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Notes de lecture
17 octobre 2011

Petite escapade bretonne: Combourg

Cette semaine je vous fais voyager en terre de Châteaubriand, à Combourg, où il a passé une bonne partie de son enfance. Pour commencer la balade rendez-vous à l'office de tourisme.

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La statue de l'écrivain, et derrière les arbres du parc du château de Combourg.

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Le château de Combourg a été construit au Moyen-âge. Le père de Chateaubriand en fera l'acquisition en 1761. L'auteur parlera de son enfance passée entre ces murs dans ses mémoires.

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Un arbre tordu dans le parc du château.

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31 juillet 2012

Jean-Christophe Grangé, Le vol des cigognes

le_vol_des_cigognesQuatrième de couverture:

"Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente...

Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoire occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que surgira l'effroyable vérité..."

 

Si je n'avais pas été convaincue par Le concile de pierre, là, Jean-Christophe Grangé remporte mon adhésion totale. J'ai beaucoup aimé ce livre, tant les deux intrigues imbriquées l'une dans l'autre: celle des cigognes et celle des cadavres mutilés, que la manière dont l'enquête est menée, non pas par la police mais par le personnage principal sur lequel on ne sait que peu de choses si ce n'est qu'à 32 ans il vient de terminer ses études, qu'il a été adopté et qu'il a subi un traumatisme aux mains qui les rendent insensibles.

C'est la seconde intrigue qui m'a le plus intéressée même si j'ai aimé en apprendre plus sur les pays survolés par les cigognes, notamment le Centrafrique. Les descriptions de la jungle et le comportement des blancs expatriés n'ont pas été sans rappeler La dernière Bagnarde que j'ai lu en Mai.

C'est le personnage de Louis qui m'a tenue en haleine, assez taciturne, secret et en quête de lui-même à travers sa volonté de résoudre cette énigme. Il ne recule devant rien mais le fait avec modestie, ne refuse pas l'aide qui lui est parfois proposée et reste humble. On pourrait penser que c'est un peu gros qu'un étudiant se mette comme ça sur la piste de trafiquants mais finalement ça passe plutôt bien... C'est justement son côté humain et impliqué qui ont fait que j'ai dévoré ce livre.

En bref, un coup de coeur qui dormait depuis longtemps dans ma PAL ...Si j'avais su!

 

objectif_pal

(22/27)

 

18 septembre 2011

Un dimanche... au Mont Saint Michel

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Les dimanches en photos sont  aussi chez : Liyah,   MyaRosa,   LounimaHilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

28 août 2012

Emile Zola, La Faute de l'abbé Mouret

la_faute_de_l_abb__mouretQuatrième de couverture: "Serge Mouret est le prêtre d'un village pauvre, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu'en prêtre. A la suite d'une maladie, suivie d'une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l'amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d'Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l'ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l'un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart."

 

L'adoration de la Vierge Marie par Serge Mouret est un rappel du tome précédent, La conquête de Plassans et de la fièvre de sa mère, Marthe pour le nouveau curé de Plassans. Ce tome sera donc lui aussi consacré à la religion et au "pêché" d'où le titre avec un F majuscule à Faute. Ces passages d'extase qui m'avaient ennuyée avec Marthe m'ont également ennuyée avec Serge. Je reste assez en dehors de ces manifestations fiévreuses de foi. Ici c'est la vierge (dans son sens premier du terme) que Serge adore et qui le fera tomber malade. En convalescence au Paradou (notez le nom) c'est une autre vierge qui gagnera son attention et le soignera.

A partir de ce moment, l'adoration n'est plus tournée vers la vierge mais vers la nature. Le jardin du Paradou semble immense et peuplé d'une végétation sans bornes. Zola décrit avec minuties plantes, fleurs, oiseaux, insectes, fruits ... Toute l'opulence du jardin dans ses moindres détails. Rien n'est laissé de côté et la comparaison avec le jardin d'Eden est inévitable. D'ailleurs le roman tout entier est une allégorie du jardin d'Eden et de la faute commise par Adam et Eve.

J'ai bien sûr apprécié les références, les thèmes de la nature, de la culture, de la vie. Le personnage de l'abbé est même sympathique, on le plaint un peu finalement. Celui du frère Archangias (notez aussi le nom) est par contre très désagréable, il est la misogynie incarnée! J'ai aussi apprécié le personnage de Désirée, son innocence, son amour pour les animaux, qui la rend elle-même un peu bestiale: "C'était comme une ânesse de noce [...] ni demoiselle, ni paysanne, une fille nourrie de la terre, avec une ampleur d'épaules et un front borné de jeune déesse."

Cependant, je n'ai pas été emportée par les longues descriptions de la foi et des jardins mêmes qui m'ont parfois donné envie de sauter des pages. Je me suis bien gardé de le faire mais la tentation était forte. Je sais que c'est la marque de fabrique zolienne et elle m'a beaucoup plu dans Le ventre de Paris ou Au bonheur des dames parce que les sujets m'intéressaient plus. En bref, mon avis est mitigé mais ce fût quand même un moment de lecture agréable.

22 juin 2011

Olivier Adam, Passer l'hiver

 

Passer_l_hiverQuatrième de couverture :

« C’est l’heure où tout bascule, où les failles se creusent. Les enfants dorment, innocents, et le couple fatigue ; on oublie dans l’alcool et la mélancolie le froid du monde. Prof, chauffeur de taxi, infirmière, ex-taulard, vivent ces moments suspendus. Ces nuits de solitude opaque, et s’imposent l’effort de tenir, invaincus, jusqu’au lendemain : passer l’hiver en somme. »

C’est assez rare mais oui j’ai aimé ce recueil de nouvelles ! Bon oui je crois que le fait que ce soit d’Olivier Adam affecte un peu mon jugement.  Passer l’hiver nous fait part de ces moments dans la vie où l’on prend conscience que la vie nous échappe, qu’elle ne va pas dans la direction à laquelle on aspirait, à laquelle on s’attendait.

