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Notes de lecture
22 octobre 2014

Frédérique Deghelt, L'oeil du Prince

l'oeil du prince

Quatrième de couverture:

"Années 1980 : Mélodie, une jeune Cannoise, commence son journal intime. 1964 : Yann, un Français habitant New York, semble avoir laissé sa vie derrière lui. Vingt ans plus tard à San Francisco, Benoît voit son couple se déliter alors même que sa carrière de pianiste connaît une envolée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux résistants, Alceste et Agnès se découvrent amoureux grâce à leur correspondance. Celle-ci sera ouverte, un demi-siècle plus tard, par une vieille dame aux pensées habitées par les hommes qu?elle a aimés. Cinq voix s?élèvent à travers le temps et l?espace pour tenter de saisir leur chance, de comprendre leur vie, de mettre des mots sur le sentiment amoureux. Destin, hasard ou fatalité, un seul être peut savoir ce qui les lie : le lecteur."

Billet programmé pour une lecture commune avec Enna, Sylire  et Fleur, à l'heure où vous me lirez je m'envolerai pour Le Portugual, le temps pour moi de faire une pause et de revenir en forme dans huit jours!!

Enna pense qu'elle sera le mouton noir pour cette lecture commune, et bien pas tout à fait, disons que je serai le mouton gris. Mon avis est donc mitigé, et à vrai dire je ne sais trop quoi penser de ce roman. Je suis partie sur une bonne impression avec la première histoire, celle de Mélodie, je trouvais le personnage intéressant, et bim on passe à Yann, et je dois avouer que Yann m'a vraiment déplue et ennuyée. Je n'ai pas aimé le personnage, il m'a perdu dans ses souvenirs et pensées. Pourtant ce récit traite d'un sujet intéressant, celui de l'acceptation du décès d'un proche, la culpabilité de celui qui reste vivant, et surtout la reconstruction, mais je me suis profondément ennuyée pendant ce récit. De plus il n'y avait absolument aucun lien avec Mélodie, j'ai à ce moment là décortiqué l'arbre généalogique en début de livre sans rien trouver. Du coup ça m'a agacée, et je me suis dit, à tort pour être honnête, "autant présenter ce roman comme un recueil de nouvelles" ... Ma patience légendaire et moi ... Le récit des deux résistants m'a plus facilement accroché, tout en me laissant sur ma faim, ce n'était pas assez précis, trop rapide dans le développement des sentiments entre les personnages ... Bon j'ai mis ça sur l'effet de style lié à la correspondance entre deux personnes qui devaient vivre cachées. La quatrième histoire, sur ce pianiste et son couple m'a plue, et puis les pièces du puzzle ont commencé à s'assembler, donc enfin je commençais à comprendre l'arbre généalogique ... Pour terminer sur le récit de cette vieille dame qui donne toutes les clés des différentes histoires. J'ai apprécié avoir des réponses, j'ai trouvé que certains recoupements étaient forts, et finalement intéressants, et d'autres un peu trop improbrables, le pianiste, Mélodie tout ça ... Comprendront celles qui l'ont lu, je ne veux pas spoiler pour les autres.

Finalement quel a été mon sentiment quand j'ai terminé la lecture? Je n'ai pas passé un moment désagréable, même si parfois ma patience a été mise à l'épreuve, mais j'avais hâte de le terminer pour avoir un peu les clés de l'arbre généalogique, et aussi pour apsser à autre chose. Je ne me suis attachée à aucun personnage. Si quelques uns m'ont agacés (je pense à Yann notamment), la plupart m'ont laissée indifférente. Pour autant j'ai trouvé que c'était fluide à lire, bien écrit, les deux derniers chapitres m'ont plu mais c'est tout ce que j'en retire. Dommage! Je tiens quand même à remercier Silvana Bergonzi et les Editions J'ai lu de m'avoir fait découvrir ce roman.

Allons voir les billets d' Enna, Sylire  et La Sardine, Je suis désolée les filles je ne pourrai lire vos avis qu'à mon retour en fin de semaine prochaine!

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18 octobre 2014

Toni Morrison, Sula

sula

Quatrième de couverture:

"Dans l'Ohio des années 20, deux petites filles noires s'inventent ensemble une vie meilleure. Mais l'âge venant, tandis que Nel se plie à son rôle de mère et d'épouse, Sula choisit de conquérir ailleurs sa liberté. Pour tous, elle devient la scandaleuse, la dévoyée. Et doit se défendre, quarante ans plus tard, contre une société soumise à la vérité des autres...

Voici le livre que j'ai présenté cet après-midi au club de lecture sur les auteures non-blanches". Et pour un premier rendez-vous je crois que j'avais mal choisi mon livre, pourtant en tablant sur Toni Morrison j'étais à peu près sûre d'aimer: Cette lecture n'aura cependant pas réussi à me toucher. Les thèmes et l'écriture de Toni Morrison sont toujours très forts mais peut-être que ce récit est trop court pour que je puisse y adhérer totalement. 

