Jean-Marc Parisis, La mélancolie des fast-food
"La mélancolie des fast-foods a paru en 1987. A une époque pénible : l'extrême-droite s'installait en France et la gauche présentait les premiers signes d'une schizophrénie qui lui serait fatale. J'ai toujours pensé que le roman devait déchiffrer le réel. J'avais donc trouvé urgent de composer le portrait d'un jeune " fasciste passif " nommé Hugues Laroque, dont les sinistres tendances (vanité, culte de la violence, racisme larvé, romantisme morbide) exhalaient un certain air du temps. Ce roman est donc un roman historique. L'histoire des deux dernières décennies en a aussi fait un texte visionnaire. Le relisant plus de vingt ans après, Laroque m'apparaît en effet incarner un spécimen très contemporain de nihilisme, avec ce qu'il implique de narcissisme et de sauvagerie. Avec le temps, le personnage, déjà peu reluisant, a pris l'épaisseur d'un beau dégueulasse. Voici en quelque sorte son épitaphe. On ne va pas le pleurer."
J'ai accumulé les déceptions en ce qui concerne les lectures en ce premier trimestre, La mélancolie des fast-food en fait partie. Je suis aussi sans doute peut-être trop fatiguée le soir pour apprécier mes lectures au maximum mais j'ai repoussé ce billet pendant des semaines tant je ne savais pas quoi dire... Comme pour le roman de Claire Castillon, j'en suis ressortie perplexe sans trop savoir quoi en penser, en me disant un peu: " mais où l'auteur a-t-il bien voulu en venir?"
Je n'ai forcément ressenti aucune empathie pour le personnage principal, raciste de base. Je n'ai d'ailleurs pas vraiment compris l'histoire, et n'ai en plus pas vraiment eu l'impression qu'il y en ait une!! Désolée donc pour ce modeste billet.
Mon prochain billet lecture sera plus positif, ouf! :)