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Notes de lecture
30 septembre 2011

Lecture commune: Stendhal, La Chartreuse de Parme

la_chartreuse_de_parmeQuatrième de couverture:

"La Chartreuse de Parme, dernier roman de Stendhal, longtemps ignoré, est un livre-clef de la littérature contemporaine. Stendhal, à travers les aventures de Fabrice del Dongo, a fait passer son idéal d'art et de vie, et, à l'acuité de l'analyse psychologique, a ajouté de la poésie, et un hymne à l'amour, dans la lumière des paysages italiens."

Je ne sais pas trop comment commencer mon billet, je n'ai pas pris de notes pendant ma lecture (bouh c'est mal) et j'ai mis un certain temps avant d'en venir à bout qui plus est (15 jours!) Non pas que je n'ai pas aimé, bien au contraire, mais parce que Septembre apporte son lot d'obligations et aussi de fatigue de la rentrée qui ralentissent le rythme de la lecture. C'est donc au fond de mon lit, calée par mes oreillers que je retrouvais ce cher Fabrice.

J'ai donc globalement aimé ce livre, même si j'y ai parfois trouvé des longueurs. Au début je me suis demandé dans quoi je m'embarquais, je n'ai pas trop compris pourquoi Fabrice voulait rejoindre l'armée de Napoléon et je l'ai trouvé particulièrement bête sur cette aventure dans les Flandres (oui oui j'étais toute fière d'y voir cité la ville où j'suis née). Ce début m'a un peu ennuyée et j'ai craint du coup de m'ennuyer tout au long de l'histoire. Mais non finalement, Fabrice revient à Parme et côtoie sa tante, la Duchesse Sanseverina qu'il ne laisse d'ailleurs pas indifférente.

Stendhal nous donne un aperçu de la vie à la cours à cette époque, j'ai trouvé ça intéressant, sans pour autant comprendre tous les tenants et les aboutissants de la politique italienne, il y aurait donc plusieurs princes et pas de rois? Je ne suis pas du tout au point sur ça, les différents partis et ministres etc. J'ai donc préféré les passages où le narrateur évoque la société, les soirées mondaines et bien sûr les intrigues amoureuses de Fabrice. D'ailleurs j'ai trouvé ça assez étrange qu'un jeune homme qui se prépare à une vocation religieuse cumule autant d'amourettes deci delà!

Stendhal sait tenir son lecteur en haleine, on craint pour la liberté et la vie de Fabrice lors de sa fuite à Bologne, puis de son emprisonnement dans la Tour Farnèse. Son caractère et son attitude à ce moment du livre a commencé à me le rendre antipathique. L'arrivée de Clélia Conti est donc tombé à point nommé. C'est un Fabrice sensible et dévoué qu'elle nous révèle.

Toute la fin du livre sera donc dévoué à renouer avec Clélia Conti, j'attendais donc beaucoup à ce sujet et finalement la fin m'a laissé un goût de "vite fait bien fait" comme si l'auteur s'était dit  "hop j'ai mon quota de pages il faut maintenant que j'expédie tout ça", j'ia trouvé que c'était un peu la solution de facilité!

Pour autant j'ai quand même beaucoup apprécié cette lecture, comme dans Le rouge et le Noir on retrouve des personnages fouillés et complexes, Fabrice donc mais surtout la Duchesse! C'est une femme intelligente, qui sait tirer parti de son physique et de sa position et qui n'hésite pas à se servir de son influence pour arriver à ses fins. Parfois sensible, parfois cruelle et manipulatrice. Elle se sert du Comte Mosca tout au long de l'histoire, uniquement dans le but de faire réussir son neveu, et pourtant je n'ai pas réussi à ne pas l'apprécier. Un tel dévouement est pour moi admirable!

Si vous souhaitez donc vous replonger dans un classique de la littérature française, je ne peux donc que vous conseiller de lire La Chartreuse de Parme!

Non seulement cette lecture commune m'a permis de déterrer un pavé de ma PAL mais en plus de pouvoir confronter mon avis, allons donc voir ce que mes co-lectrices en ont pensé: Céline, George, Aymeline, Elodie , Nathalia, Cynthia, Viviana

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6 novembre 2011

Un dimanche à ... Quimper

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Quimper, capitale de la Cornouailles française, est une très jolie ville. Des petites rues pavées aux façades à colombage colorées. J'ai beaucoup aimé cette ville. Demain je vous montre la cathédrale et on file à la Pointe du Raz. Bon dimanche!

 

Les dimanches en photos sont  aussi chez : Liyah,   MyaRosa,   LounimaHilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

 

16 novembre 2011

Murielle Magellan, Un refrain sur les murs

un_refrain_sur_les_mursQuatrième de couverture :

"Cette mélodie, elle la connaissait. D'où venait qu'eue l'entendait de nouveau en moins de deux jours ? Avec cette façon similaire de décaler, de balancer les notes en dehors du temps, d'être fidèle puis de trahir... Rien en vue pourtant. Le hautbois devait s'extraire d'une rue transversale. D'ailleurs l'instrument s'était tu. Isabelle se demanda si elle avait rêvé, mais non. Les sons continuaient à résonner en elle, persistants. S'agissait-il du jeune homme à la tête étrange cette fois encore ? Celui au regard flatteur ? Ce serait un sacré hasard.

 Sous les dehors d'un conte de ta vie ordinaire, Murielle Magellan raconte l'étonnante renaissance, à trente ans d'intervalle, de deux femmes blessées : une mère et sa fille. Drôle, inventive, toujours bienveillante, Murielle Magellan a l'art de réenchanter la monotonie du quotidien au gré de petits miracles qu'elle fait surgir au coin de la rue."

 

J'ai au début assez peu accroché avec cette histoire, j'avais envie de secouer Isabelle et je ne comprenais pas spécialement Romane. J'ai par contre particulièrement apprécié les cinquantes dernières pages, quand Romane part en quête de l'homme qui a changé la vie de sa mère. La fougue qu'elle met à le retrouver, le sens du pseudonyme choisi par cet homme "So What" est d'ailleurs très fort dans le livre et l'histoire de ses personnages. La conclusion du roman en est d'autant plus déroutante...

Qui est donc ce So what qui a fait irruption dans la vie d'Isabelle cet été de 1987? Qui est au fond Isabelle? Mère et fille semblent ne jamais s'être comprises...

Un extrait que j'ai aimé:

"Plus je graffe, plus je me sens fragile. Plus mamère me manque. Plus je m'envole, plus je mesure l'énigme, les contours de ce mondre que je voulais nets, tranchants, deviennent flous et poudreux. Je sens qu'il y a de la clarté dans l'incertitude. En m'inscrivant la nuit sur les murs, mes journées sont plus lumineuses."

 

Meric à Sandrine d'avoir fait voyagé son livre juqu'à moi, vous pouvez aller lire son avis ici.