Olivier Adam, comme d’habitude, appuie là où ça fait mal et utilise les mots justes pour décrire els douleurs qui habitent les gens comme vous et moi. Pas de héros, pas de héroïnes, juste vous et moi : un couple qui semble ne plus s’aimer, un père qui profite du temps passé avec ses filles qu’il a peur de perdre, la pudeur qui s’installe entre des personnes qui ne savent plus communiquer, la perte d’un enfant, le chagrin qui s’immisce dans le couple, la solitude, le deuil d’un proche, le manque de communication entre parents et enfants, frères et sœurs, la réinsertion dans la société, la famille monoparentale, la difficulté de concilier travail et famille, la pression du travail, la fuite dans l’alcool ou avec les kilomètres, la passion furtive, la maladie … C’est tout ce qu’on retrouve dans les nouvelles d’Olivier Adam.  Ca n’est pas joyeux du tout, mais c’est bien écrit, les mots utilisés sont justes avec ce qu’il faut de pudeur pour ne pas tomber dans le pathos. On a l’impression que l’auteur est passé par chacune de ces situations pour qu’il puisse en parler de cette manière.

Plus je lis cet auteur plus je suis déçue de ‘lavoir manqué au salon du livre…

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8 mars 2011

Eric Emmanuel Schmitt, Oscar et la Dame Rose

oscar_et_la_dame_en_rose_eric_emmanuel_schmittPrésentation de l'éditeur

"Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Marie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende."

Chaque jour Oscar écrit une lettre à Dieu, pendant douze jours, ces douze journées vont représenter dix ans de la vie d'un homme. Chacune des journées sera donc un parallèle avec le déroulement d'une vie et ses différentes étapes. Je trouve le concept assez sympa (sauf pour le destinataire des lettres en fait).

L'histoire est émouvante, surtout les relations entre Oscar et cette vieille dame qui vient lui tenir compagnie à l'hôpital. Une amétié sincère née entre les deux personnages. Elle ne luit ment pas sur sa santé et essaie de lui changer les idées en ne le regardant pas comme un malade. J'ai trouvé ses récits sur le catch un peu ennuyeux, j'imagine que oui ce sont les préoccupations d'Oscar mais à lire cen'était pas spécialement intéressant.

Le côté lettre à Dieu quant à lui me laisse assez sceptique et n'a pas particulièrement touché le coeur de l'athée que je suis... Et je trouve que l'auteur verse un peu trop dans els bons sentiments quand il est question de religion.

Une histoire qui se lit très rapidement, touchante mais pas transcendante non plus.

28 juin 2012

American swap : on the road again!

Will est fou, complètement fou !!! Comme vous le savez cette année Will et moi nous sommes donné rendez-vous chaque trimestre pour un échange de colis, le premier était sur la littérature britannique, le second, celui-ci, sur les Etats-Unis. Will a reproduit à travers son colis, sans le savoir, mon American Dream, traverser les Etats-Unis d'Est en Ouest (ou d'Ouest en Est) il a pour cela repris l'idée des Carnet de Voyage de François Busnel sur France 5. Et wahou wahou je suis absolument bluffée et speechless! Avez vous déjà vu un swap aussi énorme? Pas moins de 6 kilos d'amérique dans ma boîte aux lettres (fin oui je mens le colis ne passait pas dans ma BAL). Allez un petit aperçu je sais que vous en mourrez d'envie.

 

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Pour les gourmandises j'avais demandé à Will de faire light pour penser à ma ligne (huhu) il s'est donc vengé sur les livres sans oublier tout de même les traditionelles cookies et brownies. De même, je vais pouvoir moi aussi cuisiner à l'américaine avec ce coffret Yes we cook, avec des recettes plus alléchantes les unes que les autres accompagnés d'un distributeur de serviette comme dans les dinner américains et de flacons pour la moutarde et le ketchup. Je peux organiser une soirée américaine chez moi. Hiya!

En ce qui concerne les dvdn un film d'Eastwood dont je n'ai jamais entendu parler (du film pas d'Eastwood!) Minuit dans le jardin du bien et du mal, ainsi qu'une série qui se passe à Los Angeles: Southland!

et maintenant roulement de tambour tadadadadaddadadaddadadadadadaa, je vais essayer de respecter l'ordre du voyage:

Jim Fergus, Mille femmes blanches

Jonathan Franzen, Le cerveau de mon père

Colum McCann, La rivière de l'exil

Jay McInnernay, Toute ma vie

James Salter, Un bonheur parfait

Denis Lehane, Un dernier verre avant la guerre

Russel Banks, de beaux lendemains

Paul Auster, la musique du hasard

Pat Conroy, Le prince des marées

Thomas H Cook, Les feuilles morte

Joyce Carol Oates, Fille noire, fille Blanche

Elmore Leonard, Bandits

Laura Kasischke, A moir pour toujours

Michale Collins, Minuit dans une vie parfaite

Louise Erdrich, La chorale des maîtres bouchers

Jim Harrison, Dalva

James Lee Burke, Dans la brume électrique

Philipp Roth, Goodbye Colombus

Sherman Alexis, Inidan blues

Armistead Maupin, Mary Ann en automne

 

N'est-ce pas qu'il est complètement fou?

 

Mille merci Will, je vais avoir du mal à m'en remettre! Ma pal aussi d'ailleurs!

 

6 février 2013

Albert Cohen, Le livre de ma mère

le_livre_de_ma_m_reQuatrième de couverture:

" Elle était déjà vieille en ce temps-là, petite, et de quelque embonpoint. Mais ses yeux étaient magnifiques et ses mains étaient mignonnes et j'aimais baiser ses mains. Je voudrais relire les lettres qu'elle m'écrivait de Marseille avec sa petite main, mais je ne peux pas. J'ai peur de ces signes vivants. Lorsque je rencontre ses lettres, je ferme les yeux et je les range, les yeux fermés. Je n'ose pas non plus regarder ses photographies, où je sais qu'elle pense à moi. "

 

Après le décès de sa mère, un fils, Albert Cohen lui-même semblerait-il, lui écrit une éloge. Le narrateur nous parle donc de sa mère pendant ces 150 pages tantôt sur un ton dramatique, tantôt sur un ton comique. Il répète inlassablement que sa mère est morte, comme s'il essait de se convaincre lui-même.

J'ai parfois eu l'impression de lire les choeurs d'une tragédie grecque qui met en avant un amour maternel sans faille et au dessus de tout. Le narrateur n'est pas tendre avec lui-même et accentue souvent son ingratitude ce qui je dois dire me l'a rendu assez antipathique.

