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Notes de lecture
25 février 2010

Frédérique Deghelt, La vie d'une autre

la_vie_d_une_autreQuatrième de couverture : « Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre, nuit d'amour et le lendemain... Elle se retrouve douze ans plus tard, mariée, des enfants et plus un seul souvenir de ces années perdues. Cauchemar, angoisse... Elle doit assumer sa grande famille et accepter que l'homme qu'elle a rencontré la veille vit avec elle depuis douze ans et ne se doute pas du trou de mémoire dans lequel elle a été précipitée. Pour fuir le monde médical et ses questions, elle choisit de ne rien dire et devient secrètement l'enquêtrice de la vie d'une autre. Ou plutôt de sa propre vie. C'est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a composé ce roman plein de suspense sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l'existence. »

Cela fait déjà trois semaines que j’ai lu la vie d’une autre mais j’avais envie de publier mon billet en même temps que Canel, Manu, aBeille, Cynthia et Mango pour la lecture commune de ce second roman de Frédérique Deghelt. De toute façon il ne m’aurait pas été possible de poster avant !

Donc sans refaire tout le résumé, nous sommes en 1988, Marie a 25 ans elle semble épanouie elle vient de décrocher un job et de rencontrer un homme avec qui elle passe la nuit mais… le réveil est douloureux : année 2000, douze ans plus tard, Marie ne sait plus qui elle est ou plutôt elle ne sait pas qu’elle a douze ans de plus, un époux et des enfants…

L’histoire m’a énormément plu, ce gros trou de mémoire invraisemblable, la recherche du passé, des souvenirs. J’ai trouvé les personnages et surtout Marie très attachants. J’ai rêvé de rencontrer un Pablo moi aussi… tout en m’interrogeant au fil du temps sur cette famille « parfaite ». En effet pour leur entourage Marie et Pablo sont le couple parfait, deux enfants et toujours heureux et amoureux comme au premier jour, la notoriété de Pablo, l’épanouissement de Marie dans sa vie de mère et dans sa vie de femme. Tout ça n’est-il pas trop beau pour être vrai ? J’ai toujours un peu l’impression finalement qu’on essaie de nous vendre ce tableau parfait du mariage mais qu’il n’existe pas ! (oui 24 ans et déjà blasée^^) et justement ici Frédérique Deghelt nous donne autre chose à voir, si Marie est devenue amnésique, si elle ne se souvient plus de ces 12 ans de bonheur avec Pablo c’est bien qu’il doit y avoir une ombre au tableau ! Marie essaie de démêler les ficelles, elle demande à ses amies très proche, elle consulte un spécialiste également ami de Pablo, elle retourne dans leur maison de vacances tout en jouant son rôle de mère et d’épouse sans rien laisser paraître de ses doutes, ses questions. Petit à petit les évènements s’imbriquent pour révéler à Marie que sous la couche de vernis, leur couple n’est pas si idéal qu’il ne semble l’être.

Cette histoire m’a donc touchée parce que je me dis que sans tomber dans l’amnésie, ça doit arriver dans une relation qu’un jour on se réveille en se demandant comment on est arrivé là, si c’est vraiment ce que l’on souhaite, et comment aurait pu être notre vie si on avait pris un chemin différent. Je me dis que c’est peut-être le genre de questions que je pourrais me poser après plusieurs années de vie commune avec quelqu’un, qu’il y’a forcément un moment où on se remet en question, peut-être même plusieurs.

Frédérique Deghelt soulève également la question de la fidélité dans le couple, j’avais justement une discussion avec une amie hier à ce sujet et nous constations que finalement l’infidélité était très courante et qu’on avait l’impression que ça c’était un peu banalisé. Mon côté un peu pessimiste me fait dire alors que finalement aimer la même personne « toute une vie » et lui rester fidèle est-ce que ça existe vraiment ?

J’ai également beaucoup aimé le style d’écriture, les descriptions de personnes, de lieux. J’ai simplement un bémol à ajouter : la fin. J’ai trouvé la fin un peu bâclée, j’avais encore envie de lire des pages et des pages et j’ai trouvé que ça s’arrêtait trop brutalement. J’aurais aimé avoir les explications de Pablo peut-être, plus de réaction de Marie, ou bien une confrontation !

 

Je me rends compte que mon billet n’est pas top, ce qui est donc à retenir c’est une lecture très touchante qui m’a tenue en haleine pendant mes 7 heures d’avion !

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3 octobre 2010

Denise Hamilton, Los Angeles Noir

Los_angeles_noir« Le tableau atypique et détonnant d'une ville mythique. Toute la faune de LA est passée au crible, des castes les plus évidentes - starlettes d'Hollywood, flics modèles du LAPD, émigrés ayant fait fortune, familles richissimes de Beverly Hills - aux populations les plus underground - mafia des femmes de ménage, gangs ultraviolents, travailleurs clandestins, has been fauchés... Toute la galerie des habitants prend vie dans une topographie mi-réelle mi fictive. »

Je ne sais pas pourquoi dans ma tête j’associais un peu le roman noir au côté gothique et à la littérature du 19e siècle ! Mais non en fait après une discussion avec un ami à propos du recueil de Denise Hamilton il était évident qu’il était plutôt question du courant américain du roman noir, rien à voir donc avec le gothique mais plutôt avec le policier, les hard-boiled detective à la Sam Spade ! Shame on me j’avais pourtant suivi un cours sur ça à la fac !! Bon je m’égare !

Je remercie l’équipe de Bob et les Editions Asphalte pour ce partenariat ! Quand je me suis inscrite je n’avais pas imaginé que le bouquin pouvait en fait être un recueil de nouvelles (c’était pourtant tout à fait logique, blonde power inside) c’est le côté découverte d’une ville par le prisme de plusieurs histoires qui m’intéressait. De plus, la présentation laissait à penser que ce serait une lecture dans la veine de L.A Story de James Frey. Mais en fait non, enfin si mais pas vraiment.

Puisque le principe de la collection est de réunir des nouvelles relevant du roman noir, nous n’avons pas un kaléidoscope d’anecdotes, de personnages, de vies en tout genre sur Los Angeles. Les nouvelles réunies par Denise Hamilton nous montre un peu les « dessous » de Los Angeles, ceux qui font la une des journaux, des faits divers. On y trouve des personnages atypiques, attachants, ou complètement antipathiques, des gens qu’on aimerait aider parce qu’ils se mettent dans une merde pas possible, et d’autres qui nous agacent, voire nous révolte. Par contre un certains nombres d’entre eux m’ont complètement laissée indifférente. Oui je sais, vous savez aussi, que je n’aime pas tellement ça les nouvelles ! Difficile donc d’en rendre bien compte. Mais détrompez-vous, ce fut une lecture assez agréable, qui convenait d’ailleurs parfaitement à mon rythme de lecture actuel : très sporadique.

Puisque je n’arrive pas à faire un billet qui rendrait compte du recueil dans sa globalité je vais vous parler de certaines nouvelles qui m’ont plus marquées que les autres et que j’ai apprécié, ou pas justement.

Une époque dangereuse d’Emory Holmes II nous donne une image bling bling de Los Angeles, celle qu’on associe aux rappeurs américains parce que c’est celles qu’ils véhiculent dans leurs clips, grosses voitures, belles femmes métisses en général, tenues bling bling, casinos ou hôtel de luxes et drogues. Un vrai cliché !

