"Trois semaines en Angleterre pour apprendre l’anglais, la clé du monde moderne : un programme enthousiasmant pour l’été ! Je ne veux pas y aller. Je déteste le monde moderne. Je cherche les clés du monde ancien. J’y vais quand même, parce qu’on ne me demande pas mon avis. Là-bas m’attend la famille Baker. J’ai peur des lunettes de la mère, des gros seins de la fille, des mains du père, du temps qui ne passe plus. Je suis en exil. Je dessine les Baker dans mon journal. Puis j’y colle des souvenirs : des poils de chat torturé, un haricot blanc cuit. J’écris à ma sœur des lettres qui restent sans réponse. Les autres filles disent de moi : Elle est pas formée. Elle est trop jeune. Elle fait la tronche. C’est une sorcière. Elles gloussent en regardant les garçons. Elles emploient des mots que je ne comprends pas. Que je comprends trop. Je veux les comprendre."
J'entame avec ce billet une petite semaine aux couleurs du Union Jack puisque suivra un billet sur le Carnet de voyage à Londres et le dimanche en photo prochain sera consacré à Brick Lane. Pour l'heure parlons de ce court roman destiné à la jeunesse. Geneviève Brisac fait le récit d'une jeune adolescente française paretie en séjour linguistique outre-manche. Elle est accueillie pour deux semaines dans une famille britannique et suit la journée des cours d'anglais avec d'autres petits Frenchies. Quelques visites culturelles sont également inclues dans leur programme...
Outre les clichés sur les britanniques, leur mode de vie et leurs maisons, ce livre est avant tout une histoire d'adolescents. Et comme on le sait les adolescents sont souvent cruels entre eux ... Ceux-ci ne sont donc pas différents, et Adélaïde, notre héroïne qui sort un peu du moule d'ado actuelle dénote dans cette joyeuse troupe et s'en prend donc plein la tronche. Bien sûr il y a des préjugés qui vont sauter, des amitiés qui vont naître mais ce n'est pas assez creusé à mon goût. Que ce soit le côté séjour linguistique que le côté relationnel entre les adolescents.
J'ai trouvé la fin trop abrupte, elle n'apporte pas vraiment de conclusion au roman. J'ai néanmoins apprécié le personnage d'Adélaïde, qui aurait gagné je pense à être plus développé, tout comme l'histoire. Dommage...
Comme vous l'avez probablement remarqué j'aime prendre en photo les buildings modernes, en verre, aux formes variées, ou en contraste avec des bâtiments plus anciens.
Le Gherkin que j'avais déjà mis sur le blog
En arrière plan le "razor" qui a fait polémique il y a quelques temps parce que les rayons du soleil reflétés dans la façade aurait fait fondre le tableau de bord d'une voiture garé au pied de l'immeuble, je ne sais pas comment s'appelle la bâtiment en premier plan.
De l'autre côté de la Tamise un assemblage de constructions
Une des rues proches du Borough Market
La Shard Tower, plus haut building d'Europe inauguré au moment des JO de Londres.
"As Voldemort's sinister forces amass and a spirit of gloom and fear sweeps the land, it becomes increasingly clear to Harry that he will soon have to confront his destiny. But will he be able to overcome the challenges ahead of him? The race to locate and destroy the remaining Horcruxes, the hidden pieces of Voldemort's soul, begins. Harry will need all the help he can get."
Ce tome 6 est un peu en rupture avec les précédents, il ne débute pas chez les Dursley comme tous les autres tomes mais sur une scène avec le Professeur Snape... Bien sûr on reprend l'histoire à peu près là où on l'avait laissé dans l'Ordre du Phoenix et comme chaque année Harry et ses amis s'apprêtent à retourner à Hogwarts.
L'année scolaire passe à une vitesse fulgurante et J K Rowling a délaissé les cours pour mettre l'accent sur les relations amoureuses des personnages, avec plus ou moins de succès. On sent que les personnages ont grandi, que leurs préoccupations ont quelque peu changées et que cette année annonce la presque fin de leurs aventures. L'intrigue quant à elle est distillée avec parcimonie via les incursions dans les souvenirs de différents personnages et ce n'est que dans le dernier tiers du livre que le suspence monte et que les péripéties surviennent, et pour une fois c'est vraiment Harry Potter qui se bat pratiquement seul pour faire avancer l'histoire. J'ai donc parfois trouvé que de ce point de vue c'était un peu long à se mettre en place.
J'ai néanmoins beaucoup apprécié ce tome, puisque comme je l'avais dit dans les précédents billets sur Harry Potter ce n'est pas tant les histoires fantastiques qui m'intéressent que les relations et liens tissés entre les différents élèves et professeurs. Harry Potter est un peu remonté dans mon estime (son égocentrisme m'avait un peu ennuyée dans le tome précédent, ce n'est pas du tout le cas ici, ouf) Mais ce sont toujours Ron et Hermione mes petits préférés.
La fin est terrible quand même, j'ai un peu de mal à m'en remettre!!!!! Il va rapidement falloir que j'achète le dernier livre!
Et avec ce titre à rallonge je signe ma première participation pour le challenge lire sous la contrainte de Philippe avec un titre d'au moins six mots!
Comme vous l'avez peut-être remarqué j'aime aussi beaucoup les nouvelles constructions, Prague n'a donc pas dérogé à la règle ( et je vous ai préparé une petite série sur Londres que j'ai hâte de vous présenter... mais faudra encore patienter quelques semaines...)
Entre modernité et tradition avec ce vieil immeuble qui se reflète dans cette façade en verre
La maison dansante qui a été construite dans le milieu des années 1990 qui représente "Fred" pour la construction de gauche et "Ginger" pour celle de droite (oui oui Fred Astair et Ginger Rogers)
J'achève cette série londonienne avec l'un de mes quartiers préférés à Londres: Camden. J'aime beaucoup l'ambiance de ce quartier, qui mêle touristes et excentriques locaux. C'est un endroit convivial, où le mot cosmopolite prend tout son sens, et en ce mois d'août c'était encore plus animé que d'habitude.
La flèche nous indique ce qu'il faut regarder, ou comment monter au ciel :p (je sais bien que ça veut dire que ça indique une voie à sens unique, mais avec l'église derrière je trouvais ça fun.
