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Notes de lecture

18 octobre 2014

Toni Morrison, Sula

sula

Quatrième de couverture:

"Dans l'Ohio des années 20, deux petites filles noires s'inventent ensemble une vie meilleure. Mais l'âge venant, tandis que Nel se plie à son rôle de mère et d'épouse, Sula choisit de conquérir ailleurs sa liberté. Pour tous, elle devient la scandaleuse, la dévoyée. Et doit se défendre, quarante ans plus tard, contre une société soumise à la vérité des autres...

Voici le livre que j'ai présenté cet après-midi au club de lecture sur les auteures non-blanches". Et pour un premier rendez-vous je crois que j'avais mal choisi mon livre, pourtant en tablant sur Toni Morrison j'étais à peu près sûre d'aimer: Cette lecture n'aura cependant pas réussi à me toucher. Les thèmes et l'écriture de Toni Morrison sont toujours très forts mais peut-être que ce récit est trop court pour que je puisse y adhérer totalement. 

Sula et Nel sont deux jeunes filles qui grandissent au Fond, trou perdu dans la montagne où vit la communauté noire de Médiallion. Elles viennent de deux familles complètement différentes. L'une est calme est posée, l'autre est impulsive et mystérieuse. Sula est élevée par des femmes, sa mère et sa grand-mère, chacune excentrique à leur manière. Nel deviendra mère, Sula quittera Médaillion pour mieux y revenir quelques années plus tard. Les deux femmes aprtagent un secret, que seul Shadrack, le reclus du village semble connaître. Et c'est à peu près tout ... Il n'y a pas réellement d'intrigue, Toni Morrison décortique le mythe qui s'est construit autour de Sula. La singularité de son personnage fait figure de sorcière en ces temps et ces lieux reculés, mais contrairement à Beloved, l'auteur ne bascule à aucun moment dans le fantastique. L'écriture est belle, elle se tisse autour du personnage éponyme. La condition des noires est abordée en filigrane seulement. 

Il m'a donc manqué quelque chose pour vraiment apprécié et retenir ce roman, sans doute un peu plsu d'engagement. 

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16 octobre 2014

Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse

le capitaine fracasse

Quatrième de couverture:

"Le jeune baron de Sigognac, dernier descendant de sa famille, vivait dans un château en ruines, avec un vieux valet, un vieux chat et un vieux cheval, jusqu'à ce qu'une troupe de comédiens vienne une nuit frapper à sa porte pour lui demander asile. Comme le jeune homme n'est ni sourd aux appels du destin ni aveugle à la beauté des comédiennes, et qu'il devine que ce n'est pas en restant entre quatre murs lézardés qu'il améliorera son sort, il accepte la proposition que lui fait la troupe de se joindre à elle. Sage décision que celle de l'aventure. Il ne reste plus à Sigognac, pour avoir l'amour et la fortune, qu'à monter sur les planches, séduire la délicate Isabelle, la voir enlevée par une crapule, assiéger un château pour la sauver, se battre en duel et trouver le trésor. Ce garçon maigre, timide et triste sera-t-il à la hauteur?"

Après un mois de littérature américaine, cela m'a fait du bien de me plonger dans un classique français, un peu comme un retour aux sources. J'ai lu une version abrégée, l'éditeur précise que cette collection se propose de rendre accessibles aux jeunes de grandes oeuvres littéraires, que bien que le texte soit abrégé, celui-ci laisse le fil du récit et le rythme de 'lauteur intacts.Mon opinion personnelle étant que bien qu'abrégé ce roman, son niveau de langue, me semble ardu pour la jeunesse!

Quoiqu'il en soit j'ai passé un très bon moment avec le baron de Sigognac que j'avais plaisir à retrouver chaque soir. L'intrigue amoureuse est assez classique mais elle amène quelques rebondissements originaux et inattendus. Les personnages sont sans grande surprise non plus mais répondent parfaitement au genre: le baron fidèle et valeureux, la jeune Isabelle amoureuse et digne, le duc fougueux et impulsif ... Ce qui fait le charme du récit c'est l'écriture un peu désuète aujourd'hui mais tellement belle et poétique. C'est tout à fait ce dont j'avais besoin!