Sula et Nel sont deux jeunes filles qui grandissent au Fond, trou perdu dans la montagne où vit la communauté noire de Médiallion. Elles viennent de deux familles complètement différentes. L'une est calme est posée, l'autre est impulsive et mystérieuse. Sula est élevée par des femmes, sa mère et sa grand-mère, chacune excentrique à leur manière. Nel deviendra mère, Sula quittera Médaillion pour mieux y revenir quelques années plus tard. Les deux femmes aprtagent un secret, que seul Shadrack, le reclus du village semble connaître. Et c'est à peu près tout ... Il n'y a pas réellement d'intrigue, Toni Morrison décortique le mythe qui s'est construit autour de Sula. La singularité de son personnage fait figure de sorcière en ces temps et ces lieux reculés, mais contrairement à Beloved, l'auteur ne bascule à aucun moment dans le fantastique. L'écriture est belle, elle se tisse autour du personnage éponyme. La condition des noires est abordée en filigrane seulement. 

Il m'a donc manqué quelque chose pour vraiment apprécié et retenir ce roman, sans doute un peu plsu d'engagement. 

16 octobre 2014

Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse

le capitaine fracasse

Quatrième de couverture:

"Le jeune baron de Sigognac, dernier descendant de sa famille, vivait dans un château en ruines, avec un vieux valet, un vieux chat et un vieux cheval, jusqu'à ce qu'une troupe de comédiens vienne une nuit frapper à sa porte pour lui demander asile. Comme le jeune homme n'est ni sourd aux appels du destin ni aveugle à la beauté des comédiennes, et qu'il devine que ce n'est pas en restant entre quatre murs lézardés qu'il améliorera son sort, il accepte la proposition que lui fait la troupe de se joindre à elle. Sage décision que celle de l'aventure. Il ne reste plus à Sigognac, pour avoir l'amour et la fortune, qu'à monter sur les planches, séduire la délicate Isabelle, la voir enlevée par une crapule, assiéger un château pour la sauver, se battre en duel et trouver le trésor. Ce garçon maigre, timide et triste sera-t-il à la hauteur?"

Après un mois de littérature américaine, cela m'a fait du bien de me plonger dans un classique français, un peu comme un retour aux sources. J'ai lu une version abrégée, l'éditeur précise que cette collection se propose de rendre accessibles aux jeunes de grandes oeuvres littéraires, que bien que le texte soit abrégé, celui-ci laisse le fil du récit et le rythme de 'lauteur intacts.Mon opinion personnelle étant que bien qu'abrégé ce roman, son niveau de langue, me semble ardu pour la jeunesse!

Quoiqu'il en soit j'ai passé un très bon moment avec le baron de Sigognac que j'avais plaisir à retrouver chaque soir. L'intrigue amoureuse est assez classique mais elle amène quelques rebondissements originaux et inattendus. Les personnages sont sans grande surprise non plus mais répondent parfaitement au genre: le baron fidèle et valeureux, la jeune Isabelle amoureuse et digne, le duc fougueux et impulsif ... Ce qui fait le charme du récit c'est l'écriture un peu désuète aujourd'hui mais tellement belle et poétique. C'est tout à fait ce dont j'avais besoin!

 

 

 

objectif pal

 

(33/78)

 

Challenge-classique-3

 

(classique d'octobre)

 

13 octobre 2014

Tag positif

Valérie sentait bien que ce tag me plaisait, il s'agit de trouver trois choses positives dans une journée pendant trois jours. Je me suis prêtée à l'exercice avec plaisir et puisque c'est vendredi qu'elle m'a taguée je vous livre mes trois pensées positives pour les trois journées de weekend:

 

Vendredi:

papawasnot

  • Beaucoup de rires le midi en salle des profs. Tout est parti du fait qu'un collègue  s'est fait épiler les sourcis chez l'esthéticienne. En général on rit
    beaucoup en salle des profs le midi, il faut bien ça pour faire une coupure :)
  • L'après midi, je suis allée plus tôt à la gare pour me faire un ciné en solo avant de prendre le train. J'ai vu Papa was not a Rolling Stone, pas super réjouissant comme film mais quand même pas mal. Ma fierté c'est surtout d'oser aller au ciné toute seule, jusqu'à très récemment je n'osais pas!
  • Retrouver mon Amoureux le soir, cela faisait trois semaines que nous ne nous étions pas vus!

 

Samedi:

strasbourg

  • Un cours d'oenologie sympathique avec bons vins, fromages et explications à la clé
  • Marcher main dans la main dans les rues de Strasbourg
  • Un super timing tout au long de la journée!

 

 

Dimanche:

cote d'or

  • Une grasse matinée bien méritée
  • Du chocolat côte d'or aux amandes caramélisées et pointe de sel (je pourrais tuer pour ça!)
  • Réservation du parking pour nos vacances au Portugal, youhou ça approche!!!