Une demoiselle distraite a oublié ses lunettes, ou quelqu'un a volontaire déguisé cette pompe à eau
Un pub dédié à John Lennon et aux Beatles
Des bébés géants ont envagi le parc du musée Kampa
Et ça c'est mon p'tit coup de coeur, le chien est vrai, la chèvre fausse, chacun regardant dans la direction opposée, je regrette que le cadrage ne soit plus serré, mais j'avais peur de faire fuir le chien :)
... et me revoilà en pleine période de stress: recherche d'appartement, préparation de rentrée et déménagement prévu le 29 (sans savoir pour où... ah les joies du ministère...)
Je vous livre une ou deux photos de mes vacances en terre savoyarde, je créerai un album courant septembre. J'en ai bien profité pour me reposer, la femme enceinte par 35 degrés n'est pas très active (non ce n'est pas moi qui suis enceinte), je n'avouerai pas non plus le nombre de glaces savourées ^^
Le Léman vu d'Yvoire
Vue sur le lac au détour d'une rue du village médiéval d'Yvoire
Il va m’être assez difficile de parler de ce livre
dans la mesure où je n’ai pas du tout été emportée par l’histoire.
J’étais pourtant assez emballée par la quatrième de
couverture : « Paul Stern hésite. Son épouse,
Anna, sombre peu à peu dans une profonde dépression. Le remariage scandaleux de
son père l'accable. La tentation est grande de tout laisser en plan, et
l'occasion semble presque trop belle : embauché à Hollywood, Paul rencontre
Selma. Elle est le sosie parfait d'Anna, avec trente ans de moins... »
J’ai eu
du mal à accrocher dès le début, je me disais que c’était le temps que l’histoire
se mette en place et j’ai été soulagée de voir Selma Chantz arriver après un
tiers du livre. Soulagement de courte durée. J’ai continué à trouver l’histoire
un peu plate, survolée. Il m’a manqué quelque chose, peut-être un peu de
romance mais puisque ça n’était pas le sujet alors peut-être un peu plus de trash,
ou de réflexion sur l’exil hollywoodien, le monde des scénaristes, ratés ou pas.
J’ai trouvé que l’histoire manquait un peu de saveur, j’ai du m’accrocher pour
aller jusqu’au bout, et je me suis quasiment ennuyée pendant 275 pages !
Je me
demande si les noms des deux personnes avec lesquelles travaille Paul Stern :
Walter Whitman et Edward Waldo Finch sont des clins d’œil aux deux écrivains
Walt Whitman et Ralph Waldo Emmerson, je
me suis peut-être trompée mais avec ces deux noms ressemblants je m’attendais
en fait à des allusions à ces deux penseurs, au rêve américain, au transcendantalisme
etc. J’ai du me tromper… ou bien je ne les ai pas perçues.
La page bibliomania du livre avec les liens vers les billets d'autres bloggueurs! Bien pratique!
En cette journée merdique qu'a été le 27 novembre, mon colis du swap mille feuille dans ma boîte aux lettres a été comme un phare dans la nuit, mieux encore, un phare dans la tempête! Oui oui, ni plus, ni moins! Alors un grand merci à Edelwe qui avait bien caché son jeu! Voyez plutot:
Edelwe a eu la bonne idée d'emballer livres et autres surprises dans des recettes avec des photos bien alléchantes ... de quoi réveiller le monstre qui sommeille au fin fond de mon estomac ... Mais avez-vous deviné le thème de mon colis? non ? mais oui bien sûr il s'agit du ... CHOCOLAT!!!
De quoi donc me remonter le moral et tenir ces quelques semaines restantes jusqu'aux vacances de Noël!
Mon colis contenait: Quatre livres :
Chocolat amer de Laura Esquivel que j'avais bien envie de lire depuis un certain temps déjà, et que j'utiliserai probablement pour le challenge à Lire et à manger
Le gâteau au chocolat de 11heures du soir de Caroline Pitcher, un livre de littérature jeunesse...c'est un genre avec lequel je ne suis pas du tout familière donc ce sera la grande découverte.
autre oeuvre de la littérature jeunesse: Cacao de Jorge Amado aux éditions Larousse avec des clés pour l'étude de l'oeuvre etc.
La sexy attitude des paresseuses de Laure Gontier, qu'est ce que ça à voir avec le chocolat? et bien la note d'Edelwe l'explique bien : "Parce qu'on peut manger du chocolat en restant sexy" et elle a raison non?
Un cahier de recettes, sur le thème du chocolat bien sûr, décoré par les soins de ma swappeuse. Brownies, fondants et autres Croque Lulla, de quoi passer l'hiver en bonne compagnie!
Une carte et un marque-page aux couleurs du chocolat faites par les petites mains d'Eldelwe, qui a gagné toute mon admiration, moi qui suis dotée de deux mains gauches!
Un gel douche au chocolat pour être à croquer
Une fondue à chocolat en forme de coeur que j'ai hâte de tester
Et des chocolats bien sûr! Toblerone, célébrations et rochers ... mais mais... ne manquerait-il pas un rocher?
Un énorme Merci donc à Edelwe pour l'organisation du swap d'abord, puis pour ce bonheur chocolaté!
Présentation de l'éditeur: "Voici l'histoire qui s'est passée cet été. Elle concerne Lizzie, Astre
et moi. Dodo, Mamie Berceau, Bas-Bob et La-Femme-d'Affaires, le
Nabot-au-Tuba et le Bel étranger (et aussi Jono Watkins et mes pieds).
Celle qui la raconte, c'est moi. Emma Peek (M pour les intimes). Cet
été a changé notre vie à jamais. Un journal de bord (totalement)
déjanté, drôle (passionnément), avec en prime des recettes (de cuisine)
délicieusement faciles."
