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Notes de lecture
7 avril 2012

Emile Zola, La conquête de Plassans

la_conquete_de_plassansQuatrième de couverture:

«Il détachait son cheval, dont il avait noué les guides à une persienne, lorsque l'abbé Faujas, qui rentrait, passa au milieu du groupe, avec un léger salut. On eût dit une ombre noire filant sans bruit. Félicité se tourna lentement, le poursuivit du regard jusque dans l'escalier, n'ayant pas eu le temps de le dévisager. Macquart, muet de surprise, hochait la tête, murmurant : - Comment, mon garçon, tu loges des curés chez toi, maintenant ? Et il a un oeil singulier, cet homme. Prends garde : les soutanes, ça porte malheur ! » La conquête de Plassans qui donne son titre au quatrième roman des Rougon-Macquart est l'ambition que précisément s'est fixée Faujas, prêtre bonapartiste ambitieux et sans scrupules, de s'assujettir la ville légitimiste, première étape de l'ascension à laquelle il aspire. Par son pouvoir croissant sur les esprits et sur les âmes, il met en oeuvre une stratégie satanique couronnée de succès - avant la catastrophe"

 

Il fallait bien que ça arrive, j'ai trouvé ce "tome" de la série Rougon-Macquart moins attrayant que ce que j'ai lu jusqu'à présent. J'ai trouvé, un peu comme la Fortune des Rougon qu'il était très politisé, mais contrairement à La fortune, beaucoup plus opaque, et surtout aussi très "religieux". C'est également un livre sur la manipulation, comment user de la religion et de la fragilité psychologique des gens pour arriver à ses fins. (assez d'actualité comme sujet en somme quand on y pense)

Le thème de la folie est omniprésent tout au long de l'histoire, à travers les deux époux qui vont sombrer chacun à leur manière à cause de cet abbé Faujas qui plane comme une menace au dessus de Plassans. L'abbé en soi à l'air assez inoffensif mais sa mère par contre laisse entrevoir une personne assez noire, profiteuse, et mesquine qui s'approprie les êtres et les choses. Je l'ai trouvée antipathique dès le début!

Le foyer des Rougon est la métaphore de l'avancée et de la conquête de Faujas sur la ville, quand le foyer éclate, la ville est elle aussi à ses pieds ...

Je n'ai pas grand chose à ajouter, je l'ai lu il y a plus d'un mois (oui comme vous avez pu le remarquer j'suis un peu à l'ouest niveau billets et même sur vos blogs ...ça reviendra je pense après les vacances d'avril) En bref donc un avis assez froid mais je ne renonce cependant pas à ma lecture de la série!

objectif_pal

(10/27)

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15 avril 2012

Challenge un mot des titres: Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit

ce_que_le_jour_doit___la_nuitQuatrième de couverture:

« Mon oncle me disait ; « Si une femme t aimait, et si tu avais la présence d esprit de mesurer l étendue de ce privilège, aucune divinité ne t arriverait à la cheville. » Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Emilie. J avais peur pour elle. J avais besoin d elle. Je l aimais et je revenais le lui prouver. Je me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l ensemble des anathèmes et les misères du monde entier. » Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse et éclaire d un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d un même pays

Salué dans le monde entier comme un écrivain majeur, Yasmina Khadra est l auteur, entre autres, de A quoi rêvent les loups, Les Hirondelles de Kaboul, L Attentat (Prix des libraires 2006) et Les Sirènes de Bagdad. Son uvre est traduite dans trente-quatre pays. L Attentat est en cours d adaptation à Hollywood, et Les Hirondelles de Kaboul sera porté prochainement à l écran par le cinéma français."

 

J'avais failli lire ce livre pour la première session du challenge un mot des titres de Calypso à laquelle j'ai participé avec le mot nuit... C'est donc finalement le mot jour qui me l'a fait sortir de ma PAL, la boucle est donc bouclée. J'ai découvert Yasmina Khadra quand j'étais je crois en première année de fac avec L'écrivain, et j'avais beaucoup aimé, cela m'étonne même au final d'avoir tant tardé pour relire un livre de cet auteur que j'ai rencontré en plus l'an dernier au salon du livre et qui m'a parut fort sympathique!

J'ai eu, je l'avoue, beaucoup de mal à entrer dans l'histoire au début à cause de la langue que je trouvais comme un peu désuète, trop "classique" pour un auteur contemporain mais surtout parce que l'écriture est très imagée! Et au final, au fil des pages, ce côté là est passé au second plan pour servir totalement l'histoire. Je veux dire qu'au final la forme me dérangeait donc je n'accrochais plus au fond, et enfin le dfond m'a fait aimer la forme ... Ils sont d'ailleurs indissociables l'un de l'autre. C'est parce que l'auteur utilise tant d'image qu'il arrive à nous faire ressentir la force de ce que les personnages vivent. Leur misère d'abord, puis leur amité, les liens qui se tissent, l'amour qui naît mais surtout la répression de cet amour.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Younès/ Jonas bien sûr, que j'ai trouvé entier du début à la fin... Tant dans sa façon d'agir que quand sa façon d'être ... Son amitié le pousse à nier ce qu'il ressent au plus profond de lui, j'ai trouvé ça très fort.

Yasmina Khadra nous donne envie de voir cette Algérie d'avant guerre, de se promener dans ses rues paisibles, dans ses vignes et sur ses plages ... il nous donne un aperçu lointain de ce que fût pour les Algériens, et les Pieds noirs cette guerre, des rapports entre les gens, de l'mplication dans ce qu'on peut appeler la résistance. Bien sûr ça n'est pas le sujet principal du livre, donc cela n'est pas développer de manière centrale, mais cela apparaît en filigrane et influe bien évidemment sur la vie des personnages.

Cette histoire m'a finalemet beaucoup touchée, j'ai parfois été émue aux larmes en lisant...Je ne peux donc que vous le conseiller, forcément!

