Alors que je poursuis valeureusement l'Objectif PAL lancé par Antigone en 2009 (Souvenez-vous je me suis lancé le défi de réduire ma PAL de moitié pour janvier 2011, j'ai donc 23 livres à lire d'ici là...), cette dernière qui ne s'en sort toujours pas avec sa PAL vient de modifier les règles du jeu! Il ne faut maintenant plus vouloir à tout prix faire baisser cette PAL coûte que coûte mais lire au moins un livre de notre PAL par mois. Toutes les explications ici. C'est donc tout naturellement que je rejoins les nombreux blogueurs à la PAL plus ou moins importantes et sélectionnerai parmi mes lectures LE livre PAL du mois tout en essayant d'atteindre mon objectif de 50%. Vous suivez toujours? Pour le mois d'Août Antigone m'a comptabilisé L'amour comme par hasardd'Eva Rice et je vous annonce le Bonheur des dames de Zola pour le mois de septembre (billet prévu samedi si tout va bien!)
J'en profite également pour souhaiter une bonne rentrée aux quelques enseignants qui passent par ici!
Quatrième de couverture : "Une apparition minable et sans suite dans un spot télévisé : c'est
ainsi que les rêves de gloire d'Augusten se sont bien trop vite
envolés. Il faut dire que depuis l'enfance sa vie flirte avec des
sommets tragi-comiques. De la délirante conviction d'avoir été adopté à
une étrange fascination pour les lotions capillaires, ses premiers
déboires ont tôt fait de le rendre alcoolique. Et lorsqu'il tourne le
dos aux frasques d'antan, s'il rencontre l'amour et le succès, ce n'est
certainement pas le fruit du hasard. Il y a tant de choses qu'Augusten
contrôle par la seule force de son esprit… D'épisodes déjantés en
aventures insolites, Augusten Burroughs éclaire d'un jour loufoque des
secrets parfaitement universels et se moque de nous autant que de
lui-même. Et si l'autodérision était la clé de son rendez-vous manqué
avec le destin ?"
Et voilà j’ai trouvé un
nouvel appart et c’est donc en direct de mon nouveau chez moi que je peux
écrire mes quelques billets de retard !
La lecture de Pensée
magique s’est révélée sans grande surprise. Tant la narration que
l’histoire restent dans la lignée de Courir avec des ciseaux etDéboires : sexe, drogue et
loufoqueries de l’auteur en somme. Rien de bien extravagant pour les années 80
à New York… C’est probablement toute son histoire mais finalement ça lasse.
Augusten Burroughs l’avoue d’ailleurs dans son « roman », il ne sait
écrire que sur lui-même, en ce sens c’est très réussi, Augusten nous sert du
Augusten à toutes les sauces. Serais-je donc au bord de l’indigestion ?
J’ai eu parfois l’impression qu’il tentait de faire du Burroughs ( William
cette fois) ou du Kerouac mais avec un espèce de mauvais goût en ce qui
concerne le sexe !
Quelques passages m’ont tout
de même fait sourire, voire rire et notamment celui anecdotique de l’opossum
mangeur de crottes. Augusten et son ami jettent les crottes de leur chien dans
une poubelle située dans une espèce de grange au fond du jardin où chaque nuit
un opossum vient se régaler…et figurez vous que ma sœur stocke les couches de
ma nièce dans un sac dehors (oui parce que dans la poubelle de la cuisine ce
serait l’infection !), et un matin on a trouvé le sac éventré et les
couches éparpillées sur la terrasse ! Charmant n’est-ce pas ?
Quatrième
de couverture : Tout
va pour le mieux pour la belle et discrète Nathalie jusqu'au jour où elle perd
l'homme qu'elle aime dans un accident. Elle sort de son deuil d'une façon
inattendue, par un baiser anodin avec un collègue de travail qui n'avait a
priori rien pour lui plaire. Le rendez-vous est pris avec l'amour!
J’ai trouvé que c’était un
roman qui portait très bien son titre, tout en délicatesse, l’auteurfait évoluer ses personnages eux même très
délicats. Dèsle début de l’histoire,
beaucoup de tendresse se dégage entre les personnages voire même de l’écriture.Je me suis beaucoup attachée à Nathalie.