 

 

 

 

J'aime vraiment beaucoup ce tag, ça permet de trouver des choses positives même dans une journée qui à priori a l'air plutôt banale voire carrément pourrie, bon j'avoue sur le weekend l'exercice est plus facile!! Je tague Will si ça le tente!

6 octobre 2014

Nancy Huston, L'empreinte de l'ange

l'empreinte de l'ange

Quatrième de couverture:

" Du bout de son index, Andras se met à dessiner son profil, commençant sur le front, a la naissance des cheveux, puis descendant délicatement entre les sourcils, suivant la fine crête du nez et se glissant dans la fossette entre la racine du nez et les lèvres. - C'est ici, dit-il, que l'ange pose un doigt sur les lèvres du bébé, juste avant la naissance. - Chut ! - et l'enfant oublie tout. Tous ce qu'il a appris là-bas, avant, en paradis. Comme ça, il vient au monde innocent... - Et çà s'arrête quand, l'innocence ? demande Saffie d'une voix rêveuse, remuant à peine les lèvres sur lesquelles le doigt d'Andras est encore posé. Toi, tu es innocent ? "

Je repoussais un peu la lecture de ce roman reçu lors du swap anniversaire il y a deux ans, en le commençant je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, la quatrième de couverture est un extrait du roman et ne dévoile rien sur son contenu. Je n'ai pas cherché à en savoir plus et me suis donc lancée à l'aveugle. Sil le début ne m'a pas tout à fait convaincue, l'arrivée de Saffie, jeune allemande orpheline dans les années 50 et sa rencontre avec Raphaël, flûtiste de renommée, j'ai ensuite beaucoup apprécié la suite du roman.

Le personnage de Saffie est énigmatique, il est difficile de s'y attacher, mais on pour autant on veut percer son secret pour mieux la connaître. Cela nous mène à travers les rues de Paris et à Berlin pendant la seconde geurre mondiale. Par petites touches, Nancy Huston soulève des questions sur la responsabilité des civiles allemands, sur la culpabilité de leur descendance, sur la transmission d'un patrimoine lourd de conséquences pour aboutir finalement sur le traitement de l'Algérie Française à la fin des années cinquantes, sur l'engagement politique et les idées communistes, sur la façon de traiter els Algériens en France, à Paris au début des années soixantes.

C'est un beau livre, un livre fort, pour lequel Nancy Huston a su trouver les mots justes, avec une fin comme un coup de poing et un épilogue qui en dit beaucoup sans le dire, comme son titre, on sent une douceur à travers le récit, mais aussi une poigne, qui ne nous lâche plus.

C'est vraiment une très belle lecture que je vous recommande sans hésiter!

 

 

 

 

 

 

objectif pal

(32/78)

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2 octobre 2014

Dennis Lehane, Un dernier verre avant la guerre

un dernier verre

Quatrième de couverture:

"Amis depuis l’enfance, Patrick Kenzie et Angela Gennaro sont détectives privés. Ils ont installé leur bureau dans le clocher d’une église de Boston. Un jour, deux sénateurs influents les engagent pour une mission apparemment simple : retrouver une femme de ménage noire qui a disparu en emportant des documents confidentiels. Ce que Patrick et Angela vont découvrir, c’est un feu qui couve « en attendant le jet d’essence qui arrosera les braises ». En attendant la guerre des gangs, des races, des couples, des familles."

Je ne me souviens pas chez quij'avais repéré ce roman de Dennis Lehane mais je suis sûre que c'était sur un blog, peut-être celui de Will puisque c'est lui qui me l'avait offert ... Ah la mémoire...

Quoiqu'il en soit, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, c'est un polar américain, avec détectives privés qui aident (ou pas la police), fond politique et guerre de gang. Dur dur d'entrer dnas l'univers pour moi qui ne lis pas souvent ce genre de roman. Le personnage de Patrick est typique du genre "hard-boiled detective" à la Sam Spade, à qui il est comparé d'ailleurs à deux reprises. De ce côté là donc pas de grande surprise. Le personnage d'Angela, elle aussi une dure à cuire, mais qui montre une certaine fragilité, montre un personnage plus intéressant, mais finalement le roman est trop court pour qu'on ait vraiment le temps de creuser de ce côté, dommage.

Du côté de l'intrigue, c'est assez flou au début, voire carrément confus, jusqu'à ce que les fils se dénouent, et c'est là que le roman devient intéressant, voire carrément un "page-turner" parce que quand même on veut savoir qui va l'emporter dans cette guerre des gangs!!! Et si enfin les grosses têtes vont trinquer!

L'auteur a fait le choix de la ville de Boston pour situer son action, ce n'était pas pour me déplaire, ça change des traditionnelles quartiers New Yorkais liés aux gangs, c'est dommage que la ville ne soit pas plus exploitée. 

Finalement mon billet n'est pas très positif mais après une centaine de pages j'ai quand même pris plaisir à cette lecture. Il faut parfois savoir s'accrocher. J'avais beaucoup apprécié Gone, baby gone de l'auteur.

objectif pal

(31/78)

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