Lecture commune: Philip Roth, Goodbye, Colombus
"En six nouvelles, l'auteur de Portnoy et son complexe démonte la société américaine et ses rapports avec le monde juif " Goodbye, Colombus " raconte la brève aventure d'un jeune intellectuel avec une étudiante.
" Conversation des Juifs " montre un rabbin victime d'une espièglerie d'enfant.
" Le Défenseur de la foi " se déroule dans l'armée.
" L'habit ne fait pas le moine " décrit l'amitié insolite entre un étudiant de bonne famille et deux jeunes dévoyés.
Dans " Eli le fanatique ", les habitants d'une petite ville veulent empêcher les rescapés de l'hitlérisme de monter une école."
C'est toujours un peu compliqué de parler d'un recueil dans sa globalité, pour ce recueil-ci j'ai choisi de faire un point nouvelle par nouvelle.
Goodbye Clombus: Une histoire d'amour qui semble se rédouler dans les années soixante ou soixante-dix ce n'est pas précisé mais els mentalités semblent correspondre à cette époque. J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire et je n'ai pas tellement apprécié le portait de Brenda qui correspond au cliché de la petite bourgeoise égoïste.
La conversion des juifs: nouvelle un peu étrange. Un petit garçon veut que le rabin reconnaisse qu'il est possible que Dieu puisse être le père de Jésus sans avoir eu de relation sexuelles avec Marie.
Défenseur de la foi: dans l'armée, un hoomme joue sur les cordes sensibles de la religion pour obtenir des faveurs de son supérieur juif lui aussi.
Epstein: brève nouvelle sur une famille juive avec un époux adultère avec une fin pour le moins étrange.;
L'habit ne fait pas le moine: dans un lycée de Newark on suit l'orientation d'un élève qui semble en réinsertion après avoir été exclu de ses établissements précédents
Eli le fanatique: installaiton d'un pensionnat pour enseigner la Torah à 18 enfants issus de l'immigration juste après la guerre. La communauté y oppose un refus en prétextant qu'il faut vivre avec son temps jusqu'à un retournement de situation pour le moins étrange où le fanatique n'est peut-être pas celui qui le paraît et ou fanatisme n'est pas forcément à prendre dans le sens religieux du terme.
Le moins que je puisse dire c'est que j'ai trouvé ce recueil complètement étrange, je me suis souvent demandé "what's the point?" et avec le recul ma préférence va tout de même à Goodbye Colombus pour laquelle j'ai au moins compris les tenants et les aboutissants. Les autres nouvelles m'ont plutôt laissée de marbre. Ce n'était pas une bonne idée de m'attaquer à Philip Roth par un recueil de nouvelles mais ce n'est pas grave, je ne resterai pas sur cet échec, enfin j'espère!
(4)
(29/97)