Edelwe m'a envoyé ce livre dans le cadre du swap mille feuilles. Je ne lis de manière générale pas de littérature jeunesse, non pas parce que ça ne me plaît pas, simplement parce que je connais assez peu. Celui-ci était assez drôle, on est plongé dans l'univers de M et ses amies assez facilement. C'est divertissant tout en restant assez léger ... parfait pour mon samedi de glandouille sous le signe de la gastro! J'ai trouvé intéressant le personnage d'Astre, jeune fille métisse aux parents divorcés. Elle vit avec son père, sa belle-mère et ses deux enfants mais n'est pas intégrée à cette famille recomposée à cause de son métissage, elle subit d'ailleurs également les remarques de certains élèves. De plus elle semble vivre dans son petite univers littéraire. A se demander comment elle supporte M et Lizzie ;). Il y'a tout de même quelques inexactitudes qui m'ont chiffonnées. A commencer par une erreur sans grande importance sans doute mais que je n'ai pas envie de laisser passer! M et ses amies sont en train de passer les examens du GCSE, le GCSE est l'examen que passent les Britanniques en fin de year 11 c'est à dire vers 15/16 ans et ça n'est absolument pas l'équivalent de notre baccalauréat, mais plutôt du brevet!! Il leur reste ensuite deux années d'études avant l'université, pour ceux qui décident de poursuivre leurs études au delà de la scolarité obligatoire à 16ans. Il y'a donc la year 12 sanctionnée à la fin de l'année par le AS-Level puis la year 13 sanctionnée par le A-Level qui lui est plutôt l'équivalent de notre baccalauréat, même si le système britannique fait que les élèves ne passent en général que trois ou quatre matières lors de ces examens. La vérité est rétablie (^^), sans doute des soucis dans la traduction ... je ne sais pas en tout cas j'ai remarqué quelques autres coquilles de traduction, à vérifier donc en le lisant en VO. Le truc qui m'a le plus gênée est la narration et l'âge des personnages. Ces trois jeunes filles ont donc 16 ans et ont pour préoccupation les garçons ... assez fréquent (j'ai 24 ans et c'est aussi mon sujet de préoccupation... pas que mais quand même ;) ). Non le problème ce sont les réflexions autour des garçons, des profs, de l'école, les rapports vis à vis des parents, leurs fêtes ... je trouve que ça ne colle pas avec les réflexions que se font maintenant les ados de 16ans. J'ai plutôt l'impression que d'un point de vue maturité on se situerait plutôt dans la tranche des 13/14ans et je pense d'ailleurs que c'est probablement la tranche d'âge visée pour la lecture de ce livre. Mon avis est donc assez partagé, mais c'est une lecture appréciée en ce samedi hors du temps et ça n'a pas été sans me rappeler le fameux Journal de Georgia Nicholsonde Louise Rennison. Merci donc à Edelwe ;)
ps: si j'ai le temps je tenterai la recette du gâteau en question pendant les vacances de Noël en profitant d'avoir un four à disposition!Et les biscuits au gingembre me font bien envie aussi. Si j'avais eu un four je les aurais même tentés aujourd'hui ... mais ça n'aurait pas été génial pour la gastro ^^
"Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la
destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout
le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa
conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don
Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand
Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle
jeune fille enjouée. Au 31ème jour, les choses avancent, lentement.
Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le
tourbillon étourdissant d'une vie avec Summer. 185 jours après leur
rencontre, la situation est de plus en plus incertaine ? mais pas sans
espoir. Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la
relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer,
le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier
coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la
récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous
poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à
l'amour... Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité."
Je suis allée voir ce film avec une amie samedi et on se disait qu'on était un peu masochiste d'aller voir une comédie romantique après avoir rompu toutes les deux!! Nous avons donc pris un petit apéro avant de partir pour se mettre en condition et finalement nous n'étions pas si déprimées à la sortie du cinéma! Alors oui ça parle d'amour, ça retrace la relation de ses débuts jusqu'à la rupture. Pas original? effectivement! et pourtant... L'originalité réside dans le fait que la chronologie n'est absolument pas respectée, on fait des allers et retours dans l'histoire de Tom et Summer, comme finalement on pourrait avoir des flashbacks de ce qu'on a vécu à deux après la rupture. Ca aurait pu être déprimant, de voir que même une si une histoire est très belle elle peut se terminer, mais finalement le message à la fin est positif, même si je n'ai pas vraiment été convaincue par le revirement de Summer (mais shut je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le visionnage aux éventuelles personnes intéressées...). Ce que j'en ai retenu c'est l'évolution de Tom qui grâce à Summer va évoluer. J'ai beaucoup aimé les personnages, et heureusement parce qu'il ne s'agit que de Tom et de Summer, pendant une heure et demie! et puis j'ai eu un gros coup de coeur pour la petite soeur de Tom, Rachel. J'ai trouvé leur relation très touchante! La BO en plus était vraiment sympa!
Et puis zut quoi moi aussi j'aurai aimé m'allonger sur un lit chez Ikea avec l'Amoureux!!
Quatrième
de couverture : « Quels
secrets recèle la maison Tudaure, une demeure isolée, abandonnée depuis
plusieurs décennies ? Claude, un adolescent un peu bizarre, aime venir
contempler cette bâtisse qui ne ressemble pas à celles du village avec son toit
biscornu et ses volets percés. Jusqu’au jour où il remarque quelque chose
d’inhabituel. Il préfère taire sa découverte. Quand, peu après, les gendarmes
convoquent les villageois pour les interroger, il n’en faut pas plus pour
mettre le feu aux poudres. Car, chez ces gens-là, on se méfie des autorités et
des curieux. Mais il semble pourtant que la forêt dissimule bien des faits
sordides… Caroline Sers, auteur de Tombent les avions (prix du Premier Roman
2004), dose habilement le suspense… »
Comme on dit dans le jargon
littéraire, l’histoire commence in medias
res. Nous ne sommes pas invités à
découvrir les personnages, nous les rencontrons directement au café de Jean
comme si nous les connaissions déjà. C’est alors que l’adjudant Marty débarque
pour interroger les clients (dont nous faisons un peu partie nous aussi !).
Ces gens ne semblent pas aimer le police et encore moi l’adjudant Marty. Ils n’entendent
pas le laisser faire la loi dans leur village.
Il m’est quelque peu
difficile de faire un résumé sans dévoiler quoi que ce soit je vais donc m’abstenir
et donner simplement mes impressions d’une façon assez décousue, comme l’histoire
d’ailleurs !!
