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Notes de lecture
14 octobre 2013

Lecture commune: Laura Kasischke, Un oiseau blanc dans le blizzard

un_oiseau_blanc_dans_le_blizzardQuatrième de couverture:

"Garden Heights, dans l’Ohio. Une banlieue résidentielle qui respire l’harmonie. Eve nettoie sa maison, entretient son jardin, prépare les repas pour son mari et pour Kat, sa fille. Depuis vingt ans, Eve s’ennuie. Un matin d’hiver, elle part pour toujours. Kat ne ressent ni désespoir, ni étonnement. La police recherche Eve. En vain. La vie continue et les nuits de Kat se peuplent de cauchemars. Une fois encore, après A Suspicious River, Laura Kasischke écrit avec une virtuosité glaciale le roman familial de la disparition et de la faute."

 

On associe souvent Laura Kasischke à Joyce Carol Oates et ce n'est pas pour rien. L'auteur sait elle aussi créer une atmosphère pesante grâce à ses descriptions détaillées et à la minutie consacrée au portrait des personnages.

Eve disparaît un matin de janvier, laissant derrière elle sa fille de 14ans, Kat, et son époux. Le portrait d'Eve n'est pas tendre, la narratrice étant Kat, la fille, la description qu'elle donne de sa mère est dure, autant semble-t-il qu'Eve l'était avec elle. Kat n'est pas tendre non plus avec osn père qu'elle décrit comme quelqu'un d'insipide, dénué de volonté propre et très peu voire pas intéressant du tout. Les mois passent et il n'y a toujours aucune nouvelle d'Eve... Au travers de ses séances chez une psychothérapeuthe, Kat dénoue les fils de son enfant, de sa relation conflictuelle avec sa mère, surtout lors des dernières semaines passées ensemble. Elle essaie ainsi de mener sa propre enquête, de décripter les comportements inhabituels qu'a pu avoir sa mère avant sa disparition, comme le fait de s'acheter une mini-jupe par exemple...

Par le biais de la famille Connors, Laura Kasischke semble critiquer le modèle de la famille américaine moyenne, vivant en banlieue tranquille, la femme au foyer qui s'ennuie, le père qui n'est représenté que par le travail, l'ado qui fait ses premières expériences. Et la vérité se tisse au fil des pages, on la devine mais on n'ose trop y croire jusqu'à ce qu'elle tombe brutalement à la fin du roman. 

J'ai été captivée par cette lecture, avec l'envie de savoir ce qu'Eve est devenue à chaque page, l'écriture de Laura Kasischke est incisive, sans concession.

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Aujourd'hui, dans le cadre du mois américain d'autres blogueurs ont lu des titres de Laura KasischkeAdalanaLe bisonAnneMétaphoreA propos de livreDans ma bibliothèqueAdestineCécile,

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(28/97)

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13 octobre 2013

Un dimanche en Bretagne: l'île Renote et l'île Grande


Pas de répis, on chausse ses baskets et on va faire le tour de l'île Renote, il s'agit en fait d'une presqu'île reliée à la commune de Trégastel, il faudra compter environ 1h30 pour en faire le tour, des sentiers aménagers au milieu des rochers de granit, avec une vue sur la mer, et en face la commune de Ploumana'ch

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Nous sommes allés ensuite jusqu'à l'île grande, elle aussi presqu'île reliée à la commune de Pleumeur-bodou

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynette,  Fleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineChoco, SeriaLecteur,  EstellecalimMargotte...

15 octobre 2013

Lecture commune: Philip Roth, Goodbye, Colombus

Goodbye_3Quatrième de couverture:

"En six nouvelles, l'auteur de Portnoy et son complexe démonte la société américaine et ses rapports avec le monde juif " Goodbye, Colombus " raconte la brève aventure d'un jeune intellectuel avec une étudiante.
" Conversation des Juifs " montre un rabbin victime d'une espièglerie d'enfant.
" Le Défenseur de la foi " se déroule dans l'armée.
" L'habit ne fait pas le moine " décrit l'amitié insolite entre un étudiant de bonne famille et deux jeunes dévoyés.
Dans " Eli le fanatique ", les habitants d'une petite ville veulent empêcher les rescapés de l'hitlérisme de monter une école."

C'est toujours un peu compliqué de parler d'un recueil dans sa globalité, pour ce recueil-ci j'ai choisi de faire un point nouvelle par nouvelle.

Goodbye Clombus: Une histoire d'amour qui semble se rédouler dans les années soixante ou soixante-dix ce n'est pas précisé mais els mentalités semblent correspondre à cette époque. J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire et je n'ai pas tellement apprécié le portait de Brenda qui correspond au cliché de la petite bourgeoise égoïste.

 

La conversion des juifs: nouvelle un peu étrange. Un petit garçon veut que le rabin reconnaisse qu'il est possible que Dieu puisse être le père de Jésus sans avoir eu de relation sexuelles avec Marie.

 

Défenseur de la foi: dans l'armée, un hoomme joue sur les cordes sensibles de la religion pour obtenir des faveurs de son supérieur juif lui aussi.

Epstein: brève nouvelle sur une famille juive avec un époux adultère avec une fin pour le moins étrange.;

L'habit ne fait pas le moine: dans un lycée de Newark on suit l'orientation d'un élève qui semble en réinsertion après avoir été exclu de ses établissements précédents

Eli le fanatique: installaiton d'un pensionnat pour enseigner la Torah à 18 enfants issus de l'immigration juste après la guerre. La communauté y oppose un refus en prétextant qu'il faut vivre avec son temps jusqu'à un retournement de situation pour le moins étrange où le fanatique n'est peut-être pas celui qui le paraît et ou fanatisme n'est pas forcément à prendre dans le sens religieux du terme.

 

Le moins que je puisse dire c'est que j'ai trouvé ce recueil complètement étrange, je me suis souvent demandé "what's the point?" et avec le recul ma préférence va tout de même à Goodbye Colombus pour laquelle j'ai au moins compris les tenants et les aboutissants. Les autres nouvelles m'ont plutôt laissée de marbre. Ce n'était pas une bonne idée de m'attaquer à Philip Roth par un recueil de nouvelles mais ce n'est pas grave, je ne resterai pas sur cet échec, enfin j'espère!

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(29/97)

27 octobre 2013

Un dimanche à Roubaix: Le musée de la piscine

Je poursuis avec des photos des vacances, après la Bretagne destination Lille, nous avons profité de ce très (trop?) court séjour pour aller au Musée de la piscine où je n'étais jamais allée malgré mes quatres années passées dans la capitale des Flandres.

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynette,  Fleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineChoco, SeriaLecteur,  EstellecalimMargotte..