30 novembre 2011

Lecture commune: Linda Newbery, De pierre et de cendre

de_pierre_et_de_cendreQuatrième de couverture :

"Lorsque, par un soir brumeux de 1898, le jeune peintre Samuel Godwin pousse les grilles de la propriété de Fourwinds, il est immédiatement envoûté. Engagé pour enseigner l'art aux deux filles de Mr Farrow, il ignore encore que cette luxueuse demeure sera pour lui le décor de ses plus belles peintures. Intrigué par la personnalité ombrageuse du maître des lieux, séduit par les jeunes demoiselles, Marianne et Juliana, désarçonné par Charlotte Agnew, leur gouvernante et dame de compagnie, Samuel comprend vite que le raffinement du décor et des êtres dissimule de bien sombres mystères et que le vent souffle pour mieux balayer les cendres d'un passé scandaleux..."

 

Linda Newbery a beau  être un auteur contemporain, on retrouve dans Depierre et de cendre le charme  désuet des livres de Jane Austen et consœurs.  Certes l’action e se passe pas même époque que celle de Miss Austen bien un siècle plus tard et pourtant la place dévolue aux jeunes femmes est inchangée. Elles espèrent toujours faire un bon mariage, si possible du meme rang social qu’elles. Elles sont toujours soumises à l’autorité du père et à la loi de l’entail (seul un héritier male bénéficie des biens de son père après sa mort)

Pour autant, il y a dans ce livre moins de légèreté que dans les livres d’Austen. Juliana et Marianne portent un lourd secret  que leur gouvernante  Miss Charlotte Agnew et leur précepteur, le peintre Samuel Godwin vont tenter de percer… Les apparences sont d’abord très trompeuses mais les amènera finalement à découvrir toute l’horreur de la situation. Nous-mêmes en tant que lecteurs, menons notre enquête pour être finalement aussi trompés par les apparences au même titre que les personnages. C’est d’ailleurs assez fort parce que j’ai imaginé tous les scénarios possibles sauf celui-là. La narration d’un point de vue omniscient nous pousse justement dans l’erreur !

C’est un livre fort, qui nous montre tous les codes de la société  de l’époque, une société basée sur les apparences et le qu’en dira-t-on. Qui je trouve n’est finalement pas si éloignée de la notre. Si le mariage n’est pas forcément LA priorité des jeunes filles il faut reconnaître que le célibat sied mal à nombre d’entre elles.

J’ai beaucoup apprécié les nombreuses descriptions de la maison et du jardin. Et j’ai trouvé le « débat » sur l’artiste, son œuvre, et l’art en général  très intéressant. Est-ce l’artiste qui fait de son œuvre de l’art ou au final serait les soi-disant amateurs d’art qui en font une œuvre d’art … Là encore on touche à la question de l’apparence.

Les références à des peintres que j’ai étudiés en fac et que j’apprécie comme Dante-Rossetti et Millais n’ont fait que me conforter dans mon coup de cœur. Je vous conseille donc cette lecture !

Allons voir ce qu’en ont pensé mes acolytes Will et Manu.

23 octobre 2011

Un dimanche à ... la plage de Saint Marine

Nous sommes toujours en Bretagne mais cette fois nous avos quitté la partie Nord est pour aller nous balader dans le Sud ouest breton! Petite escapade à la plage, où l'eau était bien trop froide pour nous baigner (ou nou n'étions pas assez courageux!)

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Rendez-vous demain donc pour longer la côte de Saint Marine à la pointe de la Torche!

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12 décembre 2011

Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du Nord

quand_souffle_le_vent_du_nordQuatrième de couverture :

"En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d’adresse et envoie un mail à un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier, poliment, lui signale son erreur ; Emma s’excuse, et, peu à peu, un dialogue s’engage entre eux, par mail uniquement. Au fil du temps, leur relation se tisse, s’étoffe, et ces deux inconnus vont se mettre à éprouver l’un pour l’autre une certaine fascination. Alors même qu’ils décident de ne rien révéler de leurs vies respectives, ils cherchent à deviner les secrets de l’autre… De plus en plus attirés et dépendants, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre. Emmi est mariée, et Leo se remet à grand peine d’un chagrin d’amour. Un jour, pourtant – enfin ! –, ils décident de se donner rendez-vous dans un café bondé de la ville. Mais ils s’imposent une règle : reconnaître l’autre qu’ils n’ont pourtant jamais vu, avec interdiction formelle de lui parler…"

J’ai eu un peu de mal au début. Je trouvais ça un peu too much et trop rapide mais finalement je me suis prise au jeu et ça m’a rappelé tellement de choses !! Je suis moi aussi un jour tombée virtuellement « amoureuse » de quelqu’un… Amoureuse des mots d’un homme inconnu. Ca faisait donc tout drôle de revivre ça à travers les mots de deux autres inconnus fictifs !

J’ai trouvé ce livre très rafraichissant et plein d’esprit. Cela nous soulève pas directement de questions mais cela aborde un champ tout à fait d’actualité : sur l’effet que peuvent avoir les réseaux sociaux et échanges virtuels sur un couple déjà établi, sur la fidélité et l’adultère, à partir de quand/ quoi considère-t-on que l’on trompe l’autre, est-ce que tant que cela relève du domaine virtuel c’est tromper ou pas ?

Quand souffle le vent du Nord se lit très rapidement. L’effet ping-pong des mails donne un rythme très soutenir à l’histoire qui malgré tout, tourne un peu en rond. Et cette fin ! Arghh, frustrant !!!

Il ne me reste plus qu’à lire La septième vague !

Bon par contre, sur la quatrième de couverture c’est comparé au Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates et je ne suis pas du tout d’accord ! Si ici la lecture est sympathique et agréable, dans le cercle littéraire, le sujet est plus « sérieux », plus lourd et la qualité des lettres est quand même plus travaillé et véhicule plus d’émotions. Qu’en pensez-vous, vous lecteurs qui avez lu les deux.

 

10 janvier 2012

Andreï Kourkov, Surprises de Noël

surprises_de_NoelQuatrième de couverture:

"Y a-t-il plus chouette cadeau de Noël qu'une nuit dans une isba au milieu des bois enneigés, ou bien un tour en ville sur un tank immaculé ? Cela semble parfait, féérique, tout à fait charmant. Mais dans l'Ukraine un peu folle d'Andreï Kourkov, les choses peuvent vite dégénérer, votre promise se retrouver nue sur scène, votre tour opérateur s'avérer un adepte du tourisme extrême et la Révolution orange contrecarrer vos projets pour les fêtes... Avec ces nouvelles inédites, Kourkov se joue du genre avec brio pour offrir trois fables de Noël empreintes de bizarrerie et d'optimisme."