Dans 90210, Morocco Junction, Patt Morrison nous donnes à voir un Los Angeles plus humain et subtil, plus touchant. Elle dresse le portrait d’une mère qui voue un amour inconditionnel à son enfant sur fond bien sûr de luxe, d’apparences et de trahisons. Elle soulève la question des limites de l’amour maternel, ou plutôt des non limites. Jusqu’où une femme est-elle prête à aller pour protéger ses enfants mais surtout au final, sa réputation ? Cette nouvelle m’a beaucoup plu.

De même que Lazar à Hollywood de Hector Tobar où il est question des armes aux Etats-Unis et de la facilité pour els enfants de s’en procurer une. L’inspecteur de police est assez typique dans ses réactions, grand blasé qui voue une obsession à sa cause. Il y a beaucoup de cynisme dans cette nouvelle qui au final tourne un peu à l’absurde et pourtant on n’a pas l’impression qu’elle véhicule une opinion sur les armes justement, pas d’implication de l’auteur. Celui-ci nous décrit simplement les faits tels qu’ils sont. 

Je voulais également vous citer un passage de La clochette de Jim Pascoe, je n’ai pas particulièrement aimé cette nouvelle que j’ai trouvé très étrange, sans début ni fin au final mais cet extrait m’a marqué : « Dans la vrai vie, les histoires ne se terminent jamais véritablement ; elles ne font que se transformer. Si l’on est pris dans un mariage sans amour, on ne peut pas tout simplement écrire « fin » et passer à l’histoire suivante. Non, on fait des choix et on change, notre histoire change. Un personnage principal est écarté. Un second rôle prend de plus en plus d’importance. De nouveaux personnages apparaissent.

Rien ne s’arrête jamais, même pour une seule seconde. »

J’ai également trouvé touchante la nouvelle de Brian Ascalon Roley, Liens de sang. Cette nouvelle nous montre la volonté des personnages de protéger les leurs coûte que coûte. Beaucoup de tendresse se dégage du narrateur qui se veut dur à cuir. Mais encore une fois, les personnages font justice eux-mêmes. C’est assez fidèle à l’image qu’on se fait de l’américain moyen en fait, avec son arme chez lui et ses allures de sheriff.

J’ai trouvé peu d’intérêt aux nouvelles comme When the ship comes in ou Apparences, que j’ai trouvé absurde où elles font un peu état de violence gratuite.

Ce fût donc en somme une lecture mitigée, la ville de Los Angeles en prend pour son grade. Comme si chacun s’attacher à nous montrer l’envers du décor, les travers de la vielle. Les personnages ont du vécu, ils n’ont pas une vie facile et on est loin du strass et des paillettes hollywoodiens. La trahison et la violence dominent sur un fond de luxe ou d’exploitation à outrance. L’infidélité, le mensonge et le « paraître » règnent en maîtres sur la ville et l’idée de communautarisme est largement mise en avant. Je suis bien tentée par la lecture des autres recueils de la collection, wait and see !

Une dernière citation pour la route et encore merci à Bob et aux Editions Asphalte, ça m'a permis de découvrir certains auteurs!

« Cette ville mythique est animée d’une vie propre, et son cœur bat au rythme des mille histoires qui se déroulent au même moment. »

28 octobre 2010

Objectif PAL, le livre d'Octobre : M Aguéev, Roman avec cocaïne

roman_avec_coca_nePour le résumé je vous invite à lire l'article de L'express que je trouve vraiment complet et intéressant.

Il me reste assez peu de choses de cette lecture si ce n’est que j’ai trouvé les deux premières parties intéressantes. Le narrateur nous fait part de son enfance et de ses voire sa première expérience amoureuse. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve que les mémoires d’enfance d’auteur russe ont une saveur particulière, qu’on ne retrouve pas spécialement chez d’autres auteurs. Nous avons également droit à des réflexions et des descriptions très colorées de la Russie. L’auteur nous donne vraiment envie de découvrir ce pays et pourtant Aguéev a quitté son pays relativement tôt. Peut-être nous fait-il part d’une certaine nostalgie. La 3e partie tombe donc un peu comme un couperet sur notre personnage. On se prend une grosse claque dans la figure comme si nous même faisions un bad trip après une accoutumance à la cocaïne, bin oui il fallait bien qu’il en soit question puisque c’est le titre du livre ! Nous suivons la déchéance du narrateur, de ses pensées souvent difficiles à suivre et plus encore à comprendre. Cette partie m’a profondément ennuyée. La fin semble à l’image de ce que le narrateur, (l’auteur ?) est devenu. J’ai ressenti beaucoup de pitié pour la mère du narrateur, vraiment.

Ce fût donc une lecture en demi-teinte, un début fidèle au roman russe qui m’a plu, et ce périple cocaïné qui m’a fortement déplu.

J’avais noté un extrait dans mon carnet, je vous en fais part : «  Et il en résultait encore que  la division entre le charnel et le spirituel chez un homme était un indice de virilité et que la séparation entre le spirituel et le sensuel chez la femme était signe de prostitution. […] et il suffirait que toutes les femmes, ensemble, se virilisent pour que le monde entier se transforme en bordel. »

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21 mars 2010

Québec #5

JOUR 11 : Le matin on s’est toutes réunies chez les parents d’une des corres pour un énorme brunch ! Comme vous pouvez le voir pour le salé c’était œufs, jambon, saucisses, bacon et fromage et pour le sucré, toast, crêpes, gaufres et sirop d’érable, c’était ENORME ! (on se demande bien pourquoi j’ai pris 3kgs…)

 

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On est ensuite parties en expédition dans les bois pour faire un tour en calèche tirée par deux magnifiques chevaux de traits. La calère n’était pas montée sur des roues mais sur des espèces de ski géant, c’était bien sympa même si on avait super froid. Pour se réchauffer on a appris des chansons paillardes à nos québécoises !

 

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pour que vous soyez témoin de la neige

 

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j’ai immortalisé le « je me souviens » des plaques Québécoises

 

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A notre retour à Royun nous sommes allées visiter la maison Dumulon qui est la maison reconsituée du premier habitant de Rouyn dans les années 1920, c’est là qu’on voit que le Canada est un pays « neuf » comparé à certaines de nos villes qui existent depuis des siècles et qui en portent la marque dans leurs différentes architectures. Cette visite était intéressante.

 

Le soir on s’est rejoint dans un resto de la ville pour notre dernier repas avant le départ pour Montréal le lendemain matin. C’était assez triste, on est revenu sur notre semaine, les moments qu’on avait préféré etc.

 

JOUR 12 : et voilà, la semaine dans le nord ouest québécois est dèjà terminée, une semaine riche en animations et découvertes, mais surtout une semaine formidable d’un point de vue humain. J’ai rencontré des filles vraiment intéressantes et très généreuses, c’est donc non sans une petite larme que nous les avons quittées dans le minuscule aéroport de Rouyn pour reprendre notre avion tout aussi minuscule.

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A peine arrivés à Montréal nous avons déposé nos affaires à l’auberge puis nous sommes ressortis pour aller manger un morceau dans le quartier chinois.

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ça n'a pas l'air génial comme ça mais c'était super bon!
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et un bus un!