8 janvier 2014

Jacqueline Winspear, Maisie Dobbs

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Quatrième de couverture:

"Londres, 1929. Maisie Dobbs monte sa propre agence de détective privé. Un métier peu commun pour une jeune femme. Mais cette fille d'un modeste marchand de quatre saisons n'est pas comme les autres. Placée comme domestique dans une demeure aristocratique de Belgravia, elle réussit à intégrer le prestigieux Girton College de Cambridge, au prix d'un travail acharné. Mais, quand survient la Grande Guerre, elle n'hésite pas à endosser l'uniforme d'infirmière, quitte à voir tous ses espoirs disparaître dans le sang et la boue des champs de bataille français. Sa première affaire la replonge justement dans les années sombres de la guerre et elle va devoir affronter les fantômes qui la hantent depuis plus de dix ans. Le premier roman de Jacqueline Winspear, qui a su créer une charmante héroïne, sorte de Sherlock Holmes mâtiné de Freud !"

Ce roman suit deux chronologies, la première, à la fin des années 20, Maisie Dobbs est détective privée après avoir travaillé avec Maurice Blanche elle ouvre son propre cabinet. Sa première enquête la mène sur les traces de la première guerre mondiale, ce qui amène la seconde chronologie, l'adolescence et Maisie puis, son engagement dans la grande guerr.

Au début du roman j'ai eu quelques doutes, je me demandais en quoi l'histoire de Célia Davenham pouvait être intéressant mais ce n'est finalement que l'arbre qui cache la forêt.J'ai beaucoup apprécié la plongée dans la vie de Maisie que j'ai trouvé très intéressante. C'est un personnage courageux et attachant. Les relations qu'elle noue avec le personnel de la maison Compton et particulièrement avec Enid, puis par la suite Priscilla font d'elle une personne sensible et à l'écoute. De même, j'ai été touchée par les rapports qu'elle entretient avec son père, même à l'âge adulte. L'enquête de 1929 est prenante, elle m'a tenue en haleine jusqu'à une heure du matin parce que je voulais absolument connaître le dénouement!

Ce que Jacqueline Winspear nous montre à travers ce roman c'est l'engagement des femmes dans la première guerre mondiale, le patriotisme des hommes et la peur de tous au front, mais aussi de ceux qui ne se sont pas battus, qui attendaient le retour de l'un des leurs. Elle évoque également la difficulté des anciens soldats à réintégrer une vie "normale" après la guerre, et le malaise de la population face à ses mutilés de guerre. C'est donc une enquête bien ficelée, qui touche à des sujets sensibles. J'ai été très surprise et émue par la fin de l'histoire (oui j'ai versé quelques larmes) Merci beaucoup Valérie pour cette découverte!

Le billet de Valérie: un coup de coeur, ceux de Sophie  , Choupynette de Restin et Manu tout aussi élogieux.

lire sous la contrainte 

(Nom de famille: 1/2)

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 (3/78)

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29 décembre 2013

Mike Gayle, Dîner pour deux

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Quatrième de couverture:

" Couple modèle de la génération « deux revenus / zéro môme », Dave et Izzy Harding – la trentaine, londoniens – n’ont jamais été portés sur les enfants : trop lourds, trop contraignants, trop compliqués. Quand Dave sent se réveiller le papa poule qui couve en lui, il en est le premier surpris. Mais éprouvée par l’échec d’une grossesse précédente, Izzy n’a plus envie d’entendre parler d’enfant. Contrit, Dave apprend à oublier ses rêves de procréation jusqu’au jour où une adolescente de treize ans prétend être sa fille naturelle et propose de le rencontrer. Bientôt, au risque de mettre son couple en péril, Dave n’a plus qu’une idée en tête : vivre enfin sa paternité refoulée…"

 

Voilà qui a fait office de bouffée d'air frais en cette fin d'année chargée niveau travail (conseils de classe et autres réunions) J'ai beaucoup apprécié cette lecture, un petit roman de chick-litt me fait du bien de temps en temps et celui-ci était vraiment agréable et pour plusieurs raisons...

La première et non des moindres étant que l'auteur est un homme (assez rare dans l'univers chick-litt pour le souligner) et donc son narrateur est également un homme, tentenaire, marié, sans enfant et journaliste. Le fait que le narrateur soit journaliste m'amène à la 2e raison qui m'a fait apprécier ce roman, ici et là on peut lire les articles écrits par Dave. J'ai beaucoup aimé sa manière d'écrire, de tourner les sujets qui lui sont donnés en dérision, du recul qu'il a sur les relations hommes/ femmes tout en étant incapable de les mettre en application dans son couple, la vision que les hommes ont des femmes, la vision  que les femmes ont des hommes et ce que chacun d'eux pensent que l'autre pense du sexe opposé. J'ai trouvé que cela sonnait assez juste. J'ai également apprécié cette plongée dans le monde de l'adolescence et des magazines pour ados qui m'ont rappelés quelques souvenirs. 

Dave, dans sa relation avec sa femme, puis avec sa fille est un personnage touchant en plus d'être drôle. Il fiche en l'air l'idée reçue que ce sont les femmes qui ont une horloge biologique qui s'affole une fois passées la trentaine. 

En bref ce fût une très bonne lecture grâce à une écriture et une histoire touchante et drôle.

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Pour cette session la couleur est le bleu ( 1/2)

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(34/97)

 

13 mai 2014

Concours et Mois Anglais!

Comme je vous le disais la semaine dernière, j'ai reçu de la part de Sarah un roman de Jane Austen, Emma, l'ayant déjà je le remets en jeu pour toutes (ou tous) les blogueuses (blogueurs) qui lisent en VO. La seule condition, oui quand même, c'est d'avoir déjà commenté sur le blog, c'est à mon avis le minimum quand on participe à un concours ... Il vous suffit donc de me laisser un p'tit mot en commentaire en me signalant que vous souhaitez participer au tirage au sort! 

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Je vous laisse jusqu'au 20 Mai inclus pour participer, cela me laissera une dizaine de jours pour envoyer le livre vers son nouveau propriétaire, qui pourra d'ailleurs le lire pour le mois anglais!

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Et oui, parce que Le mois anglais  organisé par TitineLou et Cryssilda revient en Juin, et cette année je ne passerai pas à côté! J'ai d'ailleurs trois lectures de prévues:

Le 19: Wilkie Collins

Le 20: The Hand that first Held mine de Maggie O'Farrel avec Enna (l'auteur n'est pas anglaise mais l'action se situe en angleterre)

Le 26: Vita-Sackville West

 

 

Seule Valérie a tenté sa chance pour remporter Emma, donc forcément Jane Austen prendra ses appartements chez elles d'ici la semaine prochaine!

18 mai 2014

Un dimanche à Berlin: La coupole du Reichstag

Le Reichstag a été en partie détruit par un incendie en 1933. En rénovation depuis les années 1960 c'est l'architecte Norman Foster qui a imaginé cette coupole moderne en verre. La visite de la coupole est gratuite mais il faut se montrer patient ... A l'intérieur de la coupole un audioguide intéressant donne des infos sur le bâtiment et sur les bâtiments que l'on aperçoit.