 

Voici un recueil de trois nouvelles qui semblent toutes trois se passer en Ukraine où vit l'auteur. La première nouvelle, Surprise de Noël, est queque peu inattendue et un peu glauque d'une certaine manière mais c'est celle que j'ai préférée. J'ai beaucoup apprécié le personnage masculin mais aussi les personnes qui viennent ponctuer la soirée de Noël, leur simplicité et leur capacité à être joyeux alors qu'ils n'ont rien ou pas grand chose. La chute de la nouvelle permet de nous rappeler le dénuement dans lequel vivent certaines populations dont le traumastisme d'une catastrophe (nucléaire en loccurence) a marqué pronfondément la vie et qui au final finissent oubliés de tous.

 

La seconde nouvelle, Ma différence préférée m'a moins plue. Elle suit un peu le schéma d'un conte de fée moderne à la je t'aime moi non plus et est donc sans réelle surprise.

 

La troisième et dernière nouvelle, Les champignons de la liberté, montre l'absurdité du raisonnement que peuvent avoir les régimes totalitaires ou gouvernements censeurs de l'opposition. Je l'ai trouvé assez drôle en ce sens car elle amène au final une critique du gouvernement en place en Ukraine l'air de rien.

 

Deux sur trois ce n'est donc pas si mal pour un recueil, je n'ai par contre pas tellement compris le lien avec Noël si ce n'est pour la première nouvelle. En tout cas ce format était parfait pour accompagner mon voyage puisqu'à peine après une demi-heure de lecture je sombrais dans un coma profond :p (je précise aux mauvaises langues que ce n'était pas un coma ethylique!)

 

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20 novembre 2011

Un dimanche à... Pont Aven

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25 novembre 2011

Swap nos vertes années

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C'est avec plaisir que j'ai accueilli chez moi hier après-midi le colis des années vertes envoyé par ma swappeuse swappée et organisatrice Valérie!

 

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Dabord j'ai trouvé une jolie carte avec des choses gentilles écrites qui m'ont touchée et une trousse toute mimi au même motif que la pochette reçue pour mon anniversaire et cousue par Valérie! Dans la trousse se trouvait une colle avec une petite pelle comme dans le temps (ce temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître :) ) des badges Monsieur Madame (Madame en l'occurence), un stylo avec des petits moutons (so Irish!), un crayon papier et une gomme du Petit Prince, un stylo quatre couleurs pastel, des gages (du genre faites semblant de pleurer et de rire cinq fois d'affilée). Il y avait aussi une boîte metallique à l'effigie des Barbeàpapa et des dessous de verres ramenés de Grèce.

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Les gourmandises ne sont pas en reste puisque j'ai reçu du chocolat à la menthe, et une barre chocolaté au muesli et citron vert (un régal), quatre marque pages, un jeu de sept familles oui oui, un carnet d'adresse et le dvd des dessins animés Oggy et les cafards à regarder avec mes nièces :)

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Pour les livres je vais pouvoir découvrir le livre audio avec Water for elephants de Sara Gruen, Les souvenirs de mon chouchou David Foenkinos et enfin Foster de Claire Keegan.

 

Merci beaucoup Valérie pour tous ces paquets qui me font vraiment très plaisir. Et oui bien sûr, j'espère bien qu'on pourra se croiser au salon du livre cette fois :)

16 octobre 2011

Un dimanche ... au Menhir du Champ Dolent

En Bretagne on trouve ici et là dans les champs des Menhirs et Dolmens, ce menhir se situe à environ deux kilomètres au sud de Dol de Bretagne en direction de Combourg.

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Lundi je vous emmène donc à Combourg, célèbre pour son château appartenant à la famille d'un grand écrivain français qui y vécut dans son enfance. Alors alors c'est qui?

 

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6 décembre 2011

Luc Blanvillain, Crimes et jeans slim

 

crimes_et_jeans_slimQuatrième de couverture :

"Adé n’est pas une petite chose fragile. On peut même dire qu’elle a trouvé la parade pour survivre au milieu des filles de son âge : devenir la pire de toutes, la plus fashion, la plus méchante. La numéro Un de la redoutable « Pouffe Society ».
Mais voilà qu’un serial-killer sévit dans sa ville et semble avoir un compte à régler avec les filles les plus hype.
Avec l’aide de Rod, son petit frère passionné par les éléphants, et de Thibault Picard, mignon mais désespérément intello, elle va tenter d’échapper à la terrible menace."


 

Difficile de se dire que ce livre s’adresse à un public adolescent tant par l’écriture et le vocabulaire employé que par le sujet. La question que je me suis posée c’est, est-ce que les méga-pouffes dont nous parle Luc Blanvillain arrivent à se reconnaître en lisant ce livre ? Et puis on m’a soufflé dans l’oreillette que si les méga-pouffes ne lisent pas dans le monde de Luc Blanvillain, elles ne lisent pas non plus dans la vraie vie donc finalement elles passent à coté de ces portraits criants de vérité.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture que j’ai trouvée très drôle et cynique à souhait. Voilà le genre d’humour que j’affectionne.

L’intrigue est bien ficelée, on est amené à soupçonner tour à tour les mêmes personnes qu’Adé et son ami Thibault. Le dénouement est quelque peu granguignolesque mais ce n’est pas grave dans la mesure où l’histoire l’est elle aussi un peu.

Je dois avouer une chose, moi aussi je ne serai pas mécontente de voir moins de méga-pouffes peupler mes classes (bon ok pas de manière aussi radicale !) car l’apprentissage de méga-pouffe commence dès la 5!!

J’ai également apprécié les références littéraires et historiques. J’ai même eu envie de lire la nouvelle de Poe dont il est question alors que j’ai quand même lâchement abandonné ce recueil.

Merci donc à Valérie et à Luc Blanvillain pour ce cadeau d’anniversaire, qui m’a permis, le temps d’un weekend de me plonger dans le monde de mes élèves, pour le meilleur, et pour le pire J



15 février 2012

Lecture commune: Alexandre Dumas, Les Borgia

les_borgiasQuatrième de couverture:

"Vers 1840, les directeurs de journaux et les éditeurs s'arrachent Dumas, qui entreprend " Les crimes célèbres ", vaste saga historique de la violence. du meurtre et du sang. La figure de César Borgia, fils du pape Alexandre VI, cardinal à seize ans et condottiere absolu ensuite, domine cette famille illustre qui va se construire un royaume dans l'Italie renaissante. César, qui connaît " le bon usage de la cruauté ", élimine par le fer ou le poison ses principaux rivaux, et autant de petits despotes qui rançonnent et asservissent leurs sujets. À Rome, il entend redonner une influence, une armée, de l'argent. En homme d'État sans scrupule et habile, il soutient la bourgeoisie contre l'arbitraire d'une odieuse féodalité. A ce titre, César Borgia est bien le modèle qui inspira Le Prince de Machiavel."