Un_mot_des_titres

 

objectif_pal

(11/27)

 

"Ce n'était pas une vie, on existait et c'est tout"

8 juin 2012

Philippe Besson, Se résoudre aux adieux

se_r_soudre_aux_adieuxQuatrième de couverture:

" Je me perds facilement dans cette ville rongée par la mer, au long de ruelles dont je ne mémorise pas les noms.
Si tu me voyais errer au milieu des ruines, tu ne me reconnaîtrais pas. " De Cuba, d'Amérique ou d'Italie, une femme écrit à l'homme qu'elle aime et qui l'a quittée. Mais ses lettres restent en souffrance.

Philippe Besson, l'auteur de En l'absence des hommes et L'Arrière-Saison, dit les liens dénoués, les exils illusoires, les deuils à accomplir et l'infatigable espérance."

J'aurais vraiment pu écrire ce livre! Ce sont les lettres d'une femme à un homme qu'elle a aimé profondément et qui l'a quittée pour une autre, une autre qui partage déjà sa vie.

Elle y décrit d'abord le besoin  qu'elle a eu de couper les ponts, d'effacer les souvenirs communs, un lieu, une chanson, tout ce qui a été partagé et qui lui rappelle irrémédiablement celui qu'elle a aimé.

Ensuite, elle a ressenti le besoin de lui faire partager son ressenti, de revenir sur le passé, sur certains évènements en particulier, sur leur rencontre improbable. Ce passage est lui aussi une étape nécessaire à son rebondissement.

Et enfin, le livre se clôt sur une dernière lettre, nécessaire pour se prouver à elle-même plus qu'à lui au fond qu'elle a tourné la page et qu'elle est prête à démarrer une nouvelle vie.

Ca a parfois été déroutant pour moi de lire des mots que je me suis déjà formulé pour moi. Sans ça par contre, je ne pense pas que j'aurais spécialement apprécié cette lecture en fait. Je ne sais d'ailleurs pas si je l'ai vraiment appréciée, j'ai un peu eu l'impression de passer un moment avec moi même, même si je ne me suis pas tout le temps reconnu dans la narratrice. C'est d'ailleurs un ressenti tellement personnel que j'ai eu du mal à écrire ces quelques lignes pour donner mon avis, et du coup je préfère ne pas vous en conseiller la lecture!

un extrait: " Il fallait vraisemblablement que j'en passe par là, c'était inévitable, impossible d'y couper. Il fallait ce désordre affectif, ces incohérences intimesces mouvements anarchiques, ces convulsions qui n'étaient rien d'autre que de pauvres tentatives pour échapper à ma tristesse"

Du même auteur par contre, je vous recommande La Trahison de Thomas Spencer.

 

objectif_pal(17/27)

17 mai 2012

David Nicholls, Un jour

un_jourQuatrième de couverture:

"15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes ou la splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier. "

J'avais envie de lire ce livre depuis que son adaptation est sortie au cinéma. Adaptation que je n'ai pas encore vue d'ailleurs. J'ai trouvé que c'était très bien écrit et j'ai vite été emportée par l'écriture et le récit conduit par David Nicholls.

J'ai ressenti beaucoup de sympathie pour Emma, il n'en fût pas de même pour Dexter. Pour moi Dexter est un peu l'achétype du connard qu'on ne voudrait surtout pas rencontrer! C'est assez drôle parce qu'au début du livre il m'a beaucoup fait penser à quelqu'un que je connais ... Jeune insouciant, ambitieux, conscient de son statut privilégié et sûr de lui ...

La construction de la narration, de 15 juillet en 15 juillet donne du rythme à l'histoire et m'a tenue en haleine. J'avais hâte de svaoir ce qui s'était passé pour l'un et l'autre des personnages durant cette année écoulée (enfin surtout pour Emma). J'ai d'ailleurs dévoré ce livre en trois jours.

Ce n'est pourtant pas un coup de coeur. Je crois que le personnage de Dexter est assez dissuasif pour ça, même si au final, à la fin du livre j'ai eu un peu pitié de lui. D'ailleurs la fin!!! non mais sérieux, c'est quoi cette fin?

Une jolie histoire d'amour en somme mais qui pour me convaincre aurait sans doute dû être un peu plus équilibré en ce qui concerne les personnages. Je sais, cela aurait ans doute enlevé du peps à l'histoire, mais crotte alors et mon p'tit coeur de midinette?

Val a été un peu plus sévère que moi mais Antigone et Will ont adoré, Will en a d'ailleurs fait un challenge.

12 mai 2012

Dominique Fabre, J'aimerais revoir Callaghan

Quatrième de couverture:

j_aimerais_revoir_Callaghan"Jimmy Callaghan, c'était mon pote anglais à l'internat. Il fumait des Benson, mettait les bouts en passant par un trou dans le grillage et allait parfois rendre visite à son père alcoolique dans la banlieue de Londres. Je l'ai revu vingt ans plus tard. Il avait une grosse valise. De retour d'Australie. il était bronzé et SDF. Trop fort ! On est redevenus un peu amis. Puis il est parti en me laissant sa valise. C'est moi qui la lui ai rapportée. Dix ans étaient passés. Calta était gérant d'un pub et avait une sale vieille tronche d'Anglais. C'était triste. Quoique. Il y a aussi des femmes, des enfants, des amours, des voyages, des fugues, des bitures et des galères immobilières. Une vie. J'ai même appris comment ne pas se faire voler à l'étranger ! On a tous en nous quelque chose de Callaghan. "

 

Que dire que dire? J'écris mon billet quasiment un mois après, j'avais emmené ce livre avec moi en Angleterre pour lire le soir quand les petites chérubins de 4e étaient dans leurs familles et au final j'étais tellement fatiguée que je lisais dix pages et je sombrais dans un coma profond.