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynette,  Fleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineChocoSeriaLecteur,  Estellecalim

7 mai 2014

Hanif Kureishi, Quelque chose à te dire

quelque chose à te dire

Quatrième de couverture:

"Jamal, brillant psychiatre d'origine pakistanaise, mène une vie tranquille, auréolée de succès, dans la banlieue de Londres. Une façade de réussite qui ne laisse rien transparaître des troubles profonds qui le hantent. Jusqu'au jour où un ancien compagnon de route ravive la mémoire d'un amour perdu, brisé par le crime et la honte. Brillant, profond et drôle, Hanif Kureishi radiographie comme personne la société anglaise des années 1970 à nos jours et fait preuve d'une acuité hors du commun pour décrire les tourments d'une génération en conflit perpétuel avec ses origines et son passé, ses désirs et ses regrets."

Voilà un livre bien dense! Jamal vit à Londres, non loin de son ex-femme et son fils Rafi. Il est psychiatre, écrit des essais et bénéficie d'une certaine renommée. Gravitent autour de lui Henry, metteur enscène/réalisateur, sa soeur Miriam, mère célibataire haute en couleur, Bushy, chauffeur de taxi et d'autres personnages tout aussi extravagants. Jamal revient sur sa famille, son passé d'étudiant issu de l'imigration. Il est rongé par la culpabilité, aimerait revoir celle qui fût son premier amour mais cela ne se fera pas sans concessions et l'obligera à affronter ce qu'il tente d'oublier depuis vingt ans. Ce roman traite donc du sentiment de culpabilité, du pardon, de la responsabilité mais pas seulement...

La trame de fond m'a beaucoup plue. J'ai apprécié la manière dont Jamal règle ses comptes avec le passé et le regard qu'il porte sur celle qu'il a aimée. J'ai également apprécié les descriptions des différents quartiers de Londres souvent oubliés des guides touristiques mais qui contribuent à l'identité cosmopolite de la capitale britannique. Se plonger dans les familles pakistannaises et indiennes en Angleterre ou au pays était intéressant.

Ce qui m'a un peu moins plu et qui m'a même parfois ennuyée ce sont les histoires périphériques des perosnnages secondaires, celle d'Henry, de sa fille Lisa, de Karen, de Miriam même. Toutes finalement ne font qu'accentuer le côté pathétique du gratin londonien dopé à l'alcool, au sexe et à la coke.  Mais ce qui m'a le plus dérangée dans ce roman c'est la relation de Jamal avec son fils. Rafi insulte, malmène son père et celui-ci le raconte comme si c'était normal, il ne s'insurge pas et l'accepte comme le apssage obligatoire de 'ladolescence! Moi ça m'a choquée!

C'est donc une lecture en demi-teinte, si j'ai apprécié l'histoire principale j'ai été gênée par le côté foisonnant du roman qui nous perd parfois. Hanif Kureishi est un auteur à découvrir mais sans doute pas avec ce roman.

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 ( 10e session: Violet)

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(19/78)

29 juillet 2014

Emile Zola, Une page d'Amour

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Quatrième de couverture:

"Ce huitième roman de la série des Rougon-Macquart, paru entre deux des oeuvres les plus fortes de Zola, l'Assomoir et Nana, est d'un registre fort différent.

La passion soudaine qui jette aux bras l'un de l'autre la belle et sage Hélène et le docteur Deberle fait l'objet d'une analyse psychologique nuancée et minutieuse.
Entracte dans une vie monotone et réglée, cette Page d'amour sera bientôt tournée et l'héroïne retrouvera à la fois son équilibre et sa solitude. Mais l'aventure aura fait une victime, la petite Jeanne, condamnée par l'égoïsme et le délire passionnel des grandes personnes. Ainsi, cette oeuvre apparemment sans éclat se révèle subtilement imprégnée de désenchantement et d'amertume."
Et voilà je suis rentrée de Bretagne, comme vous l'aviez dit j'ai eu une très belle semaine, chaude et ensoleillée, il est temps pour moi de vous parler de mon classique du mois... J'ai choisi un Rougon-Macquart, un peu moins connu que les autres: Une page d'Amour.
Bon, une chose est sûre ce n'est pas une lecture de plage, j'ai donc parfois eu un peu de mal à me plonger totalement dans la lecture! Cela n'empêche pas que j'ai apprécié ce tome, en apparance plus "lumineux" que les autres mais tout aussi sombre quand on en connaît le dénouement. Ce roman est aussi un peu plus court que les autres, et les personnages y sont  un peu moins nombreux. Une page d'Amour est une parenthèse dans la vie d'Hélène, jeune veuve qui se prend d'amitié pour la famille Deberle, ou plutôt la famille Deberle se prend d'amitié pour la jeune veuve et sa fille Jeanne, de condition fragile.
Le récit s'étend sur de longs après-midis passés dans la jardin des Deberle à contempler une nature foisonnante mais maîtrisée au coeur de Paris. La capitale n'est pas en reste, elle occupe une place centrale dans le roman et est le témoin de l'émoi d'Hélène, et de la maladie de Jeanne. Paris  s'etend à leurs pieds sans qu'elles ne s'y rendent, elles contemplent les monuments depuis la fenêtre de leur appartement. Les personnages apparaissent dans l'arbre généalogique des Rougon-Macquart mais n'y sont pas directement reliés, on évoque bien la naissance d'Hélène à Marseille,son arrivée à Paris mais ce n'est pas développé comme dans les autres romans de la "série", en ce sens, le roman peut lui aussi être considéré comme une page dans l'histoire de la famille Rougon-Macquart. Ce n'est sans doute pas le roman de Zola qui me marquera le plus, mais j'ai aimé le lire, comme une parenthèse entre Gervaise et Nana ...
26 août 2014

Jennifer Donnelly, Révolution

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Quatrième de couverture:

"DEUX FILLES, DEUX SIÈCLES, DEUX DESTINS CONTRARIÉS.

