peut vraiment être amis avec vingt ans de différence ? Est-ce que l’expérience accumulée et le temps qui creuse et amplifie tout ne sont pas un obstacle rédhibitoire ? D’ailleurs, est-ce que c’est si important que ça de mettre un nom sur les sentiments, l’amitié, l’amour, tout se mélange tout le temps non ? »

 

Le billet de Will.

4 juin 2011

Olivier Adam, A l'ouest

a_l_ouestQuatrième de couverture:

"Antoine a presque dix-neuf ans. Fragile, rêveur, indocile, il sèche le lycée, erre dans le centre commercial de son quartier, et ne fait rien de sa vie. Il cherche l'amour - et les coups.
Camille veille sur son grand frère autant qu'elle le peut, et calme ses angoisses en se réfugiant dans la prière.
Quand à Marie, leur mère, elle fait ce qu'elle peut. Mais c'est elle, qui, un beau matin, déclenche l'explosion et les conduit à l'ouest. Pas le point cardinal, non, mais cet état second où rien n'a plus vraiment d'importance ..."

 

Le récit alterne entre le passé et le présent de chacun des personnages, ce qui par petites touches nous explique leur personnalité ou plutôt le comment ils en sont arrivés là. Le fils, la mère et la fille, pas de père à l'horizon, semblent tous les trois un peu perdus, chacun à leur manière mais surtout très seuls. Antoine, rejeté par celle qu'il aime, Camille, transparente pour ses camarades de lycée etMarie qui avance à vue dans sa vie.

Ce roman, très court, est encore une fois très sombre. Il nous parle de la vie de tous les jours, comme dans les précédents titres que j'ai lu, et de gens normaux qui n'arrivent pas à avancer, qui ne savent pas à quoi se raccrocher. Il n'y a pas véritablement de fin à ce récit. Que deviennent les personnages? Comment peut-on un beau jour décider de partir en abandonnant tout derrière soi, sa vie mais surtout ses propres enfants? Comment peut-on les livrer à eux-mêmes comme ça, sans un mot? Je me suis surtout demandé ce qu'allait devenir la pauvre Camille ...

J'ai aimé retrouver la plume d'Olivier Adam mais j'aurais préféré que ce livre soit "clôturé", là il m'a manqué un petit quelque chose. Pas forcément un happy end mais quelque chose de plus concret.

Bon ça va j'ai encore de quoi faire il me reste trois titres dans ma PAL et encore plus dans ma wish list donc bon...

30 avril 2011

Swap Red is so British

En début d'année je m'étais inscrite au swap Red is so British organisée par Val. Val a décidé de nous faire plaisir tout au long de l'année puisque son swap c'est un peu comme les métaphores ... il est filé! Plusieurs swap donc cette année sur le thème des couleurs (pour mettre de la couleur dans nos Palà Chaque couleur est donc associée à un thème, et oui effectivement le rouge se marie très bien avec la Grande-Bretagne, après tout leurs bus, cabines téléphonies et boîtes aux lettres ne sont-elles pas rouges?

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Pour ce premier swap donc, j'étais en binôme avec Enna. Non seulement j'ai pris plaisir à préparer mon colis, mais en plus j'ai été vraiment gâtée par ma swappeuse! Et en prime j'ai découvert un blog intéressant, avec des lectures qui se rapprochent des miennes, que demander de plus?

Bon ok j'arrête les blablas et je vous montre mon colis!!

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Commençons par les livres:

A quand les bonnes nouvelles de Kate Atkinson

De Pierre et de Cendre de Linda Newbery

Confessions of a Jane Austen addict de Laurie Viera Rigler

Ces trois livres étaient dans ma PAL, j'ai déjà lu plusieurs titres de Kate Atkinson et celui là me faisait de l'oeil depuis un moment déjà, j'ai souvent croisé le second sur la blogo et j'avais envie de découvrir cette auteur et enfin pour le dernier on s'en doute la Jane Austen addict est curieuse de découvrir ce titre!

La carte et les marque-pages: les fameuses boîtes aux lettres, des bateaux aux voiles rouges et un marque-page souvenir from UK!