 

 

 

objectif pal

 

(33/78)

 

Challenge-classique-3

 

(classique d'octobre)

 

13 octobre 2014

Tag positif

Valérie sentait bien que ce tag me plaisait, il s'agit de trouver trois choses positives dans une journée pendant trois jours. Je me suis prêtée à l'exercice avec plaisir et puisque c'est vendredi qu'elle m'a taguée je vous livre mes trois pensées positives pour les trois journées de weekend:

 

Vendredi:

papawasnot

  • Beaucoup de rires le midi en salle des profs. Tout est parti du fait qu'un collègue  s'est fait épiler les sourcis chez l'esthéticienne. En général on rit
    beaucoup en salle des profs le midi, il faut bien ça pour faire une coupure :)
  • L'après midi, je suis allée plus tôt à la gare pour me faire un ciné en solo avant de prendre le train. J'ai vu Papa was not a Rolling Stone, pas super réjouissant comme film mais quand même pas mal. Ma fierté c'est surtout d'oser aller au ciné toute seule, jusqu'à très récemment je n'osais pas!
  • Retrouver mon Amoureux le soir, cela faisait trois semaines que nous ne nous étions pas vus!

 

Samedi:

strasbourg

  • Un cours d'oenologie sympathique avec bons vins, fromages et explications à la clé
  • Marcher main dans la main dans les rues de Strasbourg
  • Un super timing tout au long de la journée!

 

 

Dimanche:

cote d'or

  • Une grasse matinée bien méritée
  • Du chocolat côte d'or aux amandes caramélisées et pointe de sel (je pourrais tuer pour ça!)
  • Réservation du parking pour nos vacances au Portugal, youhou ça approche!!!

 

 

 

 

J'aime vraiment beaucoup ce tag, ça permet de trouver des choses positives même dans une journée qui à priori a l'air plutôt banale voire carrément pourrie, bon j'avoue sur le weekend l'exercice est plus facile!! Je tague Will si ça le tente!

6 octobre 2014

Nancy Huston, L'empreinte de l'ange

l'empreinte de l'ange

Quatrième de couverture:

" Du bout de son index, Andras se met à dessiner son profil, commençant sur le front, a la naissance des cheveux, puis descendant délicatement entre les sourcils, suivant la fine crête du nez et se glissant dans la fossette entre la racine du nez et les lèvres. - C'est ici, dit-il, que l'ange pose un doigt sur les lèvres du bébé, juste avant la naissance. - Chut ! - et l'enfant oublie tout. Tous ce qu'il a appris là-bas, avant, en paradis. Comme ça, il vient au monde innocent... - Et çà s'arrête quand, l'innocence ? demande Saffie d'une voix rêveuse, remuant à peine les lèvres sur lesquelles le doigt d'Andras est encore posé. Toi, tu es innocent ? "

Je repoussais un peu la lecture de ce roman reçu lors du swap anniversaire il y a deux ans, en le commençant je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, la quatrième de couverture est un extrait du roman et ne dévoile rien sur son contenu. Je n'ai pas cherché à en savoir plus et me suis donc lancée à l'aveugle. Sil le début ne m'a pas tout à fait convaincue, l'arrivée de Saffie, jeune allemande orpheline dans les années 50 et sa rencontre avec Raphaël, flûtiste de renommée, j'ai ensuite beaucoup apprécié la suite du roman.

Le personnage de Saffie est énigmatique, il est difficile de s'y attacher, mais on pour autant on veut percer son secret pour mieux la connaître. Cela nous mène à travers les rues de Paris et à Berlin pendant la seconde geurre mondiale. Par petites touches, Nancy Huston soulève des questions sur la responsabilité des civiles allemands, sur la culpabilité de leur descendance, sur la transmission d'un patrimoine lourd de conséquences pour aboutir finalement sur le traitement de l'Algérie Française à la fin des années cinquantes, sur l'engagement politique et les idées communistes, sur la façon de traiter els Algériens en France, à Paris au début des années soixantes.

