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Notes de lecture
29 juillet 2014

Emile Zola, Une page d'Amour

une page d'amour

Quatrième de couverture:

"Ce huitième roman de la série des Rougon-Macquart, paru entre deux des oeuvres les plus fortes de Zola, l'Assomoir et Nana, est d'un registre fort différent.

La passion soudaine qui jette aux bras l'un de l'autre la belle et sage Hélène et le docteur Deberle fait l'objet d'une analyse psychologique nuancée et minutieuse.
Entracte dans une vie monotone et réglée, cette Page d'amour sera bientôt tournée et l'héroïne retrouvera à la fois son équilibre et sa solitude. Mais l'aventure aura fait une victime, la petite Jeanne, condamnée par l'égoïsme et le délire passionnel des grandes personnes. Ainsi, cette oeuvre apparemment sans éclat se révèle subtilement imprégnée de désenchantement et d'amertume."
Et voilà je suis rentrée de Bretagne, comme vous l'aviez dit j'ai eu une très belle semaine, chaude et ensoleillée, il est temps pour moi de vous parler de mon classique du mois... J'ai choisi un Rougon-Macquart, un peu moins connu que les autres: Une page d'Amour.
Bon, une chose est sûre ce n'est pas une lecture de plage, j'ai donc parfois eu un peu de mal à me plonger totalement dans la lecture! Cela n'empêche pas que j'ai apprécié ce tome, en apparance plus "lumineux" que les autres mais tout aussi sombre quand on en connaît le dénouement. Ce roman est aussi un peu plus court que les autres, et les personnages y sont  un peu moins nombreux. Une page d'Amour est une parenthèse dans la vie d'Hélène, jeune veuve qui se prend d'amitié pour la famille Deberle, ou plutôt la famille Deberle se prend d'amitié pour la jeune veuve et sa fille Jeanne, de condition fragile.
Le récit s'étend sur de longs après-midis passés dans la jardin des Deberle à contempler une nature foisonnante mais maîtrisée au coeur de Paris. La capitale n'est pas en reste, elle occupe une place centrale dans le roman et est le témoin de l'émoi d'Hélène, et de la maladie de Jeanne. Paris  s'etend à leurs pieds sans qu'elles ne s'y rendent, elles contemplent les monuments depuis la fenêtre de leur appartement. Les personnages apparaissent dans l'arbre généalogique des Rougon-Macquart mais n'y sont pas directement reliés, on évoque bien la naissance d'Hélène à Marseille,son arrivée à Paris mais ce n'est pas développé comme dans les autres romans de la "série", en ce sens, le roman peut lui aussi être considéré comme une page dans l'histoire de la famille Rougon-Macquart. Ce n'est sans doute pas le roman de Zola qui me marquera le plus, mais j'ai aimé le lire, comme une parenthèse entre Gervaise et Nana ...
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9 juillet 2014

Jean-Philippe Blondel, G229

Quatrième de couverture:

« Je vous ai accordé une salle. Une salle, vous savez, ça n'a pas de prix. C'est la 229, bâtiment G. G229. Allez chercher la clé chez la concierge. Bon, je crois que cet entretien est terminé. Nous nous croiserons souvent désormais. Bienvenue ici. » Je remercie le proviseur, mais il ne m'écoute déjà plus. Un proviseur, ça a beaucoup de choses à penser. Un prof, non. Un prof, ça ne pense qu'à une chose, ses classes. Puis soudain, il est de nouveau là, présent. Il me fixe. Il dit : « Le plus dur, dans le métier, vous savez, c'est de manier le on et le je. » Je réponds que euh, je ne suis pas sûr de comprendre. « C'est une institution, l'école. Vous entrez dans un bulldozer. Il faut arriver à en devenir membre sans perdre son individualité. Ce n'est pas aussi facile qu'on le croit, vous verrez. Le on et le je. Réfléchissez-y. Bonne chance ! »