 

 

Nous sommes ensuite allés nous balader dans le Vieux Montréal et au bord du fleuve Saint Laurent

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Cette chose étrange est un horodateur! oui oui

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Vous remarquerez que le Saint Laurent est gelé
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L'espèce de bulle ronde au fond c'est la biosphère de Montréal

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Cette construction horrible c'est des appart'

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Le soir notre petite bande de 6 a retrouvé l’autre bande pour aller tous au resto indien, au menu biryani végétarien, le rêve !

 

JOUR 13 : Nous sommes retournés dans le vieux Montréal en déambulant au grès de nos chaussures dans les rues de la ville pour y arriver, c’est comme ça qu’on fait les meilleures rencontres

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Nous avons fait la visite guidée de la Cathédrale de Montréal et visité le centre d’histoire de Montréal. Puis bien entendu on s’est fait un après-midi shopping dans la ville souterraine. Le soir comme d’habitude c’est tous ensemble que nous avons pris notre repas dans un resto de salades et fruits, le concept est vraiment sympa mais la serveuse était super désagréable !

 

JOUR 14 : qu’on pourrait appeler à la découverte des écureuils gris , et des maisons atypiques

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Nous avons pris un goûter dans un salon de thé spécialisé dans les cupcakes avant de reprendre l’avion

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J’en avais choisi un chocolat, mousse aux fruits de la passion

 

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Et voilà, notre séjour s’achève ici, et c’est donc 5 semaines après mon retour que je clos mon récit de voyage avec les souvenirs encore intact dans ma mémoire. Ce voyage outre-Atlantique restera inoubliable !

31 décembre 2010

Olivier Adam, Je vais bien ne t'en fais pas / adaptation de Philippe Lioret

je_vais_bien_ne_t_en_fais_pasPrésentation de l'éditeur

    "Une autre lettre de Loïc. Elles sont rares. Quelques phrases griffonnées sur un papier. Il va bien. Il n'a pas pardonné. Il ne rentrera pas. Il l'aime. Rien d'autre. Rien sur son départ précipité. Deux ans déjà qu'il est parti. Peu après que Claire a obtenu son bac. A son retour de vacances, il n'était plus là. Son frère avait disparu, sans raison. Sans un mot d'explication. Claire croit du bout des lèvres à une dispute entre Loïc et son père. Demain, elle quittera
son poste de caissière au supermarché et se rendra à Portbail. C'est de là-bas que la lettre a été postée. Claire dispose d'une semaine de congé pour retrouver Loïc. Lui parler. Comprendre."

J'avais découvert cette histoire par le film il y a quelques années alors que j'avais moi même des relations assez tendues avec mon père. Je l'ai revu plusieurs fois depuis (le film, mon père je le vois toujours ^^) et ai reregardé pour le challenge lunettes noires sur page blanche de Fashion . Ce film m'émeut toujours autant, je verse toujours mes ptites larmes ici et là tout au long de l'histoire, il était donc évident qu'il fallait que je le lise ^^ . Bon je connaissais déjà le dénouement donc pas vraiment de découverte et le changement des prénoms m'a un peu perturbée.
Bien sûr tout au long de ma lecture c'est le visage de Mélanie Laurent que j'avais en tête et quand elle a rencontré son Antoine je 'lai vu sous les traits de Julien Boisselier ... erreur, le Julien il n'arrive qu'à la fin!

Le livre et le film débutent de manière différentes, dans le livre, la première partie nous plante le décor d'une Claire déjà caissière au shopi de son quartier, qui essaie tant bien que mal de vivre avec la disparition de son frère, grâce aux quelques cartes postales qu'il lui envoie. Dans le film, Lily revient de vacances et ses parents lui annoncent que son frère est parti. C'en suit la dépression et l'anorexie de Lily.
La seconde partie du livre fait un bond en arrière et nous explique comment Claire a vivoté jusque là.

Dans les deux, les relations père/fils sont mises en avant différemment même si au final elles se rejoignent. Le livre reste plus pudique en évoquant les relations de Paul (le père de Claire et Loïc) avec son propre père "Mais c'est ainsi, un père et son fils ne savent pas se dire qu'ils s'aiment", Loïc est simplement parti parce qu'il s'est querellé avec son père, mais nous n'en savons pas plus. Dans le film, la relation entre Paul et Loïc est plus tendue, dans les cartes postales envoyées à Lily, il évoque régulièrement son père comme "l'autre con".

Dans le livre je trouvais la relation de Lily avec Antoine sans saveur, j'étais un peu déçue et finalement est arrivé Julien, admirateur secret, plein de tendresse. On sent qu'il peut apporter la bouée de secours nécessaire à Claire. Cette relation est plus mise en avant dans le film et Julien Boisselier est vraiment parfait dans ce rôle. Dans les deux cas c'est Julien qui va amener Claire/ Lily à découvrir la vérité sur son frère, comme un passage nécessaire tout en apportant son soutien pour un futur meilleure, un autre repère masculin dans la vie de Lily/Claire. Le film se termine sur cette révélation, le livre aussi mais elle est plus lente à venir, le doute plane un peu plus longtemps sur Claire, sur le lecteur qui n'aurait pas vu le film d'abord. Je n'en dis pas plus.

J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Olivier Adam, j'ai envie de découvrir d'autres de ses livres. C'est une écriture simple et directe mais qui garde quand même une certaine réserve sur les sentiments, toute en finesse mais qui sait être froide et directe parfois. Quant à l'adaptation de Philippe Lioret, je l'ai trouvé très émouvante, elle montre toute la difficulté à exprimer ses sentiments à ses parents, à ses enfants. L'amour refoulé qui creuse parfois un trou béant alors qu'il serait bien plus simple de se dire les choses ... J'ai aussi beaucoup aimé les acteurs, le naturel de Mélanie Laurent et la simplicité de Kad Merad, bien loin du guignol qu'il joue souvent...


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4 septembre 2010

Objectif PAL, Le livre de Septembre: Emile Zola, Au Bonheur des Dames

au_bonheur_des_damesQuatrième de couverture: "Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie."


Attention, pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire je vais dévoiler certaines choses qui pourraient vous gâcher le plaisir de la lecture !

J’ai d’abord eu quelques difficultés pour accrocher à l’histoire que j’ai trouvé au début un peu trop banale et les personnages m’agaçaient voire m’étaient antipathiques. Puis finalement, au fil des pages mes préjugés se sont estompés et j’ai carrément aimé !

Tout le livre réside sur les épaules de Denise et le magasin est un personnage à part entière, pas étonnant qu’il donne donc son titre au livre. Les nombreuses descriptions des différents rayons et étalages en mettent plein la vue. Ca m’a donné envie de voir, de toucher les étoffes voire d’acheter !

Dès l’arrivée de Denies au Bonheur des Dames, on sait que Mouret va s’éprendre d’elle. Elle ne le sait pas encore mais Zola nous met sur la piste dès leur première rencontre. Elle semble elle aussi charmée mais c’est pourtant avec force et détermination qu’elle se refuse à lui.

La métaphore de la machine, du monstre est très présente dans l’histoire. C’est un sujet cher à Zola que j’avais apprécié dans Germinal et que j’ai apprécié ici aussi. C’est un peu la métaphore des avancées techniques, de l’évolution et de la transformation de l’économie. Cette machine qui semble broyer tout sur son passage est contrastée par la force tranquille de Denise, en apparence fragile mais qui saura se servir de cette machine et évoluer avec elle sans pour autant se perdre dans les excès contrairement à Clara par exemple.