Je n'ai pas tellement accroché à ce livre et pourtant j'aime beaucoup l'écriture de Dumas, mais là rien n'y a fait! Je me suis ennuyée! Le sujet d'abord ne m'a pas passionné mais j'ai surtout trouvé cette succession de conflits, de traités, de batailles et de noms, de vengeance carrément mortelle! (c'est le cas de le dire d'ailleurs parce qu'il ne me semble pas avoir lu un livre avec autant d'assassinats pour le pouvoir, sans compter bien sûr les livres sur la shoah!)

Ce que j'en aurais retenu au final c'est que les Papes et les hommes d'église en général étaient très loin de l'image qu'on s'en fait aujourd'hui!! Vice, luxure, abondance (de nourriture et de morts) sont ce qui me restera de la famille Borgia. Sans parler de l'inceste! D'autres diront que je suis trop "cul-serré" pour apprécier ce genre de littérature! Une chose me rassure au final, c'est que Céline avec qui je faisais cette lecture commune s'est elle aussi ennuyée!

 

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8 décembre 2011

J.K Rowling, Harry Potter and the Prisoner of Azkaban. Tome 3

HP_tome_3Quatrième de couverture :

"Harry Potter is a wizard! Along with Ron and Hermione, his best friends, Harry is in his third year at Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry. Who knows what will happen this year? Read on to find out and immerse yourself in the magical world of Hogwarts…"

 J’avais hâte de terminer mes lectures communs pour me replonger dans les aventures d’Harry. On suit le schéma habituel, Harry est de retour chez les Dursleys pour les vacances d’été. Cette année il fête ses 13 ans mais cela se passe toujours aussi mal pour lui. Son oncle et sa tante sont toujours aussi méchants, son cousin aussi mesquin et stupide.

Comme pour les deux premiers tomes j’attendais qu’Harry reprenne le train pour un peu plus d’action à Hogwarth avec ses amies Hermione et Ron !

Je trouve qu’il y a un peu moins d’action dans ce troisième tome, les trois quarts du livre sont basés sur la disparition et la recherche de Sirius Black sans que rien de vraiment croustillant ne survienne entre temps.

Toute l’action et donc le dénouement se trouve dans le dernier quart du livre, j’étais donc impatiente d’y arriver et bon encore une fois niveau inattendu et retournement de situation je n’ai pas été déçue. Avec la magie plus encore que dans la vraie vie il faut se méfier des apparences et ne rien tenir pour acquis. Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent ni les gens ce qu’ils semblent être.

Le mot de la fin de mon très court billet : comme Calypso, si je devais être une héroïne fantastique ce serait sans conteste Hermione Grangé.

20 janvier 2012

Claire Keegan, Foster

fosterPrésentation de l'éditeur:

"It is a hot summer in rural Ireland. A girl is taken by her father to live with the Kinsellas on a farm in Wexford. That same evening he drives off leaving her there with only the clothes she is wearing. Over the months, she discovers through the Kinsellas the town of Gorey, the shore where the Irish Sea crashes in, a deep well of spring water. There’s a wake and card games played late into the night, a woman whose dog barks hotly through the bars of a gate. And in this house where affection grows and there are meant to be no secrets, she discovers one."

 

Ce très court roman nous emmène dans une Irlande un peu hors du temps, difficile à déterminer l'époque de la narration, les années 60 il semblerait mais cela pourrait être plus récent ou plus ancien. J'ai eu, lors de ma lecture, l'impression d'une parenthèse temporelle où les choses sont figés, et avancent avec la lenteur des journées paisibles. Pourtant quand l'on regarde de plus près l'histoire c'est assez horrible en un sens. Des parents, une famille modeste, qui semblent débordés par une tripotée d'enfants, confient leur fille à une famille plus aisée sans enfant, qu'ils ne semblent au final pas vraiment connaître. Du moins, l'enfant ne les connaît pas et elle va devoir s'adapter à cette nouvelle famille.

Et elle s'adapte bien, on s'occupe d'elle et lui apprend à se débrouiller. Elle découvre l'affection des adultes, choses qu'elle n'a visiblement pas chez elle parce que ses parents semblent déjà bien occupés. L'écriture de Claire Keegan est simple et assez pudique, elle ne nous fait pas part des sentiments des différents personnages, de leur ressenti face à la situation. Elle nous décrit simplement cet été là. L'on découvre le secret des Kinsellas, mais l'on n'en sait pas beaucoup plus. Ceux-ci ne s'y attardent pas, ne donnent pas d'explications et l'histoire avance. Bien trop vite au final. La fin est ouverte, et permet au lecteur finalement de se faire sa propre histoire, et moi j'aurais aimé qu'elle continue, que l'on grandisse un peu avec la narratrice.

Belle découverte, cela donne envie de découvrir d'autres romans de l'auteur.

Merci encore Valérie pour cette lecture en VO, je me rends compte au final que cela m'avait manqué ;)

13 février 2012

J K Rowling, Harry Potter and the Goblet of fire (tome 4)

GobletoffirecoverQuatrième de couverture:

"It is the summer holidays and soon Harry Potter will be starting his fourth year at Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry. Harry is counting the days: there are new spells to be learnt, more Quidditch to be played, and Hogwarts castle to continue exploring. But Harry needs to be careful there are unexpected dangers lurking ..."

 

Je me faisais une joie de retrouver Harry Potter et ses amis, mais finalement j'ai un peu peiné dans ma lecture et j'ai mis presque trois semaines pour arriver au bout de cette aventure! Je pense donc qu'il serait bon pour moi de laisser s'écouler quelques temps avant d'acheter le cinquième tome. D'un autre côté ça ne m'étonne pas vraiment, ce n'est pas le genre d'histoire que j'affectionne habituellement, et c'est plus l'écriture de J K Rowling et les relations entre les personnages qui m'intéressent dans Harry Potter. J'ai donc trouvé que cela s'essoufflait un peu dans ce tome.

Les rebondissements deviennent un peu trop tarabiscotés pour moi mais je comprends tout à fait qu'on puisse être tenu en haleine par cet imaginaire particulièrement riche!

Dans ce tome J K Rowling pose quelques pistes pour l'évolution de ses personnages. Les trois amis sont doucement entrés dans l'adolescence et sont donc gagnés par des préoccupations d'adolescents, notamment avec le bal et le choix d'un partenaire de danse. Le fait qu'Hermione se tourne vers un 3e garçon qui n'est ni Harry, ni Ron laisse entrevoir les sentiments des uns et des autres à l'égard d'Hermione. Un triangle amoureux dans les prochains tomes?

Ce serait quand même trop prévisible je crois si ça devait être le cas donc un peu décevant sans doute.