Je trouve toujours plus difficile de parler des livres qui m'ont vraiment touchée, ce fût le cas de G229, comme les autres romans de Jean-Philippe Blondel que j'ai lus! Je crois que j'étais un peu nostalgique en cette fin d'année scolaire, et donc pour ma dernière semaine sans élève je me suis plongée dans le récit de l'auteur, également professeur d'anglais dans un lycée, G229 c'est le numéro de la salle qui lui a été attribuée. Je regrette de ne pas avoir noté l'extrait où il parle avec émotion de sa salle de classe, parce que c'est tout à fait juste et chaque début d'année quand je retrouve ma petite salle A25, c'est la même émotion et des souvenirs similaires qui me reviennent. Cette année a été particulière parce que j'ai vu partir les 3e qui sont arrivés en même temps que moi dans mon collège, dont certains que j'ai suivi ces quatre années justement, l'une d'elle me disait au moment d'aurevoirs un peu particuliers que "je l'avais vi grandir" ... c'est en effet le cas, j'ai donc voulu prolonger avec ce roman ces souvenirs liés à la classe mais aussi à notre métier d'enseignant, fait de petites choses et de grands évènements. C'est toujours avec beaucoup de simplicité et de justesse que l'auteur aborde ces petits moments qui donnent une saveur particulière à la vie de ses personnages, sauf qu'ici ce ne sont pas des personnages. On ne retrouve pas le ton habituel si propre à l'éducation, simplement un ressenti, qui je crois l'est par bon nombre d'enseignants, tous niveaux confondus. Bien des années après avoir débuté, Jean-Philippe Blondel a toujours la foi et l'envie. La foi en son métier et l'envie de continuer à croire en ces élèves. Cette foi est pourtant souvent mise à l'épreuve mais ce sont justement les petits rien dont il parle qui font toute l'envie de continuer... Donc encore une fois, je n'aurai qu'une chose à dire: Merci!

 

Bon excusez ce billet nullissime, je suis en mode vacances freestyle, pour preuve je n'arrive même pas à mettre une photo de la couverture sur mon billet! Le blog va tourner au ralenti mais je vais quand même essayer de parler de mes lectures au fur et à mesure!

 

31 mai 2014

Emile Zola, L'assommoir

l'assommoir

Quatrième de couverture:

"Qu'est-ce qui nous fascine dans la vie " simple et tranquille " de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd'hui encore ? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d'Or version Second Empire ? L'existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l'intimité comme de la fête.
Et tant pis si, la fatalité aidant, divers " assommoirs " - un accident de travail, l'alcool, les " autres ", la faim - ont finalement raison d'elle et des siens.
Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même.
Relisons L'Assommoir, cette " passion de Gervaise ", cet étonnant chef-d'œuvre, avec des yeux neufs."

Cela faisait déjà quelques temps que je ne m'étais pas plongée dans un Rougon-Macquart, c'est donc avec le plaisir des retrouvailles que j'ai entamé le septième volume de cette grande saga familiale. L'assommoir est centré sur le personnage de Gervaise. Nous l'avions quittée à Plassans, la voici à Paris avec Etienne Lantier où elle souhaite s'établir comme blanchisseuse. Permettez-moi d'user d'un cliché facile, si nombreux sont les lycéens à avoir lu ce roman et à avoir pensé que le titre était bien choisi, ce ne fût pas mon cas ... Bon ok je ne suis plus lycéenne depuis un peu plus d'une décennie, ça joue peut-être. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. Bien sûr l'écriture minutieuse de Zola y est toujours pour quelque chose, ses romans se lisent et se peignet au fur et à mesure de la lecture. On s'imagine bien les scènes, les personnages, les lieux, le Paris de l'époque. Tout est fait pour que le lecteur, plus d'un siècle plus tard soit happé par ce tableau vivant. 

Le destin de Gervaise est bien triste, oui les romans de Zola ne sont pas très joyeux, même si j'ai à plusieurs reprises ris de certaines situation. Il y a toujours un moment, où par orgueil, par gourmandise, par oisiveté, voire les trois réunis ici le personnage arrivé à sa gloire, au sommet de ses espérances, chute ... Lentement mais sûrement, et nous lecteurs en sommes les témoins avertis dès le départ. 

Le personnage de Gervaise est d'abord attachant, mais plus le récit avance, moins je l'ai apprécié de ne pas la voir réagir à sa déchéance, d'avoir eu la bêtise de se laisser avoir, de mal élever sa fille, de ne pas tenir tête à son époux! Et quel époux ... Nombreux sont les fainéants alcooliques dans ce roman, d'où le titre, l'assommoir étant le lieu où les poltrons viennent s'enfiler à longueur de journée, des verres de gnôles mal distillés. Non pas joyeux du tout tout ça ... et pourtant ça se lit facilement, avec beaucoup de curiosité et de dépit, mais surtout beaucoup d'intérêt pour l'époque, pour le milieu ouvrier, pour le Paris d'avant la percée des grands boulevards, ou est-ce après? 