L’histoire va crescendo concernant l’avenir de Denise et Mouret et puis viens l’exposition de blanc, splendide, qui revêt chaque rayon du magasin. Le lecteur avance dans cette cascade de blancheur et j’ai eu l’impression qu’un autel était érigé à la jeune fille, symbolisée par sa droiture et sa pureté. Elle est souvent appelée « la vierge ». Il était donc évident qu’elle finisse par céder à Mouret mais pas de n’importe quelle manière…

J’ai trouvé très intéressant d’être plongée dans ce contexte de commerce, vente, chiffre, tissus tout en ayant un aperçu de l’envers du décor avec la façon dont vivaient les employés de ces grands magasins qui ont fait la renommée de Paris.

Une très bonne lecture donc voire même un coup de coeur!

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6 février 2011

Un dimanche à...Paris

Pour mon retour parmi vous pour Le dimanche en photo de Liyah je vous emmène dans une librairie parisienne: Shakespeare & Co.

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Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

13 février 2011

Un dimanche à...Paris

Cette semaine je vous emmène encore à Paris, allez on prend le métro :)

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J'en profite également pour souhaiter aux enseignants / étudiants de la zone C de bonnes vacances (et courage aux autres ^^), pour ma part je serai partie pour dix jours faire un tour du Nord de la France pour revoir mes amis et ma famille!

Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

1 juillet 2010

Véronique Ovaldé, Ce que je sais de Vera Candida

ce_que_je_sais_de_Vera_CandidaQuatrième de couverture : « Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L'Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir. Un ton d'une vitalité inouïe, un rythme proprement effréné et une écriture enchantée. C'est ce qu'il fallait pour donner à cette fable la portée d'une histoire universelle : l'histoire des femmes avec leurs hommes, des femmes avec leurs enfants. L'histoire de l'amour en somme, déplacée dans l'univers d'un conte tropical, où Véronique Ovaldé a rassemblé tous les thèmes - et les êtres - qui lui sont chers. »

J’ai passé un moment agréable en compagnie de Véra Candida mais ce n’est pas non plus ma lecture de l’année. En effet, je n’ai pas tellement accroché à la première partie qui se passe à Vatapuna et qui est plus centrée sur la grand-mère et la mère de Vera Candida : Rose et Violette. Le côté un peu féérique-superstitieux de l’Amérique du Sud ne m’emporte pas, il ne m’avait pas non plus emporté dans Chocolat Amer de Laura Esquivel. De plus, je ne suis absolument pas d’accord avec le résumé de la quatrième de couverture « une même lignée qui semble promise au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père ». On sait parfaitement qui est le père de Violette et ça n’est caché à personne, et on devine aisément qui est celui de Monica Rose même s’il est forcément tabou. On ne peut pas vraiment savoir qui est le père de Vera Candida puisqu’il semblerait que même sa mère ne le sache pas mais on a de fortes présomptions. Ca fait un peu publicitaire mensongère et j’ai été un peu déçue qu’il n’y ait pas plus de mystère autour de ça.

Dans la seconde partie à Lahomeria, Vera Candida échappe à son destin en rejoignant le continent et une phrase m’a marquée : « Plus qu’une différence de lieu, c’était l’impression d’avoir changé de siècle qui vous saisissait au sortir du bateau » Le dépaysement est total entre les deux villes. La première se situait hors du temps, impossible de dire à quelle époque l’histoire se déroule, si c’est au début du siècle ou de nos jours alors qu’à Lahomeria le récit est plus ancré dans la modernité, ce qui donne encore plus une dimension irréelle à Vatapuna.

J’ai plus apprécié cette seconde partie et la troisième sur l’évolution de Vera Candida, sa rencontre avec le journaliste. J’ai trouvé la Vera Candida femme beaucoup plus intéressante que l’enfant.

La narration est fluide mais je n’ai pas toujours aimé le fait que les paroles soient directement rapportées dans le récit, sans ponctuation.

Non je ne fait pas ma rabat-joie, j’ai quand même passé un moment agréable et apprécié ma lecture de manière générale ;)

challenge_du_1_litteraire_2009

(7/7)

Avec ce roman je termine mon challenge du 1% littéraire que je ne regrette pas du tout d'avoir fait bien au contraire car j'ai découvert grâce à ce challenge 7 auteurs! Je ne sais pas s'il sera reconduit pour l'année suivante mais en tout cas j'essaierai de m'intéresser aux nouveauté cette année aussi et mon challenge ne s'arrêtera pas à 7, je compte bien lire La Délicatesse de David Foenkinos et Le miroir de Cassandre de Bernard Werber.

11 février 2011

Objectif Pal de Février: Erik Orsenna, Deux étés

deux__t_sPrésentation de l'éditeur:
"Une île au large de la Bretagne. Des étés charmeurs qui s'éternisent devant la vaste étendue bleue saupoudrée de rochers roses. Et puis un jour, dans ce paradis, l'arrivée d'un jeune homme, Gilles, qui a accepté une mission impossible : traduire en français Ada ou l'Ardeur, le chef-d'œuvre intraduisible de Vladimir Nabokov. Impatience de l'éditeur, pressions d'un écrivain génial et insupportable... Ce sont finalement les voisins, les amis de passage, qui, sous l'impulsion d'une dame attendrie, vont entreprendre de venir en aide au malheureux traducteur. S'ensuivront deux étés d'aventure au coeur des mots.
Deux étés où la musique d'un texte va naître de la douceur de vivre, de l'harmonie environnante. De cet épisode étonnant et réel, Erik Orsenna, vingt et quelques années plus tard, a tiré un récit tout de poésie et d'humour, un apprentissage de l'enchantement".

J'avais envie de lire ce livre depuis que je l'avais envoyé lors d'un swap, et c'est donc également lors d'un swap que je l'ai reçu. La boucle est bouclée ^^.
J'ai tout de suite été emballée par l'ouverture du livre :

« Heureux les enfants élevés dans l’amour d’une île. Ils y apprennent au plus vite certaines pratiques utiles pour la suite de l’existence : l’imagination, la solitude, la liberté, voire une certaine insolence vis-à-vis de la terre ferme ; et guetter l’horizon, naviguer à voile, apprendre à partir...

 

Notre île.

 

De septembre à fin juin, dans la grisaille scolaire de Paris, nous ne rêvions que d’elle . Nous l’avions collée partout, dans nos chambres, derrière le rabat de nos pupitres, sans doute aussi à l’envers de nos paupières. Vers elle convergeaient nos projets d’amour ou d’aventure. En elle nous avions domicilié les héros de nos lectures, Robinson, bien sûr, mais aussi les Trois Mousquetaires, la Sanseverina, sans doute étonnée de se retrouver là, sur ces deux morceaux de granit exigus rongés par les courants.

 

L’île nous consolait de tout en même temps qu’elle nous faisait honte de nos faiblesses. Qui aurait pu nous éduquer mieux ?

 

Et l’île était notre seul patrimoine commun avec les adultes. Eux aussi avaient sa carte encadrée dans les bureaux d’assureurs, de médecins ou d’industriels du jouet. Eux aussi lui confiaient tous leurs songes un peu vastes, leurs besoins de rivages.

 

C’est dire la joie générale quand sonnait l’heure de partir pour elle. Je me souviens : la voiture s’appelait Frégate, une grosse Renault blanche. Dès la porte de Saint-Cloud, nous prenions la mer.