C'est un beau livre, un livre fort, pour lequel Nancy Huston a su trouver les mots justes, avec une fin comme un coup de poing et un épilogue qui en dit beaucoup sans le dire, comme son titre, on sent une douceur à travers le récit, mais aussi une poigne, qui ne nous lâche plus.

C'est vraiment une très belle lecture que je vous recommande sans hésiter!

 

 

 

 

 

 

objectif pal

(32/78)

2 octobre 2014

Dennis Lehane, Un dernier verre avant la guerre

un dernier verre

Quatrième de couverture:

"Amis depuis l’enfance, Patrick Kenzie et Angela Gennaro sont détectives privés. Ils ont installé leur bureau dans le clocher d’une église de Boston. Un jour, deux sénateurs influents les engagent pour une mission apparemment simple : retrouver une femme de ménage noire qui a disparu en emportant des documents confidentiels. Ce que Patrick et Angela vont découvrir, c’est un feu qui couve « en attendant le jet d’essence qui arrosera les braises ». En attendant la guerre des gangs, des races, des couples, des familles."

Je ne me souviens pas chez quij'avais repéré ce roman de Dennis Lehane mais je suis sûre que c'était sur un blog, peut-être celui de Will puisque c'est lui qui me l'avait offert ... Ah la mémoire...

Quoiqu'il en soit, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, c'est un polar américain, avec détectives privés qui aident (ou pas la police), fond politique et guerre de gang. Dur dur d'entrer dnas l'univers pour moi qui ne lis pas souvent ce genre de roman. Le personnage de Patrick est typique du genre "hard-boiled detective" à la Sam Spade, à qui il est comparé d'ailleurs à deux reprises. De ce côté là donc pas de grande surprise. Le personnage d'Angela, elle aussi une dure à cuire, mais qui montre une certaine fragilité, montre un personnage plus intéressant, mais finalement le roman est trop court pour qu'on ait vraiment le temps de creuser de ce côté, dommage.

Du côté de l'intrigue, c'est assez flou au début, voire carrément confus, jusqu'à ce que les fils se dénouent, et c'est là que le roman devient intéressant, voire carrément un "page-turner" parce que quand même on veut savoir qui va l'emporter dans cette guerre des gangs!!! Et si enfin les grosses têtes vont trinquer!

L'auteur a fait le choix de la ville de Boston pour situer son action, ce n'était pas pour me déplaire, ça change des traditionnelles quartiers New Yorkais liés aux gangs, c'est dommage que la ville ne soit pas plus exploitée. 

Finalement mon billet n'est pas très positif mais après une centaine de pages j'ai quand même pris plaisir à cette lecture. Il faut parfois savoir s'accrocher. J'avais beaucoup apprécié Gone, baby gone de l'auteur.

objectif pal

(31/78)

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24 septembre 2014

Kathryn Stockett, The Help

the-help-stockett

Quatrième de couverture:

"Enter a vanished and unjust world: Jackson, Mississippi, 1962. Where black maids raise white children, but aren't trusted not to steal the silver...

There's Aibileen, raising her seventeenth white child and nursing the hurt caused by her own son's tragic death; Minny, whose cooking is nearly as sassy as her tongue; and white Miss Skeeter, home from College, who wants to know why her beloved maid has disappeared.

Skeeter, Aibileen and Minny. No one would believe they'd be friends; fewer still would tolerate it. But as each woman finds the courage to cross boundaries, they come to depend and rely upon one another. Each is in a search of a truth. And together they have an extraordinary story to tell..."

Encore une fois je vais me demander, "mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps avant de lire ce livre??" Gros gros coup de coeur pour The Help! Si le début de ma lecture m'a paru un peu difficile, le temps de m'habituer à l'argot d'Aibileen, la suite s'est avérée très prenante. Je me suis retrouvée à Jackson, Mississippi en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire! 