En bref, L'assommoir n'est pas le livre assommant que l'on vous force à lire au lycée, s'il y a bien quelques Rougon Macquart à lire absolument (bien que tous le soit sans doute) celui-ci en fait partie!

Challenge-classique-3

(classique de Mai)

26 mai 2014

Myriam Chirousse, Miel et vin

miel_et_vin

Quatrième de couverture:

"Au château, l'enfant « maudit » cause incendies, maladies et accidents mortels autour de lui. Rien ni personne ne lui résiste. Ce bâtard finira pourtant par devenir Charles de l'Éperay, l'héritier en titre. Non loin de là, une enfant est abandonnée dans la forêt. Recueillie par une famille noble, elle grandit sous le nom de Judith de Monterlant. Les destinées de ces deux êtres vont se croiser : ils s'attirent irrésistiblement et s'égarent dans les méandres d'une passion dévorante. Pourtant Judith se marie avec un autre homme. 1789 : le monde bascule et les nobles sont aux abois. Charles, malgré son rang, épouse la cause révolutionnaire. Que va-t-il advenir des amants ?"

Cela fait un certain temps que ce roman dort dans ma bibliothèque, j'attendais vraiment le bon moment pour l'en sortir. Les billets que j'avais lus m'avaient enchantée. (celui de Syl. et d'autres que je n'ai aps réussi à retrouver..N'hésitez pas à me les signaler en commentaires!)Je regrette de n'avoir pas pris de note pendant ma lecture mais j'étais trop accrochée au récit et à ses personnages, j'ai savouré pleinement. Il est assez rare que je parle de coups de coeur, si mes souvenirs sont bons le dernier en date est Le quatrième mur de Sorj Chalandon, il y a déjà quelques mois ... Alors on va dire que c'est un petit coup de coeur. J'ai vraiment était transportée dans la France du 18e siècle, dans le bordelais puis à Paris. Je me rends compte que j'apprécie particulièrement les romans ancrés dans un contexte historique qui a une place à part entière dans le récit.

Le titre et la couverture font honneur à l'histoire, tous les sens sont évoqués, et on imagine bien Judith avec une peau laiteuse et des cheveux flamboyants, enfant puis femme de caractère qui ne s'en laissera pas conter, aimante et loyale mais surtout dévouée, à sa famille, à son époux, à son fils et à son amant ... Outre Judith j'ai beaucoup apprécié le personnages de Guillaume et celui du vieux libraire, chacun fantasque à sa manière. Charles ne m'a pas laissée indiférente, tantôt charmée, tantôt agacée. Il ne sait pas quoi faire de lui-même finalement, il ne trouve sa place nullepart, sauf peut-être dans les affres de la révolution. C'est ce qui le perdra, mais c'est aussi ce qui le ramènera à Judith.

Cette belle histoire ne pouvait donc pas être sans quelques secrets, le tout est de savoir lesquels seront gardés, lesquels seront dévoilés ... J'ai pour ma part découvert assez tôt dans le récit ce qui se tramait, je pense que c'est une volonté de l'euteur de donner à son lecteur une longueur d'avance, pour appréhender l'histoire d'une manière différente... Je ne sais pas ce que je pourrai vous dire de plus, si ce n'est de vous faire votre propre avis en le lisant ...

lire sous la contrainte

(conjonction de coordination: ET)

 

objectif pal

(22/78)

 

 

12 mai 2014

Carole Martinez, Du domaine des murmures

du domaine des murmures

Quatrième de couverture:

"En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son vœu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux…"

Quel beau roman! Non seulement l'histoire est très belle mais l'écriture aussi est pleine de poésie. Les livres dont l'histoire est ancrée dans le Moyen-Age se comptent sur les doigts d'une main mais j'ai chaque fois beaucoup aimé! Pourtant c'est une période que je connais assez peu si ce 'nest grâce à mes souvenirs d'école primaire! 

Carole Martinez nous conte l'histoire de la belle Esclarmonde, murée de son vivant par amour pour Dieu. Les recluses, ces femmes emmurées vivantes semblent  assez répandues à l'époque. Ces pratiques se nourrissent de la supersition des gens, de leur croyance au Malin, de leur foi en un Dieu tout puissant et de leur crainte de l'Eglise! La place qui lui est dévolue est donc omniprésente dans la vie de tous au Moyen-Age, Tellement que cela pousse les nobles à se lancer dans des geurres saintes pour reconquérir Jérusalem des mains de Saladin. Cela constitue le second récit enchassé dans le premier récit grâce aux visions d'Esclarmonde. J'ai moins apprécié cette partie même si la langue est pleine de métaphores et d'images. Les cinq sens entrent en exergue, tous ont leur place dans le roman et permettent à Esclarmonde d'encore goûter à la vie surtout par la vue et l'odorat. 