Nous aurions sautillé d’été en été comme de pierre en pierre d’un gué. Le reste de nos vies peut s’oublier sans regret. »

Je me suis pas mal interrogée sur le livre, est-ce une histoire vraie? de Quelle île s'agit-il? Mais au final le style de l'auteur ne m'a pas particulièrement plu. J'ai aimé les descriptions de l'île (mais trop peu nombreuses à mon goût, j'avais envie de voyager plus). J'ai aussi aimé les descriptions des gens qui sont classés en trois catégories hiérarchisées: les autochtones, puis les estivants et enfin les touristes.
L'histoire est louable en elle-même mais elle me paraît bien invraisemblable. Certaines digressions m'ont vraiment déplu, celles sur George Luis Borges notamment, mais que vient-il faire là?
Le personnage du livre de Nabokov habite vraiment l'histoire, les habitants de l'île font rvriment vivre Ada avec eux. J'ai donc vérifier pour m'éclairer un peu et oui le personnage principal qui traduit Ada est prénommé Gilles et c'est effectivement un Gilles qui a traduit ce livre, donc histoire vraie ou pas? Si quelqu'un pouvait m'éclairer je lui serai reconnaissante :)


En bref, la mayonnaise n'a pas vraiment pris, c'est dommage!

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(4/56)                                    (3/26)

15 mai 2011

Un dimanche à ... Marseille : le Vallon des Auffes et la Corniche


 

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Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

22 mai 2011

Un dimanche à ... Marseille : Street Art

Aujourd'hui s'achève cette série marseillaise, j'ai encore des tonnes de photos en stock mais je préfère changer un peu de destination :)

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Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

11 avril 2011

Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

 

le_mec_de_la_tombe_d___c_t_Présentation de l'éditeur

« Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures. »

 

J’avais trois bonnes raisons de lire Le mec de la tombe d’à côté. D’abord, la couverture, j’aime beaucoup, ce petit cœur rouge dans la main m’accrochait l’œil chaque fois que je passais devant, ensuite le titre que je trouvais assez intriguant et enfant les nombreux billets que j’ai rencontré sur la blogo ! Et Will, mon gâteur professionnel attitré m’a donné une 4e raison de le lire puisqu’il me l’a offert ! Et il a bien fait de choisir ce titre parce que je me suis régalée ! L’histoire est simple, les personnages sont simples (voire même simplets quand même), l’écriture est simple elle aussi, de quoi donc passer un agréable moment sans trop se prendre la tête, sourire et même parfois être émue. Merci Will ;)

Bon par contre j’avoue que le personnage de Benny m’a quand même beaucoup exaspérée, je trouve que son point de vue sur els femmes est tout à fait réducteur : «J’aime les femmes dont l’apparence clame : » Regardez-moi, voyez ce que j’ai à offrir ! » Je me sens presque flatté. Elles doivent avoir du rouge à lèvres brillant et de petites chaussures pointues, avec de fines lanières, et remonter de préférence leurs seins sous votre nez. Rien à foutre si le rouge à lèvre s’étale, si la robe est trop serrée sur les bourrelets si de fausses perles géantes se bousculent au tour du cou. – tout le monde ne peut pas avoir bon goût, c’est l’effort  qui compte. » C’est Virginie Despentes qui serait contente ! Non mais honnêtement il se prend pour qui le Benny ? parce qu’en matière de look il a pas l’air au top et  honnêtement j’ai eu l’impression parfois qu’il sortait tout droit du Moyen-Age !  J’avais envie de le baffer et de lui dire ouvre les yeux mecs on est au 21 siècle !

L’histoire soulève une question centrale dans le couple : doit-on faire des concessions ? Jusqu’à quel point ? Qui les fait ? Est-ce qu’il doit y avoir un souci d’équité, genre donnant-donnant ? Ou au final est-ce qu’une seule personne fait des sacrifices et l’autre tire toujours un peu plus sur la corde ? N’est ce pas au final se renier soi-même ?

Les modes de vie très différents des personnages soulèvent également l’éternel débat entre la raison et la passion. Mieux vaut trouver quelqu’un avec qui l’on s’entend bien et qui correspond à nos attentes même s’il n’y a pas la petite flamme de passion, le truc en plus ? Ou mieux vaut écouter simplement son cœur et se lancer dans une histoire abracadabrante même si au fond on a dès le départ conscience qu’elle ne peut fonctionner qu’un temps et ne mènera finalement nulle part ?

Qu’en pensez-vous ?

8 mai 2011

Un dimanche à ... Marseille :vue du parc Pharo

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Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

14 juin 2011

Thierry Jonquet, Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte

 

Ils_sont_votre__pouvanteQuatrième de couverture :

« Septembre 2005, Anna Doblinsky rejoint son premier poste en colllège à Certigny, dans le 9-3. Zone industrielle, HLM, trafics et bagarres entre bandes rivales, influence grandissante des salafistes, voilà pour le décor. Seul Lakdar Abdane, jeune beur très doué, sort du lot. Pourtant une erreur médicale va bouleverser sa destinée...» 

Tout d’abord je dois dire que j’ai été très étonnée par cette lecture parce que je ne m’attendais pas du tout à ce genre de livre. Personnellement je ne qualifierais pas ce roman de roman noir, certes ce qui est décrit est très noir mais ça ne correspond pas tellement à la vision que je me faisais du roman noir (qui m’est sans doute toute personnelle j’en ai bien conscience !)

Au début du livre, l’auteur nous présente tour à tour les personnages de l’histoire, à commencer par Adrien, un adolescent perturbé aux idées morbides et en décrochage scolaire et Anna, professeur de français fraîchement nommée à Certigny dans le 93 directement après son année de stage à l’iufm.

La ville de Certigny, personnage à part entière de l’histoire nous est ensuite présentée, cette ville est divisée en cinq zones chacune « dirigée » par un chef de gang, du trafic de cannabis à la prostitution en passant par la radicalisation, chacune a son petit business.

Les histoires et appartenance aux gangs vont régenter l’histoire qui nous est raconté par Thierry Jonquet. Un Thierry Jonquet fort documenté en ce qui concerne l’enseignement en zep pour les jeunes professeurs visiblement !

On est happé par l’enchainement des évènements, l’ancrage dans les faits d’actualité ne fait que rendre l’histoire plus vraisemblable ! J’ai parfois été mal à l’aise parce que ce livre fait état du racisme, du désolement dans les cités, de la construction des pensées extrémistes (quelles qu’elles soient). C’est un livre donc parfois dérangeant, une grosse claque dans la figure.

Ce qui transparaît et qui m’a bien évidemment le plus marqué est cet état frustrant que l’on ressent parfois face à l’impuissance du système éducatif tel qu’il est aujourd’hui. L’école qui est démunie face aux jeunes qui ne voient pas qu’étudier peut-être un moyen de s’échapper de la vie qu’ils mènent.

Mon point négatif dans l’histoire, c’est l’histoire d’Adrien, qui, j’ai trouvé, n’apporte pas grand-chose au livre, de la violence gratuite un peu inutile. Je me suis même demandé si ce n’était pas pour contrebalancer un peu avec les autres violences,  pour montrer que le petit bourgeois blanc peut aussi tuer.

En bref, un livre à lire assurément mais surtout pas qu’on a un coup de cafard !

