Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Notes de lecture

24 avril 2011

Un dimanche à ... Marseille : Notre Dame de la Garde

mars2006_095

 

IMAG0060

 

Photo1_130

Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

Publicité
Publicité
20 avril 2011

François Mauriac, Genitrix

genitrixQuatrième de couverture:

"Mathilde Cazenave morte, sa belle-mère jubile : elle va pouvoir reconquérir totalement son fils bien-aimé. Félicité a tort de se réjouir trop vite, car, sur le visage apaisé de la jeune morte, Fernand entrevoit ce qu’aurait pu être le bonheur avec Mathilde. Qui l’a empêché de s’entendre avec elle, sinon sa mère ? Vieil enfant égoïste et gâté, il se retourne alors contre cette « genitrix » coupable de l’avoir trop choyé. Défaite temporaire dont François Mauriac analyse les phases avec une lucidité sans complaisance dans ce roman âpre et poignant, une de ses œuvres les plus célèbres."

Cette histoire ne me restera pas bien longtemps, je l'ai appréciée et j'ai bien sûr apprécié la plume de Mauriac mais ça ne m'a pas marquée plus que ça. J'ai eu de la pitié pour Mathilde qui se meurt seule dans sa chambre, et de la pitié pour cet homme qui a cinquante passés vit encore chez sa mère. Pas de pitié pour la mère par contre qui infantilise son fils parce qu'elle ne vit qu'au travers de lui, parce que pour elle enfant rime avec possession. Décidément mes lectures en ce moment ne donnent pas du tout envie de fonder une famille, entre la mère qui se sacrifie de Katarina Mazetti et la mère autoritaire de Mauriac, quels tableaux de la maternité. D'ailleurs pour Félicité, Mathilde est inapte à aimer son fils puisqu'elle est incapable de lui donner un fils. Elle la tient responsable de sa fausse-couche et son incapacité à devenir mère montre une infériorité flagrante pour sa belle-mère. D'ailleurs si on y regarde de plus près, Mauriac ne fait pas non plus la part belle au mariage. Certes à l'époque les mariages arrangés étaient de mise mais la Mathilde elle voulait se marier uniquement pour ne plus dépendre de ses bienfaiteurs.

Avec tout ça je devrais finalement être heureuse d'être célibataire (oui parce que j'ai bien peur que mon prochain billet ne vienne pas redorer le blason du couple, décidément!)

objectif_pal

(9/56)

18 avril 2011

R.L Stevenson, L'étrange cas du Dr Jekyl et Mr Hyde.

StevensonPrésentation de l'éditeur:

"Un monstre rôde dans les brumes victoriennes de Londres. Il a piétiné une fillette, tué un député et boxé une marchande d'allumettes. C'est un petit homme difforme et mal habillé, qui inspire à tous ceux qui l'ont vu des sentiments mêlés de répulsion, de crainte et de haine. À quoi, à qui ressemble-t-il ? Pourquoi les témoins oculaires de ses méfaits sont-ils incapables de décrire Mr Hyde ? Pourquoi Mr Utterson, le notaire du Dr Jekyll, est-il hanté par le testament de son client, au point de faire des cauchemars ? Pourquoi se lance-t-il sur la piste de Hyde, dans une partie de cache-cache funeste aux dimensions d'une ville labyrinthe ? Quel lien, en définitive, unit Dr Jekyll à Mr Hyde ? Issu d'un cauchemar de son auteur, et salué dès sa parution par Henry James comme un "chef-d'oeuvre de concision", ce roman policier en trompe-l'oeil, dont les récits imbriqués débouchent sur un conte fantastique, réserve une surprise de taille au lecteur, et de nombreuses zones d'ombre. Dès 1886, Stevenson plonge dans les profondeurs déformantes du miroir de l'âme humaine jusqu'aux racines de l'inconscient."

Souvenez-vous j'avais lu cette nouvelle dans sa version originale en juin dernier et n'avais aps du tout aimé. Bon et bien je revois mon jugement après ma lecture en français. Je pense que le style de Stevenson en anglais n'est pas du tout passé, j'avais trouvé l'écriture un peu trop tirée par les cheveux en anglais, j'y ai trouvé quelques lourdeurs en français mais au final c'était quand même beaucoup plus clair!

J'ai trouvé la présentation de Jean-Pierre Naugrette très intéressante mais heureusement que je connaissais déjà l'histoire parce que ça en dit quand même pas mal sur le livre, et notamment sur le thème du double qui est le sujet principal (voire unique) de cette nouvelle de Stevenson : "Le visage indescriptible de Hyde, rétif à la photographie et souvent comparé à un singe ou autres métaphores animales, est en réalité un miroir déformant qui renvoie à la bonne société une image désagréable d'elle-même, qu'elle cherche en vain à réprimer, refouler, cacher, to hide en anglais."