En effet, Caroline Sers ne
suit pas une trame chronologique et linéaire des évènements mais fait des bonds
dans le passé sans qu’on s’en aperçoive immédiatement. Personnage du passé,
enfants, et personnages du présent adultes ayant eu des enfants se côtoient d’une
page à l’autre. Ce n’est pas par pur plaisir d’embrouiller le lecteur, non, c’est
une découverte macabre dans les bois qui n’est pas sans rappelé un évènement
survenu des années auparavant quand les adultes de l’histoire avaient une
dizaine d’années tout au plus. Tout ce petit monde évolue dans un village
retiré et difficile d’accès (routes qui rejoignent le village en mauvais état),
ils donnent une impression de villageois un peu bourrus qui vivent en autarcie
et ne veulent pas que des étrangers au village viennent perturber leur petite
vie tranquille. Caroline Sers nous donne
donc l’impression pendant 219 pages d’être hors du temps, là où les mentalités
n’ont pas encore changé. J’ai aimé l’écriture simple et directe. Les
descriptions, les personnages caractérisés par un trait de caractère comme
Claude, doux rêveur ou par leur profession, Jean le cafetier, la boulangère, le
vétérinaire etc. J’ai tout de suite été plongée dans cet univers pittoresque de
campagne.
Ce livre soulève quelques
questions au sujet de la presse et de son ingérence dans les enquêtes
policières, de sa façon de relier des évènements entre eux, d’en rajouter pour
vendre et éveiller la suspicion. La vision justement qu’ont les médias mais
aussi les habitants des grandes villes sur les petites villages. La suspicion
des villageois à l’égard des citadins. Mais surtout, le non-dit et la
solidarité dans les villages.
J’ai donc beaucoup aimé ce
livre mais j’ai regretté cependant que la Maison Tudaure n’est finalement pas
une place si centrale que ça dans le roman.
J’ai parfois trouvé les
histoires de chacun par rapport aux évènements un peu tirées par les cheveux,
et la conclusion m’a laissée un goût d’inachevé ! Que va-t-il arriver à
Claude, auquel je me suis attachée ? Est-ce qu’un père agirait vraiment de
la sorte avec son fils ? (pour comprendre de quoi je parle il faut lire l’épilogue
vous m’excuserez donc de ne pas en dire plus !)
Deux extraits :
D’abord, p32 la description
de la Maison Tudaure : « Quand on observait la bâtisse depuis la
route, face à la porte d’entrée, on était frappé par la symétrie de la façade.
Les fenêtres se répondaient, les ornementations au-dessus de la porte étaient
rigoureusement semblables à celles qui surmontaient les meurtrières, et seules
deux des tours étaient visibles, de part et d’autre du corps de logis. Mais si
l’on faisait quelques pas à droite ou à gauche apparaissaient les éléments qui
donnaient toute sa beauté et son étrangeté à l’édifice. La troisième tour se
dévoilait, plus petite que les autres. […] Là, les ouvertures donnaient le
sentiment que les demi-étages étaient légion, les appendices foisonnaient, et
le regard se perdaient dans les décors étranges apposés sur les pierres
sombres. Une fantaisie architecturale, une folie… »
Et un extrait du journal
concernant la découverte dans les bois que le journaliste relie à un évènement
du passé p 80 : « Le village est d’ailleurs connu pour l’affaire
qui s’y déroula il y’a près de cinquante ans, et dont les circonstances font
dire aux anciens que les démons du passé sont revenus. Les horreurs ont parfois
la vie longue, et de la mémoire… »
Je lis très peu de pièces de
théâtre, je préfère aller les voir que de chercher tout le temps qui est qui,
qui a dit quoi et qui fait quoi dans les didascalies. Bien souvent les
intrigues me plaisent, les personnages aussi (hormis Coriolanus de Shakespeare,
je ne peux plus le voir en peinture celui-là !)
J’ai donc apprécié cette
lecture, La Cagnotte se trouve dans ma PAL depuis des années (avant même
probablement que le concept de PAL ai été inventé puisqu’il date des années
collège de ma sœur. (non elle n’est pas si vieille mais la blogosphère n’était
pas encore à son apogée)
Labiche met donc enseigne
une petite « société » de la Ferté-sous-Jouarre (en Seine et Marne
aujourd’hui) qui se réunie le soir pour jouer aux cartes. Il a M. Champbourcy
(rentier), Colladan (riche fermier), Cordenbois (pharmacien), Baucantin
(percepteur), Félix (jeune notaire) et deux demoiselles : Blanche (fille
de Champbourcy) et Léonida sa sœur célibataire.
Lors de leurs parties de
cartes, les amis misent quelques sous qu’ils conservent dans des tirelires. Ces
tirelires sont au nombre de quatre, ils décident donc un soir de compter l’argent
qui s’y trouve et de « manger la cagnotte » ensemble.
C’est ainsi que ces provinciaux
se retrouvent à Paris le jour du mardi gras. Les péripéties vont s’enchainer au
détriment des personnages qui ne comprennent pas toujours ce qui leur arrive.
Nous sommes donc dans le comique de situation que Labiche manie avec adresse.
Il nous dépeint une
bourgeoisie provinciale dont l’une des préoccupations principales (si ce n’est
La préoccupation principale) est l’argent pour les hommes, le mariage pour les
femmes. Les portraits sont donc assez caricaturaux, chaque personnage est
caractérisé par sa profession ou sa façon de parler. Labiche met en évidence le
choc entre la vie parisienne et la vie en province. De même le thème de la
nourriture est récurrent les amis veulent « manger la cagnotte » et
se retrouve donc dans un restaurant de la capitale à commander les plus
délicats.
Le comique de situation est
basé sur des quiproquos dont les personnages peinent à s’extirper, sur la
gaucherie des personnages. On peut se moquer d’eux tant qu’on le veut :). En résumé donc j’ai passé
un agréable moment avec Labiche ;)
Comme je l'avais annoncé dans un précédent billet, j'ai été prise pour un stage au Québec. Je poste un nouveau petit billet à ce sujet afin de préparer les quelques jours libres que nous aurons pour jouer les touristes à Montréal. J'en appelle donc à votre connaissance de la ville pour me suggérer des monuments, parcs, musées, lieux typiques de la culture québecoise et/ou canadienne incontournables dans cette ville. Si vous avez d'ailleurs également des petites anecdotes à propos de quartiers, pubs/bars, restaurants and co, je suis toute ouïe!
Le principe est simple, il s'agit de lire un roman cullinaire et d'en adapter une recette (à sa sauce? ^^) avant le 15 décembre 2010. Le billet sur le livre devra également contenir la fameuse recette et son processus de réalisation avec une petite photo du plat final! Enfantin dira-t-on ... pas si sûr :) Je pense que je mettrais en scène une recette d'un des livres que je recevrai dans le cadre du swap mille feuille si celui-ci s'y prête. C'est l'objectif PAL qui fait pâle figure avec tous ces challenges et tous ces swap. J'ai d'ailleurs eu une idée de swap cette nuit, mais je ne sais pas si j'oserais me lancer!