Je n'ai pas trouvé cette lecture spécialement agréable. J'ai quand même été touchée par cette mère aimante mais ce n'est pas une lecture qui me marquera d'une part à cause du narrateur et d'autre part parce que j'ai trouvé le style parfois un peu pompeux. Je ne suis pas forcément adepte des envolées lyriques.

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(2/97)

16 novembre 2012

Lecture commune: Toni Morrison, Home

homeQuatrième de couverture :
"Toni Morrison nous plonge dans l'Amérique des années 1950.

« Home est un roman tout en retenue. Magistral. [...] Écrit dans un style percutant, il est d'une simplicité trompeuse. Ce conte au calme terrifiant regroupe tous les thèmes les plus explosifs que Morrison a déjà explorés. Elle n'a jamais fait preuve d'autant de concision. C'est pourtant dans cette concision qu'elle démontre toute l'étendue et la force de son écriture. » 
The Washington Post

« Ce petit roman envoûtant est une sorte de pierre de Rosette de l'œuvre de Toni Morrison. Il contient en essence tous les thèmes qui ont toujours alimenté son écriture. [...] Home est empreint d'une petite musique feutrée semblable à celle d'un quatuor, l'accord parfait entre pur naturalisme et fable. [...] Mme Morrison adopte un style tranchant qui lui permet de mettre en mots la vie quotidienne de ses personnages avec une précision poétique. » 
The New York Times"

 


J'entame mon challenge du 1% de la rentrée littéraire avec un grand roman ... Et comme nous sommes nombreuses à avoir reçu notre exemplaire pour les matchs de la rentrée littéraire nous avons décidé d'en faire une lecture commune.

Je me suis plongée avec plaisir dans ce livre, j'ai retrouvé les thèmes que j'ai appréciés dans les précédents romans de Toni Morrison, la condition des noirs aux Etats-Unis, ici dans le contexte particulier de la ségrégation raciale puisque l'histoire se situe dans les années 1950. Franck, ancien combattant pour l'armée des Etats-Unis s'enfuit d'un asile d'aliénés au tout début du roman. On ne sait pas trop ce qu'il y faisait ni pourquoi mais on sait comment il a été traité et dans quelles conditions il s'est retrouvé dehors. Le récit avant très vite, 150 pages c'est très très court, surtout pour du Toni Morrison.

Ce qui m'a marquée le plus dans ce roman c'est l'humanisatiion de Franck à mesure que l'histoire avance, d'abord il se trouve comme une bête, puis est humanisé parce que des gens généreux l'accueillent et le vêtissent, il s'achète des chaussures et peut se payer le bus pour se déplacer. Et c'est en venant en aide à un proche qu'il réacquiert son statut d'homme libre (si l'on peut considèrer un homme noir comme étant libre dans les années 1950...) Je pousse peut-être un peu loin mais pour moi l'humanisation du personnage passe par le fait qu'il apporte son aide...

Si j'ai beacuoup apprécié cette lecture, j'ai tout de même un regret quant à la fin, beaucoup trop rapide déjà, mais surtout qui n'apporte pas vraiment d'élément de réponse. Elle nous renvoie au début du roman mais nous laisse avec nos interrogations, ou alors peut être faudrait-il justement relire le roman avec ce nouvel éclairage...

Valérie a également apprécié sa lecture tout en l'ayant trouvé trop courte et qu'en on pensé les autres blogueuse: Enna, avec SaxaoulMidolaMrs B ...

 

Je remercie Oliver de Priceminister pour cette lecture, rdv avant le 30 pour une place à prendre...

 

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(1/7)

 

20 février 2013

Claire Castillon, Dessous c'est l'enfer

dessous_c_est_l_enferQuatrième de couverture:

"Les hommes sont des ânes comme les autres. Et les femmes de cette famille, de bonnes ânesses dévouées et soumises. C'est la malédiction à laquelle la narratrice veut échapper. A moins que son âne à elle l'inspire. Alors elle l'assassinera au fil des pages. Mais ensuite? Après son enfance solitaire, silencieuse, ressassée, comment aimer? En choisissant un autre homme pour la proéminence virile de sa pomme d'Adam? Absurde. Mais elle part avec cet homme-là, c'est décidé. Mais s'il est question d'amour, cette fois, comment le vivre sans l'écrire? Comment fermer ce troisième oeil qui s'obstine à voir ce que le coeur ignore? Scruter, décortiquer, noter, c'est sa malédiction à elle. Elle est écrivain."

 

Voilà une lecture qui m'a laissée un peu perplexe et donc pour laquelle je n'aurai pas grand chose à dire si ce n'est que dès les premières pages j'ai eu hâte de le terminer, que j'ai lutté pour ne pas abandonner et que ça a été la corvée de l'avancer un peu chaque soir.

Claire Castillon ne m'a pas embarquée dans cette double narration d'une même personne à deux époques différentes, l'une de l'enfance à qui l'on se réfère comme "la petite", l'autre à l'âge adulte à la première personne dans une relation avec "l'âne" qui ne lui convient pas du tout. On passe d'une époque à l'autre sans transition parfois au milieu d'un paragraphe.

J'aurais donc pu abandonner mais j'ai voulu laisser sa chance à cette jeune femme, parce que "la petite" me faisait un peu de peine mais rien n'y a fait, je l'ai trouvé détestable du début à la fin. Ce que nous montre ces retours dans le apssé c'est que sa relation à sa mère et la relation entre ses parents l'ont rendue froide et antipathique en tant qu'adulte. Rien d'autre à ajouter...

 

objectif_pal

(4/97)

26 mars 2013

Jean-Marc Parisis, La mélancolie des fast-food

La_melancolie_des_fast_foods_fiche_livreQuatrième de couverture:

"La mélancolie des fast-foods a paru en 1987. A une époque pénible : l'extrême-droite s'installait en France et la gauche présentait les premiers signes d'une schizophrénie qui lui serait fatale. J'ai toujours pensé que le roman devait déchiffrer le réel. J'avais donc trouvé urgent de composer le portrait d'un jeune " fasciste passif " nommé Hugues Laroque, dont les sinistres tendances (vanité, culte de la violence, racisme larvé, romantisme morbide) exhalaient un certain air du temps. Ce roman est donc un roman historique. L'histoire des deux dernières décennies en a aussi fait un texte visionnaire. Le relisant plus de vingt ans après, Laroque m'apparaît en effet incarner un spécimen très contemporain de nihilisme, avec ce qu'il implique de narcissisme et de sauvagerie. Avec le temps, le personnage, déjà peu reluisant, a pris l'épaisseur d'un beau dégueulasse. Voici en quelque sorte son épitaphe. On ne va pas le pleurer."