Je ne dis pas grand chose de l'histoire pour ne pas vous gâcher la lecture mais Carole Martinez est une auteure à découvrir et bien sûr je vous conseille ce roman. Et ça tombe bien il me reste encore Le coeur cousu dans ma PAL. 

objectif pal

(20/78)

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28 avril 2014

Jules Verne, Voyage au centre de la terre

voyage au centre de la terre

Quatrième de couverture:

"Dans le cabinet encombré de l'excentrique professeur Lidenbrock, un parchemin couvert d'étranges caractères s'échappe d'un vieux manuscrit, œuvre d'un alchimiste islandais du Xvie siècle.
Le savant déchiffre alors un curieux message : une invitation à se rendre au centre de la terre ! Un mois plus tard, avec son neveu Axel et un guide islandais, Lidenbrock s'engouffre dans les entrailles de notre planète..."

C'est avec plaisir que je me suis plongée pour la première fois dans un roman de Jules Verne! C'était encore plus sympathique de le faire avec cette édition destinée à la jeunesse et dotée de quelques illustrations. Je n'aime pas vraiment la science-fiction donc j'appréhendais un peu cette lecture mais c'était sans compter sur le talent de Jules Verne pour nous raconter cette histoire improbable d'un vieux professeur qui s'est mis en tête d'aller au centre de la terre. Ce n'est pas sans préparation que le professeur Lidenbrock se lance dans l'aventure, mais tout de même le centre de la terre!

L'histoire nous est contée par le neveu du scientifique, sceptique quant à la réussite de son oncle mais qui n'ose l'abandonner dans ce périple, parfois au risque d'y laisser sa vie.

Les personnages sont dépeints avec beaucoup d'humour, le jeune Axel porte un regard très critique sur son oncle mais jamais empreint de méchanceté. Il transmet toute l'admiration qu'il a pour son seul parent, bien qu'il ne partage pas toutes ses ambitions, lui serait bien rester auprès de sa belle... Jules Verne nous parle également avec brio de l'Islande, telle qu'elle devait être à l'époque mais également telle qu'on se l'imagine, avec ses habitants taciturnes mais serviables, comme le pays, une terre un rbin hostile mais qui a beaucoup à offrir.

L'histoire en elle-même est plaisante, les personnages sont confrontés à de nombreux obstacles mais sous la tutelle du professeur ne renonce pas à leur projet d'arriver au centre de la terre. Il manque tout de même un peu de femme dans ce roman mais ce n'est pas grave, les liens qui unissent nos personnages suffisent et les différentes mésaventures nous tiennent en haleine tout au long du récit. Je relirai donc avec plaisir l'auteur, pourquoi pas dans cette édition.

 

objectif pal

 

(18/78)

Logo-challenge-bookineurs-en-couleurs

 

                                                                                                 ( 10e session: Violet)

Challenge-classique-3

Avril

challenge petit bac

( MATIERE: TERRE)

edit: il semblerait que mes images ne veulent pas s'afficher, j'essaie de comprendre pourquoi ...

15 avril 2014

Tonvoisin, Le grand livre des Cons

le grand livre des consQuatrième de couverture:

"Au bureau, dans votre immeuble, dans la rue, au resto : les cons sont partout ! Certains se dissimulent et attendent votre fameux dîner pour se révéler-vous exposante l'indigestion ; d'autres n'hésitent pas à s'affirmer et font de votre boulot un enfer ; les pires n'ont peut-être pas encore croisé votre route mais se creusent déjà la cervelle pour trouver un moyen de vous pourrir la vie !

À défaut de s'en débarrasser, autant apprendre à les reconnaître pour mieux les fuir, à les débusquer pour mieux en rire.Travailler avec des cons, Vivre avec des cons et Dîner avec des cons : trois volumes réunis en un guide indispensable et désopilant !"

Ce livre est divisé en trois parties: Travailler avec des cons, Vivre avec des cons et Dîner avec des cons. J'avais reçu il y a quelques années le Kit de survie dans un monde de cons offert par les éditions J'ai lu. Ce kit accompagné d'une poupée de chiffon à la manière d'une poupée vaudou était accompagné des deux premiers livres qui composent Le grand livre des cons. Mon billet n'est plus en ligne car à l'époque je m'étais faite insultée pour avoir osé émettre un avis négatif, comme le dit l'auteur "On est toujours le con de quelqu'un" et nous sommes bien d'accord...