J'apprécie de plus en plus le personnage d'Hagrid, bourru mais sensible. Son histoire dans ce tome est plus creusée, de même que celle de Longbottom. Les personnages secondaires prennent un peu plus de place, mais pour les autres l'on reste dans les stéréotypes, les trois brutes, le professeur de divinitation complètement à côté de ses pompes, les midinettes éprises d'Harry. Seule Hermion évolue dans ce tome, et on l'a voit différemment de ce qu'elle nous a montré jusqu'à présent.

Bien sûr Dumbledore reste mon héros mais c'est quand même un peu facile qu'il soit toujours là pour sortir Harry de ses mauvais pas.

Je pense que le cinquième tome sera décisif de la poursuite ou non de ma lecture d'Harry Potter, j'attends donc un peu J K Rowling au tournant ... Affaire à suivre donc... :)

2 mars 2012

Daphné du Maurier, Les oiseaux

les_oiseauxQuatrième de couverture:

"Au coeur de la nuit, le vent d'est cingle la falaise. Entre deux rafales, des nuées d'oiseaux cognent aux vitres. Mais ce n'est pas la peur qui les précipite avec une telle force vers le monde des hommes... On retrouvera ici - et pas moins terrifiant - le récit qui inspira son chef-d’œuvre au maître de l'angoisse, Alfred Hitchcock. Dans les autres nouvelles de ce recueil, l'horreur se fait plus insidieuse, le fantastique à peine étranger au réel. Il suffit d'un pommier à forme étrangement humaine, ou d'une ouvreuse de cinéma qu'un jeune mécanicien a envie de suivre après la séance... Et la grande romancière anglaise, auteur de Rebecca et L'Auberge de la Jamaïque, nous entraîne vers le mystère à petits pas, à petites touches, au gré d'une écriture subtile, singulièrement moderne. "

Je ne sais jamais trop comment parler d'un recueil de nouvelles alors je vais procéder nouvelle par nouvelle parce que mon avis est différent en fonction des intrigues. Quoi qu'il en soit Les oiseaux et le seul film d'Hitchcock que j'ai vu en entier avec Psychose... J'avais beaucoup aimé l'atmosphère inquiétant qui se dégageait du film et donc quelle fût ma surprise quand quelques années plus tard j'ai découvert que ça avait été adapté d'une nouvelle de Du Maurier, qui comme vous l'aurez déjà compris j'aime beaucoup! Donc ni une ni deux, dans ma wish list, et voeux exaucé par mon bienfaiteur Will!

Les oiseaux : Bizarrement la nouvelle m'a beaucoup moins plu que le film, je pense que c'est le risque quand on découvre l'écriture après les images mais bon... Ce qui m'a gêné en fait c'est de ne pas retrouver l'atmosphère propre à Daphné du Maurier, si effectivement il y a un côté mystérieux et inquiétant (the Uncanny chez les saxons, l'inquiétante étrangeté), je n'ai pas retrouvé le décor vieillot du 19e que je chéris tant! Je n'ai pas non plus détesté, n'exagérons pas, mais la fin laissée en suspens comme ça, on ne sait pas au final ce que font tous ces oiseaux, si ils vont partir ou rester, il me semble que par contre c'est pareil pour le film? Je ne sais plus trop! Shame on me!

Le Pommier: Un veuf est obsédé par le vieux pommier qui pousse dans son jardin après la mort de sa femme ... Je n'ai vraiment pas aimé cette nouvelle, et j'ai pris un peu peur pour la poursuite de ma lecture. Je me suis souvent demandé où l'auteure voulait en venir et quels étaient les tenants et aboutissants de cette nouvelle! Mais soit, passons!

Encore un baiser: Un jeune mécanicien tombe sous le charme d'une ouvreuse de cinéma, et la poursuit dans la rue, puis dans le bus afin de la séduire. Nous sommes ici dans les années 50 et le voyage en bus m'a beaucoup fait penser au fil American Graffiti, qui se passe globalement à bord de voitures des jeunes gens dont il est question.  Ouverture sur le changement d'une époque avec la montée de la surconsommation en somme, bon ce n'est pas visible directement dans l'histoire mais c'est latent, avec les références au salaire du jeune homme et à la possibilité de subvenir aux besoins d'une jeune femme ... Ca ne m'a pas déplu mais ça ne m'a pas non plus emballée.

 

Le vieux: Alors là je rejoins un peu mon avis sur le Pommier, je me suis dis "What's the point??" Un vieux et sa femme vivent au bord d'un lac dans une cabane avec leurs enfants, on ne sait trop comment les filles ne sont plus dans l'histoire et le gamin (appelé gros bébé mais qui semble en fait être un ado, ou je n'ai rien compris, ce qui me parâit fort probable) disparaît aussi. Euh en fait je crois que j'ai encore moins aimé que le pommier!

Et là Ô rage, Ô desespoir, dois-je continuer ma lecture??

Oui, avec Mobile inconnu:  ouf, on replonge un peu dans ce que j'ai eu l'habitude de lire chez Daphné du Maurier! Une jeune épouse de suicide, sans raison apparente, un détective privé fouille son passé pour donner des réponses au mari. Et là on rejoint la lecture d'Eux sur la photo d'Hélène Gestern, est-il bon de tout réveler ou pas. Contrairement à Hélène Gestern, Daphné du Maurier fait le choix de taire certaines révélations qui pourraient bouleverser la vie d'un homme. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle et ses rebondissements.

Le petit photographe: c'est la nouvelle que j'ai préférée, un bord de mer, une femme, belle et influente qui s'ennuie, so typical de la fin du 19e début 20e, alors certes l'action se situe un peu plus loin dans le temps me semble-t-il mais c'est similaire, le temps semble figé un après-midi trop chaud, etouffant (parallèle avec ce que semble être la vie de cette femme), elle va donc rechercher un petit vent d'air frais (le frisson pour lui faire passer l'ennui de sa vie...)  La fin reste ouverte, mais suggérée avec l'apparition de la soeur ... Je n'en dis pas plus, si vous aimez les histoires adultères de l'époque, vous apprécierez cette lecture.

 

Et enfin, Une seconde d'éternité: cette nouvelle est assez particulière dans le sens où la fin ne nous apporte aucune solution sur tout le déroulement de l'histoire, et moi trop de suspense, je n'aime pas ça, j'aime bien quand les choses finissent à leur place et qu'on m'apporte le noeud de l'histoire sur un plateau!

 

En définitive j'ai apprécié particulièrement deux nouvelles, celle des Oiseaux m'a plue malgré une déception par rapport au film et quatre qui m'ont laissée sans avis voire qui m'ont complètement ennuyée! Ce n'est pas si mal sachant que la nouvelle est un genre que je n'apprécie pas forcément et c'est précisément ce que je n'aime pas dans le genre que j'ai retrouvé dans les nouvelles que je n'ai pas aimées: une fin trop abrupte qui ne donne pas de réponses et qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. J'ai néanmoins apprécié la Du Maurier's touch donc au final ce ne fût pas non plus une lecture complètement désagréable!