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(14/26)

16 juin 2011

John Fante, La route de Los Angeles

 

La_route_de_Los_AngelesQuatrième de couverture :

"La Route de Los Angeles, premier roman de John Fante, a été écrit en 1933 mais publié après sa mort, en 1986. Il y raconte la bourlingue américaine classique : recherche de petits boulots, vie de bagarres et de vols, personnages gueulards rencontrés sur les quais ; ajoutez une forme d'humour sauvage, cinglant et de plein air. John Fante, avant les beatniks, a raconté l'aventure des laissés-pour-compte, des ivrognes. La Route de Los Angeles, c'est déjà le bréviaire d'une Amérique vulgaire et mal élevée."

Ce premier roman de Johan Fante n’a donc pas été publié après son écriture en 1933 mais seulement dans les années 80 car il était jugé trop osé pour l’époque.  Son récit annonce cependant l’arrivée des beatniks quelques années plus tard.

Il semblerait que John Fante se soit inspiré de sa propre vie, le narrateur Arturo Bandini ne sait donc que lui-même. Bandini mène une vie assez misérable, il passe de petits boulots en petits boulots et vit avec sa mère et sa sœur plus ou moins au crochet de son oncle.

Il semble cultivé, peut-être même un peu trop d’après lui pour sa classe sociale. Il m’a paru très imbu de lui-même, il méprise tout le monde sauf lui. Il est selon moi un peu taré sur les bords et complètement à l’ouest…

L’histoire est assez drôle mais je n’ai pas tellement apprécié le style,  de grands mots pour pas grand-chose, à l’image de son narrateur qui se prend pour un écrivain mais qui griffonne un calepin au fond des toilettes sans jamais se relire !

C'est certes très symbolique de la litt"rature américaine après la crise de 29, des désillusions, de la pauvreté etc mais ce style de roman ce n’est vraiment plus ma tasse de thé !  (je crois que j'en ai marre des galndeurs-magouilleurs) Je m’en vais de ce pas épurer ma LAL. Bin oui quand ça ne passe plus, ça ne passe plus !

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(15/26)                               (17/56)

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(7/7) Je termine donc mon challenge!

18 avril 2011

R.L Stevenson, L'étrange cas du Dr Jekyl et Mr Hyde.

StevensonPrésentation de l'éditeur:

"Un monstre rôde dans les brumes victoriennes de Londres. Il a piétiné une fillette, tué un député et boxé une marchande d'allumettes. C'est un petit homme difforme et mal habillé, qui inspire à tous ceux qui l'ont vu des sentiments mêlés de répulsion, de crainte et de haine. À quoi, à qui ressemble-t-il ? Pourquoi les témoins oculaires de ses méfaits sont-ils incapables de décrire Mr Hyde ? Pourquoi Mr Utterson, le notaire du Dr Jekyll, est-il hanté par le testament de son client, au point de faire des cauchemars ? Pourquoi se lance-t-il sur la piste de Hyde, dans une partie de cache-cache funeste aux dimensions d'une ville labyrinthe ? Quel lien, en définitive, unit Dr Jekyll à Mr Hyde ? Issu d'un cauchemar de son auteur, et salué dès sa parution par Henry James comme un "chef-d'oeuvre de concision", ce roman policier en trompe-l'oeil, dont les récits imbriqués débouchent sur un conte fantastique, réserve une surprise de taille au lecteur, et de nombreuses zones d'ombre. Dès 1886, Stevenson plonge dans les profondeurs déformantes du miroir de l'âme humaine jusqu'aux racines de l'inconscient."

Souvenez-vous j'avais lu cette nouvelle dans sa version originale en juin dernier et n'avais aps du tout aimé. Bon et bien je revois mon jugement après ma lecture en français. Je pense que le style de Stevenson en anglais n'est pas du tout passé, j'avais trouvé l'écriture un peu trop tirée par les cheveux en anglais, j'y ai trouvé quelques lourdeurs en français mais au final c'était quand même beaucoup plus clair!

J'ai trouvé la présentation de Jean-Pierre Naugrette très intéressante mais heureusement que je connaissais déjà l'histoire parce que ça en dit quand même pas mal sur le livre, et notamment sur le thème du double qui est le sujet principal (voire unique) de cette nouvelle de Stevenson : "Le visage indescriptible de Hyde, rétif à la photographie et souvent comparé à un singe ou autres métaphores animales, est en réalité un miroir déformant qui renvoie à la bonne société une image désagréable d'elle-même, qu'elle cherche en vain à réprimer, refouler, cacher, to hide en anglais."

Je n'ia aps grand chose à dire sur l'histoire qui est connue de tous mais j'ai eu beaucoup plus d'intérêt pour la lecture de la confession de Jekyll que pour le reste de l'histoire qui, à mon sens, ne sert que d'introductio, de faire-valoir à cette ultime lettre.

Stevenson soulève donc non seulement la quesiton du double mais au final, la victoire du mal sur le bien, la création qui prend le pas sur le créateur. Stevenson était-il un visionnaire? ;)

26 avril 2011

Olivier Adam, Le coeur régulier

le_coeur_r_gulierQuatrième de couverture:

"Vu de loin on ne voit rien », disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là « si parfaite ». Le coeur en cavale, elle s’enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises.

Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d’un certain Natsume. En revisitant les lieux d’élection de ce frère disparu, Sarah a l’espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c’est sa propre histoire qu’elle va redécouvrir, à ses risques et périls.

Grâce à une écriture qui fait toute la place à la sensation, à l’impression, au paysage aussi bien intérieur qu’extérieur, Olivier Adam décrit les plus infimes mouvements du coeur et pose les grandes questions qui dérangent."

 

Sarah part au Japon sur les races de son frère décédé quatre mois plus tôt. Elle va alors en profiter pour faire le point, réfléchir sur sa vie qui semble aseptisée.  La vie « marginale » du frère s’oppose à la sienne, propre, blanche, et bien rangée. Un mari, deux enfants et une vie qui ne fait pas de vagues, qui suit son cours.

Deux narrations sont enchevêtrées, celle du voyage au Japon, des réflexions de Sarah et des rencontres qu’elle fait là-bas, puis  celle plus tôt juste après le décès du frère. Les deux sont étroitement liées, se complètement et permettent de s’expliquer.

J’ai dans ce récit retrouvé le thème qui apparaissait en filigrane dans Je vais bien ne t’en fais pas, la vie trop ordinaire de banlieue pavillonnaire, le vide que l’on essaie de remplir dans le couple par une espèce de « normalité ». Un, mari, deux enfants, une belle maison et un emploi, est-ce que ça suffit à être heureuse ? Au final Sarah dans sa fuite au Japon pour comprendre la mort de son frère apprendra à se comprendre elle-même, comprendre ce qu’elle désire vraiment.

Ce roman permet de s’interroger sur ce qu’on veut au fond de nous, ressembler à tout un chacun parce que quelque part la société l’impose ou s’écouter.

Les personnes que Sarah rencontre au Japon sont également touchantes, perdues et recueilli par un homme qui offre un refuge, du temps.

J’ai retrouvé une écriture touchante et simple, du coup je me suis acheté Les vents contraires et je pense lire encore d’autres Olivier Adam.

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(8/26)

6 septembre 2011

Edgar Allan Poe, Nouvelles histoires extraordinaires

le_mardi_c_est_permisLe premier mardi c'est permis, c'est Stéphie qui l'a dit donc je me permets de vous parler de ce recueil de nouvelles... Comment ça ce n'est pas une lecture inavouable? Non en effet! Edgar Allan Poe est un maître dans son genre, très apprécié de manière générale, adulé par certains de mes profs de fac à l'époque sauf que y a un hic sinon je ne vous en parlerai pas aujourd'hui en ce jour de grande permission littéraire!!

