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Notes de lecture
16 février 2015

Balzac, Eugénie Grandet

Eugénie Grandet

Quatrième de couverture: 

« Tout est grand dans ce célèbre roman, sans que rien ne bouge. Eugénie est une sorte de sainte selon l'homme, toujours fidèle à une même pensée, mais toute naturelle. [...] Eugénie est le premier personnage de ce drame d'amour. [...] En Grandet, ce rocheux Grandet, il y a une source de tendresse émouvante, quand il se cache pour voir sa fille à la toilette. [...] Au rebours on trouvera dans Eugénie tous les stratagèmes du coeur, et un vrai courage à affronter le terrible homme aux gants de cuir. On a tout dit sur Grandet. On a moins remarqué ce mot de reine, lorsque Eugénie se trouve maîtresse d'une immense fortune et assiégée d'intrigues. Elle répond :
« Nous verrons cela » comme son père faisait. [...] Ainsi l'âme de Grandet finit par être sauvée. Balzac laboure la terre. »

 Ca fait une quinzaine d'année que ce livre dort dans la bibliothèque familiale, ma soeur l'a étudié en seconde, pas sûr que ça m'aurait plu en seconde, et pas sûr qu'elle l'ait lu en entier d'ailleurs!! :) (non non je ne suis pas vilaine, ma soeur était du genre cancre en seconde).

En tout cas je suis contente de l'avoir sorti de ma PAL! Ce roman est autant sur Eugénie, la fille, que sur son père, bourgeois de Saumur, etouffé par l'avarice! Grandet est un peu un self-made man à l'américaine, de tonnelier il est devenu viticulteur puis sans doute le plus riche propriétaire terrien de la région de Saumur ... Mais sa richesse il n'en fait profiter personne, il préfère l'amasser sans en profiter lui-même. La jeune Eugénie, beau parti donc est convoitée par les notables de la région, Grandet ne semble pas s'en préoccuper, lui tout ce qui l'importe c'est son or. La belle succombera pourtant aux charmes de son cousin ...

J'avais lu Le père Goriot, et j'avoue ne pas m'en souvenir, sans doute lu trop tôt, ici j'ai beaucoup plus apprécié ma lecture. Le style de l'auteur est parfois un peu alambiqué, mais c'est propre à l'écriture de ce siècle et passé l'appréhension des premières pages, on se plonge avec délice dans ses descriptions. Ce roman est un roman sur l'avarice, et donc sur l'argent, celui qui gouverne tout, et même l'amour d'Eugénie finalement... Eugénie est l'amoureuse pieuse et transie par excellence, et c'est aussi ce qui la fait changer physiquement, comme si l'attente révélait sa beauté ... parallèlement à son père que l'argent enlaidi et défigure ...

Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce classique par vous même, il est court et se lit assez facilement.

 

challenge petit bac

 

(Prénom: EUGENIE)

Challenge-classique-3

(Classique de Février)

objectif pal

(6/32)

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26 décembre 2014

Olivier Bouillère, Le poivre

le poivre

Quatrième de couverture:

"Lorraine se souvient de la Reine Visage en 1965. C'était presque l'enfance et elle avait l'impression d'avoir déjà tant vécu. Beaucoup plus que maintenant. Serait-elle capable de jouer et de chanter à nouveau ? Ce n'est pas du tout la même chose d'avoir vingt-cinq ans. A vingt-cinq ans elle croyait aux choses, elle était attachée à ce qu'elle allait devenir ou accomplir. Maintenant ça n'aurait plus de sens. Quelque chose est usé dans l'importance même du monde."

Comme je l'annonçais dans mon billet lecture précédent, je me suis terriblement ennuyée avec ce roman! 