Les gourmandises : un creamy egg!!! et là je dis Oh My God! j'en avais pas mangé depuis mon année d'assistannat dans le Lincolnshire! J'aime beaucoup, bon le tôt de glycémie explose à 100 % avec ça, mais c'est bon la glycémie non? :p

des biscuits au chocolat enrobés de chocolat (devrais-je écrire un bouquin genre confessions of a choco addict?, ba j'suis sûre que ça doit déjà exister ^^) et des Munchies que je n'ai pas encore goûté.

et enfin les surprises: et là Enna m'a vraiment vraiment gâtée! un Slat avec d'un côté les cabines téléphoniques, de l'autre un bus, déjà adopté pour transporter mes manuels scolaires (oui tout ne rentre pas dans mon cartable) comme ça je peux frimer au collège devant les p'tits 6e (ceux-là même qui m'ont cru quand je leur ai dis qu'il fallait qu'ils se dépêchent de sortir de la classe à la récréation sinon j'allais être en retard au mariage, niark niark, et même qu'ils m'ont cru, bon ok pendant 5 minutes), deux serre-livres pour ma PAL en VO, un porte clé qui a servi à financer le voyage des élèves d'Enna, qui rejoint mon trousseau de passe-partout du collège, un petit carnet pour ma Wish List et enfin la panoplie de la parfaite prof d'anglais avec un crayon à papier,une gomme et un taille crayon à l'effigie du Union Jack!

Je dis plein de merci à Enna (que j'ai l'impression de ne pas remercier assez!!!) pour ce colis so British et so Red! Et un grand merci aussi à Val pour l'organisation.

Et en attendant l'été, rien de mieux qu'un colis aux couleurs du grand large!

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23 août 2011

Retour de vacances, résultat du "concours" et participation à un nouveau challenge wouhou!

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Me voilà de retour chez moi, et sur la blogo et comme après chaque vacances je me dis déjà??? De quoi elle se plaint celle-là elle est partie cinq semaines? Je vais donc faire bref et remercier les personnes qui sont venues "fêter" ces deux ans de blog avec moi! L'heureuse gagnante (et oui désolé messieurs) tirée par mes mimines innocentes est donc Manu !! D'ici quelques semaines tu recevras donc un p'tit paquet de ma part, quelques semaines oui parce que avec la rentrée tout ça tout ça j'suis un peu débordée (et j'ai pas encore osé ouvrir ma page netvibes!)

 

Deuxième chose, parce que je partais en vacances en Bretagne cet été je pouvais difficilement résister au challenge de Pascale: Challenge to Breizh, comme le temps presse (billets à praître avant le 31 août) je me suis inscrite pour la première catégorie: Korrigan, il s'agit de parler d'un livre et d'un cd ou film breton ou traitant de la Bretagne. Pour tout dire j'ai lu deux livres et visité pas mal d'endroits dont je pourrai vous parler mais je n'ai pas encore trouvé le cd ou le film donc si vous avez des idées je suis preneuse!

challenge_tro_breizh

edit: ouf en fait c'est jusqu'au 31 Août 2012 donc pas de précipitation ;)

24 août 2011

Michaël Cohen, ça commence par la fin

_a_commence_par_la_finQuatrième de couverture:

"C'est l'histoire, simple, d'un homme et d'une femme qui ont vécu une passion hors du commun et se sont quittés alors qu'ils s'aimaient toujours.
Un an plus tard, par hasard ou presque, ils se retrouvent. Une nuit, toute une nuit... "Elle s'avance vers moi. Je ne sais pas quoi faire. Je reste immobile. Pas de bises, s'il te plaît. Pas de baisers sur la bouche, je t'en prie. Pas d'enlassades, je t'en supplie. Elle s'approche de mon cou. Doucement. Sans un mot. Elle me respire." Avec audace et humour, Michaël Cohen, auteur de plusieurs pièces de théâtre, comédien, revisite le thème du couple infernal et de l'amour impossible.
Ça commence par la fin est son premier roman."