"Devant faire face à la ruine de sa famille après la mort de son père,
le jeune Sergipano quitte sa ville natale. Direction le sud de l'État
de Bahia, au Brésil, où il sera ouvrier dans les plantations de
cacao... Ses rêves de richesse seront vite déçus: parmi les vieux
paysans et les petits artisans, il connaîtra la détresse et
l'injustice. Publié en 1933, ce roman de jeunesse du plus célèbre des
écrivains brésiliens fait entendre avec force la voix des humbles en
lutte pour un avenir meilleur."
Jorge Amado est l'un des auteurs brésiliens le plus lu dans le monde (dixit la courte biographie de l'édition Larousse). Il nous fait le récit, à travers Sergipano, de la vie des hommes "loués" dans les cacaoyères... un peu le même principe que les journaliers rencontrés chez Steinbeck. Ces hommes vivent pour travailler, et travaillent pour vivre, ou plutôt survivre. Ils semblent s'en accommoder, ils refuseraient de devenir patrons parce que considèreraient cela comme une trahison. Il est pourtant question de conscience et lutte des classes, on évoque rapidement l'idée de grève, et finalement la façon dont les patrons les "tiennent" : " Un jour ils abaissèrent les salaires à 3 milréis. Je pris la tête de la résistance. Nous ne retournerions pas aux plantations. [...] - Faut pas y penser... Il est arrivé trois cents et plus d'émigrants de la sécheresse, qui prennent le boulot pour n'importe quelle payer... et nous on meurt de faim. - On est vaincu avant de commencer la lutte." -Nous on vient au monde vaincus, conclut Valentin. Nous baissâmes la tête. Et le lendemain nous retournâmes au travail pour 500 réis de moins." Ce passage me rappelle les paies des journaliers dans Les raisins de la colère qui étaient toujours plus basses et pour lesquelles de plus en plus d'hommes affluaient pourtant. Mieux valaient être payés une misère que de ne pas travailler du tout. On ressent ici toute l'injustice de ce système d'exploitation des plus pauvres par la classe moyenne et la classe dominante de l'époque, les grands propriétaires.
L'histoire n'est pas romancée, Jorge Amado n'a pas souhaité enjoliver ou dramatiser les choses, il les décrit simplement, et l'annonce à la fin du livre au travers du narrateur : "Ce livre est mal composé. Mais c'est qu'il n'a pas d'intrigue à proprement parler, et ces souvenirs de la vie des plantations, je les mets sur le papier à mesure qu'ils me viennent à l'esprit. J'ai lu quelques romans avant de commencer Cacao, et je vois bien que celui-ci n'a rien de commun avec eux. Tel qu'il est le voici. J'ai voulu seulement conter la vie de la plantation. Parfois j'ai eu des envies d'écrire un pamphlet ou un poème. Peut-être n'ai-je même pas réussi à faire un roman."
J'ai bien aimé cette histoire assez courte et sans fioriture et je ne sais qu'en dire de plus. Les faits sonts bruts, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages, on arrive tout de même à ne pas en aimer certains, comme Mano-la-peste ou Maria que j'ai trouvé insupportable, mais dont l'attitude au final colle bien à la représentation qu'ont ces hommes exploités de la bourgeoisie qui les exploite.
Un petit mot sur l'édition, Larousse, Petits contemprains destinée donc à un public scolaire, avec à la fin des questions pour mieux comprendre l'oeuvre, puis des "clés" sur les personnages, les thèmes abordés. Je trouve que les questions peuvent plus qu'éclairer le lecteur, le perdre dans sa lecture. J'ai trouvé que certaines n'étaient pas forcément pertinentes, mais bon je ne suis sauf preuve du contraire pas prof de français ^^. Par contre j'ai trouvé les thèmes intéressants. Et les extraits de textes sur le thème du chocolat ont bien évidemment été de mon goût. Il y'a d'ailleurs une courte bibliographie à la fin du livre sur les thèmes du cacao/chocolat, le Brésil ainsi que quelques auteurs Brésiliens. Pas mal fait donc!
C’est avec plaisir que je réponds au tag lancé par
Herisson08… il s’agit comme son nom l’indique de faire part de 7 choses qui
marquent notre automne.
1. La première donc, et celle qui prend le plus de
place parce qui apporte un changement dans mon rythme de vie… le retour au célibat…
retour assez chaotique à vrai dire. On ne sort probablement jamais indemne de
ces choses là.
2. La lecture, of course, avec la participation aux
partenariats lancés par blog-O-book et livraddict mais aussi les divers
challenges auxquels je suis inscrite.
3. La blogosphère donc avec les préparations de
swaps, la découverte de nouveaux blogs, bibliomania, et aussi les blogs de
cuisine sur lesquels je salive.
4. Le travail bien sûr, on entame une période
difficile, des élèves de plus en plus chiants parce que fatigués, le début de
mon stage en lycée, mon mémoire et la préparation de mon stage au Québec.
5. L’envie pressante de voyages réveillée par cette
préparation. L’envie de changer d’air. Une journée à Paris, peut-être un retour
à Lille. L’envie de bouger en tout cas.
6. Le retour à une vie sociale soutenue : bar,
restaurants et surtout cinéma, avec le coup de cœur de l’automne pour moi :
500 days of summer !
7. Coup de cœur cinématographique bien sûr mais
également musical, j’écoute la BO en boucle dans ma voiture ainsi que le
dernier album de Muse, The resistance. L’achat d’une place de concert pour le
360° Tour de U2 au stade de France en Septembre 2010.
Ce tag fait un peu le tour de la blogosphère depuis quelque
temps déjà donc je préfère ne pas faire de doublon et inviter les blogueurs
délaissés à se manifester pour le reprendre ^^
Le livre commence et se termine ainsi : " Dans l'ancien temps, l'on pendait les gens au carrefour des Quatre Chemins. On ne le fait plus. " On pendait les gens aux Quatre Chemins, dans l'ancien temps. Plus maintenant." Cela laissait présager quelques intrigues dans ce roman de Daphné du Maurier.