Je n'ia aps grand chose à dire sur l'histoire qui est connue de tous mais j'ai eu beaucoup plus d'intérêt pour la lecture de la confession de Jekyll que pour le reste de l'histoire qui, à mon sens, ne sert que d'introductio, de faire-valoir à cette ultime lettre.

Stevenson soulève donc non seulement la quesiton du double mais au final, la victoire du mal sur le bien, la création qui prend le pas sur le créateur. Stevenson était-il un visionnaire? ;)

17 avril 2011

Un dimanche à ... Marseille : le vieux port

Ma soeur a vécu quelques années à Marseille et j'y allais deux fois par an ... J'entame donc une série un dimanche à Marseille ;) D'abord le vieux port, lieu emblématique de la ville of course

 Photo1_142

 

Photo1_134

 

Photo1_151

 

15 avril 2011

Objectif PAL d'Avril: Toni Morrison, Un don

 

un_donPrésentation de l'éditeur

« Dans l'Amérique du XVIIe siècle, celle des vastes étendues et des territoires vierges, Blancs, Noirs, Indiens subissent encore la même oppression. Jacob, un négociant anglo-néerlandais vit avec sa femme Rebekka en Virginie. Lorsqu'il se rend chez un planteur de tabac qui lui doit une forte somme, ce dernier ne pouvant le payer, lui propose une esclave. En dépit du mépris qu'il a pour ce système, Jacob accepte de prendre avec lui Florens, une enfant noire de huit ans. Elle formera avec Lina, seule survivante de sa tribu indienne et Sorrow, une adolescente blanche, un surprenant trio de domestiques. Roman polyphonique, Un don traverse l'Amérique des origines, transcende les genres, bouleverse. »

 

L’histoire se déroule à la fin di 17e siècle, bien avant l’Indépendance des Etats-Unis et donc bien avant la guerre civile et l’abolition de l’esclavage.  Le narrateur (la narratrice) s’adresse directement à quelqu’un mais ce n’est pas à nous lecture, elle fait allusion au commerce d’esclaves avec l’Angola, de culture du tabac, de familles hollandaises mais rien n’est vraiment clair et le premier chapitre m’a vraiment rebutée. Heureusement j’ai poursuivi !

L’ordre chronologique n’est pas respecté, les chapitres sont tous narrés par des voix différentes, on n’arrive pas vraiment à savoir qui au début, c’est confus et l’Histoire m’a parue plus importante et plus intéressant que l’histoire en elle-même. Ces chapitres nous font le récit des minorités sur le nouveau continent, terre promise des européens, les noirs bien sûr mais aussi les indiens  natifs et surtout les femmes et leurs conditions, peu importe leur origine ethnique, toutes les femmes sont dominées.

Ces chapitres abordent également les différentes scissions dans la religion catholicisme et différents protestantismes mais également les raisons diverses et variées de l’immigration dans ce pays qui n’en est d’ailleurs pas encore un. Le commerce oui, mais aussi l’exil, les marginaux que l’on ne veut plus voir en Europe, prostituées et autres voleurs.

Il est question des exploitations, celles des blancs sur les noirs, mais aussi des blancs sur d’autres blancs. En effet, les jeunes gens qui voulaient tenter leur chance outre Atlantique payer leur billet e vendant leur force de travail, ils appartenaient à un maître et n’étaient pas rétribués pour leur travail.

L’histoire qui nous est contée dans le livre devient intéressante après un bon tiers de lecture donc il faut s’accrocher. A partir de ce moment, les premiers chapitres s’éclairent et on peut comprendre de quoi il était question…

Attention !!! Risque de spoiler !!

Un des thèmes majeurs de cette histoire est la question de la perte d’identité de ces personnes exploitées. Sorrow par exemple refuse de donner son vrai nom jusqu’à ce qu’elle enfant, par le biais de son accouchement elle crée elle-même sa propre vie, celle qui n’appartient qu’à elle-même, et seulement à partir de ce moment elle peut se nommer. Florens, qui se sent livre malgré sa condition d’esclave finira par perdre son identité quand elle aura pris conscience de son statut. Elle sera alors rejetée par le forgeron. Le regard des femmes qu’elle a croisé dans la « maison du démon » lui ont fait perdre son identité première.

Fin des spoilers !!

La toute fin permet de comprendre le tout premier chapitre. J’ai donc un peu retrouvé ce qui faisait la particularité de Beloved que j’avais étudié à la fac. Au début je n’accrochais pas du tout non plus parce que c’était trop diffus mais à la lumière des évènements plus avancés dans le livre, tout prend sens. Cela semble être la marque de fabrication de Toni Morrison, et c’est là, en tout cas en ce qui concerne Beloved et un don, toute la force de l’écriture de Toni Morrison.  J’ai trouvé ce récit bouleversant… Merci Will pour cette lecture!