La première partie se déroule au Cap Ferret, à l'époque où tout le monde ne jurait que pas la Côte d'Azur, Lorraine Ageval, ancienne chanteuse actrice y passe son été chez deux vieilles amies. Elle fuit la presse sûrement, mais surtout son mari, Renaud Devillers, à la tête d'un groupe pharmaceutique. Les descriptions sont minutieuses, elles reflètent l'ennui des personnages dans ce décor où tout semble figé, jusqu'à la rencontre de Lorraine d'abord avec benoît, jeune réalisateur et Iohan, ado paumé qu'elle recueille. Je commençais à m'habituer au style un peu trop lent, à cette femme un peu has been, quand boum on est projeté à Paris en pleine partouze (bon j'exagère mais à peine). Les scènes de sexe, d'alcool, de médoc, sont omniprésentes. On ne sait pas bien comment Lorraine arrive à vivre, ni finalement ce qu'il en est du film de Benoît, mais en tout cas ça baise dans tous les coins... Wouhou trop bien! De détails gore en scène ultra glauques (non je ne suis pas si mijorée que j'en ai l'air mais bon là c'était abusé!)

Je crois finalement que la première partie et les toutes dernières pages auraient suffi pour la elcture de ce roman, ça m'aurait ennuyée mais juste un peu, là ça m'a carrément saoulée, à plusieurs reprises j'ai voulu reposé le livre mais puisque c'était ma dernière lecture palesque de l'année je voulais aller au bout! Et vous savez quoi je suis bien contente de l'avoir terminé et de passer à autre chose!

challenge à contre courant

 

(rentrée littéraire 2012)

objectif pal

(37/78)

 

23 décembre 2014

Hélène Grémillon, Le confident

le confident

Quatrième de couverture:

"Au milieu des mots de condoléance qu’elle reçoit à la mort de sa mère, Camille découvre une étrange lettre envoyée par un inconnu. Elle croit à une erreur mais, les semaines suivantes, de nouvelles lettres arrivent. Peu à peu s’instaure une correspondance, qui vient reconstituer la vie d’une femme dont elle ignore tout : peu avant la Seconde Guerre mondiale, Annie, une adolescente prise d’amitié pour une certaine madame M. alors stérile, a accepté de lui prêter son corps afin d’avoir un enfant.
Pourquoi lui rapporter ce drame fait d’amours impossibles et de destins brisés ? L’expéditeur s
e tromperait-il de destinataire ? Et si l’histoire de cette mystérieuse inconnue n’était autre que la propre vie de Camille ?"

Je termine mes lectures de l'année avec une déception et un coup de coeur, et le coup de coeur est pour ce roman. Cela fait presque deux semaines que je digère ma lecture pour écrire un billet à la hauteur de mon ressenti, mais je 'ny arrive pas. J'ai lu ce roman en deux jours, il me fallait, comme Camille, savoir de qui étaient ces lettres, qui elles concernaient.

C'est une belle histoire que nous livre Hélène Grémillon, sur le ton de la confidence, sans jugement, la perosnne qui écrit relate une histoire à Camille. Camille qui vient de perdre sa mère et qui croit au départ à une mauvaise blague, ou à un écrivain qui tente de lui "vendre" son roman. En effet, cette histoire a tout de romanesque, un petit village français pendant la guerre, des personnages attachants ou détestables, de l'émotion, beaucoup d'émotions. 

Le récit est bien documenté sur le quotidien des gens pendant la seconde guerre mondiale, mais surtout sur la condition des femmes concernant la maternité. Certains passages sont effarents, surtout ceux concernant les femmes stériles! Ce livre questionne également sur la perception des couples sans enfants, qui si elle a changé au fil des ans, n'est pas non plus toujours en phase avec son temps.

J'avais raison d'attendre l'automne, un plaid et un thé fumant pour me plonger dans cette lecture, j'ai adoré, si je devais émettre un petit bémol, ce serait sur la toute fin du roman, j'aurais rpesque préféré qu'il n'y ait pas les deux ou trois dernières pages.

 

challenge à contre courant

(rentrée littéraire 2010)

objectif pal

(36/79)

21 novembre 2014

Emile Zola, Nana (relecture)

nana

Quatrième de couverture:

"Nana est une oeuvre maîtresse d'Emile Zola. Courtisane à la beauté provocante, Nana ruine tous ceux qui la désirent. Elle incarne les faiblesses d'une société corrompue, assoiffée de jouissance qui va basculer dans le drame de la guerre. Cette peinture audacieuse et acide de la débauche valut a Zola d'être accusé d'obscénité, mais confirma son talent de romancier, et sa puissance d'évocation."

