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Notes de lecture
23 septembre 2009

Sade, Les crimes de l'amour

SADE Quatrième de couverture:
"On parle des délices de l'amour. Sade choisit d'en évoquer les crimes. L'amour devenu passion brûle tout ce qui n'est pas lui. La passion de Sade, dans ces nouvelles, est une passion incestueuse. M. de Franval aime, à la folie, sa fille Eugénie. La malheureuse Florville, après avoir été séduite par son frère, sera aimée de son propre fils et épousée par son père. L'inceste, c'est l'amour absolu, l'amant se double d'un père. L'inceste est aussi la contestation absolue. Le marquis de Sade est un révolutionnaire qui renie l'ordre social et religieux du XVIIIe siècle. L'inceste, enfin, est le repli suprême sur sa propre famille et sur soi-même. Le style de ces nouvelles est admirable. L'action en est mouvementée, sanglante. Le clair-obscur de chaque être, Sade, l'a mis à nu avec génie."

Ce billet sera très court, je n'ai pas grand chose à dire sur ce recueil de nouvelles du Marquis, je le recense simplement comme un livre de moins à ma PAL.
Sade n'a pas su me tenir en haleine sauf peut-être dans Florville et Courval. L'inceste (par le "hasard" ou hautement "consenti" est le thème récurrent de ces nouvelles mais ça n'a même pas éveillé en moi une sorte de répulsion ... j'ai simplement trouvé ça trop tordu, trop tiré par les cheveux, trop n'importe quoi en fait ... J'avais pourtant aimé le style de Sade avec Justine, mais là je n'ai pas accroché du tout, à la fois trop niais et trop rustre...

objectif_pal




          

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19 septembre 2009

The Reader, Stephen Daldry

film_the_Reader_french_dvdripJ’ai profité de la rentrée du cinéma pour aller avec mes trois copines de galère iufemesque voir The reader (at least !) qui était encore diffusé ici. Pas besoin de faire un pitch, l’histoire a tourné sur pas mal de blogs déjà, je rappelle simplement que c’est l’adaptation du Liseur de Bernhard Schlink

L’humeur n’y était probablement pas… mais sans savoir pourquoi je suis sortie de la séance insatisfaite, l’impression qu’il manquait quelque chose sans pouvoir pointer du doigt cette chose. La première partie n’a pas eu l’effet sur moi qu’elle avait eu lors de la lecture. Je m’étais beaucoup identifiée à Michael mais là non pas du tout, ou peut-être était-ce d’avoir les images. La différence d’âge entre Michael et Hanna n’est pas si flagrante que ça, et j’ai trouvé que David Kross était physiquement peu crédible en ado de 15 ans, je ne critique pas le jeu d’acteur loin de là, c’est simplement une question de physique. Si je fais un peu le tour de mes classes de 3ème, il y’en a très peu qui ont déjà cette carrure. (ou bien j’suis entourée de gamins rachitiques qui épargnent mon petit mètre soixante !). J’ai pas contre trouvé Kate Winslet très bien puisque j’avais lu le livre en pensant à elle forcément… La seule chose qui m’ait dérangée, mais sans doute cela faisait partie du jeu d’actrice, c’est son discours haché, peu naturel pour un anglophone.

La seconde partie m’a plus touchée, l’univers confiné du tribunal, les réactions de Michael, sa relation avec son professeur. L’accent a moins été mis sur le secret d’Hanna que dans le livre. Ici Michael se pose la question de savoir s’il doit révéler ou non ce secret alors qu’elle-même ne le souhaite pas, il en discute rapidement avec son professeur mais c’est tout, alors que dans le livre cette question « l’obsède » un certain temps. De même la question de la culpabilité, de la honte des enfants est rapidement passée à la trappe.

La dernière partie est assez brève, mais elle retransmet bien ce que Schlink a fait passer dans son roman. Il y’a quelques petites répliques qui m’ont marquées mais que je n’écrirai pas pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne connaissent pas encore l’histoire.

Pour résumer, je suis sortie déçue de ce film, l’émotion n’est pas vraiment passée (pas une seule larme versée, pourtant j’avais préparé mon mouchoir). Le seul coup de cœur a été pour l’interprétation de Kate Winslet dont j’avais déjà dis dans un commentaire qu’elle était loin de la nunuche de Rose ^^ (mea culpa pour les fan de Titanic) mais à choisir finalement, j’ai quand même préféré son interprétation dans Les noces rebelles.

kate_winslet_the_reader_movie_image

16 septembre 2009

Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles

katherine_pancol C'est Herisson qui m'a envoyé ce roman de Katherine Pancol dans le cadre du swap un air de vacances. J'ai toujours été intriguée par sa couverture colorée et ce drôle de titre quand je le voyais sur les rayons des librairies. Je n'ai pas été déçue par cette lecture et je dis un grand merci à Herisson de m'avoir fait découvrir cet auteur parce que je n'ai pas l'intention d'en rester là, je pense ajouter à ma LAL presque tous les titres de Pancol!