 

J'ai accumulé les déceptions en ce qui concerne les lectures en ce premier trimestre, La mélancolie des fast-food en fait partie. Je suis aussi sans doute peut-être trop fatiguée le soir pour apprécier mes lectures au maximum mais j'ai repoussé ce billet pendant des semaines tant je ne savais pas quoi dire... Comme pour le roman de Claire Castillon, j'en suis ressortie perplexe sans trop savoir quoi en penser, en me disant un peu: " mais où l'auteur a-t-il bien voulu en venir?"

Je n'ai forcément ressenti aucune empathie pour le personnage principal, raciste de base. Je n'ai d'ailleurs pas vraiment compris l'histoire, et n'ai en plus pas vraiment eu l'impression qu'il y en ait une!! Désolée donc pour ce modeste billet.

Mon prochain billet lecture sera plus positif, ouf! :)

 

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14 mai 2013

Carlos Ruiz Zafon, Le Palais de Minuit

le_palais_de_minuit_Quatrième de couverture:

"Calcutta, 1916. Dès leur naissance, les jumeaux Ben et Sheere sont séparés par un terrible drame. Sheere est confiée à sa grand-mère tandis que Ben est mis à l'abri dans un orphelinat. Il s'y fait six fidèles amis, avec lesquels il fonde la Chowdar Society. Cette fraternité secrète se retrouve dans les ruines de l'étrange Palais de Minuit. Le jour de leurs seize ans, les jumeaux sont réunis. Une ombre maléfique se déchaîne alors. Quelle est cette force qui s'attaque à eux ? Quel secret cache cette haine féroce ? C'est au cœur de l'ancienne gare de Calcutta que les membres de la Chowdar Society doivent découvrir la vérité. Dans ce lieu maudit, ravagé le jour même de son inauguration par un incendie qui a fait plus de cent morts, Ben et Sheere vont affronter les vérités de leur passé."

Encore un "page turner" pour Zafon!
J'ai commencé ce roman et n'ai pratiquement pû le lâcher qu'une fois l'intrigue résolue. Bien qu'un peu déçue par les précédents romans, je ne voulais pas en rester là et Le Palais de Minuit m'a beaucoup plu. Bon ok, ça ne vaut pas L'Ombre du Vent mais quand même j'ai accroché à l'intrigue et aux personnages et surtout au décor, l'Inde des années 30.

A la manière du club des cinq, des orphelins forment à eux sept une "société secrète", la Chowbar Society, celle-ci scelle leur amitié. C'est donc tout naturellement qu'ils vont se soutenir et aider leur ami Ben quand celui-ci sera confronté au passé de sa famille.

Si parfois Zafon a oscillé entre réalité et monde fantastique, ici on est clairement dans l'imaginaire avec un esprit maléfique du passé qui brûle et détruit ce qui l'empêche d'arriver à ses fins. L'histoire se nourrit donc des rêves et superstitions renforcés par la présence noire et labyrinthesque de Calcutta, jusqu'à vous faire frissonner d'angoisse. Je me suis attachée aux personnages, j'ai été touchée par leur amitié et leur relations avec les adultes de l'orphelinat. Seuls adultes de l'histoire hormis Aryani Bosé, la grand_mère de Ben et Sheere. Le suspense est insoutenable jusqu'à la résolution ... Je pense ne pas attendre longtemps avant de me plonger dans Les Lumières de Septembre.

 

objectif_pal

(13/97)

20 mai 2013

Lecture commune: Brady Udall, Le polygame solitaire

LE_POLYGAME_SOLITAIREQuatrième de couverture

"Difficile de souhaiter davantage lorsqu'on a déjà quatre épouses et vingt-huit enfants. Pourtant, le très mormon Golden Richards est dans la tourmente ! Rongé par les rivalités familiales et le vacillement de ses idéaux, il assiste dans l'ombre aux déboires de son existence. Mais face à l'amour qu'il n'espérait plus, sa libération promet d'être explosive..."

Au début du récit, Golden, notre personnage principal, polygame donc rentre chez lui après plusieurs jours d'absence, enfin chez lui, dans l'une de ses trois maisons, et on rencontre tous ses enfants, 28, ce n'est pas humain! J'avais noté au début de ma lecture que je n'arriverai pas à retenir tous ces noms, ni à savoir qui était qui, même avec la fiche récapitulative en début de livre, mais finalement ce la n'a pas vraiment eu d'incidence sur ma lecture puisque le roman est centré sur Golden, ses quatre épouses et seulement quelques enfants, le reste des enfants est à peine dissocié de la masse qu'il représente et tient seulement le rôle de figurant. D'ailleurs, leur père lui-même est obligé de se réciter une comptine pour se souvenir de tous ses enfants et de leurs noms, ainsi que leur "ordre d'arrivée".

Ce livre nous donne à voir le fonctionnement des épouses polygames, leurs règles, les roulements qu'elles établissent, entre les enfants mais surtout donc avec leur mari. Pour se compliquer la tâche, Golden ne travaille pas dans les environs, et est donc absent plusieurs jours de suite pour ses chantiers de construction. 

Comme je le disais, le récit est centré sur Golden, son enfance, sa vie actuelle et quelques retours en arrière pour mieux comprendre son mode de vie, certaines de ses réactions et ses choix, de même que ceux de ses parents eux-mêmes assez atypiques. Ces flashback se font en douceur et sintègrent bien dans le  récit du présent. Le narrateur se centre également sur la plus jeune épouse de Golden, qui est la moins intégrée, dans la petite communauté qu'ils forment. Sa foie dans le mariage plural sera ébranlée parce qu'elle se sent rejetée. L'enfant qui bénéficie de l'autre spotlight c'est Rusty, qui lui aussi se sent (et objectivement, qui est) rejeté par la fratrie et ses différentes mères. Seule Trish l'accepte tel qu'il est, et n'attend pas de lui qu'il devienne meilleur.