La fatigue aidant bien sûr, mais au final l'histoire en elle-même ne m'ont pas permis d'accrocher à ce livre. Je n'ai pas tellement aimé le fait que dans la première partie le narrateur prenne son lecture à partie en lui répétant sans cesse "Si ça veut dire quelque chose pour toi.",  Je n'ai pas tellement compris où il voulaient en venir, certes il nous évoque son vieux copain d'enfance, maisc'était à mon goût trop décousu. Les personnages m'ont paru plutôt antipathiques, même le fameux Callaghan ...;

En bref, je suis totalement passée à côté de cette lecture, pour autant je vous invite à vous forger votre propre opinion ;)

objectif_pal

(14/27)

 

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5 juin 2012

Annabel Pitcher, My sister lives on the mantelpiece

mu_sister_lives_on_the_mantelpieceQuatrième de couverture:

"Ten-year-old Jamie hasn’t cried since it happened. He knows he should have – Jasmine cried, Mum
cried, Dad still cries. Roger didn’t, but then he is just a cat and didn’t know Rose that well, really.
Everyone kept saying it would get better with time, but that’s just one of those lies that grown-ups
tell in awkward situations. Five years on, it’s worse than ever: dad drinks, Mum’s gone and Jamie’s
left with questions that he must answer for himself.
This is his story, an unflinchingly real yet heart-warming account of a young boy’s struggle to make
sense of the loss that tore his family apart."

 

C'est une histoire très touchante. J'ai beaucoup aimé la langue anglaise sous la plume de ce petit Jamie, mature pour son âge mais avec ses réflexions de gosse, ses espoirs, ses incompréhensions. Ce livre soulève bien évidemment la question du deuil dans une famille, le déchirement qu'il fait subir aux parents qui perdent un enfant. Mais aussi le déchirement subit par les enfants, non seulement à cause de la perte d'une frère ou d'une soeur mais aussi et surtout de l'abandon qu'ils ressentent de leurs parents.

Ces enfants, Jamie et Jasmine sont livrés à eux-même, un père alcoolique, une mère qui les a quitté pour vivre avec son amant. Ils essaient tant bien que mal de se maintenir à flots, chacun étant la bouée de l'autre. J'ai du coup trouvé les deux parents détestables et me suis demandé comment l'on pouvait abandonner finalement ceux qui restent ... J'imagine que la perte d'un enfant doit être une terrible épreuve mais justement, pourquoi délaissé ceux qui sont toujours en vie, qui eux aussi sont détruits psychologiquement.

Les récits des journées de cours ne sont dans un sens pas plus réjouissants. Jamie laisse entrevoir la cruauté des autres gamins et parfois la stupidité des adultes. Il est également question de racisme. Le père de Jamie en veut à tous les musulmants et pense qu'ils sont tous des terroristes. Jamie est donc tirraillé entre l'opinion de son père et l'idée finalement qu'il se forge lui-même grâce à sa camarade Sunya. Il est partagé entre son propre ressenti et la peur de blesser son père. Cette amitié en sortie grandie au final, chaotique au début mais forte ensuite.

Ce que je retiendrai de ce court roman c'est l'amour frère/soeur, l'amitié et l'attachement de Jamie pour son chat qui est en fin de compte un personnage à part entière. C'est à lire incontestablement et en anglais si vous le pouvez, sachant que le narrateur est un enfant, l'anglais est très abordable! Un petit coup de coeur pour moi :) Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas non plus un mélodrame, c'est souvent très drôle en fait, un humour assez british que j'affectionne particulièrement : " Rose was not as good. In fact she was quite bad and according to Jas she was naughty at school, but no one seems to remember that now she is all dead and perfect."

12 juin 2012

Yasmina Khadra, L'Olympe des Infortunes

l_olympe_des_infortunesQuatrième de couverture:

"L'Olympe des Infortunes est un terrain vague coincé entre une décharge publique et la mer, où se décomposent au soleil des dieux déchus. Il y a Ach le Borgne, qui sait mieux que personne magnifier les clochards ; Junior le Simplet ; Mama la Fantomatique ; le Pacha et sa cour de soûlards, et bien d'autres personnages encore, aussi obscurs qu'attachants. C'est un pays de mirages et de grande solitude où toutes les hontes sont bues comme sont tus les plus terribles secrets.

À travers ce voyage philosophique, Yasmina Khadra nous propose une escale dans l'univers des paumés ; un univers fait de tendresse et de cocasseries, de rêves invraisemblables et de possessions abusives où surgissent parfois de cuisantes questions sur le Mensonge et la Culpabilité.
"

Je n'ai pas particulièrement apprécié cette lecture. Yasmina Khadra nous décrit une bande de vagabonds qui vit sur un terrain vague en bordure de mer. On ne connaît ni leur histoire, ni leur véritable identité, simplement leurs surnoms liés à un trait de leur caractère ou de leur physique. Nous passons plus de temps avec Ach le Borgne et Junior mais n'en savons au final pas plus sur eux non plus.

Les délires hallucinatoires individuels ou collectifs, et le ton parfois moralisateur m'ont déplus. Certes c'est également l'histoire d'une belle amitié entre Ach le Borgne et Junior, quoi qu'au début l'amitié d'Ach est assez égoïste puisqu'il veut en quelque sorte posséder Junior, mais ça n'a pas suffit à m'accrocher, et heureusement que ce roman est très court!

Ce n'est néanmoins pas si grave puisque Yasmina Khadra est assez prolixe et je reste sur ma bonne impression de Ce que le jour doit à la nuit et l'Ecrivain. Je ne resterai donc pas sur cette défaite-ci :)

 

objectif_pal

(18/27)

 

Je profite aussi de ce très court billet pour remercier Liliba qui m'a accueillie chez elle le temps d'un déjeuner avec sa joyeuse troupe, c'était vraiment agréable et Liliba, très dynamique :) est elle aussi fort sympathique!