Je ne me lance pas dans un résumé, l'exercice m'étant assez difficile j'aurai en plus peur d'en révéler trop, trop vite. Je me contenterai simplement de vous copier la quatrième de couverte du livre de poche, qui laisse à l'imaginaire toutes les possibilités :
"Ce roman se passe à Paris.
Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes,
celles que nous voudrions être,
celles que nous ne serons jamais,
celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge.
Mais aussi une histoire d'amours,
d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c'est la vie.
"

Comme vous l'avez deviné ce roman m'a enchantée, et a mis un peu de couleur dans la morosité de cette rentrée pluvieuse.
Je me suis vite attachée aux personnages, surtout à Joséphine. J'ai aimé le courage et l'abnégation dont elle fait preuve tout au long du roman pour élever ses deux filles seules, sans jamais incriminer leur père, sans jamais baisser les bras. J'ai parfois eu envie de la secouer comme son amie Shirley. Shirley, figure de femme indépendante et forte. J'ai aussi aimé l'histoire de Marcel et Josiane. Ce livre ne laisse pas indifférent, j'ai aussi pesté contre la mère de Joséphine, épouse de Marcel, contre Iris Dupin (la soeur de Joséphine) et surtout contre Hortense, sa fille aînée que la fin n'a pas réussi à racheter à mes yeux. J'avais parfois envie de la baffer cette gamine ^^.
J'ai trouvé aussi très intéressant ces bribes du Moyen-âge qui nous sont racontées sans lourdeur. Ca m'a donné envie de lire des choses sur cette période que je ne connais quasimment pas!

En bref donc c'est un gros coup de coeur pour Katherine Pancol!

14 septembre 2009

Tag

Il s'agissait de donner un titre d'un livre lu dans l'année pour chaque proposition, j'ai un peu triché pour un ou deux titres que j'ai lu en 2008. Je dois ce tag à Herisson, je ne sais pas trop qui tager donc libre à vous de poursuivre...

Décris-toi :  Anna Karenine
  •Comment te sens-tu ? : Les yeux jaunes des crocodiles
  •Décris là où tu vis actuellement :Petite éloge des grandes villes
  •Si tu pouvais aller n’importe où, où irais-tu : Paradis sur mesure
  •Ton moyen de transport préféré : L'ombre du vent ( transport de l'âme ^^)
  •Ton/ta meilleur(e) ami(e) est :Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus
  •Toi et tes amis, vous êtes :  Toutes les familles sont psychotiques
  •Comment est le temps : Tendre jeudi
  •Ton moment préféré de la journée La promesse de l'aube
  •Qu’est la vie pour toi :  L'erreur est humaine
  •Ta peur :  Junky
  •Quel est le meilleur conseil que tu as à donner : Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
  •Pensée du jour :  Mange-moi
  •Comment aimerais-tu mourir? Michael Tolliver n'est pas mort
  •La condition actuelle de mon âme : L'identité

 
11 septembre 2009

Carlos Ruiz Zafon, Le jeu de l'ange

challenge_du_1_litteraire_2009Je déclare ma participation au challenge du 1% littéraire, officiellement ouverte avec cette première lecture.

 

J'avais relu l'Ombre du vent pensant que c'était la suite mais en fait pas du tout! La chronologie du Jeu de l'ange est antérieure à celle de l'Ombre du vent. L'histoire se déroule dans la Barcelone des années vingt.  David, le personnage principal est bien client à la librairie Sempere et fils qui sont le grand-père et le père de Daniel Sempere.
David Martin qui voit son père mourir survit tant bien que mal en travaillant à la Voz de la Industria, journal barcelonais. Il écrira ensuite pour deux éditeurs peu scrupuleux sous le pseudonyme d'Ignatus B. Samson, jusqu'au jour où un homme mystérieux lui proposera d'écrire un livre d'un nouveau genre : "une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués." Il lui propose, pour cent mille francs, d'inventer une nouvelle religion. David accepte finalement cet argent et se lance dans les recherches et l'écriture. D'étranges coïncidences le pousseront à mener l'enquête sur l'ancien propriétaire de la maison qu'il habite et le conduisent à de macabres découvertes.

 

le_jeu_de_l_angeCarlos Ruiz Zafon revisite le mythe de Faust. Tout y est : mystères, personnages imbriqués et histoires entremêlées, le côté un peu noir déjà présent dans l'ombre du vent... mais, la magie n'a pas vraiment pris avec moi. Je ne me suis pas laissées entraîner par l'histoire que j'ai trouvé parfois un peu farfelue... Je n'ai pas spécialement éprouvé de sympathie pour les personnages comme ça avait été le cas pour Daniel et Fermin. Peut-être n'aurais-je pas du relire l'ombre du vent avant de me lancer dans celui-ci. Cest donc avec une petite déception que je commence la rentrée littéraire.