J'ai lu Nana il y a quelques années, je l'avais moyennement apprécié, du coup j'hésitais à la relire, mais puisque j'ai entrepris de lire tous les Rougon-Macquart dans l'ordre, autant faire les choses correctement! Pas si correctement que ça parce que j'ai lu ce livre pendant mes vacances au Portugal, sans prendre de notes et qu'il m'est maintenant difficile de rassembler mes souvenirs pour écrire un billet digne de ce nom!

J'ai eu peur avec les tous premiers chapitres, je me suis ennuyée, cette multitude de personnages, de gens, les coulisses du théâtre etc, ne m'ont pas du tout intéressée! Puis Nana s'établit une réputation, les hommes gravitent autour d'elle, elle fait plier les plus grands, les plus droits, et je me suis prise à ces mondanités, à cette haute société faite de bassesses et de dissimulation. Nana orchestre tout ça pour sa propre gloire, son confort matériel et sa renommée, alors que finalement elle n'est qu'une prostituée de basse extraction, qui grâce à l'appui de certains a su se faire un nom. Elle est loin en effet la jeune Nana fille de blanchisseuse du quartier de la Goutte d'Or. Elle se joue des hommes, se sert de ses amis. 

Cela n'est pas étonnant que Zola fût accusé d'obscénité avec ce roman, si pour nous, lecteurs du 21e sicèle les scène d'amour ne sont pas chocante, pour l'époque, avec tous ces hommes mariés, mais aussi la tromperie, le langage cru, le mélange des classes sociales, les quelques références à l'homosexualité ont d^en choquer plus d'un! Les scènes d'opulences, qui mettent en avant le corps de Nana mais aussi l'attraction qu'elle suscite sont nombreuses, elles culminent avec la scène de l'hippodrome, qui annonce la chute de certains de ses amants et la sienne toute proche.

Je ne regrette pas cette reclture, j'ai mieux apprécié le texte de Zola, là où la première fois je n'avais vu qu'une vulgaire prostituée prête à tout pour arriver à ses fins, cette fois j'ai aimé toutes ces ficelles, tous les stratagèmes mis en place pour faire succomber les uns et les autres, mais aussi la symbolique autour du personnage de Nana, cette femme qui mange tout sur son passage, ainsi que la critique ouverte de la bourgeoisie, corrompue et vicieuse. 

Challenge-classique-3

(classique de Novembre)

 

18 novembre 2014

Agnès Martin-Lugand, Les gens heureux lisent et boivent du café

les gens heureux

Quatrième de couverture:

« Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. »
Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper..."

Je crois que j'avais lu sur un blog (shame on me, je ne me rappelle plus de qui, si c'est toi, manifeste-toi ^^) que le titre de ce roman devrait plutôt être "les gens heureux fument et boivent du café". Les personnages allument une cigarette toutes les deux pages. Je serai curieuse de savoir combien de paquets Agnès Martin-Lugand a grillés pendant qu'elle écrivait! Une chose est sûre, si vous venez d'arrêter de fumer, ne lisez PAS ce livre, j'ai moi-même eu envie d'allumer une petite clope alors que je n'ai jamais fumé de ma vie!

Bon en fait, Les gens heureux lisent et boivent du café, c'est le nom de la librairie que tient la narratrice. Mon avis personnel c'est que ce titre est un peu racolleur, forcément, nous lecteurs, avons envie de savoir de quoi il retourne. Pourtant dans le roman, si le café est bu en quantité, il est à peine question de livres, et la librairie de Diane est laissée à l'abandon. 

Puisque je suis sur le négatif, les ficelles de l'histoire sont un peu trop grosses, on voit venir le retournement de situation à des kilomètres. Certains personnages sont vraiment stéréotypes (Félix le gay, Edward, le grand taciturne mystérieux) En bref on pourrait dire que ce n'est pas une grande réussite non? Et pourtant ça marche! Ou en tout cas ça a marché sur moi! J'ai lu ce roman en un aller-retour pour Paris, j'ai bien aimé et j'ai même eu la larme à l'oeil.Le personnage de Diane est attachant. L'Irlande hostile fait rêver malgré tout et on veut même adopter Postman Pat (c'est quoi ce nom?)