J'ai sauté quelques pages pour cette relecture des deux premières parties. Si certaines phrases font encore mouche (exemple: "le connard est au con ce que la noblesse est à la bourgeoisie") j'ai à nouveau eu un peu de mal avec le fond. La forme elle est assez plaisante, nous apprenons à reconnaître les divers cons qui nous entourent et à réagir à leur(s) connerie(s), certaines situations lors du dîner sont cocasses bien que souvent exagérées ou invraisemblables.

Mon bémol est sans aucun doute lié à mon manque d'humour, mais quand même quel triste constat pendant cette lecture.. Nous ne sommes entourés que de cons! moi la première sans doute ;) c'est aussi sûrement pour cela que j'ai peiné à le finir ...

 

Un mot des titres

(session 23: LIVRE)

challenge petit bac

( GROS MOT: CON)

objectif pal

(17/78)

 

 

9 avril 2014

Murielle Magellan, N'oublie pas les oiseaux

n'oublie par les oiseaux

Quatrième de couverture:

"Une jeune artiste débarque à Paris, des rêves plein la tête. À l'école de chansons où elle étudie, elle est subjuguée par l'un de ses professeurs, de plus de vingt ans son aîné. Autour de lui, les femmes défilent, attirées comme des papillons de nuit par la lumière. Comment capter son attention ?


Pleine de bruits et de fureur, cette histoire s'étend sur vingt ans et retrace les soubresauts d'une passion au long cours. Elle brosse le portrait d'un homme complexe et attachant, à la fois pygmalion, ami, amant, compagnon et père, qui se révèle être un don Juan impénitent. Mais elle décrit aussi l'éclosion d'une femme à la force insoupçonnée, qui se construit et se découvre au fur et à mesure qu'elle tente d'échapper au piège d'un amour absolu et dévorant.

Pour son troisième roman, Murielle Magellan a choisi la voie du récit autobiographique. Une démarche littéraire qui lui réussit, comme si son histoire, au fil des pages, nous racontait aussi la nôtre."

George m'avait donné très envie de lire ce roman, je me le suis acheté dans la foulée mais je voulais le lire à un moment propice, pour pouvoir le déguster, être ému à loisirs sans le regard de perosnne pour me juger. Parce que je me sentais concernée, parce que ça me touchait de près... Et puis les billets ont fleuri sur les blogs donc je ne pouvais pas tenir plus longtemps! et Aïe, ça fait un peu mal d'être déçue dès les premières pages!!!

Je n'ai pas du tout accroché aux premières pages, quand Murielle nous raconte son entrée dans cette école parisienne où elle y rencontre l'amour de sa vie ... cette partie m'a vraiment ennuyée! Heureusement, la suite m'a beaucoup plus plu, mais je suis loin du coup de coeur que j'espérais, du coup de coeur auquel je m'attendais. L'adulte qu'elle devient me touche parce qu'elle est forte mais très fragile en même temps, pour autant je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie pour elle, pour la situation dans laquelle elle évolue mais surtout, c'est Francis que je n'ai pas aimé, et ce dès les premières pages. Il m'a paru détestable, ignoble, tout au long de l'histoire. C'est un éternel égoïste qui sous de faux airs de romantico-sensible ne pense qu'à lui-même. Je suis sans doute un peu acerbe, à tort ou à raison peu importe, je suis surtout déçue de n'avoir pas ressenti les émotions auxquelles je m'attendais. 

Je ne regrette pas d'avoir lu ce récit pour autant, si j'ai eu beaucoup de mal avec la première partie, Murielle Magelann n'en reste pas moins une bonne auteur, elle sait mettre des mots sur les sentiments et les émotions. Et pour faire écho au billet de George où elle disait que bien qu'autobiographique ce récit pouvait nous replonger dans nos histoires personnelles, c'est le cas, et loin d'être négatif cela m'a permis de comprendre qu'une page était belle et bien tournée!

Valérie aussi est moins enthousiaste que George.

challenge petit bac

(VERBE: OUBLIE)

21 mars 2014

Philippe Grimbert, Un secret

un secret

Quatrième de couverture:

"Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents.
Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattue une chape de silence.
Psychanalyste, Philippe Grimbert est venu au roman avec La Petite Robe de Paul. Avec ce nouveau livre, couronné en 2004 par le prix Goncourt des lycéens et en 2005 par le Grand Prix littéraire des lectrices de Elle, il démontre avec autant de rigueur que d’émotion combien les puissances du roman peuvent aller loin dans l’exploration des secrets à l’œuvre dans nos vies."