Le hic c'est que voilà déjà plusieurs années que j'essaie de lire les nouvelles histoires extraordinaires et que... je n'y arrive pas! Non pas pas pas! C'est d'ailleurs assez frustrant, pourquoi moi qui aime la littérature, qui aime la littérature américaine, qui aime Baudelaire (oui ce recueil est traduit par notre Baudelaire national), qui globalement buvait les paroles de mes profs de fac ...

Je fais un blocage, j'ai du en tout lire cinq ou six des nouvelles, et si j'ai effectivement apprécié Le chat noir, je me suis ennuyée à la lecture des quelques autres. La forme littéraire de la nouvelle ne me plaît généralement pas, je trouve ça beaucoup trop court pour dresser un portrait correct des personnages, pour mettre en place une intrigue et pour lui offri un dénouement digne de ce nom. Je suis une frustrée de la nouvelle. Double frustation donc, et aujourd'hui en ce mardi permis, j'ose le dire à voix haute, fouettez-moi avec votre recueil si ce la vous dit :)

 

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(19/26)

objectif_pal

(21/56)

8 septembre 2011

Vonne Van der Meer, Les invités de l'île

les_invit_s_de_l__leQuatrième de couverture:
"Située sur une île au large des côtes hollandaises, la Rose des Dunes accueille chaque été de nouveaux occupants. Les vacanciers se succèdent, leurs histoires défilent et transforment la maison en théâtre de vie. Un couple répare son amour, une femme en pleine convalescence retrouve goût à la vie. Les destins se construisent ou se déchirent sous la pulsion des embruns. En véritable metteur en scène, Vonne van der Meer fait jouer au fil des pages une comédie sensible et épurée sur la nature humaine."

Chaque chapitre de ce livre voit les locataires saisonniers d'une maison de vacances sur l'île de Vlieland au large des Pays Bas.

Le premier chapitre est consacré à un couple et leur enfant. Le mari a trompé son épouse lors d'un congré à Berlin. Elle lui a pardonné mais la culpabilité le ronge. On voit ce couple se déchirer, se remettre en question mais surtout s'aimer. Les mots choisis par l'auteur sont plein de pudeur. On a l'impression de marcher sur des oeufs.

Ensuite, c'est Martine et la fille de sa meilleure amie, Sanne qui débarquent dans la maison. Sanne est enceinte de quelques semaines et ne sait pas si elle va garder cet enfant ou non. On suit le cheminement de ses interrogations.

Puis arrive un vieil homme qui a choisi de revenir à Vlieland après la mort de sa femme pour mettre fin à ses jours. Il n'arrive pas à faire son deuil et prépare minutieusement l'heure de sa propre mort. Il savoure chaque instant en se disant que c'est la dernière fois qu'il fait telle ou telle chose...

Enfin, l'île accueillera un trio amoureux à la Jules et Jim.

La conclusion vient avec le passage de la femme de ménage qui en début de livre venait ouvrir les portes de la maison de vacances, vient à la fin de la saison les fermer. Elle retrouve ici et là des objets ayant appartenus aux différents locataires, des souvenirs ramassés sur la plage, quelques coquillages, un morceau de bois. Elle s'est fait discrète tout l'été mais est restée dans l'ombre à veiller sur la maison. Le fil rouge entre ses différentes familles c'est bien sûr le live d'or, chacun y va de son petit commentaire, plus ou moins long mais teinté d'iode et de vent.

C'était un livre très agréable à lire, surtout quand on est soi-même en vacances. Imaginez ma déception quand je suis arrivée au gîte où j'avais reservé en Bretagne et qu'il n'y avait pas de livre d'or! Merci à Aproposdelivres pour cette découverte!

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(20/26)

30 juin 2011

Craig Ferguson, Dernière sortie avant l'autoroute

 

FergussonQuatrième de couverture :

« Qu’y a-t-il donc de commun entre George et Fraser ? L’un est avocat pénaliste à la vie tranquille, l’autre télévangéliste à l’appétit insatiable pour les femmes. Ces deux là étaient peut-être amis à l’adolescence, mais ils se sont rapidement perdus de vue. Seulement voilà, George a un cancer et Fraser doit faire face à un scandale sexuel. C’est le moment idéal pour un examen de conscience et pour couper les ponts avec leur ancienne vie. Histoire de croiser une nouvelle fois leurs destins ? »

J’avais repéré ce livre lors de la rentrée littéraire 2009 donc quand l’occasion s’est présentée j’ai sauté dessus, merci donc à Newsbook et aux Editions  Pocket pour cette découverte.

La première chose qu’on puisse dire c’est que ce livre est plutôt  original tant dans la forme que dans le fond. La majorité des personnages sont tous plus loufoques les uns que les autres ! Je reconnais avoir parfois été déroutée par certaines histoires et/ou certains personnages. Le personnage de Fraser m’a paru très antipathique, il m’a laissé l’impression de quelqu’un de très cupide qui ne pense qu’à l’argent et au sexe.  Les deux frères orphelins n’ont eux aussi pas beaucoup de scrupules et ne pensent qu’à se faire de l’argent par le biais de la religion. C’est le côté pseudo-documentaire sur la télévangélisation qui est intéressant via ces deux personnages, et le prêtre perdu au fin fond de nulle part qui vit totalement en marge de notre société actuelle. C’est un phénomène relativement courant aux Etats-Unis, l’exemple le plus connu étant bien sûr celui des amish. L’auteur semble beaucoup s’amuser des dérives de la religion, de la manière dont des personnes charismatiques se servent de leur charisme pour engrainer des gens perdus, en recherche de repères. L’expédition dans le bus nous le montre, plus ils avancent dans leur périple plus ils rencontrent de gens et les « convertissent ».

J’ai cependant trouvé qu’il y avait des longueurs, je me suis un peu ennuyée c’était un peu trop décalé pour moi je crois.

J’ai cependant apprécié un autre aspect du livre : l’histoire de George, sa rencontre avec  Claudette. J’ai beaucoup apprécié ces deux personnages. Beaucoup de tendresse se dégage de ses passages sur ces deux personnes totalement inconnues que le destin réuni sur un coup de tête. Un livre aurait pu être consacré à leur histoire, je l’aurais lu avec plaisir en tout cas.

Je ne vous cache pas que cette lecture est une déception, j’ai trouvé que la quatrième de couverture nous annonçait quelque chose qui  n’arrive pas vraiment dans le livre, si les deux personnages se rencontrent une nouvelle fois des années après, je n’ai pas vraiment trouvé cette rencontre satisfaisante et au final les deux anciens amis évoluent en parallèle mais chacun de leur côté, moi je m’attendais à des retrouvailles, à une intrigue ficelée autour de leur amitié, quelque chose dans ce goût là. C’est dommage !

31 août 2011

Claude Bathany, Last exit to Brest

last_exit_to_brestQuatrième de couverture:

"Alban Le Gall est fan de rock. Au Larsen, un bar brestois, il rencontre un groupe de losers magnifiques, les Last exit to Brest, et devient leur manager. Quand son amant est retrouvé pendu avec son accordéon, l'aventure tourne au vinaigre : l'un après l'autre, ses potes sont assassinés. Qui peut en vouloir à ce fleuron de la scène rock?"