 

12 février 2012

Un dimanche à ... Londres: The London City Hall

En allant à la tour de Londre son en a profité pour prendre en photo "le casque" qui est en fait la mairie de Londres et qui est ouvert au public, nous n'avons cependant pas poussé jusque là. Du bord de la Tamise on peut aussi voir cette grande "tour" en construction mais je n'arrive plus à me souvenir de ce que c'est, si quelqu'un qui passe par là peut éclairer ma lanterne je suis preneuse!

 

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Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

17 juin 2012

Un dimanche à ... Barcelone (Jour 3: vue sur la ville depuis la Sagrada Familia)

 

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On peut apercevoir le Gherkin espagnol, j'ai cru récemment qu'il était du même architecte que le célèbre bâtiment Londonien, Norman Foster, mais que nenni, la Torre Agbar a été dessinée par Jean Nouvel !

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La semaine prochaine nous passerons enfin au jour 4 ;)

Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

22 juin 2012

Stefan Zweig; Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

vingt_quatre_heures_de_la_vie_dune_femme_zweigQuatrième de couverture:

"Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive. Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites."

Le lecteur est plongé au coeur de 'laction dès les premières pages: la fuite de Madame Henriette avec un jeune français. C'est un très court roman, bien écrit bien sûr mais j'ai trouvé certains passages ennuyeux, en particulier la description des mains faite par Mrs C..

L'intrigue n'est au final pas vraiment celle qu'on croit. J'ai été un peu déçue qu'on ne revienne pas plus sur l'histoire de départ entre Madame Henriette et le jeune français. C'est je crois le problème avec les grands classiques, on n'en attend plus que pour les autres livres.

L'écriture est très juste et typique de son époque bien sûr, c'est très agréable à lire mais ça laisse un goût de pas assez. Pour autant je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais sans plus quoi.

26 juillet 2012

Anne Percin, Comment [bien] rater ses vacances

comment__bien__rater_ses_vacancesQuatrième de couverture:

Maxime a dix-sept ans, et la ferme intention de passer des vacances de rêve loin de ses parents et de sa petite sœur. Il s’installe donc chez sa grand-mère au Kremlin-Bicêtre, se réjouissant d’avance de semaines en tête-à-tête avec son ordi, à se faire bichonner et nourrir de bon petits plats. Sauf que rien ne va se passer comme prévu "

Maxime Mainard est un ado très drôle et attachant. J'ai beaucoup aimé son humour un peu grinçant et sa répartie. Ses vacances n'ont certes pas pris la tournure escomptée mais Maxime est un ado mur pour âge, qui a su prendre les choses en mains et gagner en résponsabilité. Toute l'histoire au final tient la route malgré un ou deux petits détails qui vieinnent se greffer et qui n'auraient pas été forcément nécessaires. L'historie de l'oncle par exemple ou la mésaventure des parents. ON aurait, je croi,s pu très bien s'en oasser et ça n'aurait rien enlevé à l'intrigue et aux péripéties qui arrivent au jeune garçon.L'idylle qui naît en parallèle entre Maxime et "Pika" ajoute un petit plus au récit et est tout à fait dans l'air du temps. 

Quand je vois els ados que je "côtoie" au quotidien, j'ai peine à croire qu'ils deviennent comme ça au lycée, mais tant mieux, comme quoi tout n'est pas vain :)

Une lecture rafraîchissante, parfaite pour les vacances!

 

4 mars 2012

Un dimanche à ... Lincoln (UK)

Je n'ai pas vraiment pris de photos la semaine dernière pendant mon séjour en Grande-Bretagne, mais je suis bien entendu retournée à Lincoln où j'ai travaillé il y a presque six ans (Time flies!!)

Une photo qui date donc de cette époque pour vous montrer la cathédrale.

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Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

15 juillet 2012

Un dimanche à ... Barcelone (Jour 5: lebord de mer)

Ainsi s'achève cette série barcelonaise, j'espère que vous avez apprécié ces quelques clichés et qu'ils vous ont donné envie de découvrir la richette de cette ville espagnole. Le dimanche en photo reviendra peut-être à la rentée si je prends de jolies clichés pendant ces vacances familiales.

 

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Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

21 août 2012

Daniel Glattauer, La septième vague

septieme_vagueQuatrième de couverture:

" Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit à Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas desexe, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où les caresses sont interdites ? «Pourquoi veux-tu me rencontrer ?» demande Leo, inquiet. «Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir», répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit, jusqu’au dernier mail…

La Septième Vague est comme une série télé : on en devient vite accro. Bruno Corty, Le Figaro littéraire."

 

Je l'ai commencé et je ne l'ai plus lâché, je l'ai terminé en une matinée! On retrouve bien sûr nos deux accolytes, Léo et Emmi et leur correspondance par emails. Neufs mois ont passé avant qu'ils ne s'écrivent à nouveau à coups de je t'aime moi non plus à peine dissmulés.

C'est cocasse parce que j'ai vécu cette situation du "je t'aime moi non plus, il faut qu'on arrête de se parler mais c'est trop dur and so on" après une rupture et que l'extrait que je cite à la fin du billet est tellement "drôle" quand on y pense parce que si vrai et si ridicule quand on y pense... Même si effectivement sur le moment c'est douloureux.

Léo et Emmi tournent autour du pot pendant des mois encore, on ne peut pas lâcher ce roman parce qu'on attend impatiemment qu'ils prennent enfin une décision! On trépigne, on a envie de leur souffler ce qu'il faut dire ou faire, mais qu'on en finisse!

Daniel Glattauer sait rester léger et c'est ce qui fait le charme de son livre. Je recommande évidemment la suite à ceux qui ont aimùé Quand souffle le vent du nord, et si vous ne le connaissez pas non plus, n'hésitez pas si vous avez besoin d'une dose d'amourette. A lire donc si vous avez envie de palpitations et de baume au coeur. Attention cependant, Emmi est parfois bien agaçant, par contre je suis conquise par Léo!

