Augusten Burroughs, Pensée magique
Quatrième de couverture : "Une apparition minable et sans suite dans un spot télévisé : c'est
ainsi que les rêves de gloire d'Augusten se sont bien trop vite
envolés. Il faut dire que depuis l'enfance sa vie flirte avec des
sommets tragi-comiques. De la délirante conviction d'avoir été adopté à
une étrange fascination pour les lotions capillaires, ses premiers
déboires ont tôt fait de le rendre alcoolique. Et lorsqu'il tourne le
dos aux frasques d'antan, s'il rencontre l'amour et le succès, ce n'est
certainement pas le fruit du hasard. Il y a tant de choses qu'Augusten
contrôle par la seule force de son esprit… D'épisodes déjantés en
aventures insolites, Augusten Burroughs éclaire d'un jour loufoque des
secrets parfaitement universels et se moque de nous autant que de
lui-même. Et si l'autodérision était la clé de son rendez-vous manqué
avec le destin ?"
Et voilà j’ai trouvé un
nouvel appart et c’est donc en direct de mon nouveau chez moi que je peux
écrire mes quelques billets de retard !
La lecture de Pensée
magique s’est révélée sans grande surprise. Tant la narration que
l’histoire restent dans la lignée de Courir avec des ciseaux et Déboires : sexe, drogue et
loufoqueries de l’auteur en somme. Rien de bien extravagant pour les années 80
à New York… C’est probablement toute son histoire mais finalement ça lasse.
Augusten Burroughs l’avoue d’ailleurs dans son « roman », il ne sait
écrire que sur lui-même, en ce sens c’est très réussi, Augusten nous sert du
Augusten à toutes les sauces. Serais-je donc au bord de l’indigestion ?
J’ai eu parfois l’impression qu’il tentait de faire du Burroughs ( William
cette fois) ou du Kerouac mais avec un espèce de mauvais goût en ce qui
concerne le sexe !
Quelques passages m’ont tout de même fait sourire, voire rire et notamment celui anecdotique de l’opossum mangeur de crottes. Augusten et son ami jettent les crottes de leur chien dans une poubelle située dans une espèce de grange au fond du jardin où chaque nuit un opossum vient se régaler…et figurez vous que ma sœur stocke les couches de ma nièce dans un sac dehors (oui parce que dans la poubelle de la cuisine ce serait l’infection !), et un matin on a trouvé le sac éventré et les couches éparpillées sur la terrasse ! Charmant n’est-ce pas ?