Quand je me suis rendue au salon du livre de Coulommiers en juin dernier je n'avais aucun titre précis en tête puisque je ne connaissais quasiment aucun des auteurs présents. J'ai été attirée par cette couverture au crayon et la quatrième de couverture a terminé de me convaincre. Mais quel cruche alors j'ai été puisque lors de mon achat je ne me suis même pas rendu compte que j'avais vu ce film au cinéma l'année précédente, que ce film était réalisé par l'auteur qui en plus tenait le rôle du protagoniste de l'histoire. La cruche puissance mille puisqu'en plus j'ai fait dédicasser mon livre par l'auteur. Là je dois dire que j'ai honte!

Bon revenons à nos moutons... J'ai eu en lisant les mots de Michaël Cohen l'impression de revoir le film. L'auteur ne mache pas ses mots pour parler de l'amour et de l'usure dans un couple, de ses incompréhensions et de ses agacements qui mènent parfois deux personnes à se détester.

Jean et Gabrielle s'aiment et pourtant ils se font souffrir, ou plutôt ils se sont aimés mais ne se sont pas compris. Le hasard les a réuni et c'est d'abord par l'attente de Jean que l'on découvre des pans de leur histoire: leur rencontre et la place qu'ils ont pris chacun dans la vie de l'autre, tout en se disant qu'ils ne voulaient pas s'aimer, leur folie et leur incapacité à communiquer.

J'ai gardé le même sentiment après ma lecture, l'amour quand il est incompris peut mener à faire des choses dénuées de sens commun... à se reprocher des choses, à se faire mal seul par une volonté morbide de vouloir savoir où l'autre en est maintenant dans sa vie, à se détruire en somme. Jean est comme ça, et Gabrielle ne semble pas comprendre...

Difficile au final de savoir ce qu'il en est entre ces deux personnes à la fin. Nous sommes simplement les témoins de deux personnes qui ne parviennent pas à se dire les choses comme il en existe beaucoup.

Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages mais j'ai aimé le portrait que Jean nous donne de Gabrielle, et dans la film d'ailleurs on voit bien l'écart entre l'image idéalisée que Jean se contruit sur cette femme. Je me suis plus identifié à lui qu'à elle, j'ai aimé sa fragilité.

J'ai donc passé un bon moment avec cette lecture même si ce n'était pas très joyeux!

Cliquez sur l'affiche du film si vous voulez voir la bande-annonce.

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20 septembre 2011

Katherine Pancol, Les hommes cruels ne courent pas les rues

les_hommes_cruelsQuatrième de couverture:

"- Je n’ai jamais aimé que les hommes cruels, m’avait déclaré Louise Brooks. Les hommes gentils, c’est triste, mais on ne les aime pas. On les aime beaucoup mais sans plus. Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? Moi, non. Un homme cruel est léger, riche, infiniment mystérieux… Imprévisible. Il vous tient en haleine. Alors qu’on finit par en vouloir à un homme à qui on peut toujours faire confiance… Mais vous aussi vous aimez les hommes cruels, n’est-ce pas ? Vous n’aimez pas qu’ils vous approchent ?

J’avais hoché la tête.

Hélas ! les hommes cruels ne courent pas les rues. Pour être cruel, il faut être oisif. Gamberger sans fin les petites ruses qui vont égratigner puis saigner l’autre à blanc, le forcer à attendre, à supplier, à se rendre, lui instiller le poison sous la peau même et l’enchaîner à vous pour l’éternité.

Alors, mon petit papa chéri, t’as compris ? Tu vois ce qu’il te reste à faire ? Toi qui est peinard LÀ-HAUT… Tâche de repérer un type bien et de me l’envoyer fissa. Tu connais mes goûts : un peu comme toi quoi, grand brun, flegmatique et qui m’en fait voir de toutes les couleurs. Un avec qui faire la guerre. Et la paix. La guerre. Et encore la apix. Un qui ne se rende jamais…"

 

Dans ce livre nous avons deux narrateurs, ou plutôt un seul mais avec des points de vue différent. La première étant la narratrice adulte exilée à New York pour se reconstruire après une rupture et le décès de son père. Ce sont les morceaux que j'ai préféré, notammenet la rencontre avec Allan.