 

Un extrait:

"Je n’aurais pas dû te répondre, chère Emmi. Je t’ai blessée (une fois de plus), ce n’était pas mon intention.TU NE M’INCOMMODES JAMAIS. Tu le sais. Sinon, je m’incommoderais moi-même, car tu fais partie de moi. Je te traîne avec moi partout, à travers tous les continents et dans tous les paysages de mes émotions, comme un idéal, une illusion de perfection, le concept d’amour le plus pur. Tu étais avec moi pendant presque dix mois à Boston, et tu es revenue avec moi.
Mais, Emmi, entre-temps ma vie physique a continué, il le fallait bien. Je suis en train de construire quelque chose. J’ai rencontré quelqu’un à Boston. Il est encore trop tôt pour parler de tu sais quoi. Mais nous avons envie d’essayer. Elle a un emploi en vue ici, elle va peut-être s’installer chez moi. Pendant cette nuit atroce où notre « premier et dernier rendez-vous » a échoué si lamentablement, j’ai mis fin de façon brutale à notre relation virtuelle. Même si, jusqu’au dernier moment, tu n’as pas voulu l’accepter, tu avais pris une décision, et je t’ai aidée à la mener à bien. Je ne sais pas où tu en es avec Bernhard, avec ta famille. Je ne veux pas le savoir, car cela n’a rien à voir avec nous deux. Pour moi, cette longue pause était nécessaire. (Je n’aurais probablement jamais dû y mettre fin.) Elle était nécessaire pour préserver une expérience unique, pour que cette non-rencontre personnelle, familière, intime, subsiste toute une vie. Nous étions parvenus au sommet. Cela ne pouvait pas aller plus loin. Il n’y a pas de suite possible, même pas, et surtout pas neuf mois plus tard. J’aimerais que tu voies les choses comme cela, Emmi ! Préservons ce qui a été. Et restons-en là pour ne pas tout détruire."

30 août 2012

Michael Zadoorian, Le Cherche Bonheur

cherche_bonheurQuatrième de couverture:

"Avis de recherche : Ella et John Robina, couple de citoyens américains à la retraite, vus pour la dernière fois au volant de leur camping-car le Cherche-bonheur, aux abords de Detroit. Si vous avez des informations, merci de contacter au plus vite leurs enfants au numéro qui suit…

Après une longue vie et soixante ans de mariage, la santé chancelante et la mémoire qui flanche, Ella et John savent que leurs jours d'autonomie sont comptés. Si John ne se souvient plus nécessairement si on est mardi ou jeudi, il peut encore conduire. Ella le « kidnappe » donc, avec une seule idée en tête : partir une dernière fois à l'aventure. C'est le début d'un périple extraordinaire…"

 

J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre. L'histoire est presque banale pour des retraités américains car elle reprend des thèmes phares de la littérature américaine: prendre la route vers l'ouest, traverser les frontières des états à destination du Pacifique et bien sûr tout ça sur la mythique route 66.

Seulement voilà, la route 66 semble n'être effectivement plus qu'un mythe. Tès abîmée par endroits, voire complètement disparue à d'autres, elle offre un paysage tout aussi désolant: vieux dinners totalement décrépis, statues criardes et autres grottes factices qui ne trompent plus personne.

De plus, Ella et John ne sont pas les jeunes mariés épris de liberté qu'ils auraient pu être autrefois, à l'heure du faste de la 66. Ils savent que ce voyage sera leur dernier. Le dernier voyage pour eux mais également pour le Cherche-Bonheur leur camping car... A chaque frontière franchie, ils repoussent un peu plus leurs limites et celles de la maladie. Ce livre est donc le témoin du vieillissement, de la route mais surtout des personnages. John souffre de la maladie d'Alzheimer. Il est la plupart du temps désorienté, est parfois colérique et ne reconnaît pas toujours son épouse. Ella nous raconte tout ça sur un ton qui se veut humouristique mais l'on sent que c'est difficile à vivre pour elle, à accepter. Cela les met dans des situations cocasses qui permettent un peu de légèreté pour un sujet très difficile à traiter. Bravo à l'auteur de nous donner un aperçu du ressenti de l'entourage du malade, mais aussi du malade lui-même, de nous faire ressentir le désespoir qui les habite sans pour autant tomber dans le mélodrame.

Je vous recommande cette lecture si vous avez envie de voyager un peu à bord du Cherche-Bonheur et avec ses personnages émouvants... Aifelle et Manu ont elles aussi apprécié cette lecture.

 

Merci à Aifelle d'avoir fait voyager son livre, quelle belle mise en abyme pour un roman sur le thème du voyage ! Si quelqu'un souhaite le lire avant qu'il ne rentre chez Aifelle, envoyez moi un email avec votre adresse via le formulaire de contact, la seule condition étant que vous ayiez déjà posté sur mon blog ou sur le sien. Si dans une dizaine de jours personne ne s'est manifesté le Cherche-Bonheur rentrera au bercail ^^

28 juillet 2012

Sorj Chalandon, Une promesse

une_promesseQuatrième de couverture:

"Nous sommes en Mayenne, une maison à l'orée d'un village. Tout est silencieux, les volets fermés et la porte close.
Nuit et jour pourtant, sept amis en franchissent le seuil. Les uns après les autres, chacun son tour et chacun sa tâche. S'accomplit ainsi le serment de sept âmes vives à deux âmes sombres : la parole donnée pour retarder le deuil.
Voici l'histoire d'un mystère et d'une fraternité.
"

 

Il n'y a pas de réelle intrigue mais un embroglio de personnages (appelés indifféremment par leurs prénoms ou leurs surnoms) et de souvenirs à propos de deux personnes que l'on suppose décédées mais le sont-elles vraiment? Les deux premiers tiers du livre ne nous éclairent pas vraiment sur le sujet. On comprend que les personnages du récit se sont fait une promesse mais celle-ci n'est explicitée que plus tard dans la narration. Chaque personnage a ses habitudes et un signe propre ou une histoire qui le distingue des autres.