J'ai apprécié la manière dont l'auteur aborde la polygamie qui est quand même un mode de vie très particulier et inconcevable dans notre société. Mais justement, Udall le désacralise en expliquant les règles et les codes des Mormons sans pour autant tomber dans une espèce de voyeurisme auquel on pourrait s'attendre. Il y a beaucoup d'humour, que ce soit dans la manière de décrire les personnages ou dans la façon dont il décrit les évènements, parfois tragiques, sans du coup tomber dans le pathétique.

J'ai passé un très bon moment de lecture sans m'être ennuyée une seule fois, même si l'histoire est longue à se mettre en place, les passages que j'ai préférés sont bien sûr ceux qui parlent de Rusty.

C'était une lecture commune avec Canel qui a moyennement apprécié et Zarline. C'est Valérie qui m'avait fait découvrir l'auteur et ce fût un coup de coeur pour elle.

objectif_pal

(14/97)

8 avril 2013

Olivier Adam, Les lisières

les_lisi_resQuatrième de couverture:

"Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s occuper de ses parents « pour une fois », son père ouvrier qui s apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l a fondé et qu il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, c est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu il se livre, porté par l espoir de trouver, enfin, sa place.Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d un homme et le portrait d une certaine France, à la périphérie d elle-même."

 


Lire Olivier Adam me fait prendre conscience que j'ai une part de Sophie qui sommeille en moi, alors que j'ai toujours décrié cette vie là. Mais maintenant cetains côtés rassurants me séduisent mais ce n'est pas vraiment le sujet ici ...

J'ai retrouvé dans cette lecture les thèmes qui me plaisent chez cet auteur, la famille désunie, qui ne se comprend pas, les différentes classes sociales qui semblent ne pas appartenir au même monde, la maison en banlieue, les amis d'enfants au travers desquels on ne se reconnaît pas, ni au travers des membres de la famille d'ailleurs.

L'écrivain narrateur vit en bord de mer (en partie Olivier Adamn en partie un autre ...), l'hospitalisation de sa mère l'oblige à revenir dans la ville de banlieue où il a grandi. Resurgissent ainsi souvenirs et rancoeurs, tout le mal-être du narratuer qu'on ne peut s'empêcher d'identifier comme l'auteur lui-même. Paul revoit ses camarades d'école. Certaons sont partis réussir leur vie ailleurs, d'autres sont restés et survivent de petits boulots en petites et grosses galères. Les secrets de famille sont déterrés, une révélation amènera le narrateur à sa propre introspection. Introspection déjà déclenchée par la famille que Paul a fondé et qui s'étiole, la séparation d'avec sa femme Sarah, ses enfants qu'il ne voit qu'un weekend sur deux.Au rythme des vagues Paul nous fait part de ce mal-être, de sa place qu'il ne trouve pas dans les cases qu'il s'impose, plus prolétaires mais pas bobo.

On sent le vent et le goût du sel, on reconnaît sa propre famille, l'incompréhension et la pudeur.  J'ai toujours du mal à exprimer ce que je ressens mais les mots d'Olivier Adam m'émeuvent toujours. Je comprends que ce côté introspectif/ nombriliste puisse déplaire mais en ce qui me concerne il touche certains tabous. Je me retrouve parfois dans ses narrateurs, dans ces décalages qu'il décrit, notamment celui de ne pas trouver sa place, tout ça me parle.

J'émets cependant une petite retenue, je me suis parfois demandé où il voulait en venir à resasser et recenser les vies "râtées" à ses yeux de ceux qui ont peuplé son enfance... Mais ce n'est qu'n bémol, j'ai encore une fois été transformé par le flot de ses mots.

En bref un très bon moment de lecture et d'émotion mais pas un coup de coeur.

 

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(9/97)

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(4/7)

 

" Il me semblait qu'un pan entier du pays vivait avec un oeil dans le rétroviseur, le pied sur la pédale de frein, la nostalgie d'un temps qui n'avait pas existé en bandoulière, du sépia plein les doigts."

31 mai 2013

Lecture commune: Maggie O'Farrell, l'Etrange disparition d'Esme Lennox

L_etrange_disparition_d_Esme_Lennox___Maggie_O_FarrellQuatrième de couverture:

"À Edimbourg, un asile ferme ses portes, laissant ses archives et quelques figures oubliées resurgir à la surface du monde. Parmi ces anonymes se trouve Esme, internée depuis plus de soixante ans et oubliée des siens. Une situation intolérable pour Iris qui découvre avec effroi l'existence de cette grand-tante inconnue. Quelles obscures raisons ont pu plonger la jeune Esme, alors âgée de seize ans, dans les abysses de l'isolement ? Quelle souffrance se cache derrière ce visage rêveur, baigné du souvenir d'une enfance douloureuse ? De l'amitié naissante des deux femmes émergent des secrets inavouables ainsi qu'une interrogation commune : peut-on réellement échapper aux fantômes de son passé ?"

 

Voilà une lecture que j'ai beaucoup aimé, et pourtant j'avais lu de nombreux avis positifs sans pour autant avoir envie de lire ce livre. D'une part parce que les résumés ne me donnaient pas envie de découvrir l'histoire et ses personnages, mais surtout parce que je n'aime pas du tout la couverture! Heureusement donc que Canel m'ait offert ce livre et que Sarah fasse cette lecture commune avec moi. 

Les personnages m'ont rapidement touchée, que ce soit Esme ou Iris qui sont chacune à leur façon attachante. Iris parce qu'elle représente la femme moderne, vive et indépendante, un peu perdue dans sa vie amoureuse et Esme parce que l'on découvre son histoire tragique par bribes et que l'on compatit à sa souffrance, parce qu'elle paraît fragile et désorientée alors qu'elle est tout simplement perdue dans un monde qu'elle n'a encore jamais connu à cause de la bêtise de ses parents. On comprend grâce au récit de son enfance qu'elle est restée enfant, qu'elle se fiche du regard des autres, cela faisait tâche dans une famille bourgeoise dans la première moitié du 20ième siècle! On comprend également le regard porté par la société de l'époque sur les jeunes femmes, je n'en dit pas plus mais cela  rejoint mon avis sur Mille femmes blanches, dans lequel je déplorais qu'à l'époque les femmes pouvaient être enfermées et laisser à l'abandon dans des asiles sans que personne ne s'en soucie, sans que personne ne remette en cause cet enfermement. La preuve, Esme y aur apassé toute sa vie presque... C'est révoltant... 