 

Et puis il y'a une chose qui a horripilé l'arachnophobe que je suis, ce sont les nombreuses métaphores avec ces sales bestioles. Beaucoup trop selon moi, il va falloir autre chose pour parler de quelque chose de noir, d'angoissant et de malsain!

 

Vous trouverez d'autres billets du Jeu de l'ange sur Blog-O-Book  logobob01

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6 septembre 2009

Re-lecture: L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

l_ombre_du_ventDans le cadre du challenge du 1% littéraire, j'ai choisi pour première lecture le nouveau roman de Carlos Ruiz Zafon : Le jeu de l'Ange. En lisant la 4ème de couverture j'ai vu qu'il était question du Cimetière des Livres Oubliés... j'ai donc décidé de me replonger dans L'Ombre du vent pour me rafraîchir la mémoire. Et ça n'était pas du luxe!
Voilà déjà trois ans que j'avais dévoré les mots de Carlos Ruiz Zafon et j'avais en partie oublié l'histoire de Daniel Sempere et Julian Carax...

Barcelone, 1945. Daniel a onze ans, son père décide qu'il est maintenant assez grand pour lui faire découvrir le Cimetière des Livres Oubliés. Cache secrète de trésors littéraires...
Il y choisit un livre dont il devra prendre soin : L'ombre du vent d'un certain Julian Carax autour duquel plane le mystère. Daniel s'intéresse à cet auteur oublié, d'autant plus que ses autres romans sont introuvables. Daniel mène son enquête et va de rencontres en rencontres, grapille des informations mais se voit menacé ...

Je n'en dis pas plus, je n'y arrive pas vraiment. J'ai aimé ce livre autan qu'à la première lecture, plusieurs histoires d'amour, celles de Julian et de Daniel mais surtout l'amour des mots et des livres, des intrigues entremêlées, des personnages qui se croisent entre passé et présent sur fond de guerre civile espagnole.

Je préfère copier quelques extraits:

"Chaque livre, chaque volume que tu vois a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu'un livre change de mains, que quelqu'un promène son regard sur ses pages son esprit grandit et devient plus fort."

" Un jour, j'ai entendu un habitué de la librairie de mon père dire que rien ne manque autant autant au 1772570lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son coeur. Ces premières images, l'écho de ces premiers mots que nous croyons avoir laissés derrière nous, nous accompagnent toute notre vie et sculptent dans notre mémoire un palais auquel, tôt ou tard- et peu importe le nombre de livres que nous lisons, combien d'univers nous découvrons-, mais nous reviendrons un jour. pour moi, ces pages ensorcelées seront toujours celles que j'ai rencontrées dans les galeries du Cimetière des Livres Oubliés."

"Les livres sont des miroirs, et l'on y voit que ce qu'on porte en soi-même."

"Rien n'alimente l'oubli comme une guerre, Daniel. Nous nous taisons tous, en essayant de nous convaincre que ce que nous avons vu, ce que nous avons fait, ce que nous avons appris de nous-même et des autres est une illusion, un cauchemar passager. Les guerres sont sans mémoire et nul n'a le courage de les dénoncer, jusqu'au jour où il ne reste plus de voix pour dire la vérité, juqu'au moment où l'on s'aperçoit qu'elles sont de retour, avec un autre visage et sous un autre nom, pour dévorer ceux qu'elles avaient laissés dévorés derrière elles."

spain
Barcelone, Eglise du Tibidabo


2 septembre 2009

Tag en jaune

Première fois que je me fais taguer! Celsmoon m'a envoyé un mail hier pour me prévenir qu'elle me taguait! Un peu "paniquée" je lui envoie un mail pour la prévenir que je n'aurai plus internet à partir d'aujourd'hui  pour cause de déménagement mais à mon retour de chez le coiffeur le billet-tag est là : le Tag en jaune. Il suffit de prendre en photo ce que l'on a de jaune chez soi. Ouille ouille ma maison est en carton (preuve ci dessous) comment vais-je faire?

IMGP0380


Bon et bien finalement j'ai trouvé facilement!

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IMGP0383      IMGP0121                                                                                                            

1) Deux boîtes à chaussure qui vont bientôt partir à la poubelle
2) surligneur et carte de piscine
3) Une passoire
4) photo de la cuisine retrouvée sur mon pc: les goûts douteux de mon propriétaire en matière de tapisserie, vous noterez aussi la présence des deux bananes, du presse agrumes et de la nappe cirée

Dommage que mes magnifiques sandales dorées (que j'ai mise deux fois) soient déjà dans un carton!

A mon tour donc de tagger des blogueuses : je jette mon dévolu sur Levraoueg, Herisson et Jessica

A quand le tag en rose?

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