Même si l'histoire n'est finalement pas aussi prenante que les deux précédents romans de Sorj Chalandon que l'ai lu, j'ai tout de même beaucoup apprécié l'écriture. Sorj Chalandon a un talent de conteur indéniable, il sait transmettre des émotions et emporter le lecteur avec ses personnages tous un peu taciturnes. Ceux-ci auraient gagnés à être plus approfondis je trouve, de même que pour l'histoire qui les lie les uns aux autres. Avis mitigé donc.

 

3 août 2012

Karsten Lund, Le marin américain

le_marin_am_ricainQuatrième de couverture:

"En l'an 1902, un bateau fait naufrage à la pointe du Danemark, au large de Skagen, village de pêcheurs qu'une école de peintres a rendu célèbre à la fin du XIXe siècle. Le seul survivant, un marin américain aux yeux et aux cheveux noirs, est hébergé pour une nuit chez une jeune femme de pêcheur. Neuf mois plus tard naît un enfant qui ne ressemble pas aux autres..."

 

Karsten Lund nous fait le récit d'une famille de pêcheurs. Ce qui pourrait n'être qu'une simple saga familiale nordique est en fait une enquête, ou plutôt une quête de soi pour dénouer le fil et le mystère qui entoure ses origines. En effet, dans cette famille de blonds aux yeux bleus naît un enfant aux cheveux et aux yeux bruns. Il sera toute sa vie appelé l'Américain. Deux générations plus tard, le petit fils sera le portait du grand-père et voudra comprendre pourquoi ils sont si différents du reste de la famille...

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui nous conte une autre époque et d'autres moeurs. Le narrateur met en avant la force de son arrière-grand-mère, Ane, en y mettant tantôt de l'admirationtantôt de la crainte. Son arrière-grand-père, Tony, apparaît comme un homme calme et discret.

J'ai particulièrement apprécié les descriptions de paysages, montrant dunes et mer du Nord. Ca m'a donné envie de découvrir le Jutland: un coup de vent frais dans ces températures caniculaires qui m'environnent. De même, j'ai été très intéressée par les passages qui traitent de la pêche en haute mer et son évolution à travers le siècle.

Une lecture, encore une fois, parfaite pour les vacances ... Ne manquait que le bruit des vagues...

22 septembre 2012

Jonathan Franzen, Le cerveau de mon père

le_cerveau_de_mon_p_reQuatrième de couverture:

"Une épouse qui ressemble de plus en plus à une mère, des enfants que l’on ne reconnaît plus, un monde auquel on ne comprend décidément rien : cet homme, autrefois si fort, semble désormais perdre pied, sous le regard inquiet et tendre de son fils. Jonathan Franzen évoque son impuissance face à la maladie, et s’aventure en secret dans le cerveau de son père."

 

Ce livre très court est en fait un recueil de trois nouvelles extraites d'un autre recueil:


Le cerveau de mon père est une nouvelle sur la maladie d'Alzheimer et la dégénerescence du père. Les explications sont plus scientifiques qu'émotionnelles ce qui qui rend la lecture quelque peu ennuyeuse. Cette façon de raconter la maladie du père est une manière de prendre de la distance face à cette vérité dérangeante qu'est la perte de ses capacités mentales. Cela permet sans doute de ne pas trop le vivre de l'intérieur, cette volonté est certes compréhensibles mais lire ce récit après celui du Cherche Bonheur n'a forcément pas du tout la même saveur ni le même attrait.

 

Meet me in Saint Louis revient sur la promontion d'un des livres de Franzen, Les corrections. L'auteur revient dans sa ville natale afin de préparer un reportage pour le Boob club d'Oprah Winfrey. Franzen revient sur la difficulté de revoir sa maison d'enfance et son incapacité à y entrer à nouveau après l'avoir quittée définitivement il y a quelques années. Il ne veut pas lui dire Adieu une seconde fois. On sent une léègère critique également de tout le tapage qu'Oprah peut soulever autour des romans qui sont lus dans le cadre de son Book club et de la retombée médiatique pour l'auteur.

 

Un livre au lit semble être un traité contre les livres qui traitent du sexe, qu'ils soient de composition sérieuse, des essais, des documentaires etc ou de la pornographie. Je me suis souvent demandé: "What's the point?"

 

Un recueil qui ne m'a pas spécialement plu donc et que j'oublierai assez vite, je crois qu'après Freedom et ça je vais un peu bouder Franzen pour un certain temps, pour ne pas dire un temps certain...

 

3 octobre 2012

Gilles Martin-Chauffier, Le roman de la Bretagne

le_roman_de_la_bretagne_gillesQuatième de couverture:

"Loin de l'image d'Epinal de la Bretagne - bigoudènes, kouign amann, Brocéliande et marinières - au-delà du pittoresque et des clichés folkloriques, il y a une histoire et ceux qui l'ont faire. De Charlemagne au roi Arthur, de Jean sans Terre à Nominoé, Gilles Martin-Chauffier ressuscite les héros illustres et oubliés qui ont insufflé leur âme à cette terre légendaire."

 


Que dire, que dire? J'attendais cette lecture depuis tellement longtemps que je ne sais pour quelles raisons je m'en étais fait une tout autre idée. Pour autant je ne parlerai pas de déception mais ça ne correspondait pas non plus à mes attentes. Ce livre de Gilles Martin-Chauffier est très riche, et de manière paradoxale il m'a paru à la fois trop riche et pas assez. Je m'explique, l'auteur annonce dans son prologue un roman qui soit romancé, or, homis le style je n'ai pas su distinguer la roman des faits historiques! (bon sans doute ma maiconnaissance de l'histoire bretonne y est pour quelque chose. Du coup je m'attendais à un roman historique justement romancé, mais non j'ai juste eu l'impression que l'auteur nous retraçait les grands traits de l'histoire de la Bretagne. Et c'était très intéressant, mais c'est là qu'intervient le pas assez... 270 pages pour aborder tous ces conflits et retournements de situations c'est au final très très court. Bon d'un autre côté, pas sûr que 500 pages de récit historique ne m'ait pas assomer!