Malgré les points négatifs, Agnès Martin-Lugand évoque le deuil, s'interroge sur l'après deuil, comment s'en remettre et reprendre sa vie en main. Je crois que chaque démarche est personnelle. Celle de Diane est de quitter son environnement pour mieux y revenir. Difficile de savoir comment l'on réagirait et je ne pense pas que ce soit le genre de choses que l'on envisage en général.

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22 octobre 2014

Frédérique Deghelt, L'oeil du Prince

l'oeil du prince

Quatrième de couverture:

"Années 1980 : Mélodie, une jeune Cannoise, commence son journal intime. 1964 : Yann, un Français habitant New York, semble avoir laissé sa vie derrière lui. Vingt ans plus tard à San Francisco, Benoît voit son couple se déliter alors même que sa carrière de pianiste connaît une envolée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux résistants, Alceste et Agnès se découvrent amoureux grâce à leur correspondance. Celle-ci sera ouverte, un demi-siècle plus tard, par une vieille dame aux pensées habitées par les hommes qu?elle a aimés. Cinq voix s?élèvent à travers le temps et l?espace pour tenter de saisir leur chance, de comprendre leur vie, de mettre des mots sur le sentiment amoureux. Destin, hasard ou fatalité, un seul être peut savoir ce qui les lie : le lecteur."

Billet programmé pour une lecture commune avec Enna, Sylire  et Fleur, à l'heure où vous me lirez je m'envolerai pour Le Portugual, le temps pour moi de faire une pause et de revenir en forme dans huit jours!!

Enna pense qu'elle sera le mouton noir pour cette lecture commune, et bien pas tout à fait, disons que je serai le mouton gris. Mon avis est donc mitigé, et à vrai dire je ne sais trop quoi penser de ce roman. Je suis partie sur une bonne impression avec la première histoire, celle de Mélodie, je trouvais le personnage intéressant, et bim on passe à Yann, et je dois avouer que Yann m'a vraiment déplue et ennuyée. Je n'ai pas aimé le personnage, il m'a perdu dans ses souvenirs et pensées. Pourtant ce récit traite d'un sujet intéressant, celui de l'acceptation du décès d'un proche, la culpabilité de celui qui reste vivant, et surtout la reconstruction, mais je me suis profondément ennuyée pendant ce récit. De plus il n'y avait absolument aucun lien avec Mélodie, j'ai à ce moment là décortiqué l'arbre généalogique en début de livre sans rien trouver. Du coup ça m'a agacée, et je me suis dit, à tort pour être honnête, "autant présenter ce roman comme un recueil de nouvelles" ... Ma patience légendaire et moi ... Le récit des deux résistants m'a plus facilement accroché, tout en me laissant sur ma faim, ce n'était pas assez précis, trop rapide dans le développement des sentiments entre les personnages ... Bon j'ai mis ça sur l'effet de style lié à la correspondance entre deux personnes qui devaient vivre cachées. La quatrième histoire, sur ce pianiste et son couple m'a plue, et puis les pièces du puzzle ont commencé à s'assembler, donc enfin je commençais à comprendre l'arbre généalogique ... Pour terminer sur le récit de cette vieille dame qui donne toutes les clés des différentes histoires. J'ai apprécié avoir des réponses, j'ai trouvé que certains recoupements étaient forts, et finalement intéressants, et d'autres un peu trop improbrables, le pianiste, Mélodie tout ça ... Comprendront celles qui l'ont lu, je ne veux pas spoiler pour les autres.

Finalement quel a été mon sentiment quand j'ai terminé la lecture? Je n'ai pas passé un moment désagréable, même si parfois ma patience a été mise à l'épreuve, mais j'avais hâte de le terminer pour avoir un peu les clés de l'arbre généalogique, et aussi pour apsser à autre chose. Je ne me suis attachée à aucun personnage. Si quelques uns m'ont agacés (je pense à Yann notamment), la plupart m'ont laissée indifférente. Pour autant j'ai trouvé que c'était fluide à lire, bien écrit, les deux derniers chapitres m'ont plu mais c'est tout ce que j'en retire. Dommage! Je tiens quand même à remercier Silvana Bergonzi et les Editions J'ai lu de m'avoir fait découvrir ce roman.

Allons voir les billets d' Enna, Sylire  et La Sardine, Je suis désolée les filles je ne pourrai lire vos avis qu'à mon retour en fin de semaine prochaine!

