Mike Gayle, Dîner pour deux
Quatrième de couverture:
" Couple modèle de la génération « deux revenus / zéro môme », Dave et Izzy Harding – la trentaine, londoniens – n’ont jamais été portés sur les enfants : trop lourds, trop contraignants, trop compliqués. Quand Dave sent se réveiller le papa poule qui couve en lui, il en est le premier surpris. Mais éprouvée par l’échec d’une grossesse précédente, Izzy n’a plus envie d’entendre parler d’enfant. Contrit, Dave apprend à oublier ses rêves de procréation jusqu’au jour où une adolescente de treize ans prétend être sa fille naturelle et propose de le rencontrer. Bientôt, au risque de mettre son couple en péril, Dave n’a plus qu’une idée en tête : vivre enfin sa paternité refoulée…"
Voilà qui a fait office de bouffée d'air frais en cette fin d'année chargée niveau travail (conseils de classe et autres réunions) J'ai beaucoup apprécié cette lecture, un petit roman de chick-litt me fait du bien de temps en temps et celui-ci était vraiment agréable et pour plusieurs raisons...
La première et non des moindres étant que l'auteur est un homme (assez rare dans l'univers chick-litt pour le souligner) et donc son narrateur est également un homme, tentenaire, marié, sans enfant et journaliste. Le fait que le narrateur soit journaliste m'amène à la 2e raison qui m'a fait apprécier ce roman, ici et là on peut lire les articles écrits par Dave. J'ai beaucoup aimé sa manière d'écrire, de tourner les sujets qui lui sont donnés en dérision, du recul qu'il a sur les relations hommes/ femmes tout en étant incapable de les mettre en application dans son couple, la vision que les hommes ont des femmes, la vision que les femmes ont des hommes et ce que chacun d'eux pensent que l'autre pense du sexe opposé. J'ai trouvé que cela sonnait assez juste. J'ai également apprécié cette plongée dans le monde de l'adolescence et des magazines pour ados qui m'ont rappelés quelques souvenirs.
Dave, dans sa relation avec sa femme, puis avec sa fille est un personnage touchant en plus d'être drôle. Il fiche en l'air l'idée reçue que ce sont les femmes qui ont une horloge biologique qui s'affole une fois passées la trentaine.
En bref ce fût une très bonne lecture grâce à une écriture et une histoire touchante et drôle.
Pour cette session la couleur est le bleu ( 1/2)
(34/97)