New York, aujourd'hui. Depuis la perte de son frère, Andi, jeune fille brillante et musicienne talentueuse, est plongée dans les méandres d'une adolescence difficile.
Paris, 1789. En pleine Révolution française, Alexandrine, qui se rêvait comédienne, risque sa vie pour sauver le petit Dauphin de France que le peuple a condamné.
Quand Andi découvre le journal d'Alexandrine, ses mots la pénètrent jusqu'au coeur. Les deux jeunes femmes sont liées à travers une inoubliable histoire d'amour, de sacrifice et de mort. "
J'avais été interpelée par ce roman jeunesse il y a déjà quelques années, chez Hérisson et Latite si mes souvenirs sont bons! J'avais envie de découvrir le destin croisé de ces deux jeunes filles Andi et Alexandrine. Si globalement j'ai apprécié l'histoire au temps de la révolution, celle d'Andi m'a laissée un peu plus indifférente, je n'ai pas réussi à apprécier son personnage. J'ai préféré les chapitres qui s'intéressent à Alexandrine, pour son personnage dans un premier temps, mais surtout parce que j'ia beaucoup appris sur la période historique. J'avais peut-être oublié ces éléments depuis l'école primaire, mais j'ai l'impression de ne jamais les avoir connu, ou en tout cas pas dans cette mesure!! 
Ce roman est globalement une déception, je m'attendais à être transportée d'un univers à l'autre, mais finalement l'écriture ne pas emballée. Je serai d'ailleurs assez curieuse de connaître l'avis d'adolescentes à qui ce roman est destiné, l'histoire d'Andi peut les intéresser, mais est-ce que celle d'Alexandrine a de quoi les passioner vraiment? Je ne sais pas ... Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais j'étais quand même contente de l'avoir terminé pour passer à autre chose!
Je termine sur une note positive tout de même, j'ai apprécié les références musicales et toutes ces incursions dans la musique.

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(27/78)

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(5/10)

 

 

 

1 septembre 2014

Carole Martinez, Le coeur cousu

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Quatrième de couverture:

"Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte : les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie."

J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé ce roman, et puisque le titre en parle, c'est un coup de coeur (que je distribue avec parcimonie j'ai l'impression) pour ce beau roman de Carole Martinez. Souvenez-vous j'avais déjà beaucoup aimé Du domaine des murmures, et j'ai donc encore plus apprécié Le coeur cousu.

L'auteur nous transporte dans un univers éloigné du notre, dans l'Andalousie des légendes et des superstitions, difficile d'ailleurs de situer l'époque du roman, cela pourrait aussi bien être dans la première moitié du 20e siècle qu'au Moyen-Âge. Le point de vue adopté est celui d'une des filles de Frasquita, elle nous raconte le récit qu'elle a entendu de sa soeur ainée, elles se transmettent l'histoire de cette mère courage qui avait le don de la broderie, de la couture ... Celle des étoffes mais aussi celle des âmes. Bien entendu Fasquita sera crainte, mais aussi respectée, et ses filles aussi. Tantôt rejetées par superstitions, tantôt prises en pitié. C'est dans cet univers de légende que chacune développera un don particulier, celui de conter, celui de dessiner (pour le seul garçon de la fratrie), celui d'éclairer etc...

Ce roman est en fait un conte qui lie la magie et la superstition a une histoire familiale difficile. Le talent de conteuse de Carole Martinez n'est,je crois, plus à prouver! Chaque personnage a son rôle a joué et apporte quelque chose au déroulement de l'histoire. C'est un récit chargé en émotion et comme chaque fois que j'ai vraiment apprécié j'ai du mal à en parler ... donc je vous laisse le loisirs de découvrir vous-même ce roman, ou de lire le billet très complet de MademoiselleChristelle qui saura, si ce n'est pas encore le cas, vous convaincre je l'expère.

 

 

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(29/78)

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16 octobre 2014

Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse

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Quatrième de couverture:

"Le jeune baron de Sigognac, dernier descendant de sa famille, vivait dans un château en ruines, avec un vieux valet, un vieux chat et un vieux cheval, jusqu'à ce qu'une troupe de comédiens vienne une nuit frapper à sa porte pour lui demander asile. Comme le jeune homme n'est ni sourd aux appels du destin ni aveugle à la beauté des comédiennes, et qu'il devine que ce n'est pas en restant entre quatre murs lézardés qu'il améliorera son sort, il accepte la proposition que lui fait la troupe de se joindre à elle. Sage décision que celle de l'aventure. Il ne reste plus à Sigognac, pour avoir l'amour et la fortune, qu'à monter sur les planches, séduire la délicate Isabelle, la voir enlevée par une crapule, assiéger un château pour la sauver, se battre en duel et trouver le trésor. Ce garçon maigre, timide et triste sera-t-il à la hauteur?"

Après un mois de littérature américaine, cela m'a fait du bien de me plonger dans un classique français, un peu comme un retour aux sources. J'ai lu une version abrégée, l'éditeur précise que cette collection se propose de rendre accessibles aux jeunes de grandes oeuvres littéraires, que bien que le texte soit abrégé, celui-ci laisse le fil du récit et le rythme de 'lauteur intacts.Mon opinion personnelle étant que bien qu'abrégé ce roman, son niveau de langue, me semble ardu pour la jeunesse!

Quoiqu'il en soit j'ai passé un très bon moment avec le baron de Sigognac que j'avais plaisir à retrouver chaque soir. L'intrigue amoureuse est assez classique mais elle amène quelques rebondissements originaux et inattendus. Les personnages sont sans grande surprise non plus mais répondent parfaitement au genre: le baron fidèle et valeureux, la jeune Isabelle amoureuse et digne, le duc fougueux et impulsif ... Ce qui fait le charme du récit c'est l'écriture un peu désuète aujourd'hui mais tellement belle et poétique. C'est tout à fait ce dont j'avais besoin!

 

 

 

objectif pal

 

(33/78)

 

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(classique d'octobre)

 

4 février 2015

James Lee Burke, Dans la brume électrique

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Quatrième de couverture:

"Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la Guerre de Sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Syes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un Noir enchaîné.

Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux Blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé.

Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans. Mais lorsque Dave est face au squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend que la Guerre de Sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence"

J'ai toujours une petite appréhension quand j'ouvre un roman policier parce que ce n'est pas ce que je préfère, même si j'aime en lire de temps en temps. Là le contexte historique et le lieu de l'action ne laissait présager que du bon. C'est donc finalement avec plaisir que je me suis laissée happer par le bayou... Enfin pas trop parce que des jeunes femmes violées et torturées y sont découvert et c'est Dave Robicheaux qui est chargé de l'enquête, épaulée par le FBI, autant vous dire que les flics du cru ne peuvent pas blairer le FBI, alors quand ils leur envoient, une femme, issue de la communauté hispanique, c'est le pompon! Cette première enquête est très intéressante, elle soulève pas mal de questions quant à la corruption, aux pots de vins, et aux leins que peuvent avoir les "hauts placés" dans une petite ville américaine avec les "gangsters"du coin ... Mais Dave Robicheaux est un homme droit, honnête, qui n'a que faire des dignitaires de la ville et qui veut coffrer les responsables quoi qui lui en coûte ... C'est un peu carricaturale, et la couverture avec l'image de Tommy Lee Jones y contribue mais j'ai quand même beaucoup apprécié son personnage, sa relation avec sa famille et la relaiton qu'il construit avec Rosa (l'enquêtrice du FI). Les ficelles de l'intrigue sont difficiles à dénouer, le coupable est dévoilé assez tardivement même si on tourne autour de lui assez rapidement.