Et ensuite, nous faisons des incursions dans le monde de la narratrice enfant, sa relation avec son père avant et après le divorce de ses parents. J'ai trouvé cette relation vraiment bizarre, un peu malsaine, trop fusionnelle, voire parfois même à la limite de l'inceste. Tous ces moments la narratrice nous en fait part comme des souvenirs qui lui sont revenus à la mort de son père et pendant sa fin de vie quand il était malade et à l'hôpital.

Les deux récits passés éclairent le "comportement" présent de la narratrice. Elle comprend finalement qu'elle ne peut être elle-même qu'en se libérant du poids du souvenir de son père.

Je n'ai pas tellement aimé cette lecture, je l'ai trouvé dérangeante mais pas dans le bon sens du terme, plutôt inappropriée. Les récits à New York sont assez drôle, digne d'un bon roman girly mais toute la partie enfance et relation au père ne m'a pas plu. Quant au tritre, j'en cherche toujours un peu la signification...

9 juin 2011

Doris Lessing, Victoria et les Staveney

 

victoria_et_les_staveneyQuatrième de couverture :

« Victoria n'a jamais oublié sa rencontre, à l'âge de neuf ans, avec une riche famille blanche, les Staveney. Ce souvenir entêtant la poussera, des années plus tard, à entamer une liaison avec leur fils, Thomas. De cette histoire naîtra Mary, petite fille à la peau claire et au sourire radieux. En adoration devant l'enfant, les Staveney proposent de l'accueillir chez eux de plus en plus souvent. Victoria, toute à la réalisation de la chance que représenterait une telle éducation pour sa fille, n'imagine pas quelles conséquences aura sa décision. La grande dame des lettres anglaises revient sur ses thèmes de prédilection : le racisme, l'hypocrisie, l'ambition. Un regard sans concession et d'une incroyable modernité sur notre époque. »

J’ai aimé ce court roman de Doris Lessing même si soyons honnête je ne l’ai pas trouvé exceptionnel quant au style d’écriture. Oui je sais j’avais des préjugés sachant que la dame a reçu un Prix Nobel… L’écriture est simple, l’histoire aussi, les personnages presque clichés. Dans ce roman les femmes noires sont toutes mères célibataires, les hommes noirs absents ou junkies en opposition aux blancs (au travers de la famille Staveney) bourgeois vivant dans de grandes maisons et un peu excentriques.

J’ai d’abord été surprise quand je me suis rendue compte que l’histoire se passait à notre époque, je pensais, vu les préjugés qui se dégagent entre blancs et noirs que la narration se situait dans les années 30 voire même avant.  Oui je sais le racisme est toujours d’actualité…

Ici les femmes noires, Jessy, Victoria, veulent réussir mieux que leurs parents mais finalement reproduisent le schéma de leurs prédécesseurs, élever des enfants seules, en joignant difficilement les deux bouts. Les Staveney sont riches mais n’ont pas l’air de travailler pour cet argent, le père est acteur donc il ne sue pas sang et eau pour élever sa famille, il n’est d’ailleurs pas présent dans les trois quart du livre. Les garçons Staveney semblent s’être élevés tout seuls.

Leur lubie pour les gens de couleurs est assez malsaine, et montre en soi une forme de racisme, c’est assez déroutant. L’attitude du père Staveney est vraiment déplaisante !

En bref donc, une histoire sympathique mais qui aurait gagné à être plus approfondie.

J'avais acheté ce livre intriguée par la couverture, je la trouve vraiment jolie!

27 septembre 2011

J.K Rowling, Harry Potter and the Chamber of secrets. Tome 2

Quatrième de couverture:

Harry_potter_tome_2"Harry Potter is a wizard. He is in his second year at Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry. As Harry and Ron embark on their journey to Hogwarts in a flying Ford Anglia, little do they know that this year will be just as eventful as the last as ghosts from Hogwarts past return to haunt the school corridors.
'Harry Potter and the Chamber of Secrets is as good as its predecessor... Hogwarts is a creation of genius' The Times Literary Supplement
'Joanne Rowling's second book is just as funny, frightening and unexpected as her first' The Daily Mail
Winner of the 1998 Smarties Gold Award."

