Frédérique Deghelt, L'oeil du Prince
Quatrième de couverture:
"Années 1980 : Mélodie, une jeune Cannoise, commence son journal intime. 1964 : Yann, un Français habitant New York, semble avoir laissé sa vie derrière lui. Vingt ans plus tard à San Francisco, Benoît voit son couple se déliter alors même que sa carrière de pianiste connaît une envolée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux résistants, Alceste et Agnès se découvrent amoureux grâce à leur correspondance. Celle-ci sera ouverte, un demi-siècle plus tard, par une vieille dame aux pensées habitées par les hommes qu?elle a aimés. Cinq voix s?élèvent à travers le temps et l?espace pour tenter de saisir leur chance, de comprendre leur vie, de mettre des mots sur le sentiment amoureux. Destin, hasard ou fatalité, un seul être peut savoir ce qui les lie : le lecteur."
Billet programmé pour une lecture commune avec Enna, Sylire et Fleur, à l'heure où vous me lirez je m'envolerai pour Le Portugual, le temps pour moi de faire une pause et de revenir en forme dans huit jours!!
Enna pense qu'elle sera le mouton noir pour cette lecture commune, et bien pas tout à fait, disons que je serai le mouton gris. Mon avis est donc mitigé, et à vrai dire je ne sais trop quoi penser de ce roman. Je suis partie sur une bonne impression avec la première histoire, celle de Mélodie, je trouvais le personnage intéressant, et bim on passe à Yann, et je dois avouer que Yann m'a vraiment déplue et ennuyée. Je n'ai pas aimé le personnage, il m'a perdu dans ses souvenirs et pensées. Pourtant ce récit traite d'un sujet intéressant, celui de l'acceptation du décès d'un proche, la culpabilité de celui qui reste vivant, et surtout la reconstruction, mais je me suis profondément ennuyée pendant ce récit. De plus il n'y avait absolument aucun lien avec Mélodie, j'ai à ce moment là décortiqué l'arbre généalogique en début de livre sans rien trouver. Du coup ça m'a agacée, et je me suis dit, à tort pour être honnête, "autant présenter ce roman comme un recueil de nouvelles" ... Ma patience légendaire et moi ... Le récit des deux résistants m'a plus facilement accroché, tout en me laissant sur ma faim, ce n'était pas assez précis, trop rapide dans le développement des sentiments entre les personnages ... Bon j'ai mis ça sur l'effet de style lié à la correspondance entre deux personnes qui devaient vivre cachées. La quatrième histoire, sur ce pianiste et son couple m'a plue, et puis les pièces du puzzle ont commencé à s'assembler, donc enfin je commençais à comprendre l'arbre généalogique ... Pour terminer sur le récit de cette vieille dame qui donne toutes les clés des différentes histoires. J'ai apprécié avoir des réponses, j'ai trouvé que certains recoupements étaient forts, et finalement intéressants, et d'autres un peu trop improbrables, le pianiste, Mélodie tout ça ... Comprendront celles qui l'ont lu, je ne veux pas spoiler pour les autres.
Finalement quel a été mon sentiment quand j'ai terminé la lecture? Je n'ai pas passé un moment désagréable, même si parfois ma patience a été mise à l'épreuve, mais j'avais hâte de le terminer pour avoir un peu les clés de l'arbre généalogique, et aussi pour apsser à autre chose. Je ne me suis attachée à aucun personnage. Si quelques uns m'ont agacés (je pense à Yann notamment), la plupart m'ont laissée indifférente. Pour autant j'ai trouvé que c'était fluide à lire, bien écrit, les deux derniers chapitres m'ont plu mais c'est tout ce que j'en retire. Dommage! Je tiens quand même à remercier Silvana Bergonzi et les Editions J'ai lu de m'avoir fait découvrir ce roman.
Allons voir les billets d' Enna, Sylire et La Sardine, Je suis désolée les filles je ne pourrai lire vos avis qu'à mon retour en fin de semaine prochaine!