Là où je n'ai absolument pas été convaincue c'est avec la seconde enquête parallèle, celle autour d'un corps vieux de 35ans retrouvé dans le bayou lui aussi, un noir enchaîné sans ceinture ni lacets ... que Dave a lui-même vu se faire tuer à l'époque sans que jamais le corps ne soit retrouvé ... Mouais ok pourquoi pas ... Mais là ou ça m'a posé problème, c'est que les indices sont soufflés à Dave par une troupe fantôme de soldats datant de la guerre de sécession!! Ce qui aurait pu m'intéresser, m'a finalement ennuyée, j'ai eu l'impression que ce n'était qu'un prétexte pour parler du racisme du sud d'une part, et d'autre part pour tenter de dédouaner les soldats confédérés qui finalement se battaient pour conserver l'esclavage! Là où on aurait finalement pu avoir une histoire de fond, on n'a que les visions fantasmagoriques de l'enquêteur, et je trouve que ça ne colle pas non plus avec le personnage, son flair et sa mnière de mener l'enquête. C'est dommage!

 

lire sous la contrainte

 

( Météo: Brume)

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(4/32)

18 janvier 2015

Un dimanche à Porto: Jour 2. La Cathédrale, sa vue et la gare de Sao Bento

Nous avons enchaîné l'après-midi du deuxième jour avec le quartier de la cathédrale, descendre d'une "colline" pour en grimper une autre, c'est aussi ça visiter Porto ... Avoir de bonnes chaussures!

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Là où nous étions le matin, avec la igreja et torre dos clerigos qui n'était pas loin de notre appart' et dont nous avons fait l'ascension le lendemain matin!!

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La vue sur Villa Nova de Gaia avec ses caves de Porto

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Les azulejos de la gare Sao Bento

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26 avril 2015

Laura Kasischke, Les Revenants

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Quatrième de couverture:

"Une nuit de pleine lune, Shelly est l’unique témoin d’un accident de voiture dont sont victimes deux jeunes gens. Nicole, projetée par le choc, baigne dans son sang, et Craig, blessé et en état de choc, est retrouvé errant dans la campagne. C’est du moins ce qu’on peut lire dans les journaux mais c’est une version que conteste Shelly. Un an après, Craig ne se remet toujours pas. Il ne cesse de voir Nicole partout… Serait-il possible que, trop jeune pour mourir, elle soit revenue ?"

 Je pressentais que j'aurai un peu les chocottes en lisant ce roman de Laura Kasischke donc j'ai attendu les vacances pour l'ouvrir. Pas mal de train devant moi et dix jours chez ma soeur, c'était donc parfait! Et j'ai bien fait parce que l'atmosphère du récit est pesante. J'avais peur que la quatrième de couverture ne dévoile trop d'informations mais non, c'est le point de départ du roman, qui est assez dense. Chaque chapitre se focalise sur un personnage, qui de près ou de loin est lié à l'accident de Craig et Nicole. La chronologie n'est absolument pas respecté, on oscille entre présent, passé immédiat, passé lointain sans prévenir, mais Kasischke est suffisamment clair dans ses propos pour que le lecteur ne se perde pas ni ne s'enmêle. J'ai beaucoup apprécié ces allers et venues dans le temps et dans les personnages. Chaque récit faisant écho au suivant, comme dans une caisse de résonnance. Plus le récit avance, plus le mystère s'épaissit, le fil est ténu entre réalité et fantastique, sans jamais en faire trop (je n'aime pas trop le fantastique), on s'interroge, on est perplexe, on devine à demi-mots, jusqu'aux cents dernières pages ou l'intrigue se dénoue fil par fil. Plus j'approchais de la fin, plus je voulais savoir! Je ne m'étonne pas que Kasischke ait reçu le prix des lecteurs pour son roman, le suspense est rondement mené, les personnages sont intéressants et sont à mon avis bien représentatifs des jeunes américains qui accèdent à l'enseignement supérieur. Kasischke soulève des questions sur le système universitaire américain mais surtout sur ces organisations un peu obscures que sont les sororités, qui ne font pas de cadeaux aux étudiants qui n'entrent pas dans le moule.

Je sais que Kasischke a quelques détracteurs sur la blogo, surtout depuis Esprit d'Hiver mais peut-être que ce titre-là pourrait en réconcilier certaines?

challenge petit bac

 

(la mort: REVENANTS)

objectif pal

 

(14/32)

8 mars 2015

Clara Dupont-Monod, Le roi disait que j'étais diable

le roi disait que j'étais diable

Quatrième de couverture:

"Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII.
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.
Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Age lumineux, qui prépare sa mue."

Pour cette journée de la femme et le rendez vous de Sophie, je me suis gardée cette lecture du mois dernier qui est plus qu'appropriée. Clara Dupont-Monod nous plonge au Moyen-Age, dans les pensées et la vie tumulteuse d'Aliénor d'Aquitaine. Mariée très jeune au roi Louis, tout aussi jeune, ils ont tous les deux moins de 15ans au moment des noces, Aliénor n'en est pas moins une femme au caractère fort et ambitieux. Elle entend bien gouverner le royaume de France comme elle a mené celui d'Aquitaine, avec beaucoup de fermeté ... Louis est pris entre deux feux, les attentes de son épouse qui veut de lui une poigne de fer, et celles de son conseiller l'Abbé Suger (qu'Alienor déteste). Il est prêt à tout pour un regard de son épouse qui le dédaigne. L'alternance des chapitres, tantôt du point de vue d'Aliénor, tantôt de celui de Louis montre bien cette dualité chez le roi et renforce l'inflexibilité et la froideur d'Aliénor.

J'ai beaucoup apprécié cette plongée au temps des croisades et des "guerres d'influence", Aliénor n'espère qu'une chose, accroître le pouvoir de son époux, et donc le sien, alors que Louis ne rêve que d'une chose, être considéré par son épouse. Bien sûr l'auteur romance cette partie de l'histoire, mais est-elle si éloignée de la réalité? En tout cas j'ai appris beaucoup de choses, j'ai démêlé quelques fils de la généalogie royale de l'époque, et je suis maintenant prête à plonger dans els livres de Doherty que j'ai reçus pour mon anniversaire puisqu'ils mettent en scène la reine Mathilde, fille d'Aliénor si je ne dis pas de bêtises!

De plus, l'écriture de Clara Dupont-Monod est très agréable à lire, le risque avec ces romans historiques c'est de se perdre en détails ou avec une langue un peu désu-te, là ce n'est pas le cas, le texte est fluide tout en étant emrepint d'une certaine poésie, cela se lit très facilement.

 

Les avis de LilibaEvaMicmelo, Fleur ...