 

Ce livre est construit à la manière d'une cassette audio, c'est à dire en deux parties avec une face A et une face B. La face A nous présente les personnes, Alban le Gall et ses amis du groupe last exit to brest, toutes les personnes qui seront impliquées dans l'intrigue qui nous sera dévoilée sur la face B.

La face B elle ressemble à une confession du narrateur (c'est d'ailleurs enregistrée sur une cassette que sa confession sera faite) et nous dévoile peu à peu les ficelles de l'intrigue, le pourquoi du comment ses amis ont été tués, et le pourquoi du comment il s'est retrouvé mêlé à tout ça. Le tout étant entrecoupé d'articles de presse qui donne un autre point de vue sur l'histoire. Point de vue de la presse et donc de la version des faits des enquêteurs de police. Si les faits se recoupent, les conclusions tirées par les inspecteurs sont elles, eronnées. C'est donc grâce aux explications du narrateur, aux retours dans le passé et aux confessions des uns et des autres que l'on arrive à comprendre ... ou pas!

J'ai toruvé l'intrigue très compliquée à suivre. Je ne suis pas certaine d'avoir mis à jour tous les tenants et aboutissants de l'histoire ... Et j'ai envie de dire, tout ça pour une histoire de fric?

Si j'ai trouvé l'écriture de l'auteur plutôt fluide et facile à lire, l'histoire elle est plutôt opaque. Les personnages sont des déglingués de la vie et deviennent finalement des clichés de rocker. C'est dommage, certes je savais que c'était un polar mais j'aurais apprécié d'avoir plus de narration sur la ville de Brest et sur la musique.

En bref donc je suis passée à côté de cette lecture, dommage je me faisais une joie de le découvrir!

Je scellle donc avec ce roman ma participation au challenge Tro Breizh de Pascale!

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23 janvier 2013

Marica Jaubert, Eglantine Bonetto, Mon carnet de voyage à Londres

mon_carnet_de_voyage___LondresPrésentation de l'éditeur

"Jo et Moi autour du monde, c'est une nouvelle collection I de carnets de voyage pour découvrir le monde. Que tu parcoures les continents, visites des villes ou restes à la maison, il y a tellement de choses intéressantes dans les pays proches et lointains ! Les cultures étrangères sont fascinantes et regorgent de mille trésors qui vont éveiller ta curiosité et te donner le goût du voyage. Dans ton carnet de voyage, tu trouves plein d'informations et anecdotes passionnantes sur le pays et la ville. Tout en couleurs, les différents chapitres te présentent les nombreux trésors de Londres : les Anglais, les rues, les musées, les uniformes, les monuments, les attractions, la nourriture, les mots... Jo te raconte des histoires. Découvre Londres grâce à ce drôle de petit globe-trotteur très tête en l'air ! Tu crées ton propre carnet. Rien de plus facile ! Amuse-toi avec les nombreuses activités proposées : des jeux, des coloriages, des pages pour écrire et dessiner, des cartes postales à envoyer, une pochette. pour récolter tous tes souvenirs, une planche d'autocollants..."



J'avais repéré cet album chez Liyah je crois et ça avait bien éveillé ma curiosité, déformation professionnelle oblige... Ce carnet transporte donc son lecteur, enfant, à Londres, il l'aide à préparer son voyage, mais aussi sur place il lui sert un peu de pense-bête, et permet ensuite de collecter souvenirs, informations et anecdotes qui l'amèneront également à réfléchir sur les différences entre sa ville et Londres.

Les auteurs ont fait de ce carnet de voyage un livre interactif qui s'adresse direcement à l'enfant, aux illustrations un peu simplistes mais qui donnent un premier aperçu très réaliste. Elles abordent de nombreux aspects culturels mais aussi pratiques, un petit historique/géographique de la Grande_Bretagne, les moyens de transports, la famille royale, la monaie, les musées et monuments incontournables, la nourriture typique, un lexique, le tout accompagné de devinettes, rhébus et autres coloriages pour rendre la découverte vivante et attractive.

L'enfant pourra même sur quelques pages donner ses impressions de voyage, coller des stickers ou collecter des souvenirs à conserver dans une pochette plastifiée en fin du carnet.

Mon carnet de voyage se décline pour plusieurs destinations qui si elles le sont comme celui-ci doivent être tout aussi intéressante à découvrir (avec un enfant ou pas d'ailleurs :p)

 

 

Avec ce billet je clos enfin mes lectures de 2012 ... Place à 2013 ... :)

17 novembre 2013

Un dimanche à Londres, Borough Market

Nous avons passé l'heure du déjeuner au Borough Market, marché populaire au sud de la Tamise, proche du Globe Theatre, les rues alentours sont des peuplées de bureaux donc le midi on retrouve les gens en costard et tailleur au milieu des gargottes pour manger sur le pouce, Je n'étais encore jamais allée dans ce quartier de Londres et ça m'a beaucoup plu.

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynette,  Fleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineChoco, SeriaLecteur,  EstellecalimMargotte

25 novembre 2013

Gilles Paris, Autobiographie d'une courgette

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Quatrième de couverture:

"Un nom de cucurbitacée en guise de sobriquet, ça n'est pas banal! La vie même d'Icare - alias Courgette-, neuf ans, n'a rien d'ordinaire : son père est parti faire le tour du monde "avec une poule"; sa mère n'a d'yeux que pour la télévision, d'intérêt que pour les canettes de bière et d'énergie que pour les raclées qu'elle inflige à son fils. Mais courgette surmonte ces malheurs sans se plaindre... Jusqu'au jour où, découvrant un revolver, il tue accidentellement sa mère. Le voici placé en foyer. Une tragédie? Et si, au contraire, ce drame était la condition de rencontres et d'initiations _ à l'amitié, à l'amour et au bonheur tout simplement?"

C'est une belle histoire que Gilles Paris nous conte. Celle d'un petit garçon, qu'on surnomme Courgette, qui est envoyé dans un foyer pour enfants après avoir accidentellement tué sa mère. Une mère qui l'élevait seule depuis le départ de son père avec sa maîtresse visiblement. La vie au foyer apparaît comme idyllique et préférable à sa vie d'avant. Les enfants et éducateurs sont tous attachants. J'ai apprécié de style adopté par l'auteur, celui d'un enfant de neuf ans avec sa vision du monde et ses arrangements avec la syntaxe. Cela rend l'histoire d'autant plus émouvante que Courgette est un petit garçon très intéressant, qui pose beaucoup de questions et pour qui les réponses sont parfois encore plus compliquées. Le personnage de Rosy est lui aussi très touchant, elle est dévouée aux ensemble et ne semble pas avoir de vie en dehors du foyer.

Gilles Paris aborde ainsi la problématique des enfants orphelins, sans parents ou avec des parents qui ne savent pas les aimer, ou tout simplement qui ne peuvent pas les élever. C'est une histoire réjouissante pour des enfants. Avec mon oeil d'adulte je la trouve un peu simpliste, hormis Pauline aucun des adultes n'a de vie en dehors de l'établissement, Courgette n'est à aucun moment interrogé sur la mort de sa mère, on ne sait pas exactement où les enfants vont en classe mais surtout l'adoption semble beaucoup trop simple. Néanmoins, cela ne m'a pas gâché le plaisir de la lecture, j'ai chaussé mes lunettes d'enfant et ai passé un très bon moment avec Courgette, Camille et les autres.

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(jaune: 1/1)

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