16 octobre 2014

Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse

le capitaine fracasse

Quatrième de couverture:

"Le jeune baron de Sigognac, dernier descendant de sa famille, vivait dans un château en ruines, avec un vieux valet, un vieux chat et un vieux cheval, jusqu'à ce qu'une troupe de comédiens vienne une nuit frapper à sa porte pour lui demander asile. Comme le jeune homme n'est ni sourd aux appels du destin ni aveugle à la beauté des comédiennes, et qu'il devine que ce n'est pas en restant entre quatre murs lézardés qu'il améliorera son sort, il accepte la proposition que lui fait la troupe de se joindre à elle. Sage décision que celle de l'aventure. Il ne reste plus à Sigognac, pour avoir l'amour et la fortune, qu'à monter sur les planches, séduire la délicate Isabelle, la voir enlevée par une crapule, assiéger un château pour la sauver, se battre en duel et trouver le trésor. Ce garçon maigre, timide et triste sera-t-il à la hauteur?"

Après un mois de littérature américaine, cela m'a fait du bien de me plonger dans un classique français, un peu comme un retour aux sources. J'ai lu une version abrégée, l'éditeur précise que cette collection se propose de rendre accessibles aux jeunes de grandes oeuvres littéraires, que bien que le texte soit abrégé, celui-ci laisse le fil du récit et le rythme de 'lauteur intacts.Mon opinion personnelle étant que bien qu'abrégé ce roman, son niveau de langue, me semble ardu pour la jeunesse!

Quoiqu'il en soit j'ai passé un très bon moment avec le baron de Sigognac que j'avais plaisir à retrouver chaque soir. L'intrigue amoureuse est assez classique mais elle amène quelques rebondissements originaux et inattendus. Les personnages sont sans grande surprise non plus mais répondent parfaitement au genre: le baron fidèle et valeureux, la jeune Isabelle amoureuse et digne, le duc fougueux et impulsif ... Ce qui fait le charme du récit c'est l'écriture un peu désuète aujourd'hui mais tellement belle et poétique. C'est tout à fait ce dont j'avais besoin!

 

 

 

objectif pal

 

(33/78)

 

Challenge-classique-3

 

(classique d'octobre)

 

1 septembre 2014

Carole Martinez, Le coeur cousu

LeCoeurCousu

Quatrième de couverture:

"Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte : les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie."

J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé ce roman, et puisque le titre en parle, c'est un coup de coeur (que je distribue avec parcimonie j'ai l'impression) pour ce beau roman de Carole Martinez. Souvenez-vous j'avais déjà beaucoup aimé Du domaine des murmures, et j'ai donc encore plus apprécié Le coeur cousu.

L'auteur nous transporte dans un univers éloigné du notre, dans l'Andalousie des légendes et des superstitions, difficile d'ailleurs de situer l'époque du roman, cela pourrait aussi bien être dans la première moitié du 20e siècle qu'au Moyen-Âge. Le point de vue adopté est celui d'une des filles de Frasquita, elle nous raconte le récit qu'elle a entendu de sa soeur ainée, elles se transmettent l'histoire de cette mère courage qui avait le don de la broderie, de la couture ... Celle des étoffes mais aussi celle des âmes. Bien entendu Fasquita sera crainte, mais aussi respectée, et ses filles aussi. Tantôt rejetées par superstitions, tantôt prises en pitié. C'est dans cet univers de légende que chacune développera un don particulier, celui de conter, celui de dessiner (pour le seul garçon de la fratrie), celui d'éclairer etc...

Ce roman est en fait un conte qui lie la magie et la superstition a une histoire familiale difficile. Le talent de conteuse de Carole Martinez n'est,je crois, plus à prouver! Chaque personnage a son rôle a joué et apporte quelque chose au déroulement de l'histoire. C'est un récit chargé en émotion et comme chaque fois que j'ai vraiment apprécié j'ai du mal à en parler ... donc je vous laisse le loisirs de découvrir vous-même ce roman, ou de lire le billet très complet de MademoiselleChristelle qui saura, si ce n'est pas encore le cas, vous convaincre je l'expère.