 

 

journc3a9edelafemme2014

(rendez-vous pour la journée de la Femme chez Sophie)

 

challenge petit bac

( gros mot: DIABLE, ligne n°2)

 

 

 

19 mars 2015

Cathy Cassidy, Les filles au chocolat - Coeur mandarine - tome 3

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Quatrième de couverture:

"Avec la perfectionniste Summer, 12 ans passés, un zeste d'acidité jaillit au coeur du fondant chocolaté... Elle rêve si fort de devenir danseuse que son échec à l'audition du Royal Ballet lui a ôté toute illusion. Même son beau boyfriend ne lui fait pas ressentir d'étincelle. Pour la refaire briller, il faudrait une nouvelle chance d'accomplir son rêve, un autre garçon... 
Un tome 3 plus grave, qui soulève avec finesse les difficultés de l'adolescence."

 Après le Comte de Monte Cristo, il me fallait quelque chose de plus frivole ... J'ai opté pour Les filles au chocolat, c'était ça ou Giorgia Nicolson ... Bon finalement j'ai eu de la légèreté de par l'écriture destinée au public adolescent mais ce 3e tome est un peu moins frivole que les autres. Cathy Cassidy évoque ici l'anorexie chez les adolescentes. Si c'est un thème à traiter sérieusement pour les jeunes filles, je trouve qu'il est assez mal amené dans le roman. Il est en accord avec l'envie de réussir de Skye, cette audition de danse classique etc. mais j'ai trouvé que les ficelles étaient trop grosses, peut-être qu'un peu de subtilité aurait permis d'aborder le thème plus en profondeur. Bien sûr la danse est omniprésente dans ce tome consacré à Skye, et c'est sans doute aussi ce qui m'a moins plu, ce n'est pas le personnage que je préfère dans la famille Tanberry-Costello. J'ai tout de même passé un moment sympathique, et j'espère que la série n'est pas en train de s'essouffler!

 

challenge petit bac

 

(COULEUR: MANDARINE)

objectif pal

(8/32)

 

17 avril 2015

Grégoire Delacourt, On ne voyait que le bonheur (Billet de Valérie)

Je suis sur le chemin du retour avec mes 48 élèves (enfin j'espère, billet programmé) et mes 3 collègues mais j'ai laissé les clés du blog à Valérie qui voulait vous parler d'une de ses lectures audio dans le cadre du Prix Audiolib:

on ne voyait que le bonheur

Antoine est expert en assurance et il remonte le fil de sa vie en la saupoudrant des remboursements qu’il a eu à traiter dans sa carrière.

Soyons honnête, j’ai mis les oreilles dans ce livre de mauvaise grâce. Je n’avais pas du tout envie de retrouver cet auteur dont je n’avais pas aimé La liste de nos envies. Mais comme le roman est dans la sélection du Prix Audiolib, je l’ai écouté, ou plutôt j’en ai écouté la moitié. Comme je ne suis pas masochiste, je me suis dit que j’avais assez souffert comme ça et il m’a semblé qu’en écouter plus de la moitié était une limite que je ne pouvais pas franchir. J’ai détesté le ton de ce roman ainsi que la lecture qui en est faite (je ne parle que du lecteur car je n’ai pas entendu la lectrice que la première moitié) , même si je conviens que le ton du lecteur sied à la noirceur de ce roman. D’abord, j’ai été agacée par les chiffres qui jalonnent ce roman et qui correspondent aux remboursements des clients de l’assurance. En plus, je n’ai pas trouvé certaines situations crédibles. D’autre part, je n’ai pas aimé du tout le poids que le narrateur fait porter à sa famille. Tout est noir dans ce roman, et cela ne m’effraie pas d’ordinaire, s’il y a un style. Mais ici, c’est noir sans parvenir à être dramatique et ce roman n’a aucun style propre. Ce n’est pas seulement que je me suis ennuyée, c’est vraiment que j’ai été agacé par ce quadra qui se lamente ; tout ce que je n’aime pas.

Voilà, c’est dit, entre Delacourt et moi, c’est définitivement fini.

 

Date de parution : 15 Octobre 2014 Durée : 6h53  coeur

prix audiolib

21 avril 2015

Mark Watson, Eleven

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Quatrième de couverture:

"La nuit, Xavier Ireland anime avec passion une émission de radio pour les Londoniens, à l'écoute de leurs espoirs, leurs peurs, leur doutes.
Le jour, c'est un solitaire, un homme volontairement coupé du monde. Jusqu'à sa rencontre avec une femme de ménage peu ordinaire qui va l'obliger à se confronter aux fantômes de son passé. Qu'il le veuille ou non, le destin de Xavier est lié à celui des autres, et le plus infimes de ses actes peut déclencher une série d'événements susceptibles d'affecter inéluctablement la vie de onze de ses concitoyens."

Voilà un livre raffraîchissant et prenant, lu en à peine un weekend, Mark Watson a su me tenir en haleine!

Xavier Ireland a débarqué en Grande-Bretagne quelques années plus tôt pour fuir un évènement douloureux survenu chez lui, en Australie. Il anime tous les soirs une émission de radio avec son acolyte un peu pataud, Murray. Des gens appellent pour parler de leurs problèmes, et Mark leur prête une oreille attentive tout en leur prodiguant des conseils ... Vous connaissez le proverbe, ce sont toujours les cordonniers les plus mal chaussés, Xavier s'il est investi à la radio ne l'est pas du tout dans la vie de tous les jours et prône un non-interventionisme en totale contradiction avec l'animateur radio qu'il est la nuit. C'est ce non-interventionisme qui va entraîner une suite d'évènements dont chaque conséquence aura une répercusion sur la vie d'une autre personne, et ainsi de suite touchant onze personnes ... L'histoire de ces onze perosnnes est abordée selon le prisme de l'évènement de départ. En parallèle, les souvenirs de Xaviern encore Chris à l'époque se mêlent à l'histoire, et nous font comprendre ce qui a amené l'animateur en Grande-Bretagne et pourquoi il est devenu soupe au lait.

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, le personnage de Xavier est touchant, son rapport aux autres, à Murray, à sa femme de ménage sont intéressants. Le développement des personnages et histoires annexes sont faits avec suffisamment de finesse pour que les ficelles du destin qui les lie ne paraissent pas trop évidentes. L'humour British est bien présent sans en faire trop.

J'émets un seul bémol, sur la fin, qui à mon sens aurait été meilleure si différente parce que là elle est beaucoup trop frustrante!!!

 

objectif pal

 

(12/32)

challenge petit bac

 

(Titre un seul mot: ELEVEN)

26 juin 2015

Lecture commune autour de Charles Dickens, Temps difficiles

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Quatrième de couverture:

"Le roman le plus engagé de Dickens. Les Temps difficiles, ce sont les débuts de la révolution industrielle qui transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémonium d'usines, de canaux, d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables où vit à la limite de la survie le prolétariat le plus exploité qui sans doute fût jamais. Sous un ciel de suie, Coketown, la ville du charbon (Manchester en réalité), est d'autant plus l'image de l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle apparaît ainsi comme la victime toute désignée de politiciens sans scrupules et d'une bourgeoisie, parfois compatissante et troublée dans son confort moral, mais toujours persuadée de la divinité de ses droits. Le roman de Dickens correspond point pour point à l'analyse qu'en ces mêmes années et dans cette même Angleterre, Fr. Engels entreprenait de la naissance du capitalisme moderne."