J'ai apprécié l'histoire de ces femmes, celle d'Aibileen d'abord, puis celle de Skeeter et de toutes les autres femmes de ménage noires et leurs maîtresses. Le gros atout de ce roman étant bien sûr les trois points de vue narratifs. Chacune ayant sa façon d'appréhender la vie, et de l'analyser, la sage Aibileen, la naïve Skeeter et la fougueuse Minni. Chacune a sa façon nous montre comme sont traitées les femmes noires qui sont employées dans la bourgeoise locale d'une petite ville du sud des Etats-Unis au temps de la ségrégation raciale. Nous sommes loin de tomber dans les clichés, loin également d'une dénonciation ou de revendication, mais à mi-chemin entre la haine (pleinement représenté par le personnage de Miss Hilly) et l'amour (celui qu'Aibileen porte à Mae Mobley). Kathryn Stockett fait l'état des lieux de cette vie de proximité, "together but seperated".

Les récits qui se concentrent sur les femmes blanches sont tout aussi intéressants, et permettent finalement de comprendre la hiérarchie que s'impose ces femmes avec une Hilly qui dirige un peu tout ce petit monde en tyran, Elizabeth et les autres qui suivent sans protester, Skeeter mise à l'écart parce qu'elle s'affirme ou Celia carrément rejeté parce qu'elle vient d'ailleurs, qu'elle est un peu excentrique. On comprend mieux le carcan dans lequel elles évoluent, et du coup la lenteur qu'aura mis la déségrégation quand on voit soit l'étroitesse d'esprit de certains, soit la peur de penser différemment pour d'autres.

Je regarderai certainement le dvd ce weekend, j'ai aussi noté quelques extraits pour les travailler avec mes élèves de 3e!

le mois américain

 

 Le mois américain chez Titine

DSC_0481 

(3/13)

 

 

 

 

18 septembre 2014

Quoi de neuf dans ma bibliothèque?

Septembre voit ma PAL grimper avec quelques achats, quelques livres empruntés et un service presse.

Les achats:

sula

Sula de Toni Morrison que j'ai acheté pour un futur club de lecture sur le thème des auteurs "non blanches".

"Dans l'Ohio des années 20, deux petites filles noires s'inventent ensemble une vie meilleure. Mais l'âge venant, tandis que Nel se plie à son rôle de mère et d'épouse, Sula choisit de conquérir ailleurs sa liberté. Pour tous, elle devient la scandaleuse, la dévoyée. Et doit se défendre, quarante ans plus tard, contre une société soumise à la vérité des autres..."

 

 

 

homme-de-la-montagne_maynard

L'Homme de la montagne de Joyce Maynard: ce roman de la rentrée me faisait de l'oeil depuis les quelques billets positifs que j'ai pu lire. Je n'ai pas résisté à me le faire dédicacer par l'auteur au Festival America!

"Été 1979, Californie du Nord. Rachel, treize ans, et sa sœur Patty, onze ans, se préparent à passer leurs vacances à vagabonder dans la montagne comme d'habitude. Échappant à la surveillance d'une mère aimante mais neurasthénique depuis son divorce, et d'un père amoureux de toutes les femmes, le flamboyant inspecteur de police Torricelli, elles se cachent dans les arrière-cours pour regarder la télé par la fenêtre des voisins, inventent blagues et jeux à n'en plus finir, rêvant de l'inattendu qui pimenterait leur existence.

Et l'inattendu arrive. Horrible, cauchemardesque, une succession de meurtres dont les victimes sont des jeunes femmes, tuées dans la montagne... Des drames aux rebondissements ahurissants, qui vaudront au séduisant inspecteur, chargé de l'enquête, et à ses gamines à l'imagination fervente, un humiliant échec.

Cet échec, Rachel, devenue trente ans plus tard une romancière célèbre, le raconte ainsi que l'été qui a bouleversé leurs vies. Elle s'est donné pour mission de retrouver le tueur et la parution de son récit précipitera le dénouement de ce captivant roman. Superbement écrit, riche en passions de multiples sortes, L'homme de la montagne est un hymne magnifique à l'adolescence, à ses outrances et à ses rêves..."