Cornouailles, XIXè siècle, Philip Ashley est orphelin, il est élevé depuis son enfance par son cousin Ambroise. L'enfance de Philip est paisible bien qu'exclusivement masculine. Ambroise de 20ans son aîné vit seul dans son domaine, entouré de ses domestiques. A l'adolescence, Philip est envoyé à l'école à Harrow puis à Oxford, il revient au domaine d'Ambroise dont il est l'unique héritier.
Avec l'âge la santé d'Ambroise se détériore, il a des rhumatismes et part donc en Italie pour l'hiver. Il y rencontre Rachel, une cousine éloignée des Ashley, veuve du Seignor Sangalletti. Elle lui fait visiter les jardins de Florence et partage l'amour d'Ambroise pour les plantes et les jardins. Rachel va changer la vie des deux cousins. Mystérieuse et captivante...
Pour mon troisème roman de Daphné du Maurier je n'ai pas été déçue. J'ai retrouvé ce style qui m'avait tant plu dans l'Auberge de la Jamaïque et plus encore dans Rebecca.
A l'heure où ce billet sera posté je serai dans l'avion direction Genève, ah les joies de la programmation de billets!
Deux semaines de coupure au bord du lac Léman... j'emmène bien entendu avec moi quelques livres mais pas trop, mes vacances ne seront pas de tout repos. Au programme : jeux en tout genre, dessins, piscine et balades avec ma nièce.
Mon blog lui ne sera pas en vacances, j'ai programmé un ou deux billets qui seront publiés pendant mon absence... Et puis j'y passerai très certainement pour parler de mes lectures. Et puis je viendrai également donner des nouvelles du swap vacances,il sera difficile de patienter pour ouvrir mon colis qui m'attendra bien sagement chez mes parents, mais je compte bien profiter de mes vacances tout de même.
Herisson08 s'est vue traitée de folle par sa moitié pour avoir eu cette idée ... et bien Mr Herisson, sachez que nous sommes 11 autres folles à s'être embarquées dans ce swap fou :)
L'idée est simple, envoyer chaque mois à la personne qui fête son anniversaire une enveloppe contenant une carte d'anniversaire, un livre et une 3e surprise (gourmandise ou petit objet). A son anniversaire, chaque participante recevra donc onze petits paquets :)
Voici donc le récapitulatif des participantes avec un lien vers leurs blogs:
Je nous souhaite donc une très belle année ensemble qui s'annonce pleine de découvertes et de surprises!
J'en profite également pour remercier notre organisatrice pour son certificat de l'amitié et lui décerne à mon tour pour ses idées brillantes et sa gentillesse ;) ainsi qu'à Joey7lindley avec qui j'échange quelques mails et qui est très sympa et Cynthiapour qu'elle me fasse son gâteau chocolat blanc-speculoos, qui a toujours un mot gentil :)
Quatrième de couverture: "Les années 60, c'est un peu notre dernier âge d'or. Aux yeux des baby-boomers
comme des plus jeunes, elles incarnent le fantasme d'une époque porteuse de
tous les espoirs, durant laquelle les perspectives de progrès paraissaient infinies
et, la croissance économique aidant, l'avenir assuré pour chacun.
Cet ouvrage ressuscite un temps insouciant où l'on vivait sans airbag ni
ceinture, au rythme des chansons des Beatles ou de Françoise Hardy, le Petit
Livre rouge de Mao dans une poche et le dernier numéro de Salut les Copains
dans l'autre. Il retrace la toute-puissance de l'État gaulliste, l'angoisse du conflit
nucléaire, la lutte pour les droits civiques et le combat des femmes, également
emblématiques de la décennie. Et, pour finir sur une note plus légère (les
années 60 n'en ont pas manqué !), il décrit cinquante icônes, lieux, objets, films
ou chansons cultes. Le hit-parade des sixties !"
Un peu difficile de parler d'un livre qui se penche sur l'histoire, ou plutôt la civilisation d'une décennie! J'ai lu déjà deux autres titres de cette collection pour "les Nuls" et j'avoue avoir été franchement déçue par celle-ci! British History for Dummies bien que lourd à ingurgiter était franchement drôle (l'humour anglais peut-être) et même la Bible pour les Nuls avaient des pointes d'humour que je n'ai pas retrouvé dans celui-ci. J'ai trouvé ça bien dommage parce que j'aime beaucoup cette période de l'histoire chez nos voisins outre-Atlantique (a.k.a les ricains) mais que finalement je connaissais peu notre version des sixties. Je pensais en choisissant un livre un peu plus léger qu'un livre d'histoire pur et dur, mais tout de même complet ce serait moins ennuyeux à lire...Et bien je me suis trompée, pour preuve deux semaines à me traîner de chapitres en chapitres! J'ai certes apprécié certains paragraphes, des anecdotes ici où là et j'ai bien évidemment appris plein de choses et je ne remets pas du tout en question l'agencement des chapitres, les recherches faites etc simplement niveau plaisir de lecture je n'y ai pas trouvé mon compte!
Un grand nombre d'aspects sont brossés et pas seulement côté français: L'avènement de la Ve République, la guerre d'Algérie, la construction du mur de Berlin qui matérialise la frontière entre l'orient et l'occident, la guerre froide donc, le communisme, les guérillas en Amérique latine, le concile Vatican II, la course aux étoiles, la guerre du Vietnam, la guerre des six jours en Israël, le Printemps de Prague. Stéphane Benhamou recense les avancées dans la société avec la création des planning familiaux, la légalisation de la contraception, la lutte pur les droits civiques , Mai 68 sans oublier le mouvement des Hippies, le festival de Woodstock et la naissance d'une conscience écologique puis les nouveautés d'un point de vue artistique également, le nouveau roman, la création du livre de poche et des maisons de la culture, la bande-dessinée, le rock, le cinéma mais aussi des thèmes plus ancrés dans le mode de vie des français avec la société des loisirs, de consommation, le boum des supermarchés, de l'automobile et de l'électroménager, le développements des crédits, des téléphones et ordinateurs.
En bref c'est une lecture en demi-teinte, des choses intéressantes mais des chapitres parfois ennuyeux. J'ai encore La culture générale pour les Nuls dans ma PAL, je ne lirai donc que quelques chapitres à la fois mais plus le livre dans son intégralité d'une seule traite!