J'ai été très agréablement surprise par cette lecture, non pas parce que c'était Dickens, j'ai lu et apprécié les romans de l'auteur que j'ai lus quand j'étais étudiante mais parce que la quatrième de couverture m'en faisait attendre tout autre chose. J'imaginais un roman sur la dureté du milieu ouvrier, le travail à la mine, la vie dans les cités minières, etc, mais finalement ceci ne sert que de contexte à l'histoire que nous livre l'auteur. Ce n'est pas véritablement un roman sur le prolétariat naissant, mais plus une histoire de manipulation de la bourgeoisie locale. 

Jj'ai quand même eu besoin de plusieurs chapitres pour ma familiariser avec la plume de Dickens, et ses personnages, mais au tiers du roman j'ai vraiment été accrochée grâce à l'intrigue "amoureuse", même si ce n'est pas tout à fait le cas. Le sort de Stephen Blackpool, ouvrier congédié pour "agitation" m'a intéressée, il est l'une des clés du récit. J'ai détesté Mrs Sparsit, rien n'est fait pour nous la faire apprécier, au contraire de Rachael, ou Cécilia. Mr Bounderby est pétri de suffisance,

son personnage est contrebalancée par celui de Louisa, chacun ayant son pendant, positif et négatif. 

Les titres des différentes parties du livre son révélateurs (Les semailles, la moisson, l'engrangement) de la manière dont le récit est construit, ce sur quoi repose le dénouement et les véritables rôles des personnages dans l'histoire. C'est aussi assez métaphorique par rapport au contexte historique et aux rapports entre prolétariat et bourgeoisie. J'ai vraiment apprécié me replonger dans un bon classique anglais.

objectif pal

 

(20/32)

 

Challenge-classique-3

 

(classique de Juin n°2)

mois anglais

Le mois anglais chez LouCryssilda et Titine 

 

7 juillet 2015

Patti Smith, Just Kids

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Quatrième de couverture:

"C’était l’été de la mort de Coltrane, l’été de l’amour et des émeutes, quand une rencontre fortuite à Brooklyn guida deux jeunes gens dans la vie de bohème, sur la voie de l’art. Patti Smith et Robert Mapplethorpe avaient vingt ans ; elle deviendrait poète et performeuse, il serait photographe. À cette époque d'intense créativité, les univers de la poésie, du rock and roll et du sexe s'entrechoquent. Le couple fréquente la cour d’Andy Warhol, intègre au Chelsea Hotel une communauté d’artistes et de marginaux hauts en couleur, croise Allen Ginsberg, Janis Joplin, Lou Reed… 
Just Kids commence comme une histoire d'amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 1960-1970. Avec pudeur et émotion, Patti Smith retrace l'ascension de deux gamins inséparables qui insufflèrent la même énergie à leur vie qu’à leur art."

En retard ... Je suis en retard... A la façon du lapin d'Alice aux Pays des Merveilles, je cours après le temps depuis deux semaines ... les fins d'années sont toujours blindées (de bbq et autres apéro hein, pas de boulot ...) le tout cumulé au déménagement dans une dizaine de jours, et aux travaux à boucler d'ici la fin de semaine, je ne sais plus où donner de ma tête ... Tout ça pour dire que je devais publier ce billet le 4 mais que ... 

Donc revenons à Patti Smith!! J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, et c'est sans grande susprise puisqu'il s'agit de ma période de prédilection, les sixties aux Etats-Unis!!! Patti n'est encore qu'une ado quasiment, lorsqu'elle débarque à New York avec sa petite valise, pas de boulot, et nullepart où aller, elle dormira quelques jours dehors ...Puis tout s'enchaîne, un petit boulot dans une bijouterie, elle fait la connaissance de Robert Mapplethorpe, et c'est ainsi que commence leur vie d'artistes bohèmes dans le New York des années soixantes. Ce roman est autant l'autobiographie de Patti que la biographie de Robert Mapplethorpe. Patti nous livre sans secrets le personnage complexe qu'était Robert, sa fibre créatrice, son talent, ses caprices et son amour pour Patti. A la fois muse, faire-valoir et en faisant preuve de beaucoup d'abnégation, Patti est celle qui aidera Mapplethorpe à percer dans le milieu artistique New Yorkais. Parallèlement, l'artiste se cherche, elle écrit, des poèmes d'abord puis des chansons. Chaque création des deux artistes se nourrit des personnes qui les entourent, de rencontres fortuites ou provoquées, de leur humeur, de ce qu'ils vivent. Une chose est certaine, ils ont connu la pauvreté, la misère, mais ce sont toujours rattachés l'un à l'autre pour avancer, avec pour seul objectif, vivre de leur art, et je dois dire que ça leur a plutôt réussi, même si malheureusement, Mapplethorpe est mort assez jeune. 

Ce récit fait par Patti Smith m'a donné envie de découvrir davnatage les deux artistes, pour moi, Patti était juste chanteuse et Robert simplement photographe mais ils ont fait bien plus que cela, et sont finalement tout deux des figures emblématiques de l'art du XXe siècle, au même titre qu'Andy Warhol ou Allen Ginsberg qu'ils ont d'ailleurs côtoyés. A lire donc si la période vous intéresse, vous ne serez pas déçus!

lire sous la contrainte

 

(lire sous la contrainte: un mot lié à l'enfance: Kids)

objectif pal

(21/32)

 

5 mai 2015

Joris Chamblain & Aurélie Neyret, Les Carnets de Cerise, Le zoo pétrifié (tome 1) / Le Livre d'Hector (tome 2)

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Résumé:

"Il était une fois.... Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avaisun journal intime, il commencerait comme ça.

Il était une fois... ben moi, Cerise!
J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.
On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux..."