 

coeur cerise

Pour mon achat trimestriel chez France Loisirs j'ai craqué pour le premier tome d'une série jeunesse: Les filles au chocolat, Coeur cerise de Cathy Cassidy:

"Pour Cherry, 13 ans, brunette sensible élevée seule par son papa, la vie semble enfin sourire : une nouvelle maman, une maison de conte de fées, 4 sœurs blondes ravissantes, le rêve ! 
Quand elle craque pour le petit ami de la plus jolie de ses demi-sœurs, c’est la cerise déconfite sur le gâteau… Mais si le bonheur avait ce goût piquant ? Trop bon ! Entre chocolat tendre et sucre qui glace, ce bouquin nous fond le cœur !"

 

 

l'oeil du prince

Reçu en SP grâce aux éditions J'ai lu:

L'oeil du prince de Frédérique Deghelt, lecture commune avec Enna et  Sylire pour le 22 octobre.

"Années 1980 : Mélodie, une jeune Cannoise, commence son journal intime. 1964 : Yann, un Français habitant New York, semble avoir laissé sa vie derrière lui. Vingt ans plus tard à San Francisco, Benoît voit son couple se déliter alors même que sa carrière de pianiste connaît une envolée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux résistants, Alceste et Agnès se découvrent amoureux grâce à leur correspondance. Celle-ci sera ouverte, un demi-siècle plus tard, par une vieille dame aux pensées habitées par les hommes qu?elle a aimés. Cinq voix s?élèvent à travers le temps et l?espace pour tenter de saisir leur chance, de comprendre leur vie, de mettre des mots sur le sentiment amoureux. Destin, hasard ou fatalité, un seul être peut savoir ce qui les lie : le lecteur."

 

Prêtés par un ami:

les gens heureux

Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès Martin Lugand. Le titre m'a toujours intriguée et j'aime beaucoup la couverture.

« Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. »

Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper..."

 

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L'instant d'après de Sarah Rayner, il ne me semble pas avoir déjà croisé ce roman sur les blogs, j'ai été intrigué par la couverture et la première phrase de la quatrième de couverture a suffit pour me convaincre:

"7h44 : départ du train de Brighton pour Londres. Une femme passe son temps à observer les personnes qui l'entourent. En face d'elle, une jeune fille se maquille. De l'autre côté du couloir, un mari caresse la main de son épouse. Plus loin, une autre passagère feuillette un magazine. Soudain, dans le wagon, tout bascule : un homme s'effondre, le train s'arrête, une ambulance arrive. Ce matin-là, trois existences seront bouleversées et liées pour toujours."

 

15 septembre 2014

John Green, Nos étoiles contraires

nos étoiles contraires

Quatrième de couverture:

"Hazel est malade. Gravement. Augustus est en rémission. Elle a 16 ans, lui 17. Dès leur rencontre, en groupe de soutien, il est charmé par son originalité, elle est séduite tout court. Ils ont le même humour, le même regard sans concession et leur complicité est immédiate. C’est le début d’une magnifique histoire d’amour et d’amitié."

J'ai été touchée par cette lecture. Comment ne pas l'être? Ce n'est pourtant pas un coup de coeur, certains passages m'ont déplus, particulièrement ceux de la rencontre avec l'écrivain. Cela n'en reste pas moins, à mon avis, un très bon roman jeunesse. Les personnages sont attachants. Ce sont des adolescents que la maladie a fait grandir trop vite. Ils portent donc un regard plus adulte sur le monde qui les entoure et sur la mort inéluctable qui les attend. Cela donne parfois un ton légèrement acide à leur humour, et je crois que c'est ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman. Pour autant, ils gardent également des préoccupations d'adolescens: avoir un(e) petit(e) ami(e), dégommer des gens dans des jeux vidéos, etc. La relation entre Hazel et ses parents est vraiment émouvante et aborde avec tendresse l'après perte d'un enfant, Hazel s'interroge sur l'avenir de ses parents en tant que couple, sa mère sur le fait qu'elle ne sera sans doute plus une maman après la mort de son unique fille. Ce roman apporte des pistes de réflexion sur la réaction de l'entourage face à la maladie, et à la mort, sur le traitement des enfants malades, et les liens qui peuvent se tisser dans les épreuves q'uils traversent.