 

objectif_pal

(5/27)

 

 

29 avril 2012

Un dimanche à ... Barcelone (jour 1)

J'entame donc une série Barcelonaise, oui il faut bien changer un peu après toutes ces photos de Londres ... Nous débuterons donc par le soir de notre arrivée et cette assiette de jambons espagnoles avalée après minuit après avoir parcouru la rambla en long en large et en travers pour trouver notre auberge ... Ha l'auberge ...

Bon appetit!

IMGP2199

 

Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

5 mai 2012

Carlos Ruiz Zafon, Le prince de la brume

le_prince_de_la_brumeQuatrième de couverture:

"1943, Angleterre. Fuyant la guerre, Max, sa sœur Alicia et leurs parents emménagent dans un village du bord de mer. Mais des évènements inquiétants se succèdent. Leur nouveau foyer semble hanté. Une présence maléfique rôde entre ses murs. Que veut-elle ? Et pourquoi s'acharne-t-elle contre Roland, le nouvel ami de Max et Alicia ? En enquêtant sur ces mystères, les trois adolescents exhument d'effroyables secrets. Un être diabolique, le Prince de la Brume, réclame une dette venue du passé. Une dette dont Roland est le prix. Pour sauver leur ami, Max et Alicia doivent affronter le Prince de la Brume sur son territoire : un cargo ténébreux, effrayant, echoué dans les fonds marins. "

 

C'es, il me semble, le premier roman de Zafon. On retrouve dans Le Prince de la brume les mêmes ficelles que dans ses autres romans: des enfants, un mystère un peu surnaturel, une histoire de vengeance ancrée dans le passé mais qui a toujours cours, des gens qui ne sont pas réellement qui ils sont et une écriture imagée (avec toujours l'image de l'araignée ... brrr). Mon avis est donc assez mitigé, certes je lis du Zafon pour retrouver l'atmosphère propre à Zafon mais j'ai ressenti parfois une certaine lassitude car il n'y au final pas vraiment ou alors très peu de surprise. Les personnages sont n"anmoins toujours très attachants et la narration bien maîtrisée. Je continuerai donc sans doute la trilogie mais j'attends d'être un peu surprise.

17 mars 2012

Jacques Guillon, Cet enfant qui se drogue c'est le mien

cet_enfant_qui_se_drogueQuatrième de couverture:

"Un ménage chrétien, quatre enfants : une vie heureuse et sans histoire. Soudain, Didier, quatorze ans et demi, épris d'absolu, refuse cette famille sage, cette société convenable : il se réfugie dans le H, tâte à l'éther, puis aux drogues dures, fugue, se clochardise, devient dealer, prend la « route ".
Son père, Jacques Guillon, refuse quant à lui d'incarner le "flic" mais ne veut pas démissionner. En fait, au cours de ces « six années d'enfer », il apprend à voir en son fils autre chose qu'un drogué, à oublier son devoir au profit de l'amour. Ce journal n'a rien d'un discours moralisateur. C'est la description d'une famille bouleversée dont les préjugés s'effritent sous les coups de butoir du drame; c'est le témoignage d'un père qui s'ouvre insensiblement au dialogue."



J'ai un mois de retard dans mes billets je n'aime pas ça, bouh c'est mal, même pour mon blog je procrastine!

Ce livre est donc une sorte de témoignage d'un père sur l'addiction à la drogue de son fils mais pas que... Jacques Guillon ne fait pas que nous raconter ce que son fils a traversé et traverse encore au moment où il écrit. C'est un témoignage sur la famille, et sur le couple qui traverse une épreuve. C'est ça qui m'a marqué lors de ma lecture. La solidité du couple que forme Jacques et son épouse Monique.

Selon Jacques Guillon, la seule thérapie possible pour qu'un addict décroche est la relation humaine vraie. Cette relation humaine ne doit donc pas être un moyen mais simplement un accompagnement. Cet accompagnant ne doit pas essayer de comprendre le drogué sinon il se place en situation de supériorité. J'ai trouvé ça intéressant parce que c'est un peu ce que j'ai travaillé lors d'un stage sur les techniques d'entretien.

Ce livre ne cherche donc pas à trouver une solution ou à en fournir une pour régler les problèmes de toxicomanie du fils. Le couple fait le choix de ne pas brimer leur fils et de le laisser faire ses propres expériences et en l'aidant en cas de besoin. J'imagine donc qu'il a du être un peu controversé à l'époque de sa sortie. Ce que j'ai ressenti c'est surtout un grand désarroi...

Une lecture assez poignante en somme et qui change de ce que j'ai pu lire sur le sujet jusqu'à présent. Je ne sais absolument pas comment ce livre a un jour aterri dans ma PAL il doit bien être dans ma bibli depuis une dizaine d'années voire plus!

objectif_pal

(7/27)

18 mars 2012

Un dimanche ... au salon du livre!

Hier je me suis rendue au salon du livre, finalement je n'y serai pas rester hyper longtemps (merci la migraine). J'ai tout de même eu le temps de faire quelques achats, sur la photo ci-dessous, sur lesquels je reviendrai en début de semaine :)

Et puis juste avant de partir j'ai reçu un sms de Will me disant que je pouvais le rejoindre au stand des livres de poche. On a donc bavardé une petite heure de tout et de rien mais surtout de livres et de séries. Un mystérieux livre nous a interrompu à deux reprises, je pense qu'il voulait se faire acheter, mais nous avons tout deux résisté à la tentation! Ce fût donc un plaisir de retrouver Will pour la 2e année consécutive, je suis par contre un peu déçue d'avoir loupé les blogueuses!

 

IMGP2189

 

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15 mai 2012

Lecture commune: Virgine Despentes, Apocalypse Bébé

apocalypse_b_b_Quatrième de couverture:

" Valentine Galtan, adolescente énigmatique et difficile, a disparu. La narratrice, Lucie, anti-héroïne trentenaire, détective privée sans conviction ni talent engagée par la grand-mère de Valentine pour surveiller ses faits et gestes, l’a perdue sur un quai de métro parisien. Comment la retrouver ? Que faire des édifiantes photos de Valentine qui la montrent si expérimentée avec les garçons ? Aurait-elle rejoint sa mère, qu’elle n’a jamais connue, à Barcelone ? Un roman qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée. Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque."

On retrouve dans ce roman bien évidemment la poigne de fer dans l'écriture, le langage cru propre à Virginie Despentes mais il y a cette fois une histoire de fond , pas simplement le discours brutal et féménisant qui m'a parfois ennuyée dans King Kong Theorie. Il y a une adolescente en détresse que l'on voudrait retrouver nous aussi.