 J'avais offert ces deux bandes-dessinées à ma nièce cet hiver, il fallait aussi que je les lise! Je ne me souviens pas avoir lu de bandes-dessinées, je n'ai jamais tellement aimé ça, à part les Tom-Tom et Nana quand j'étais enfant! C'est un tort parce que quand je rencontre certaines images de BD sur vos blogs je me dis qu'il y a plein de belles choses à découvrir de ce côté là aussi! Trêve de blabla, Les Carnets de Cerise, mi album mi bande dessinée, Cerise veut devenir écrivain et tient des petits carnets dans lesquels elle note des informations à propos de "personnages mystérieux". Dans le premier tome il s'agit de Michel, un homme âgé qui traîne dans la forêt avec des pots de peinture ... Dans le second tome il s'agit encore d'une personne âgée, mais cette fois c'est une femme qui se rend toutes les semaines à la bibliothèque à la même heure, avec le même livre. Si j'ai beaucoup aimé l'atmosphère des deux livres, ma préférence va quand même au second tome, contrairement à ma nièce qui a préféré le premier. Pas étonnant, elle adore les animaux, et moi les livres ... Les dessins sont beaux, la petite touche personnelle apportée par Cerise, la narratrice est sympathique. L'écriture cursive et les dessins "faits-main" sont un plus à mon avis. Les planches de BD s'intercalent pour rapporter les scènes de dialogues ou d'action. C'est une chouette idée. CCT02-C1

Ces deux tomes installent également les personnages récurrents, la mère de Cerise avec qui les relations ne semblent pas simples, elles ont du mal à se parler, et la mère de Cerise ne voit pas d'un bon oeil la relation qu'elle entretient avec Madame Desjardins, leur voisine, écrivaine d'un certain âge.On fait également la connaissance des deux meilleures amies de Cerise, Line et Erica. Je recommande ces BD et j'ai bien envie de découvrir la suite, surtout pour voir l'évolution de la relation entre Cerise et sa mère, et peut-être éventuellement avoir des informations sur son père qui est totalement absent de ces deux titres.

challenge petit bac

 

(OBJET: CARNET) 

 

18 mai 2015

John Steinbeck, En un combat douteux

en un combat douteux

Quatrième de couverture:

" - Le soleil va bientôt se coucher. A la nuit, ceux de la ville vont peut-être laisser passer nos hommes, mais nous, ils nous arrêteront. Ils veulent notre peau. Alors, je veux que tu t'en ailles, dès que la nuit tombera, et que tu retournes en ville.

- Pourquoi ? Mac le regarda de côté, puis fixa de nouveau son regard sur le sol.

- Quand je t'ai amené ici, dit-il, je croyais que j'étais très fort, et je suis persuadé maintenant que tu en vaux dix comme moi, Jim. S'il m'arrive quelque chose, on trouvera facilement vingt types qui pourront me remplacer. Mais toi, tu as du génie pour ce genre de travail. Le parti ne peut pas te sacrifier ainsi ; pour une petite grève de rien du tout. Ce ne serait pas raisonnable. "

Ca me laisse toujours un peu perplexe ces livres dont la quatrième de couverture est une citation du roman, celle-ci en plus intervient presque à la toute fin du livre et ne dévoile à priori rien sur l'intrigue. Je ne suis vraiment pas douée pour les résumés mais en quelques mots, Mac est au parti communiste, il forme Jim qui vient d'entrer au parti également. A deux ils pousseront des ouvriers (des ramasseurs de pommes) à la grève pour réclamer un salaire plus élevé. En effet, la pratique du travail saisonniers, mais surtout journalier dans les années trentes aux Etats-Unis étaient très courante. D'anciens fermiers venus d'autres états, des travailleurs, des hommes pauvres de manière générale, se faisaient employer dans des fermes pour ramasseur les fruits, le coton, le tabac etc. en fonction des saisons ... La demande étant bien plus forte que l'offre (conséquence de la crise de 29 aux Etats-Unis), ces hommes travaillaient pour une misère, étaient souvent logés sur place, on déduisait logement, parfois nourriture de leur salaire ... Ils survivaient plus qu'ils ne vivaient.

C'est le sujet très prisé de Steinbeck, sujet bien développé dans son magnifique roman Les raisins de la colère. Dans En un combat douteux, Steinbeck s'attarde peu sur les conditions de vie de ces travailleurs, mais plus sur la manière d'amener un groupe d'ouvrier à se mettre en grève pour réclamer plus... Les grèves étaient sévèrement réprimées, et souvent inutiles dans la mesure où les patrons trouvaient toujours des travailleurs encore plus démunis pour faire le travail. Je trouve que ce roman est un bon complément aux raisins de la colère, et vraiment riche en "ficelles" sur les mécanismes de rebellion, effet de groupes, et quelque part de propagande. Je trouve que les moyens employés par Mac ne sont pas toujours très honnêtes. Il se sert de ses pauvres gens pour défendre sa cause, et comme l'indique le titre ses arguments, ou ses manières d'agir sont parfois douteuses, voire complètement fumeuses et en cela, j'ai eu un peu de mal. Si j'ai vraiment beaucoup aimé l'écriture, je suis restée très en dehors de l'histoire et des personnages. Il n'était pas bon être communistre aux Etats-Unis (et je pourrais je crois conserver cette phrase au présent), du coup je me demande si Steinbeck n'a pas écrit son livre de cette manière pour ne pas s'attirer les foudres des américains influents, même si à mon avis ce n'est pas vraiment son genre ... Après je ne doute pas que c'était aussi peut-être une façon d'agir pour le parti communiste, du genre peu importe les moyens du moment qu'on arrive à nos fins ... Je ne sais pas trop .. Et vous l'avez-vous lu? Comment voyez-vous la chose?

Challenge-classique-3

 

(classique de Mai)

objectif pal

(16/32)

 

21 mai 2015

Anaïs Nin, Venus Erotica

venus erotica

Quatrième de couverture:

"Les lecteurs du célèbre journal d'Anaïs Nin savent qu'en 1950, sur l'instigation d'un mystérieux collectionneur, Henry Miller et Anaïs Nin écrivirent des " érotiques ". Longtemps, ces textes furent mis en sommeil. Depuis sa publication, ce livre n'a cessé de figurer sur la liste des best-sellers et la critique a accueilli avec enthousiasme ces textes particulièrement révélateurs du talent romanesque d'Anaïs Nin."

Je vous préviens, je suis en mode prude ^^ parce que contrairement au titre évocateur est plein d'érotisme c'est bien de pornographie qu'il est question dans ce recueil de nouvelles!! Je n'ai rien contre l'érotisme, voire un peu de pornographie mais quand même trop c'est trop!!! Si la bisexualité est au coeur de ce livre, plus particulièrement chez les femmes, et si quelques scènes sont émoustillantes, bien d'autres sont dérangeantes voire complètement écoeurantes!  Anaïs Nin ne nous épargne rien des pervertissements de la sexualité: pédophilie, inceste, viol, zoophilie et nécrophagie, pour moi ce sont clairement des limites à ne pas franchir!!! Suis-je trop prude, ou vous aussi vous vous demandez comment elle a pu être publiée, que ce soit à l'époque ou même de nos jours? Certes l'écriture est vraiment très belle, fluide et dans sa globalité plaisante à lire, mais what the fuck j'ai envie de dire??? C'est dommage, il n'était pas nécessaire d'en faire autant pour être lue non? 

lire sous la contrainte

 

(21e session: cosmos)

objectif pal

(17/32)

 

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