rien n'est trop beau

Quatrième de couverture:

"Lorsqu'il fut publié en 1958, Rien n’est trop beau provoqua l'engouement de millions de lectrices américaines. Elles s'identifièrent à ces jeunes secrétaires venues d'horizons différents, employées dans une grande maison d'édition new-yorkaise, dont les rêves et les doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes. Si la ville semble leur offrir d'infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune – l’ambitieuse, la naïve, la divorcée…- doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d'hommes."

Voilà un livre qui a été remis au goût du jour avec la série Mad Men et ça tombe bien puisque Will m'a offert les deux, j'avais d'ailleurs repéré ce roman sur son blog. Voici son billet. Rona Jaffe dresse le portrait de femmes dans les années cinquante-soixante. Tour à tour nous suivrons l'une d'entre elle. Elles se connaissent toutes, travaillent dans la même entreprise, à des postes différents, et chacune ambitionne quelque chose, gravir les échelons pour devenir lectrice, se marier, devenir actrice ... Je n'ai pu m'epêcher bien sûr d'avoir en tête les personnages de Mad Men, que ce soit les femmes, secrétaires, ou les hommes qui occupent un poste important dans l'entreprise, et sortent avec ces secrétaires, pour boire un verre ou plus. 

J'ai de loin préféré le personnage de Caroline qui m'a semblé plus mis en avant que les autres, Elle apparaît comme une jeune femme indépendante, qui s'est affranchie de ses parents et qui n'a pas pour unique ambition de trouver un mari... Oui parce qu'à l'image des romans de Jane Austen, le mariage est toujours dans les années cinquante LE sujet d'actualité chez les jeunes filles. Notons que la libération sexuelle de la femme en France n'interviendra que bien des années plus tard. Les femmes cherchent un mari gentil, une jolie maison et un certain confort matériel. La plus représentative de ces femmes étant Mary Agnès. Il n'est d'ailleurs question à son sujet que des préparatifs de mariage et du mariage en question. 

L'histoire qui m'a le moins intéressée est celle de Gregg. Gregg est venue à New York dans l'espoir de devenir actrice, je ne me suis pas sentie proche de son personnage, mais elle m'a laissée quelque peu indifférente, un peu à l'image de son destin dans le roman ... 

Le personnage d'April m'a quant à lui agacée, mais comment peut-on être aussi naïve??? J'avais parfois envie de la secouer, et ça m'étonne que Caroline ne l'ait pas fait elle-même!!!

J'ai cependant apprécié suivre ces jeunes femmes, leur évolution au travail et dans leur vie personnelle. J'aurais cependant apprécié une toute autre fin, mais n'oublions pas que ce roman date de 1958. C'est une époque que j'aime toujours autant, mais purée, qu'est ce qu'ils buvaient/fumaient/mangeaient au resto à l'époque!!!

Aifelle l'a lu récemment aussi.

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