 

 

objectif pal

 

(29/78)

Un-mot-des-titres

(Coeur)

28 août 2014

Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose (Le spleen de Paris)

baudelaire

Quatrième de couverture: (citation de Baudelaire)

" En somme c'est encore "les Fleurs du mal", mais avec beaucoup plus de liberté, et de détail, et de raillerie."

 

Ce livre traîne dans ma bibliothèque depuis toujours, je crois qu'il appartenait à ma soeur. Je n'avais aps encore lu mon classique d'Août donc je voulais quelque chose de relativement court qui se lise assez aisément, ce recueil s'y prêtait donc bien. Il faut tout de même savoir que je suis assez hermétique en matière de poésie, et peu de poèmes ont grâce à mes yeux. C'est un genre qui ne me parle tout simplement pas ... Mes quelques poèmes préférés étant ceux de Baudelaire, La chevelure, L'invitation au Voyage et Une Charogne ... C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis mise à lire ce spleen de Paris ...Appréhension qui s'est avérée justifiée, je n'ai pas compris le quart des poèmes, les ai lus de manière assez automatique, sans pouvoir en saisir le sens premier, le sens caché ni même la forme ... Quelle dommage!!! C'est assez frustrant de se dire que l'on passe à côté d'une si belle écriture. Peut-être que si je les avais lus et travaillés j'aurais mieux apprécié cette lecture (dans les deux sens du mot apprécié!)

J'ai tout de même bien aimé quatre d'entre eux: Le chien et le Flacon, Un hémisphère dans une chevelure, L'invitation au voyage, et La corde. Quelle ne fût donc aps ma surprise à la fin du livre de découvrir que parmis ces quatre poèmes, deux (que vous aurez reconnus) avaient été inspirés par les poèmes que j'aimais déjà ...

En bref, je l'ai lu, il ne traîne plus dans ma PAL, mais malheureusement ça ne m'aura pas touchée, à mon grand regret!

 

 

 

 

Challenge-classique-3

(classique d'Août)

challenge-pal été

 

(6/10)

objectif pal

(28/78)

 

challenge petit bac

( LIEU: PARIS)

 

5 août 2014

Jean-Christophe Grangé, La ligne noire

grangé

Quatrième de couverture:

"Il existe, quelque part en Asie du Sud-Est, entre le tropique du Cancer et la ligne de l'Équateur, une autre ligne. Une ligne noire jalonnée de corps et d'effroi..."

 

J'apprécie lire un thriller de temps en temps, en général pendant els vacances quand je ne suis pas seule, sinon ça me fait trop peur ... oui oui!

J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Jean-Christophe Grangé m'a tenue en haleine du début à la fin de son récit... Marc Dupeyrat est journaliste, spécialisé dans els faits divers, il enquête sur les disparitions, viols, meurtres et autres joyeusetés. Jacques Reverdi, ancien champion d'apnée est retrouvé aurpès d'une jeune femme poignardé en Malaisie... C'est l'enquête que Marc attendait, celle qui le sortira de sa misère, celle qui le fera entrer dans la tête d'un tueur...

Marc est un personnage taciturne, sa quête de la vérité concernant le crime, ou plutôt ce qui pousse le tueur au crime a quelque chose de malsain, mais, on s'attache quand même au personnage. Le lectuer veut savoir ce qui le pousse à agir, et ce qui pousse Rverdi à agir de la sorte. J'aime beaucoup ces thrillers où l'enquête n'est pas menée par un policier mais par une personne extérieure, ici le journaliste. Marc joue avec le feu, et au fur et à mesure que l'histoire avance, nous craignons nous aussi pour sa vie ... Reverdi apparaît comme le mal incarné, ses proposes, sa façon de pensée font froid dans le dos!

Et puis il y a aussi les personnages secondaires, Vincent et Khadija, l'un et l'autre attachants, plus terre à terre. Les chapitres sur ces deux personnages viennent un peu casser le rythme angoissant de la quête du journaliste, mais prédise le pire pour la fin du roman.

La fin du roman est quelque peu surprenante même si je me suis demandé quand cela allait bien pouvoir s'arrêter, et surtout comment! Si vous aimez un peu de frisson pendant l'été n'hésitez pas :)

 

challenge pavé de l'été

(2)

challenge-pal été

(4/10)

objectif pal

(26/78)

 

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