Vous l'aurez donc compris je ne sais trop qu'en penser ... J'ai tout de même appris beaucoup de chose et j'ai beaucoup apprécié l'écriture, souvent très drôle de Gilles Martin-Chauffier, il n'est pas tendre tant avec les Bretons qu'avec les français, et les images qu'il emploie sont toujours très parlante.

Pendant la lecture j'ai souvent pensé à Canel (qui m'a offert ce livre) qui disait que Nantes était bretonne malgré son nouvel attachement aux Pays de la Loire, l'Histoire montre qu'elle a raison et d'ailleurs cette "scission" est abordée de manière récurrente comme étant une absurdité.

J'ai donc passé un agréable moment mais aurait apprécié un peu plus de légende lors de ma lecture. Une chose est sûre ce n'est pas vraiment un livre à lire avant de dormir, il m'est quand même souvent tombé des mains, doit-on l'attribuer à l'épuisement, ou au côté historique, je n'ai aps d'avis tranché sur la question :p

23 août 2012

Pete Johnson, Comment éduquer ses parents

comment_eduquer_ses_parentsQuatrième de couverture:

"Je m'appelle Louis. Je ne suis pas ce qu'on appelle un enfant difficile, mais je ne suis pas non plus du genre à me tuer au travail ou à rester des heures devant un exercice de maths. Enfin, vous voyez ce que je veux dire... Moi, j'aime bien rigoler! Tout allait bien dans ma vie, jusqu'au jour où mes parents ont décidé de faire de moi un enfant modèle. Alors là, j'ai carrément dû prendre les choses en main !"

 

J'ai trouvé ce roman jeunesse divertissant mais sans plus. Je l'avais prêté à ma soeur qui a apprécié parce qu'elle a reconnu certains travers en tant que parent. Je ne suis pas vraiment d'accord à ce propos, les parents sont trop à côté de la plaque pour me paraître vrais mais bon en même temps je ne suis pas parent moi même donc bon! Ca m'a fait sourire parfois parce que Louis a pas mal de répartie pour son âge mais globalement je ne l'ai pas trouvé si drôle que ça. Sans doute parce que je vois ça d'un oeil estampillé Education nationale plutôt qu'avec le regard d'un enfant qui n'aime pas l'école. Heureusement donc qu'il n'était pas long! J'ai néanmoins apprécié l'ami de Louis, Maddy qui semble plus mature pour son âge et ne trouve pas sa place dans sa famille. Ses parents ne la comprenne pas et elle s'est enfermée dans un univers qui lui est propre mais qui la rend encore moins accessible. Ce personnage et sa relaiton aux adultes auraient gagnés à être creusé par l'auteur.

23 novembre 2012

Jay McInerney, Toute ma vie

Toute_ma_vieQuatrième de couverture:

" Pourquoi attendre ? ", telle est la devise d'Alison Poole. A vingt ans, cette fille à papa a pour meilleure amie sa carte de crédit. Elle plaque ses études et devient comédienne ; c'en est trop pour son père. Il lui coupe les vivres. Alison se perd dans la nuit new-yorkaise : sex, drugs, rock'n'roll... et l'amour soudain."

 

Alcool, drogue, sexe et bling-bling. Le livre pourrait se résumer avec ces quatre mots. Parfois une touche d'humour sarcastique mais globalement c'est simplement le récit d'une jeune New Yorkaise qui veut devenir actrice et qui se défonce avec ses amies filles à papa. Les personnages ne sont même pas sympathiques, ils sont juste agaçants voire pathétiques.

Pointless j'ai envie de dire, au suivant!

(je crois que je viens de battre mon record du billet le plus court!)

 

 

 

 

13 novembre 2011

Un dimanche à ... La Forêt Fouesnant

Ce dimanche je vous montre la petite église de La Forêt Fouesnant et son calvaire, je n'en ia pas croisé tellement, je m'attendais à en voir plus mais il semblerait qu'ils soient plus nombreux dans le centre et le nord de la Bretagne.

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Les dimanches en photos sont  aussi chez : Liyah,   MyaRosa,   LounimaHilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

3 septembre 2012

Vanessa Schneider, Le pacte des Vierges

Le_pacte_des_vierges_Quatrième de couverture:

"2008, Gloucester, États-Unis. Dix-sept jeunes filles d’un même lycée tombent enceintes en même temps. Stupeur dans la ville. La rumeur publique fait état d’un pacte. Les gamines se seraient concertées pour faire et élever leurs enfants ensemble. Qu’en est-il exactement ? 
À une journaliste venue enquêter sur l’événement, quatre d’entre elles se racontent. 
Il y a Lana, la meneuse, dont le père a disparu un jour, la laissant seule avec une mère devenue mutique, abrutie de médicaments, d’alcool et de télévision. Placée un temps dans un foyer, elle y a rencontré Cindy dont la mère a quitté le domicile pour s’enfuir avec le plombier et que sa tante a ensuite recueillie. Il y a Sue, coincée entre ses parents puritains et bien-pensants, et Kylie, qui partage la passion de sa mère pour Kylie Minogue et enchaîne les concours de Mini-Miss depuis toute petite. 
Leurs voix se succèdent pour évoquer le « groupe », leurs relations, le mystère de leur grossesse multiple et ce pacte, qui leur permet d’échapper au quotidien d’une ville portuaire où le chômage et ses conséquences déciment les familles et laissent peu de place à un avenir meilleur. 
À travers la narration croisée de ces quatre vies d’adolescentes, à travers le récit de leur enfance et de leurs blessures, de leurs espoirs et de leurs bonheurs, Vanessa Schneider nous raconte avec tendresse et non sans humour une certaine société américaine entre désoeuvrement, rêves et réalité."*