 

J'ai beaucoup apprécié me replonger dans les aventures d'Harry Potter. Retrouver les trois amis fût un réel plaisir. De rebondissements en rebondissements, on ne peut que s'attacher à ces personnages, et je n'ai pas honte d'avoue que Dumbledore est devenu mon mentor (!)

Le professeur Lockhart m'a pronfondément agacée et je ne peux que le détester, je n'aime pas les gens imbus d'eux même qui passent leur temps à se mirer le nombril. De même Draco Malfoy et son père Lucius sont détestables, image même de la méchanceté, de la supériorité et de la suffisance, du mépris des autres.

J'ai bien sûr retrouvé l'humour de J.K Rowling que j'avais apprécié dans le premier tome. Elle use toujours beaucoup d'ironie et ils ressortent particulièrement je toruve dans la bouche de Ron qui n'hésite pas à rembarrer Hermione. D'ailleurs si j'avais à choisir un meilleur ami je voudrais que ce soit Ron. (ha bon je n'ai plus 12 ans?) Il est loyal, vif et fin d'esprit.

Pour ce qui est des évènements, j'ai bien entendu détester les passages où il est question d'araignées géantes, j'avais limite envie de sauter des pages. Et une chose est sûr si je regarde les adaptations, pas sûr que je regarde celle de ce second tome!

J'ai reçu le troisième tome il y a quelques semaines, je m'y plonge dès que j'aurai terminé mes lectures communes et partenariats!

27 août 2011

Elizabeth Gaskell, Wives and daughters

wives_and_daughetersQuatrième de couverture:

"Can love survive rumour and misunderstanding?

Seventeen-year-old Molly Gibson worships her widowed father. But when he decides to remarry, Molly's life is thrown off course by the arrival of her vain, shallow and selfish stepmother. There is some solace in the shape of her new stepsister Cynthia, who is beautiful, sophisticated and irresistible to every man she meets. Soon the girls become close, and Molly finds herself cajoled into becoming a go-between in Cynthia's love affairs. But in doing so, Molly risks ruining her reputation in the gossiping village of Hollingford – and jeopardizing everything with the man she is secretly in love with."

 

Je me suis attaquée à ce pavé de près de 1000 pages en VO au début de l’été et grand bien m’en a pris ! J’ai beaucoup aimé tant les personnages que l’histoire et surtout l’écriture et le contexte socio-historique dans lequel nous sommes plongés.

Mr Gibson est  médecin, veuf, il élève seul sa fille Molly.  La question de l’éducation des jeunes filles est présente tout au long du livre, c’en est d’ailleurs l’un des thèmes centrales avec les intrigues amoureuses de Cynthia et le mariage,  ce n’est donc pas sans rappeler une certaine Jane Austen. Mr Gibson étant médecin on pourrait penser qu’il cherche à élever  (socialement et culturellement) sa fille mais non, il veut juste la préserver et en cela il pense qu’il vaut mieux ne pas trop lui apprendre. Loin de moi l’idée de dire que Molly est une bêtasse inculte, bien au contraire ! D’ailleurs Mr Gibson est un homme tout à fait charmant, sensé et généreux mais j’avoue que ce point là m’a un peu fait tiquer au début du livre.

L’histoire commence donc  par une « intrigue » amoureuse, le jeune apprenti de Mr Gibson est amoureux de la jeune Molly et lui fait passer une lettre dans laquelle il se déclare, cette lettre est bien évidemment intercepté par le père  qui renvoie le jeune homme et réfléchis à la manière de préserver sa fille… D’abord envoyée chez des amis, les Hamleys, solution à court terme puis enfin le remariage. Ce remariage apportera donc une belle mère et une demi-sœur à Molly. La demi-sœur, Cynthia est à l’origine de nombreuses intrigues amoureuses et en un sens servira de faire-valoir à Molly. Les deux sœurs seront souvent comparées et parfois rivales sans pour autant jamais se départir de l’amour fraternel qui les lie, sans jalousie.