Quatrième de couverture: "A chacun sa génération perdue. Après les "jeunes gens tristes" de Scott
Fitzgerald et les trentenaires survoltés de Jay McInerney, voici Mark,
Sam et Keith, les anti-héros du premier roman de Keith Gessen. Mark
termine une thèse sur les mencheviks et consulte des sites
pornographiques. Sam rêve d'écrire le " grand roman sioniste " mais
perd beaucoup de temps à vérifier sa popularité sur Google. Keith
soutient la candidature d'Al Gore. Tous trois possèdent le charme
propre aux jeunes gens que leurs brillantes études ont condamnés à une
lucidité aussi précoce qu'inutile. Touchants, exaspérants,
irrésistibles, ces trois garçons sont les protagonistes d'une nouvelle
éducation érotique et sentimentale. L'on ne saurait trop remercier
l'auteur d'avoir pris le parti de la légèreté contre celui, si
prévisible, de la gravité. Keith Gessen n'hésite pas à bousculer les
vaches sacrées de l'avant-garde officielle, en lançant au passage
quelques pétards sur les grognards de la gauche intellectuelle
américaine, en toute injustice. Avec ce roman en forme de comédie, il
rejoint d'emblée le peloton de tête d'une jeune littérature
anglo-saxonne à l'esprit mordant."
Voilà déjà presque deux semaines que j’ai terminé ce
roman et je rédige seulement mon billet … Le temps passe toujours à une vitesse
folle quand justement il nous en manque pour faire tout ce qu’on
souhaiterait/devrait faire. Bref fin de la parenthèse !
J’avais lu un billet plutôt élogieux chez Voyelle et
Consonne qui m’avait donné envie de découvrir cet auteur et son premier roman.
Et bien sincèrement j’ai eu beaucoup de mal, à entrer dans l’histoire, à
apprécier les personnages, à les comprendre, à suivre tout simplement parfois.
Nous suivons donc ces trois jeunes hommes, étudiants dans des universités plus
ou moins prestigieux des Etats-Unis. Chacun Nous donne à voir des thèmes qui
ont fait polémique aux Etats-Unis dans les années 90/2000 et même encore
aujourd’hui d’ailleurs : le communisme, la légitimité de l’occupation israélienne,
la candidature d’Al Gore aux élections de 2000. Je me suis clairement ennuyée
pendant les deux premiers tiers du livre. Keith Gessen nous fait part du vide
qui emplit (oui oui bizarre je vous l’accorde) la vie de ces trois étudiants.
Le vide et la solitude que chacun comble à sa manière… Peut-être qu’au final ça
m’a ennuyé parce que c’est parfois ce que je ressens, sans prétention sur ma
lucidité au sujet de l’histoire ou de l’économie mondiale, mais sur ce regard
qu’on peut porter sur sa propre vie, nous les gens qui réfléchissons bien trop
au lieu d’agir !
J’ai par contre mieux aimé le dernier tiers, quand il
finit par se passer quelque chose dans la vie des protagonistes, le périple de
Sam en Israël, la vie New Yorkaise des deux autres.
J’ai déjà oublié une partie des évènements, je me suis
souvent demandé qui était qui et qui connaissait qui (moi mémoire de poisson
rouge ?) C’est donc une déception, je pense que je m’attendais à tout
autre chose et je pense que d’ici quelques semaines à part la trame général du
roman, j’aurais tout oublié ! Je pense aussi qu’au final ce livre n’était
pas approprié à mes envies du moment, et c’est sûrement pour cette raison que
je peine aussi à lire Des hommes de
Laurent Mauvignier !
Je me suis quand même posé une question, qu’est ce qui
fabrique donc ces jeunes gens tristes ? Les études universitaires ?
Le système américain ? Trop réfléchir ?
4
ème de couverture:
« Qui n'a jamais rêvé d'être sexy ? Et qui vous a dit qu'être sexy c'est
être une femme objet tout juste bonne à faire fantasmer les hommes ? Non !
Regardez les Monica, Angelina, Scarlett et Penélope : elles sont sexy mais
aussi égéries de grands cinéastes et personne ne s'amuserait à les réduire à
des bombes ! Grâce à ce guide, vous saurez enfin ce qui est sexy ou pas,
comment transformer vos petits défauts en vraies qualités ; vous connaîtrez
tous les trucs pour faire exploser votre sexy attitude sans renoncer à votre
personnalité et apprendrez à rester sexy face à l'Homme même en situation
extrême, même après une longue vie commune. Votre sexy attitude n'aura d'égale
que celle de l'héroïne d'une comédie romantique, pas parfaite pour un sou mais
dont le héros est pourtant definitely accro au bout d'une heure ! Un guide de
pro pour booster votre sexy attitude sans vous renier et pour en finir avec les
clichés du style suis-je obligée de mettre une minijupe en stretch pour le
faire craquer ? »
J’avais reçu ce livre dans le cadre du swap
mille-feuilles organisé par Edelwe qui était d’ailleurs ma swappeuse. Quel
rapport entre la gourmandise et la sexy attitude ? Aucun à priori sauf qu’Edelwe
a réponse à tout : « Parce qu’on peut manger du chocolat en restant
sexy » !
J’ai apprécié cette lecture étalée sur plusieurs mois, un
petit coup de mou : quelques pages et ça repart, un trou entre deux
romans, hop on picore ici et là, envie de se relaxer dans un bain ? Laure
Gontier est d’agréable compagnie là encore. La sexy attitude est écrite à la
manière des magazines féminins. C’est léger, ça ne prend pas la tête, ça donne
le sourire, que demander de plus ?
Bien évidemment, comme quand je lis un magazine de
fifilles, je sais très bien que tout ce qui y est écris n’est pas véridique à
100% que les talons de 10cm c’est sexy certes mais allez-y vous enchaîner les
heures de cours debout à faire le clown perchée sur ces échasses. Et cette
jolie crinière qui se laisse dompter par un super shampoing même avec la
meilleure volonté du monde s’aplatit au bout d’une heure ! C’est un peu de
la publicité mensongère tout ça mais ça me fait quand même rire. La seule chose
qui m’agace en général dans ce genre de bouquins et dans les magazines c’est
que contrairement à ce que ça laisse penser oui il y a une vie civilisée en
dehors de Paris !! J’en ai marre de ce Pariscentrisme … Paris Paris … les
étrangers résument la France à Paris… mais Fuck y’a pas que Paris dans la vie !
