Quatrième de couverture:
"Au milieu des mots de condoléance qu’elle reçoit à la mort de sa mère, Camille découvre une étrange lettre envoyée par un inconnu. Elle croit à une erreur mais, les semaines suivantes, de nouvelles lettres arrivent. Peu à peu s’instaure une correspondance, qui vient reconstituer la vie d’une femme dont elle ignore tout : peu avant la Seconde Guerre mondiale, Annie, une adolescente prise d’amitié pour une certaine madame M. alors stérile, a accepté de lui prêter son corps afin d’avoir un enfant.
Pourquoi lui rapporter ce drame fait d’amours impossibles et de destins brisés ? L’expéditeur se tromperait-il de destinataire ? Et si l’histoire de cette mystérieuse inconnue n’était autre que la propre vie de Camille ?"
Je termine mes lectures de l'année avec une déception et un coup de coeur, et le coup de coeur est pour ce roman. Cela fait presque deux semaines que je digère ma lecture pour écrire un billet à la hauteur de mon ressenti, mais je 'ny arrive pas. J'ai lu ce roman en deux jours, il me fallait, comme Camille, savoir de qui étaient ces lettres, qui elles concernaient.
C'est une belle histoire que nous livre Hélène Grémillon, sur le ton de la confidence, sans jugement, la perosnne qui écrit relate une histoire à Camille. Camille qui vient de perdre sa mère et qui croit au départ à une mauvaise blague, ou à un écrivain qui tente de lui "vendre" son roman. En effet, cette histoire a tout de romanesque, un petit village français pendant la guerre, des personnages attachants ou détestables, de l'émotion, beaucoup d'émotions.
Le récit est bien documenté sur le quotidien des gens pendant la seconde guerre mondiale, mais surtout sur la condition des femmes concernant la maternité. Certains passages sont effarents, surtout ceux concernant les femmes stériles! Ce livre questionne également sur la perception des couples sans enfants, qui si elle a changé au fil des ans, n'est pas non plus toujours en phase avec son temps.
J'avais raison d'attendre l'automne, un plaid et un thé fumant pour me plonger dans cette lecture, j'ai adoré, si je devais émettre un petit bémol, ce serait sur la toute fin du roman, j'aurais rpesque préféré qu'il n'y ait pas les deux ou trois dernières pages.
(36/79)