Le dénouement de l’histoire est plus ou moins attendu, ou tout au moins je l’ai souhaité assez rapidement mais l’écriture n’en est pas moins savoureuse. Il y a assez peu d’action et la narration est plutôt comme un tableau de la société de l’époque et c’est ce qui me plaît chez ces auteurs britanniques. Les portraits des personnages sont parfois un peu caricaturaux mais très justes finalement et drôles . Les personnages sont attachants. On espère pour et avec eux.

Bien sûr, ma préférence va à Molly, Mr Gibson et la famille Hamley. La nouvelle Mrs Gibson en marâtre n’est pas si détestable que ça, à l’image de Mrs Bennet, bien que plus raffinée, elle est plus bête que méchante. C’est une femme superficielle et profite qui ne veut qu’assurer l’avenir de ses filles en les mariant bien.  On ne peut pas vraiment le lui reprocher dans la mesure où c’était la préoccupation première des mères à l’époque.

En bref c’est un grand classique de la littérature anglophone qui « fait du bien », un coup de cœur pour moi ! C’est donc avec un grand plaisir que je relirai du Elizabeth Gaskell, et bien sûr si vous aimez Jane Austen, je ne peux que vous conseiller de le lire aussi ! Merci donc à Isleene qui m’a offert ce livre dans le swap des romancières anglophones.

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(17/26)

28 août 2011

Un dimanche à ... Honfleur

Debut de mon périple en Bretagne avec un passage à Honfleur. Oui je sais pertinemment qu'Honfleur n'est pas en Bretagne mais bel et bien en Normandie. Le jour du départ nous avions une bonne marge de temps devant nous donc nous avons quitté l'autoroute pour longer la côté d'Honfleur à Cabourg. Ce dimanche en photo me permet de vous faire part d'un rendez-vous hebdomadaire que je fixe au lundi pour vous montrer quelques photos de mon séjour. Je développerai donc le lundi sur la photo du dimanche. Alors RDV demain, même heure, même endroit ;)

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Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

10 octobre 2011

Petite escapade bretonne: Dinard et la côte jusque Saint Briac sur Mer, le barrage de la Rance

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 Cette semaine c'est donc à Dinard que nous nous arrêterons. Sur le bord de mer on y trouve la statue du célèbre réalisateur anglais Alfred Hitchcock qui s'est souvent rendu dans la ville bretonne. Il aurait été inspiré par une des villas de la plage des Ecluses pour la célèbre maison de Psycho.

IMGP1830Bien sûr quand on pense à Dinard on pense à ces espèce de petites tentes bleues typiques de la ville :)

 

IMGP1834On peut longer la mer et les rochers sur un genre de chemin fortifié. De très belles villas ont un accès direct sur ce chemin.

 

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Je n'arrive pas à me souveir du nom de cette pointe, elle se trouve entre Saint Lunaire et Dinard, si quelqu'un peut m'éclairer ...

 

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IMGP1862Une plage de Saint Lunaire

 

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 Le barrage de la Rance

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 Le superbe plateau de fruits de mer qu'on a dégusté le soir en rentrant de notre escapade de bord de mer. Nous l'avions acheté à Saint Benoît des Ondes au restaurant/poissonnerie La perle des grèves, un régal!!!

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7 octobre 2011

Olivier Adam, A l'abri de rien

A_l_abri_de_rienQuatrième de couverture:

"Plus rien n'arrête le regard de Marie ou presque. Ce jour-là, des hommes en haillons sont postés près du Monoprix ; sans savoir pourquoi, elle pénètre dans la tente, se joint aux bénévoles pour servir des repas à ceux qu'on appelle les " Kosovars ". Négligeant sa famille, indifférente aux attentions de son mari, à la tendresse de ses enfants, Marie se consacre à la survie de ces hommes en perdition."

Marie est mariée à Stéphane, ils ont deux enfants, Lucas et Lise. Un soir d'hiver la jeune femme crève un pneu sur le bord d'une route déserte. Un réfugié de Calais l'aide. Le lendemain elle essaie de le retrouver pour le remercier, là va donc commencer son errance ...