La jeune femme va donc prendre en charge son aïeul, s'interroger sur son apssé, et sur les raisons de son enfermement, ce qui l'a fera découvrir, comme bien souvent dans ce genre d'histoire, les secrets de sa famille ... En parallèle, nous avons les récits de Kitty, la soeur d'Esme et grand-mère de Kitty, qui sont confus, et inachevés, parce qu'il fonctionne comme la mémoire de Kitty, endomagée par la maladie d'Alzheimer. Le traitement de la maladie s'arrête simplement à ce récit, on ne s'atarde pas sur ce personnage, ses souvenirs nous permettent simplement d'en savoir un peu plus sur Esme, ils rendent d'ailleurs le personnage de Kitty très antipathique, d'ailleurs aurait-elle pu être sympathique quand on sait quelles ont été ses réactions face à l'internement de sa soeur? Elle était certes très jeune, mais adulte quand même, et puis par la suite, peut-être aurait-elle pu permettre à Esme de quitter cette institution? 

Ce texte de Maggie O'Farrell est docn un hommage à toutes ces femmes délaissées par leur famille et confiées à l'institution de leur pays pour s'en débarrasser, pour ne aps faire mauvais genre, pour ne pas compromettre les chances d'un bon mariage ... L'auteur nous livre son récit avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Voilà un livre que j'aimerais beaucoup voir adapté au cinéma!

Oui oui, je ne le dis pas si souvent mais c'est un coup de coeur, voyons voir s'il en est de même pour Sarah!

objectif_pal

(15/97)

11 juin 2013

Susin Nielsen, Dear George Clooney tu veux pas épouser ma mère?

dear_george_clooneyQuatrième de couverture:

"Violette ne manque pas d’humour ni d’idées farfelues. Il en faut pour supporter de voir sa mère collectionner les boyfriends losers depuis son divorce. Et pour écrire à George Clooney, l’acteur qu’elle adore, enfin un type bien comme elle le mérite ! Qu’importe si Dudley, le nouvel élu, s’incruste, Violette s’en chargera aussi. 
Pour le bonheur de sa mère et de cette drôle d’histoire pétillante, tous les coups de folie sont permis !"

 

Voilà un livre pour adolescentes plutôt divertissant et qui se lit très facilement. Idéal pour les fins de journées difficiles (après avoir bossé avec une bande d'adolescents qui se croient déjà en vacances!!!) Les parents de Violette sont divorcés donc, son père vit à Los Angeles avec le cliché de la blonde hollywoodienne, tandis qu'elle et sa soeur vivent à Vancouver avec leur mère dans une maison qui tombe en ruines (ou presque) Violette n'aime aps que sa mère rencontre des hommes sur internet et pour l'en dissuader elle décide d'écrire à George Clooney pour lui demander de rencontrer sa mère. Parallèlement, elle mène l'enquiête avec sa meilleure amie et un nouvel arrivant à l'école... Evidemment les ficelles sont des cordes, les stéréotypes sont utilisés commpe jamais dans els romans orientés chick-litt, mais c'est pas grave c'est du bonbon quand même. Violette n'est pas sans ressource et a beaucoup d'humour. La petite soeur est attachante et même la belle-mère est émouvante. Bien sûr donc la fin de l'histoire n'est pas une surprise mais ça fait du bien de temps en temps.

Il ne faut donc pas trop attendre de ce roman en termes de surprises et rebondissement mais on passe tout de même un moment agréable de lecture grâce à la plume amusante de Susin Nielsen, et ses personnages attachants. 

 

lire_sous_la_contrainte

 

Une négation (1/1) comme ce n'est est pas vraiment une, je vais voir si Philippe valide ma participation

18 juin 2013

P.G Wodehouse, Bienvenue à Blandings

bienvenue___blandingsQuatrième de couverture:

"Dans la splendide propriété de Blandings, la frénésie s'est installée : Mr Peters, qui collectionne les scarabées égyptiens, vient d'être dépouillé d'un de ses précieux spécimens. Mille livres sont offertes à qui mettra la main dessus. Très vite, les candidats se pressent au château, et
c'est à qui empochera la récompense... L'aristocratie britannique reste la cible privilégiée de P.G. Wodehouse, passé maître
dans la comédie du non-sens et des situations
grotesques : dialogues désopilants, rebondissements et quiproquos en tout genre, voilà de quoi entretenir la réputation de l'auteur
des aventures du célèbre Jeeves !"

 

Voilà une intrigue bien ficelée, une pièce unique de la collection d'un milliardaire américain, le voleur n'est autre que le futur beau-père de la fille du milliardaire qui devient un peu sénile... Pour ne pas le froisser l'américain mettra en place un stratagème pour le récupérer, jusque là tout pourrait être simple si la fille elle-même n'élaborait pas le même plan, ainsi que d'autres personnages, tous en quête de la récompense qui leur sera versé si le coléoptère est rendu à son propriétaire...

Chacun va oeuvrer dans cet intérêt lors d'un huis-clos dans la propriété de Blandings. Ce sera sans compter sur la pugnacité d'un des personnages pour empêcher que cela n'arrive...

Tout était réuni pour me plaire, une vielle famille anglaise, un manoir, des faux semblants, une jeune femme qui ne se laisse pas faire, mais je ne sais pas pourquoi je suis passée un peu à côté de cette lecture. J'ai trouvé les personnages un peu fades, sauf Joan Valentine. Je les ai tous plus ou moins trouvés antipathique. Je n'ai pas compris pourquoi Aline Peters (la fille unique du milliardaire) tenait tant à épouser le fils cadet de Lord Threepwood, sachant qu'il n'hériterait même pas de Blandings, et qu'il ne nous apparaît pas sous un jour positif. Néanmoins, 'jai toruvé que le personnage de George était de trop et n'amenait absolument rien à l'histoire. En bref j'aurais préféré voir moins de personnages mais plus fouillé, et une propriété aussi plus présente, c'est quand même le titre du roman :) mais je crois que je suis un peu sévère, donc n'hésitez pas à vous faire vous-même votre opinion :)

J'ai profité du challenge bookineurs en couleur rouge de Liyah pour sortir ce livre de ma PAL sinon je crois qu'il y aurait longtemps pris la poussière!!

