Quatrième de couverture:
"Lorraine se souvient de la Reine Visage en 1965. C'était presque l'enfance et elle avait l'impression d'avoir déjà tant vécu. Beaucoup plus que maintenant. Serait-elle capable de jouer et de chanter à nouveau ? Ce n'est pas du tout la même chose d'avoir vingt-cinq ans. A vingt-cinq ans elle croyait aux choses, elle était attachée à ce qu'elle allait devenir ou accomplir. Maintenant ça n'aurait plus de sens. Quelque chose est usé dans l'importance même du monde."
Comme je l'annonçais dans mon billet lecture précédent, je me suis terriblement ennuyée avec ce roman!
La première partie se déroule au Cap Ferret, à l'époque où tout le monde ne jurait que pas la Côte d'Azur, Lorraine Ageval, ancienne chanteuse actrice y passe son été chez deux vieilles amies. Elle fuit la presse sûrement, mais surtout son mari, Renaud Devillers, à la tête d'un groupe pharmaceutique. Les descriptions sont minutieuses, elles reflètent l'ennui des personnages dans ce décor où tout semble figé, jusqu'à la rencontre de Lorraine d'abord avec benoît, jeune réalisateur et Iohan, ado paumé qu'elle recueille. Je commençais à m'habituer au style un peu trop lent, à cette femme un peu has been, quand boum on est projeté à Paris en pleine partouze (bon j'exagère mais à peine). Les scènes de sexe, d'alcool, de médoc, sont omniprésentes. On ne sait pas bien comment Lorraine arrive à vivre, ni finalement ce qu'il en est du film de Benoît, mais en tout cas ça baise dans tous les coins... Wouhou trop bien! De détails gore en scène ultra glauques (non je ne suis pas si mijorée que j'en ai l'air mais bon là c'était abusé!)
Je crois finalement que la première partie et les toutes dernières pages auraient suffi pour la elcture de ce roman, ça m'aurait ennuyée mais juste un peu, là ça m'a carrément saoulée, à plusieurs reprises j'ai voulu reposé le livre mais puisque c'était ma dernière lecture palesque de l'année je voulais aller au bout! Et vous savez quoi je suis bien contente de l'avoir terminé et de passer à autre chose!
(37/78)
(franchement, cette mode littéraire des romans avec détails des aventures sexuelles des uns et des autres, c'est bof bof bof. Ca se voudrait subversif et ça rate 9 fois sur 10)