 

Il est difficile d'émettre un avis sur ce roman. Que penser de ces jeunes filles sans émettre de jugement de valeur par rapport à ses propres criètes moraux. Comme sil elles n'avaient pas réfléchi aux conséquences de leur pacte. Mais bien sûr qu'elles n'y ont pas réfléchi, ce sont des gosses! J'ai d'ailleurs parfois eu envie de les secouer pour les mettre face à leurs responsabilités. Elles continuent à fumer ou à boire, à squatter la caravane sans vraiment prendre conscience du danger que cela peut représenter pour leur enfant. Elles nous offrent une vision très naïve de ce que peut être la grosse ou le fait d'élever un enfant, tout cela est flagrant dans les propos qu'elles tiennent, dans le fait qu'elles s'amusent à distiller les informations aux médias.

Certaines ont néanmoins mûri pendant leur grossesse et pris conscience de la lourde responsabilité qui leur incomberait ensuite et ont reconnu qu'elles ne pourraient se débrouiller seules, encore moins élever leurs enfants toutes ensembles! La pression des parents y est pour quelque chose, il est également question de la religion et de la position des chrétiens face à l'avortement. Les parents de Sue préfère élever son enfant avec elle bien qu'elle ne soit pas mariée plutôt qu'elle avorte!

Mais au fond, ce livre soulève beaucoup de questions et apporte très peu de réponses. Le témoignage ne dépend que du bon vouloir des témoins qui ne sont visiblement pas très fiables. Puisque c'est un roman, je m'attendais à ce que le secret nous soit livré dans son intégralité, qu'en est-il du père de ces enfants, des trafics de Lana, de l'argent sous la caravane, des raisons qui les ont conduites à faire ce pacte etc etc... Vanessa Schneider a vraiment voulu laisser croire aux lecteurs qu'il s'agissait d'un témoigagne recueilli à la suite d'un fait divers qui lui est bien réel.

 

Merci à Liyah d'avoir fait voyager son livre jusque chez moi, vous pourrez lire son avis ici .

3 octobre 2011

Petite escapade bretonne: Saint Malo

Nous débutons cette balade hebdomadaire par le port de plaisance le long des remparts de la ville Intra-muros, celui-ci se situe d'ailleurs juste à côté du petit port de pêche et de commerce.

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Nous avons poursuivi notre route avec la balade à pieds sur les remparts qui font tout le tour de la ville intra-muros, premier arrêt: le Petit Bê. Cet îlot est accessible à pieds par la plage à marée basse. On peut y visiter le Fort national.

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Ensuite, l'île du Grand Bê, elle aussi accessible à marée basse par la plage Bonsecours, elle abrite la tombe de Châteaubriand mais est inhabitée.

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La plage et les remparts, par marée haute les vagues viennent lécher les murs de Vauban...

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Une piscine naturelle, j'ai été etonnée par cette découverte, je n'ai jamais vu ça, j'aurais aimé allé faire trempette, mais l'eau était bien trop froide pour moi brrr!

IMGP1794Vue sur la ville de Dinard.

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Et enfin, l'architecture typique de la ville

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7 janvier 2013

Jean-Philippe Blondel, Brise-glace

brise_glacePrésentation de l'éditeur:

"Aurélien est nouveau dans son lycée. Il a déménagé. Ce n'est pas la première fois qu'il déménage. Pas facile de se faire des amis dans ces conditions. Mais justement, des amis, Aurélien semble ne pas en vouloir. Il est du genre solitaire ; parfois il voudrait juste pouvoir se fondre dans le décor pour qu'on lui fiche la paix. Pourtant, un garçon de sa classe, Thibaud, semble s'intéresser particulièrement à lui ; il parvient même à convaincre Aurélien de participer à une soirée slam. Dans la pulsation des mots, dans la chaleur de cette amitié naissante, Aurélien arrive enfin à faire craquer la glace qui l'enserre et commence à se libérer du poids du secret, celui du deuil."

 

Si j'ai effectivement commencé l'année avec un livre de Jean-Philippe Blondel ce n'est pas celui-là que j'ai lu avant les vacances de Noël. Comment donc bien terminer une année et en commencer une autre de la même façon ... Je ne me lasse pas de cet auteur ...

Les phrases de ce roman jeunesse sont à l'image de son intrigue: très courtes, incisives. Il y a cependant beaucoup de poésie dans les mots choisis et pourtant un style très épuré. Jean-Philippe Blondel va droit au but et c'est ce que j'ai apprécié lors de cette lecture.

C'est une histoire d'amitié et de drame, des adolescents très matures, prêts à devenir adultes.
 Je me suis attachée aux deux personnages.... Quelques extraits en parleront mieux que moi...

" Elle n'est pas méchante la prof de lettres, elle est coincée dans son rôle comme moi dans le mien. C'est tellement hypocrite, parfois, l'éducation."

"Je suis le papier peint de la pièce, invisible, rasant les murs. Il est le canapé qui tône au milieu du salon."

"Les sms ont révolutionné la drague. Il n'y a plus de silences, à l'autre bout du fil. Il n'y a plus la voix qui s'éraille un peu et le souffle de l'écouteur. Il n'y a plus que des bruits d'insectes qui vibrent dans l'air. Et des conversations où manquent des voyelles."

" J'ai toujours rêvé de me fondre dans le décor.

Hier soir, j'ai fondu.

Et c'est le décor qui est entré en moi.

Je ne suis plus un iceberg.

Je suis un glaçon dans un verre.

Je me dilue.

Et c'est en écrivant que je me reconstitue."

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