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(1/2)

 

objectif_pal

(17/97)

22 juillet 2013

Anne Percin, Comment (bien) gérer sa love story

comment_bien_g_rer_sa_love_storyQuatrième de couverture:

"On retrouve Maxime, le héros de Comment (bien) rater ses vacances, qui rentre en Terminale après un été bien mouvementé. L'année commence bien: il a maintenant une vraie copine, Natacha alias Pikachu, une étudiante à la Sorbonne rencontrée sur Internet... Mais quand on a 17ans, gérer l'amour, l'amitié et la guitare, c'est loin d'être évident.

Sous la plume d'Anne Percin, c'est en tout cas toujours hilarant!"

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Maxime, cet adolescent bourré d'humour et cultivé qui a marqué mon début d'été 2012, lecture donc synonyme du début des vacances pour moi, même si Maxime lui a repris le chemin du lycée pour préparer un bac ES. Et hormis les sciences sociales et la politique, Maxime a deux centres d'intérêt: Natacha, sa petite amie rencontrée dans le premier tome et la musique. D'un côté Maxime doit gérer le fait de sortir avec une demoiselle plus âgée que lui et qui ne partage pas vraiment ses goûts, de l'autre il essaie de faire évoluer sa passion pour la guitare.

On retrouve l'humour d'Anne Percin dans les répliques et pensées de notre ado mais aussi toutes les références musicales qui étaient déjà un régal dans Comment (bien) rater ses vacances. De plus, un nouveau personnage a fait son entrée dans la vie de Maxime: Gédéon, un enfant à qui il donne des cours particuliers après l'école. La relation qui s'installe entre les deux garçons m'a touchée parce que Gédéon est touchée par le syndrome d'Asperger, une forme d'autisme et j'ai moi même depuis deux ans un élève au syndrome d'Asperger et qui m'étonne à chaque cours. Je me suis un peu attachée à lui.

J'ai donc passé un agréable moment de lecture avec ce roman jeunesse que je recommande aux jeunes comme aux moins jeunes... Il ne me reste plus qu'à trouver Comment devenir une rock Star (ou pas) pour l'été prochain :p

26 juin 2013

Laura Kasischke, à moi pour toujours

__moi_pour_toujoursQuatrième de couverture:

" A moi pour toujours " : tel est le billet anonyme que trouve Sherry Seymour dans son casier de professeur à l'université un jour de Saint-Valentin. Elle est d'abord flattée par ce message qui tombe à point nommé dans son existence un peu morne. Mais cet admirateur secret obsède Sherry. Une situation d'autant plus troublante qu'elle est alimentée par le double jeu de son mari. Sherry perd vite le contrôle de sa vie, dont l'équilibre n'était qu'apparent, et la tension monte jusqu'à l'irréparable... Laura Kasischke peint avec talent une réalité américaine dans laquelle tout, y compris le désir, semble bien ordonné."

 

Voilà une lecture qui m'a beaucoup plue. J'ai passé un très bon moment avec ces personnages bien que le sujet traité ne soit pas très réjouissant puisqu'il s'agit d'infidélité mais surtout d'apparences et de tromperies. Les personnages ont tous une petite part sombre en eux et celle-ci sera plus ou moins dévoilée ou apparente. La famille Seymour est l'archétype de la famille américaine qui a réussi, un enfant à l'université, un travail reconnu par d'autres, une propriété semi-rurale à proximité de la grande ville, une grosse voiture... Il ne manque que le chien pour que le tableau soit parfait, mais ce n'est pas grave, il y a le chien des voisins...

Tout va donc pour le mieux pour cette famille, jusqu'à ce que Sherry soit soumise à la tentation par un admirateur anonyme, jusqu'à ce que son mari décide de vivre ses fantasmes avec sa femme, un peu par procuration... Seulement tout ceci n'est pas clair, et les apparences sont trompeuses, et si l'admirateur n'était pas celui qu'on croit? et si l'amant n'était pas celui qu'on croit? et si un membre de la famille n'était pas celui qu'on croit?...

La stabilité de cette famille repose donc sur toutes ces apparences jusqu'à ce qu'un grain de sable vienne enrayer la machine et que tout bascule ... 

Les personnages sont attachants, il n'y a que le fils qui m'a déplu parce que trop froid et distant. J'ai eu un petit coup de coeur pour le personnage de Garret, vieil ami de lycée de Chad, rejeté par celui-ci, qui souhaite s'engager dans l'armée, puisque c'est dans une certaine mesure, la seule chose "positive" qui lui reste. En ce sens, Laura Kasischke nous donne à voir une réalité qui n'est aps qu'Américaine, il y a ceux qui partent à l'université, qui quittent le cocon et la petite ville pour se construire ailleurs, différemment, et il y a ceuix qui restent, et pour qui les possibilités de réussites semblent limitées. 

J'ai moins aimé le personnage de Bram, un peu trop caricatural à mon goût dans le genre beau brun ténébreux un peu macho...

N'hésitez pas à le lire cet été, si par contre vous n'aimez pas trop les scènes érotiques dans les romans, apssez votre chemin parce qu'elles sont assez récurrentes.

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Rouge 2/2

 

objectif_pal

19/97

4 août 2013

Un dimanche à Prague: quelques vues de la ville

Début juillet un charmant jeune homme m'a fait la surprise d'un petit séjour à Prague... Un peu réticente pour des raisons tout à fait personnelle, il m'a suffit de mettre un pied dans les rues pragoises pour m'ôter tout doute, cette ville est splendide!!! Il y a tellement de choses à voir qu'on ne sait où regarder. J'essaierai donc au cours de 8 dimanche en photo de vous donner envie de découvrir la capitale tchèque par vous-même, en ne vous montrant qu'une petite partie des façades et atmosphères. Sachez qu'on y mange pour très peu cher et que si on parle anglais voire allemand on n'a pas de soucis pour se faire comprendre.

vue depuis les marches qui mènent au Palais royal

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Vues depuis la tour Pétrin

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Place de la vieille ville

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vue sur le Pont Charles et la Vltava

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vue de nuit

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynetteEloraMelisendeFleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineHérissonKatellChoco,Art SouilleursSeriaLecteur,  EstellecalimMargotte...