La jeunesse y est dépeinte de manière brute et j'ai trouvé, assez réaliste (en tout cas de celle que j'ai eu à voir ces dernières années), symbole d'une jeunesse désenchantée que rien n'intéresse si ce n'est la subersion, le contre-courant et la provocation. Pour ça j'ai trouvé l'extrait suivant très fort, et je partage un peu parfois ce ressenti quand je ressors d'un cours de 3e... "Mieux je connais cette génération, plus je l'imagine à l'âge adulte, et moins j'envisage de faire de vieux os."

L'enquête est menée par une détective privée, Lucie, qui travaille pour une agence de surveillance, son domaine à elle, la surveillance des adolescents. Le portait qui nous ai fait d'elle la rend un peu antipathique, on a parfois envie de la secouer. Pour cette enquête qui clairement ne la motive pas du tout, elle fait appel à La Hyène, bien connue du milieu de par sa réputation qui fait assez froid dans le dos...Paradoxalement, c'est le personnage de la Hyène que j'ai trouvé le plus attachant, elle se démène pour retrouver l'adolescente, elle a un passé elle aussi assez sombre, elle est directe.

La narration oscille donc entre les différents personnages de l'histoire pour approfondir les histoires personnelles de chacun des personnages, ce qui permet au final de mieux les comprendre et d'avoir le temps de se familiariser avec eux. Je n'ai d'emblée pas aimé Valentine, mais quand vient son tour d'être sous les projecteurs du narrateur, j'ai "appris à la connaître" et à l'apprécier, à la comprendre...

Le dénouement de l'histoire est quelque peu innattendu et la conclusion est tirée par Lucie. Je suis donc restée un peu sur ma faim, elle ne donne aps de réponses claires et au final a soulevé chez moi pas mal de questions, concernant Valentine, mais surtout le rôle véritable de la Hyène dans toute cette histoire.  Et les réponses au final, seule la Hyène les connaît ...

Un livre poignant donc, que j'ai lu en deux fois et qui m'a parfois un peu secouée. Il est donc clair que j'ai beaucoup aimé et pourtant ce n'étatit pas gagné d'avance, mais j'ai trouvé ici que l'écriture choc de Despentes servait bien l'histoire.  J'ai lu ce livre avec Valérie et grand bien m'en a pris parce que je crois qu'il serait longtemps resté sur mes étagères sinon! Allons voir son avis ...

objectif_pal

(15/27)

19 mars 2012

Quoi de neuf dans ma bibliothèque?

Comme je vous le disais il n'y a pa slongtemps je me réservais pour le salon du livre. J'ai donc acheté:

Barcelone

J'ai commencé les folies au stand du Lonely Planet, où j'ai craqué pour un petit guide sur Barcelone, destination de mes prochaines vacances. Achat utile donc. En tout cas tous ces guides m'ont donné envie de m'évader et j'ai particulièrement lorgné sur deux guides sur la Bretagne!

 

 

 

 

un_jourUn jour de David Nicholls que j'avais envie d'acheter depuis sa sortie en poche chez 10-18!

"15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes ou la splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier. "

 

 

 

bonbon_palaceBonbon Palace d'Elif Shafak, que j'ai envie de lire depuis que j'ai lu (et aimé) La Batarde d'Istanbul.

"Des habitants loufoques, des contes intarissables et des cafards clandestins : bienvenu au Bonbon Palace ! Dans cet immeuble décrépit, qui a tout perdu de son prestige, d'inoubliables égarés se croisent, s'agacent et se cherchent. Chacun doit rebâtir son existence au coeur d'une Istanbul mythique qui brandit, sous les fenêtres, ses clameurs bariolées."




le_marin_am_ricainLe Marin américain de Karsten Lund, la couverture ma séduite:

"En l'an 1902, un bateau fait naufrage à la pointe du Danemark, au large de Skagen, village de pêcheurs qu'une école de peintres a rendu célèbre à la fin du XIXe siècle. Le seul survivant, un marin américain aux yeux et aux cheveux noirs, est hébergé pour une nuit chez une jeune femme de pêcheur. Neuf mois plus tard naît un enfant qui ne ressemble pas aux autres..."




libraLibra, de Don Delillo

"22 novembre 1963, assassinat du président Kennedy. Faute d’élucidation crédible, le mystère est resté total et le drame est entré dans la légende américaine.
Don DeLillo a puisé dans la vérité historique tous les éléments d’un fantastique roman policier — agents secrets, activistes de droite et de gauche, mafiosi, strip-teaseuses, trafiquants de drogue, CIA, FBI, KGB, Fidel Castro… et un coupable désigné nommé Oswald, né sous le signe de la Balance (Libra, en anglais), meurtrier idéal assassiné à son tour devant les caméras du monde entier. De ce personnage mystérieux, DeLillo a fait l’antihéros d’un roman saisissant qui prouvera une fois de plus que l’intuition d’un grand romancier peut nous emmener plus loin sur le chemin de la vérité que bien des enquêtes."
 
john_lennonJohn Lennon: une vie de Philip Norman
 
"John Lennon Plus que tous les autres Beatles, John Lennon incarnait la révolte. Né dans la banlieue de Liverpool, abandonné par sa mère, élève turbulent : personne n'attendait rien de ce gamin qui deviendra « plus populaire que Jésus ». Il sera assassiné à 40 ans. Philip Norman retrace avec justesse un parcours extraordinaire entre ombre et lumière, où s'inscrit l'aventure de toute une génération."



lifeLife de Keith Richards que Latite06 m'avait donné envie de lire.

"Une Impala fonce dans le désert de l'Arkansas. Keith Richards est au volant. Avec lui, des amis et quelques substances : hasch, coke et peyotl. En cet été 1975, les Rolling Stones forment déjà le groupe de rock le plus dangereux de la planète. Bien sûr les histoires de dope, les filles évanouies, les arrestations, on connaît. Mais quand Keith Richards raconte l'épopée à sa façon, on touche au mythe."

21 mai 2012

Ron Rash, Un pied au Paradis

un_pied_au_paradisQuatrième de couverture:

"Oconee, comté rural des Appalaches du Sud, années 50.
Une terre jadis arrachée aux Indiens Cherokee et qui bientôt sera définitivement enlevée à ses habitants : la compagnie d'électricité Carolina Power rachète peu à peu tous les terrains de la vallée pour construire une retenue d'eau, un immense lac qui va recouvrir les fermes et les champs. Ironie du sort : une sécheresse terrible règne cet été-là, maïs et tabac grillent sur pied dans les champs arides.
Le shérif Will Alexander est le seul à avoir fréquenté l'université, mais à quoi bon, quand il s'agit de retrouver un corps astucieusement dissimulé ? Car Holland Winchester a disparu. Il est mort, sa mère en est sûre, qui a entendu le coup de feu chez leur voisin. L'évidence et la conviction n'y font rien : pas de cadavre, pas de meurtre. Sur fond de pays voué à la disparition, une histoire de jalousie et de vengeance, très noire et intense, sous forme d'un récit à cinq voix : le shérif, le voisin, la voisine, le fils et l'adjoint. "

 

Il n'y a pas d'intrigue policère à proprement parlé puisqu'on sait assez tôt dans le récit qui est mort, qui l'a tué et pour quelles raisons. L'intérêt de la lecture réside dans la narration. Tour à tour les personnages prennent la parole pour raconter leur version de l'histoire. Certains aspects sont donc abordés plusieurs fois mais sous un angle différent, en mettant à jour certaines explications. Cela aurait pu rendre ce livre ennuyeux, mais finalement la répétition est enrichie, le style propre à chaque "intervenant", comme les briques d'un mur, les versions s'enchevêtrent pour nous donner une vision globale et complète de l'évènement.