Des rencontres fortes de bénévoles prêts à tout pour aider ces hommes en détresse, Marie va elle aussi s'engager corps et âme dans cette lutte jusqu'à s'y perdre.

Tous ces hommes sont autant de figures anonymes errant dans les rues de Calais, en attente ... Olivier Adam nous expose ici les conditions de vie déplorables, le traitement qui leur est réservé non seulement par les forces de l'ordre mais aussi par les habitants. L'écriture est bien sûr très poignante, le sentiment de solitude et de froid, s'immisce dans chacune de ses pages.

Ces hommes n'ont rien est pourtant ils donnent beaucoup, un geste, une main tendue et ils s'ouvrent. Ca m'a touchée.

J'ai globalement apprécié cette lecture, même si je n'ai pas non plus ressentie d'empatie pour Marie. Marie qui au final apparaît aussi perdue que ces hommes et qui laisse sa famille de côté pour mener son combat. Je me suis demandé ce qui pouvait pousser à abandonner les siens de cette manière, sans réfléchir aux conséquences.

Bon alors, quel sera mon prochain livre d'Olivier Adam? Je vous laisse du répis quand même, mon stock est vide ;)

10 septembre 2011

Hélène Berr, Journal

JournalQuatrième de couverture:

"Avril 1942, Hélène Berr débute l'écriture de son journal. Elle y décrit, avec une pudeur et une sensibilité extrêmes, son quotidien de jeune juive parisienne : cours à la Sorbonne, lectures et promenades, amours naissantes. Le port de l'étoile jaune, l'application des lois antijuives et la peur des rafles envahissent brutalement sa vie. Jusqu'à son arrestation, en mars 1944. La lucidité et le talent littéraire d'Hélène Berr font de ce témoignage un document exceptionnel.

Biographie de l'auteur
Née en 1921, Hélène Berr est morte à Bergen-Belsen, en avril 1945, quelques jours avant la libération du camp. Son Journal a obtenu un grand succès critique et public. Il est traduit dans vingt-six pays."

 

Cette lecture m'a beaucoup touché et je trouve assez difficile de poser les mots justes sur les impressions que j'ai eues lors de ma lecture. Je vais plutôt vous en mettre des extraits. J'ai lu ce livre pendant mes vacances, voilà déjà presque deux mois, et de me replonger dans mon petit carnet me serre la gorge... Ce fût une lecture difficile mais que j'ai apprécié, Hélène Berr décrit avec minutie les évènements et nous donne à voir toutes les interrogations qui l'ont hantée pendant ces longs mois d'incompréhension. L'incompréhension, c'est chaque fois que je lis sur le sujet le mot qui me vient à l'esprit. Comment a-t-on pu laisser faire, comment a-t-on pu participer... Hélène Berr essaie parfois de comprendre elle aussi, elle montre que tant que les gens n'ont pas été touché de près, tant que ce ne sont pas leurs proches qui sont déportés, ils ne réalisent pas la portée des déportations, un peu comme si ça n'existait pas vraiment. Elle n'a jamais baissé les bras et a jusqu'à la fin tenté de réconforter les autres. J'ai versé des larmes à la fin du livre, devant tellement d'injustice ... Comment a-t-on pu laisser faire ça?

"En ce moment, nous vivons l'histoire. Ceux qui la réduiront en paroles... pourront bien faire les fiers. Sauront-ils ce qu'une ligne de leur exposé recouvre de souffrances individuelles."

"Ce sont deux aspects de la vie actuelle: la fraîcheur, la beauté, la jeunesse de la vie, incarnée par cette matinée limpide; la barbarie et le mal, représentés par cette étoile jaune."

"J'ai un devoir à accomplir en écrivant: car il faut que les autres sachent. A chaque heure de la journée se répète la douloureuse expérience qui consiste à s'apercevoir que les autres ne savent pas, qu'ils n'imaginent même pas les souffrances d'autres hommes, et le mal que certains infligent à d'autres. Et toujours j'essaie de faire ce pénible effort de raconter, parce que c'est un devoir, c'est peut-être le seul que je puisse remplir".

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