Dennis Lehane, Un dernier verre avant la guerre
Quatrième de couverture:
"Amis depuis l’enfance, Patrick Kenzie et Angela Gennaro sont détectives privés. Ils ont installé leur bureau dans le clocher d’une église de Boston. Un jour, deux sénateurs influents les engagent pour une mission apparemment simple : retrouver une femme de ménage noire qui a disparu en emportant des documents confidentiels. Ce que Patrick et Angela vont découvrir, c’est un feu qui couve « en attendant le jet d’essence qui arrosera les braises ». En attendant la guerre des gangs, des races, des couples, des familles."
Je ne me souviens pas chez quij'avais repéré ce roman de Dennis Lehane mais je suis sûre que c'était sur un blog, peut-être celui de Will puisque c'est lui qui me l'avait offert ... Ah la mémoire...
Quoiqu'il en soit, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, c'est un polar américain, avec détectives privés qui aident (ou pas la police), fond politique et guerre de gang. Dur dur d'entrer dnas l'univers pour moi qui ne lis pas souvent ce genre de roman. Le personnage de Patrick est typique du genre "hard-boiled detective" à la Sam Spade, à qui il est comparé d'ailleurs à deux reprises. De ce côté là donc pas de grande surprise. Le personnage d'Angela, elle aussi une dure à cuire, mais qui montre une certaine fragilité, montre un personnage plus intéressant, mais finalement le roman est trop court pour qu'on ait vraiment le temps de creuser de ce côté, dommage.
Du côté de l'intrigue, c'est assez flou au début, voire carrément confus, jusqu'à ce que les fils se dénouent, et c'est là que le roman devient intéressant, voire carrément un "page-turner" parce que quand même on veut savoir qui va l'emporter dans cette guerre des gangs!!! Et si enfin les grosses têtes vont trinquer!
L'auteur a fait le choix de la ville de Boston pour situer son action, ce n'était pas pour me déplaire, ça change des traditionnelles quartiers New Yorkais liés aux gangs, c'est dommage que la ville ne soit pas plus exploitée.
Finalement mon billet n'est pas très positif mais après une centaine de pages j'ai quand même pris plaisir à cette lecture. Il faut parfois savoir s'accrocher. J'avais beaucoup apprécié Gone, baby gone de l'auteur.
(31/78)