 

J'ai aimé ce passage à propos du roman préféré d'Hazel qui traite aussi du cancer: "C'est aussi ce que j'aime dans ce livre. Il décrit la mort sans mentir. On meurt au milieu de la vie, au milieu d'une phrase."

le mois américain

8 septembre 2014

Rona Jaffe, Rien n'est trop beau

rien n'est trop beau

Quatrième de couverture:

"Lorsqu'il fut publié en 1958, Rien n’est trop beau provoqua l'engouement de millions de lectrices américaines. Elles s'identifièrent à ces jeunes secrétaires venues d'horizons différents, employées dans une grande maison d'édition new-yorkaise, dont les rêves et les doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes. Si la ville semble leur offrir d'infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune – l’ambitieuse, la naïve, la divorcée…- doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d'hommes."

Voilà un livre qui a été remis au goût du jour avec la série Mad Men et ça tombe bien puisque Will m'a offert les deux, j'avais d'ailleurs repéré ce roman sur son blog. Voici son billet. Rona Jaffe dresse le portrait de femmes dans les années cinquante-soixante. Tour à tour nous suivrons l'une d'entre elle. Elles se connaissent toutes, travaillent dans la même entreprise, à des postes différents, et chacune ambitionne quelque chose, gravir les échelons pour devenir lectrice, se marier, devenir actrice ... Je n'ai pu m'epêcher bien sûr d'avoir en tête les personnages de Mad Men, que ce soit les femmes, secrétaires, ou les hommes qui occupent un poste important dans l'entreprise, et sortent avec ces secrétaires, pour boire un verre ou plus. 

J'ai de loin préféré le personnage de Caroline qui m'a semblé plus mis en avant que les autres, Elle apparaît comme une jeune femme indépendante, qui s'est affranchie de ses parents et qui n'a pas pour unique ambition de trouver un mari... Oui parce qu'à l'image des romans de Jane Austen, le mariage est toujours dans les années cinquante LE sujet d'actualité chez les jeunes filles. Notons que la libération sexuelle de la femme en France n'interviendra que bien des années plus tard. Les femmes cherchent un mari gentil, une jolie maison et un certain confort matériel. La plus représentative de ces femmes étant Mary Agnès. Il n'est d'ailleurs question à son sujet que des préparatifs de mariage et du mariage en question. 

L'histoire qui m'a le moins intéressée est celle de Gregg. Gregg est venue à New York dans l'espoir de devenir actrice, je ne me suis pas sentie proche de son personnage, mais elle m'a laissée quelque peu indifférente, un peu à l'image de son destin dans le roman ... 

Le personnage d'April m'a quant à lui agacée, mais comment peut-on être aussi naïve??? J'avais parfois envie de la secouer, et ça m'étonne que Caroline ne l'ait pas fait elle-même!!!

J'ai cependant apprécié suivre ces jeunes femmes, leur évolution au travail et dans leur vie personnelle. J'aurais cependant apprécié une toute autre fin, mais n'oublions pas que ce roman date de 1958. C'est une époque que j'aime toujours autant, mais purée, qu'est ce qu'ils buvaient/fumaient/mangeaient au resto à l'époque!!!

Aifelle l'a lu récemment aussi.

le mois américain

 

 Le mois américain chez Titine

Challenge-classique-3

((classique de septembre)

challenge pavé de l'été

(3)

objectif pal

 

(30/78)

3 septembre 2014

Mois américain and co ...

C'est la rentrée, je crois que ça n'a échappé à personne ... et la rentrée sur els blogs c'est surtout des livres à gogo publié en quelques semaines! Et bien cette année sous le signe du vidage de PAL je ne vais pas aprticiper au challenge du 1 % de Hérisson, je ne le finis jamais ... Mais le challenge de Stéphie tombe un point nommé! Les anciens sont de sortie, c'est assez explicite, il faut ressortir les livres des rentrées littéraires précédentes (depuis 2010) et qu'on n'a pas encore eu le temps de lire!

challenge à contre courant

 

 

Septembre c'est aussi Le mois américain chez Titine, comme son nom l'indique il s'agit de lire des auteurs américain pendant le mois de septembre. Ce challenge fait écho au Festival American qui se déroulera à Vincennes le weekend prochain. Il y a des chances que je puisse y aller cette année youhou!!

le mois américain

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