1 septembre 2013

Un dimanche à Prague: ambiances de rue

Au fil de nos balades nous avons croisés plusieurs groupes de musicien et autres personnages de rue...

Devant le Palais Royal

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Au pied de la tour Petrin

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Sur le pont Charles (Karluv Most, je suis bilingue ^^)

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Toujours sur le pont Charles

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Dans le quartier Juif (Josefov)

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynetteEloraMelisendeFleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineHérissonKatellChoco,Art SouilleursSeriaLecteur,  EstellecalimMargotte...

18 août 2013

Un dimanche à Prague: statues et dorures

Les statues sont à chaque coin de rue, sur chaque façade, voire même au bord de l'eau ... Elles ont souvent des éléments dorés, le doré est d'ailleurs très présent dans les édifices religieux.

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynetteEloraMelisendeFleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineHérissonKatellChoco,Art SouilleursSeriaLecteur,  EstellecalimMargotte...

22 septembre 2013

Un dimanche à Prague: Street Art

Avec l'envie de faire des photos, outre les voyages j'ai développé un intérêt pour le Street Art et bien sûr ces trois intérêts sont plus que compatibles, et Prague est une ville qui s'y prête bien, puisque en plus des peintures ici et là, la ville elle même a mis à disposition des murs pour que les gens y laissent leur trace.

Ces six photos ont été prises sur le mur de "John Lennon" pas loin du resto dédié aux Beatles et de l'Eglise de l'ordre de la Croix de Malte

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Les deux photos suivantes ont été prises dans le parc à côté du musée Kampa, le mur avec les inscriptions à la craie est régulièrement nettoyé, j'avais écris mon "souhait" la veille et il s'y trouve encore, bien qu'un peu recouvert, le trouverez-vous? 

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Et cette dernière photo a été prise dans une rue près de l'opéra

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynette,  Fleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineChoco, SeriaLecteur,  EstellecalimMargotte...

29 octobre 2013

Jean-Philippe Blondel, 06H41

06h41

Quatrième de couverture:

"Le train de 06 h 41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, quarante-sept ans, revient d'un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef d'entreprise. La place à côté d'elle est libre. S'y assied, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois.
Cela s'est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s'installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend."

Lu pour le marathon lecture d'il y a quinze jours je n'ai pas pris de notes donc ne rendrait pas forcément justice à ce beau roman de Jean-Philippe Blondel. J'avais en effet viser sur une valeur sûre pour cette journée de lecture sachant qu'avec 06h41 les pages se tourneraient toutes seules, et ce fût bien le cas.

Ce roman alterne les points de vue, celui de Cécile et celui de Philippe, le hasard a fait qu'aujourd'hui ils se sont assis l'un à côté de l'autre dans le train pour Paris. L'un et l'autre ont pris ce train de manière un peu forcée, Cécile parce qu'elle se sent obligée d'aller voir ses parents en province un weekend de temps en temps bien qu'elle déteste ces moments passés dans cette ville qui n'est plus la sienne; Philippe parce qu'il va voir un ami malade...

La tension des personnages est omniprésente, cette "rencontre" les amène à réfléchir sur leur vie actuelle mais aussi sur leur passé. Ils s'interrogent sur les trajectoires qu'ils ont prises et sur l'influence que leur rencontre 27ans plus tôt a eu sur leur vie actuelle. Ni l'un, ni l'autre en semblent d'ailleurs satisfait de leur vie actuelle, même si Cécile semble avoir "mieux réussi" que Philippe.

Jean-Philippe Blondel analyse avec finesse les pensées de ses personnages, et l'écriture est comme celle que l'ont se fait souvent dans sa tête lors des voyages en train. Je ne sais pas vous mais moi ça m'arrive souvent de laisser mon esprit vagabonder et de me rendre compte que "j'écris dans ma tête", j'ai déjà essayé de coucher les mots sur du papier dans ces moments mais je n'y arrive pas. Ici l'auteur nous donne un aperçu, grâce à ses deux personnages de ce à quoi peuvent bien penser nos voisins dans le train ... Encore un joli texte de l'auteur!

 

4 novembre 2013

Mikaël Ollivier, Plus jamais sans elle

plus-jamais-sans-elle

Quatrième de couverture"Le jour de ses dix-huit ans, Alan n'a qu'un souhait, rencontrer celle qu'il n'a jamais vue, dont il ne sait rien, pas même le nom : sa mère. Un voeu qui va faire basculer sa vie.


Car pour rejoindre Ellen, cette femme armée, rebelle et solitaire, mais surtout pour la sauver et rester à ses côtés, il va lui falloir devenir un autre.

Lui qui n'a jamais voyagé va parcourir l'Europe de Londres jusqu'à Sofia, en passant par Prague et le Grand Nord. Lui qui a toujours obéi va transgresser les lois et affronter police et truands. Lui que son père a toujours protégé va apprendre à n'avoir peur de rien... Sauf de perdre celle qu'il a eu tant de mal à retrouver."
Deuxième page turner que j'avais choisi pour mon marathon de lecture mi-octobre et là encore je n'ai pas été déçue. J'avais repéré ce roman jeunesse chez des blogueuses qui avaient un avis plutôt positif donc je me suis lancée. J'ai apprécié cette lecture parce que les personnages sont attachants et que l'auteur sait tenir son lecteur en haleine avec du suspense et des rebondissements inattendus, une pointe d'humour, un peu de romance et quelques questions. Néanmoins, je crois qu'il faut le lire avec un regard un peu naïf pour l'apprécier parce que c'est quand même parfois un peu abracadabrantesque  à commencer par ce père qui laisse son fils a tout juste dix-huit ans aller chez sa mère qu'il n'a jamais connu dans un pays étranger sans même la prévenir.
C'en est pas moins une belle histoire, le personnage d'Alan est très mature. J'ai beaucoup aimé me replonger dans les rues de Prague que j'ai découvert cet été. J'aime pouvoir identifier les lieux dans les romans en me disant, tiens moi aussi j'ai vu ça ou fait ça. Ça a été un gros plus pour moi dans ce roman, et si vous n'êtes pas certain quant à cette destination je vous renvoie aux photos du dimanche en photo :) 
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