(minute je m’énerve contre ce snobisme parisien off)
Le chapitre qui m’a le plus tenu en haleine s’intitule « Comment
vous ne l’avez pas encore trouvé ? » Et bin non je ne l’ai pas encore
trouvé !! alors moi en train de tremper dans la mousse je m’attendais à
avoir THE solution !! sauf que le chapitre se clos par cette morale que
toutes les filles maquées te rabâchent … c’est quand on ne cherche plus qu’on
trouve !!! God !
J’ai bien entendu fait le test pour savoir Quelle sexy
paresseuse je suis et bien figurez vous que je suis une sexy qui s’ignore, j’imagine
que c’est la manière la plus sympa qu’ils ont trouvé pour dire que je n’étais
pas sexy!
Bon quoi qu’il en soi j’ai passé du bon temps et je n’ai
plus maintenant qu’à enchainer sur un autre de la même collection où me
racheter cosmo !
JOUR
8 :
Je vous épargne cette fois la narration de ma journée d’observation ^^ . J’ai
passé la journée dans deux classes types SEGPA, c’était vraiment intéressante
et l’enseignante était vraiment sympa !
Le soir on est allé voir un match d’improvisation, j’avais
un peu peur de trouver ça ennuyeux, j’aime pas trop ça les spectacles humoristiques
mais finalement l’ambiance était très bonne ! Deux équipes s’affrontent
sur scène sur différents thèmes choisis par un arbitre qui leur impose
certaines contraintes, temps, ton, emploi de mots particuliers etc. On a fini
la soirée en boîte… et God j’aime déjà pas les boîtes en France mais là c’était
le pompon ! Couchées à 3h30 levées à 6h le lendemain on était fraîches ^^
JOUR
9 : On se levait tôt car nous avions à peu près une heure,
une heure et demie de route pour rejoindre une réserve indienne. Je ne savais
pas que les Indiens vivaient dans des réserves au Québec aussi. D’ailleurs j’ai
parfois eu l’impression que l’intégration des indiens à la société québécoise
était pour certains un sujet relativement tabou.
Nous avons donc visité le village et on nous accueilli
dans l’école où on a suivi un cours d’algonquin (je sais donc maintenant le
lire, mais pas le comprendre of course), j’ai trouvé ça super intéressant, on a
vu l’alphabet, les nombres et la conjugaison. On a goûté au pain artisanal
fabriqué à l’école, j’ai trouvé que ça ressemblait aux pains plats marocains.
Nous sommes ensuite allées au musée de la réserve où un
guide super gentil nous a raconté l’histoire des algonquins au Québec, leurs
traditions, leurs lieux de rendez-vous, le mode de vie des indiens et qui a
vaguement abordé leur place dans la société d’aujourd’hui.
J’ai vraiment apprécié cette matinée et l’après-midi nous
réservait d’autres surprises. Nous sommes allés visiter un refuge pour animaux
blessés en pleine forêt : renards, loups, castors, et la star du voyage l’orignal !
Après le refuge on a rejoint l’université d’Amos où on a
visité la section spécialisée dans les plantations de forêt etc. J’avoue avoir
été particulièrement inattentive, souvenez-vous j’avais 3h de sommeil à peine
dans les jambes ^^. Nous avons terminé la soirée à 40 au resto youhou !
JOUR
10 :
Fini les observations, journée au lac Temiscamingue ! Après moultes
aventures à attendre sur le parking du Wall Mart qu’une de nos québécoises
retrouve ses clés, pendant que nous patientions en faisant des blind test de
voitures à voitures (oui oui on a de la suite dans les idées et non non on ne
se fait absolument par remarquer sur les parkings !) c’est un cortège de six
voitures qui prend la route pour le Témis ! outre un chien qui a failli se
jeter sous nos roues enneigées pas de problème à l’aller. Nous débarquons
toutes dans un petit snack pour manger une poutine (imaginez donc 20 filles
accompagnées d’un seul homme … le harem était de sortie (équipé en Décathlon
pour les Frenchies) J’ai donc retenté l’aventure poutine et c’était bien
meilleur qu’à Montréal, mais God je ne comprends toujours pas l’engouement
général pour ce plat !
Nous avons ensuite toutes débarquées chez la cousine d’une
des corres qui habite au bord du lac pour faire de la pêche sur glace (nous n’avons
rien pêché si ce n’est une cannette et encore je soupçonne quelqu’un de l’y
avoir mis ^^. Nous avons répété et filmé notre Haka dans la neige (vidéo sur
Facebook pour celles qui y sont), fait des dessins toujours dans la neige, vous
savez quand on se jette par terre et qu’on fait l’ange. Certains sont partis
faire une promenade en raquette dans les bois, d’autres ont préféré s’armer de « Crazy
carpets » et dévaler les pentes enneigées sur els fesses ou sur le ventre.
C’était le fun comme disent nos cousines !! (mes fesses s’en souviennent
encore !)
Cette escapade s’est terminée par une séance tire sur la
neige, je n’ai pas réussi à adhérer au sirop d’érable mais là j’ai adoré !!
(est-ce
que j’ai l’air d’avoir froid ? mais non il ne faisait que – 27 !)
Retour à Rouyn pour se changer avant une folle soirée en
boîte (cette fois j’ai prévu le coup à moi la slush au rhum et la Jelly à la
vodka, me faut au moins ça !)
Retour retardé … oui nous avons croisé sur notre chemin
une voiture complètement défoncée sur le bas côté avec une dame en plein milieu
de la route ! Notre cortège s’arrête donc pour porter secours à cette dame
sauf que personne ne savait où on se trouvait et que les secours sont arrivés
une heure plus tard !! (heureusement que la dame ne se vidait pas de son
sang !), Une des corres avait laissé son contact de voiture et bien sûr au
moment de repartir plus de batteries, à notre tour de nous faire dépanner !!
(oui oui il y’a des jours comme ça …)
Suite et fin du séjour à Rouyn la semaine prochaine ^^
C'est avec plaisir que je me joins à Liyah et Evertkhorus pour vous faire partager chaque dimanche une photo de mon petit répertoire!
Pour débuter donc, la plage de Guidel plage en Bretagne qui est celle de ma bannière, et surtout parce que j'ai envie d'évasion en ce moment, de bruit des vagues, de grands espaces, d'air marin, de vent dans les cheveux...