J'ai vu l'adaptation du roman de Philippe Grimbert à sa sortie au cinéma en 2007. J'avais trouvé les personnages très bien interprétés par Patrick Bruel et Cécile de France. Des images du film me sont revenues pendant ma lecture. Le récit de ce jeune garçon est touchant. Il nous raconte l'histoire de ses parents pendant l'occupation allemande. Leur rencontre et sa naissance mais aussi leur passé avec un secret qui lui sera dévoilé, lui permettant de mieux les comprendre, de mieux se comprendre. C'est à partir du moment où il prend connaissance de ce passé que lui-même peut grandir plus sereinement et s'affirmer. 

Cette histoire en raconte une autre, celle des familles déchirées par les horreurs du nazisme et de la collaboration française et l'incompréhension des français qui se pensaient à l'abri des déportations. Philippe Grimbert fait passer beaucoup d'émotions par son narrateur, sa jeunesse et cette volonté de connaître l'Histoire à travers l'histoire de ses parents. Les mots sonnent justes, aucun parti n'est pris, et rien n'est dit directement de l'Histoire. C'est derrière le passé des adultes qu'on la devine. 

Ce livre mérite d'être lu et ce n'est pas étonnant qu'il ait pu séduire le lectorat lycéen lors du Prix Goncourt des lycéens en 2004. D'ailleurs, France 3 diffusera l'adaptation de 2007 Jeudi prochain.

objectif pal

(14/78)

27 février 2014

Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves

la princesse de clèves

Quatrième de couverture:

"La Princesse de Clèves montre l'effet ravageur de la passion dans une âme qui se veut maîtresse d'elle-même. De la première rencontre avec le duc de Nemours jusqu'à la fuite finale dans le «repos», en passant par un aveu qui cause la mort de son mari, Mme de Clèves assiste lucidement à une déroute contre laquelle ses raisonnements restent impuissants. Mme de Lafayette combat ainsi une grande partie de la littérature amoureuse avec cette arme qui s'appelle l'«analyse». Mme de Lafayette ne l'a pas inventée. Mais jusque-là, elle ne servait qu'à expliquer le comportement des personnages. Ici, pour la première fois, l'analyse devient un moyen de progression et la substance même du récit. Cette audace explique la fortune exceptionnelle du roman, et sa nombreuse postérité."

Je ne sais pas pourquoi j'ai attendu si longtemps avant de lire ce grand classique de la littérature, sans doute un peu à cause de sa renommée justement! J'ai toujours un peu d'appréhension avant de me lancer dans les grands noms de la littérature, surtout s'ils datent d'avant le XIXe siècle! Jj'ai peur de ne pas comprendre l'engouement suscité par le livre, ou carrément de ne pas comprendre l'histoire, le style, l'époque etc. Et c'est bien souvent à tort... La Princesse de Clèves est un petit bijou. Bon j'avoue très franchement que j'ai d'abord été confrontée à ma méconnaissance des rois de France et des histoires de cour, mais grâce à la préface et aux quelques digressions de l'auteur sur certains personnages on comprend aisément qui est qui.

Ce que j'ai apprécié dans ce roman historique mais tout de même fictif c'est qu'on sait d'entrée de jeu quels sont les personnages fictifs. J'ai savouré cette plongée dans la cour du roi Henri II, les personnages, les conversations de salon, l'intrigue amoureuse mais surtout l'écriture de Madame de Lafayette. L'intrigue amoureuse est en phase avec son époque, le personnage principal fait preuve d'une volonté sans faille et est admirable pour cela même si secrètement j'aurais quand même aimé la voir succomber. Les quelques digressions tombent toujours à propos et permettent de mieux comprendre les intrigues secondaires. Le livre se lit avec beaucoup de facilité et de plaisir. La langue, soutenue, n'est pas un obstacle à la compréhension ou à l'avancée du récit, bien au contraire et pour une fois la lecture de la préface ne m'a pas gâché le plaisir de la lecture. En bref, j'ai passé un très bon moment de lecture, et je conseille ce livre à tous ceux qui veulent lire des classiques sans jamais trop oser de peur de ne pas accrocher.

Je ne peux d'ailleurs que vous conseiller d'aller lire le billet de George qui parle très bien du roman. 

Challenge-classique-3

 

(classique de Février)

lire sous la contrainte

 

(GN + GN: 3)

objectif pal

 

(12/78)

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