Plus donc que l'aspect policier de ce roman, j'ai apprécié le décor. Un décor à la Steinbeck dans un sud profond et statique. La simplicité des hommes, leur rapport à la terre, à Dieu, aux traditions et à la superstition sont des thèmes récurrents chez ces auteurs du sud ... Et chaque fois, le temps semble figé.

Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début j'ai ensuite aimé ce récit, notamment celui de la femme, sa volonté et sa force, mais c'est surtout le récit du fils qui m'a touchée...

Merci à Saraswati de m'avoir fait découvrir cet auteur.

objectif_pal

(16/27)

 

26 mars 2012

Guy de Maupassant, Bel-ami

bel_amiQuatrième de couverture:

"Alors que Georges Duroy erre dans la capitale sans un sou en poche, il rencontre un ancien camarade de régiment, qui lui propose de devenir journaliste à La Vie française... Ainsi commence Bel-Ami (1885), l'histoire d'une ambition assouvie à travers l'argent et les femmes dans le Paris fastueux des années 1880. Cynisme d'une presse en plein essor, corruption politique, stratégie amoureuse, vanités mondaines : cette plongée impitoyable dans la société parisienne de la fin du XIXe siècle fait de Bel-Ami le roman le plus balzacien de Maupassant.""

J'avais vu l'adaptation à la télévision de ce roman de Maupassant il y a quelques années maintenant et j'étais du coup assez curieuse de le lire. M'arrêtez jusqu'alors les souvenirs des Contes de la bécasse étudié en 5e ... Aheum!

Et finalement j'ai bien fait, parce que j'ai beaucoup aimé. Maupassant y traite de thèmes variés mais principalement de l'ascension sociale, de la maladie et de la mort, de la femme bien sûr et donc de l'amour, la fidélité et le secret. J'ai trouvé que certaines idées sur la vie de couple étaient assez novatrices pour l'époque notammant à travers le personnage de Madeleine.

Georges Duroy est ce qu'on peut appeler un arriviste ou un parvenu. Il séduit les femmes et se sert d'elles pour gravir l'échelle de l'ascension sociale.  Sa soif d'argent n'a d'égal que sa volonté d'accéder au pouvoir par quelques moyens que ce soit.

J'ai régulièrement fait des parallèles avec Zola, principalement La curée quand il est question de Madame Walter. Celle-ci me faisait beauocup penser à la belle-mère, bien que plus maîtresse d'elle-même sous la plume de Zola.De même, la ville de Paris est omniprésete mais c'est surtout la politique qui prend une place importance dans le roman qui est bien ancré dans le contexte historique. Maupassant anticipe quelques peu les évènement historiques et jouent beaucoup sur la volonté de la France d'acquérir le Maroc, ce seront les intrigues autour de ce pays qui feront ou déferont les ambitions des uns et des autres dans le journal.

L'implication de Madeleine dans les intrigues politiques, bien que sous le couvert de ses maries, laisse à présager une percée des femmes dans le domaine.On est certes bien loin des suffragettes mais les hommes ne sont pas dupes et reconnaissent le style de Mme Forestier sous la plume de Duroy et de son nouvel amant à la fin du roman.

Bien sûr, Maupassant soulève la question du journalisme et de sa partialité. Celui-ci est non seulement soumis au bord politique de son directeur mais surtout l'on nous montre que les rubriques sont parfois très romancées par leurs auteurs.  Il n'est pas question d'un journalisme d'investigation mais plutôt d'une actualité romancée.

Un livre très intéressant donc que je regrette de ne pas avoir étudié en classe finalement!

objectif_pal(8/27)

1 avril 2012

Tatiana de Rosnay, Rose

roseQuatrième de couverture :

"Paris, sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d'Haussmann réduisent des quartiers entiers en poussière et génèrent des milliers d'expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé."

J'ai trouvé le personnage de Rose assez antipathique pendant la première moitié du roman. Je l'ai trouvé assez superficielle, une enfant gâtée et le fait qu'elle n'aime pas sa fille a accenuté ce trait. Puis finalement ça a changé, au moment où elle passe du temps avec Alexandrine mais surtout par le biais de sa découverte de la lecture.Ca m'a d'ailleurs donné envie de relire Madame Bovary alors que je ne l'avais pas aimé quand je l'ai étudié au collège puis au lycée.

L'évocation de Zola m'a fait sourire et  puis c'était un peu dans la continuité de Bel-Ami. J'ai d'ailleurs suivi ma lecture d'un titre de Zola du coup. Rose m'a bien sûr beaucoup fait penser à La curée où l'avancée des grands boulevards est aussi représenté comme une machine qui détruit tout sur son passage, bien que le point de vue soit dans les deux romans complètement différent.

J'ai trouvé que le secret de Rose n'était pas nécessaire et n'apportait rien en soi à l'histoire.

En bref donc, c'est une lecture en demi-teinte. J'ai apprécié découvrir l'avancée de la modernisation de Paris, l'attachement des habitants à leurs petites rues, à leur quartier. J'ai également aimé les passages de mise en abîme sur la lecture, mais Tatiana de Rosnay n'a pas réussi à m'émouvoir et c'est dommage parce que le choix de narration, les lettres au mari défunt étaient pourtant faites pour ...

Deux extraits:

" Ô mon amour, comme je vous ai senti près de moi alors que je dévorais Madame Bovary. Je ne parvenais pas à comprendre tout ce tumulte au sujet du procès. Flaubert n'avait-il pas réussi à entrer précisément dans l'esprit d'Emma Bovary, offrant à son lecteur de connaître chacune des sensations qu'elle vivait, son ennui, sa douleur, sa peine, son ravissement?"

" Comme vous devez être surprise de me voir lire cela. Mais comprenez-vous, Armand, il est juste de dire que la elcture de M. Zola nous confronte brutalement aux pires aspects de la nature humaine. L'écriture de M. Zola n'a rien de romantique, ni de noble, d'ailleurs. Le style est remarquablement vivant, plus osé encore, je trouve, que celui de M. Flaubert ou M. Poe. Peut-être parce que l'oeuvre est si moderne?"

objectif_pal

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