David Foenkinos soulève des
questions sur l’amour au-delà de la mort, sur la vie qui s’arrête ou
continue.C’était donc une lecture très
touchante mais pourtant sans véritable surprise. On s’attend aux évènements,
peut-être d’ailleurs la quatrième de couverture des éditions Piment en dit
trop. Finalement on s’attend à l’arrivée de Markus et à ce qu’il se passe
quelque chose, donc ça nous enlève une partie de la découverte.La lecture est tout de même agréable grâce à
la sensibilité des personnages, la douceur de l’écriture et finalement la
lenteur de la narration.
J’ai bouclé mon challenge du
1% littéraire, qui est d’ailleurs terminé depuis le le 31 juillet mais il y a
encore quelques auteurs/titres de cette rentrée que j’ai envie de découvrir. La
question maintenant est de savoir si je rempile pour l’année 2010 avec Schlabaya qui prend le relais de Levraoueg.
Quatrième
de couverture : 1954.
Pénélope et Charlotte, deux jeunes anglaises issues d'un milieu d'aristocrates
désargentés, sont folles du chanteur Johnnie Ray, qui fait fureur sur la scène
musicale des deux côtés de l'Atlantique. Harry, le cousin de Charlotte, essaie
de reconquérir une extravagante actrice américaine qui s'est fiancée avec un
autre. Pénélope est subjuguée par l'irrésistible Rocky Dakota, agent de cinéma
hollywoodien de vingt-cinq ans son aîné. Mais Rocky va-t-il s'intéresser à elle
ou à sa mère, une veuve éblouissante qui ne s'est jamais remise de la mort de
son mari adoré, tué à la guerre ? Un magnifique manoir qui menace de tomber en
ruines sert de toile de fond à ce marivaudage à l'anglaise dans lequel Eva Rice
réinvente les jeux de l'amour et du hasard à l'époque de la naissance du rock'n
roll. Ce roman plein d'esprit et d'intelligence nous fait connaître une galerie
de personnages plus attachants les uns que les autres, dans une Angleterre
d'après-guerre où la modernité vient heurter les traditions les mieux enracinées.
C’est avec plus de deux mois
de retard que j’écris mon billet sur l’Amour comme par hasard donc je
vais essayer de fouiller dans mes souvenirs. Ne croyez pas que cette lecture
m’a déplu bien au contraire, j’étais en pleine préparation d’inspection !
J’ai d’abord eu un peu de
mal à entrer dans l’histoire, je trouvais ça assez improbable qu’une inconnue
invite la narratrice chez elle pour prendre le thé… et puis finalement je me
suis attachée à Pénélope et Charlotte, Harry et sa mère.
J’ai été charmée par la
plongée dans l’Angleterre des années soixante et les liens d’amitié qui se
tissent entre ces deux jeunes filles autour de leur amour pour le rock’n’roll
et leur idole Johnnie Ray. J’ai aussi beaucoup apprécié les deux personnages
masculins tout à fait opposés.Le frère
de Pénélope tout à fait en phase avec son époque, à la recherche de sensations,
toujours à la pointe des nouveautés concernant le rock et qui voue une passion
au cinéma, un peu l’image que je me fais des jeunes desAmerican sixties et à l’opposé, Harry, le
cousin de Charlotte, un peu plus classique, un sombre dandy britannique, tel
qu’on pourrait s’imaginer Oscar Wilde.
Cette opposition dans les
personnages se retrouve tout au long de l’histoire. Ce livre nous donne à voir
l’opposition (qui est toujours un peu vraie d’ailleurs je trouve) entre deux
époques, deux modes de pensée en Grande-Bretagne : un élan vers la
modernité vs. Une société un peu plus traditionnelle et vieillotte mais non
moins charmante. La mère de Pénélope est représentative de cette vieille
Angleterre traditionnelle, attachée à leur demeure autrefois somptueuse mais
qui tombe maintenant en ruines parce que trop coûteuse à entretenir. Elle est
aussi la figure de l’amour inconditionnel que l’on peut vouerà quelqu’un.
En bref j’ai passé un
excellent moment, et j’ai refermé ce livre un peu enchantée comme si j’avais lu
un conte de fée (même si ça n’a rien à voir). Sur la quatrième de couverture,
il y a une citation d’une journaliste d’Elle qui dit que ce livre est à
« mi-chemin entre Jane Austen et Sex
and the City » mais je ne suis pas vraiment d’accord, c’est très loin
des considérations de Carrie Bradshaw et ses amies !
C’est ma 3e lecture pour le Challeng’O’swap puisque j’avais reçu ce
livre lors du swap un air de vacances par Hérisson08.