Quelques extraits :

« N’ayant aucun lien avec l’âme de la terre, ils tenaient absolument à en acheter le sol, et, comme tous les orphelins, se montraient insatiables. C’était leur destinée que de chiquer le monde et de recracher des horreurs qui détruiraient tous les peuples premiers. »

« Des perspectives se limitaient à servante, prostituée ou épouse, et, bien qu’on racontât des histoires horribles sur chacune de ces trois carrières, la troisième semblait encore la plus sûre. »

« Etre femme ici c’est être une blessure ouverte qui ne peut guérir. Même si des cicatrices se forment, le pus est toujours tapi en dessous. »

abc_challenge objectif_pal

(7/26)                                     (8/56)

 

challenge_100_ans_article_300x225

(2/3)

 

 

 

 

Publicité
Publicité
13 avril 2011

Katarina Mazetti, Le caveau de famille

 

le_caveau_de_famillePrésentation de l’éditeur :

« Elle c’est Désirée, la bibliothécaire, et lui c’est Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d’ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c’est terminé pur toujours. Et si ça marche… »

Ce deuxième tome est un peu décevant par la tournure que prennent les choses mais l’écriture est toujours aussi fluide et agréable et j’aime beaucoup l’humour de Katarina Mazetti c’était donc tout de même un moment agréable même si ça m’a parfois mise hors de moi !

J’vais sûrement paraître un peu égoïste mais dans ce deuxième volet, Désirée est l’archétype de la femme que je n’aimerais pas devenir. Celle qui sacrifie sa vie pour l’autre, pour l’autre ou même simplement pour avoir un enfant. Le mec de la tombe d’à côté posait la question des concessions à faire ou non dans un couple mais là il est question de beaucoup plus que ça. Il est selon moi, carrément question d’un abandon de soi, de ce qui fait la personnalité au départ de Désirée qu’elle renie totalement.

Benny quant à lui est l’archétype de l’homme que je ne voudrais pas épouser (un peu à l’image de mon père d’ailleurs). L’homme des cavernes  par excellence. Celui qui ne se remet jamais en question, à qui tout est dû et qui n’est jamais reconnaissant des efforts et des sacrifices des autres. Parce qu’honnêtement, lui quels sacrifices il fait dans l’histoire ? AUCUN !! Il m’a énervée plus d’une fois, voire même horrifiée, son étroitesse d’esprit, sa vision de la femme, j’avais envie de lui botter les fesses !

C’est en relisant mes notes que je me rends compte qu’au final la couverture du livre prend tout son sens ! Si c’est ça construire une famille moi je dis non merci ! (et même pas merci d’ailleurs !)

Deux extraits du début du livre, quand Benny et Désirée ne sont pas encore à nouveau officiellement un couple, et qui m’ont fait penser à une situation vécue :

« J’aurais dû comprendre ce que je risquais. Subitement j’avais réactualisé un passé douloureux, j’en avais fait un présent.  […] Comment allais-je pouvoir le restituer après l’avoir utilisé juste un tout petit peu et le rendre à la femme qui avait davantage de droit sur lui, puisqu’elle lui donnait exactement ce qu’il voulait. »

«  C’était comme si nous nous appliquions à nous duper nous-mêmes, à grappiller trois nuits de rab avant de ficher la paix à notre histoire embrouillée et impossible. Jamais je n’ai autant joui du sexe, jamais je ne me suis sentie aussi près de quelqu’un - mais c’était peut-être parce que j’avais conscience qu’il n’y aurait pas de suite ? Que c’était un adieu infiniment triste, un adieu que notre relation aurait mérité de ne jamais connaître. »

11 avril 2011

Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

 

le_mec_de_la_tombe_d___c_t_Présentation de l'éditeur

« Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures. »

 

J’avais trois bonnes raisons de lire Le mec de la tombe d’à côté. D’abord, la couverture, j’aime beaucoup, ce petit cœur rouge dans la main m’accrochait l’œil chaque fois que je passais devant, ensuite le titre que je trouvais assez intriguant et enfant les nombreux billets que j’ai rencontré sur la blogo ! Et Will, mon gâteur professionnel attitré m’a donné une 4e raison de le lire puisqu’il me l’a offert ! Et il a bien fait de choisir ce titre parce que je me suis régalée ! L’histoire est simple, les personnages sont simples (voire même simplets quand même), l’écriture est simple elle aussi, de quoi donc passer un agréable moment sans trop se prendre la tête, sourire et même parfois être émue. Merci Will ;)

Bon par contre j’avoue que le personnage de Benny m’a quand même beaucoup exaspérée, je trouve que son point de vue sur els femmes est tout à fait réducteur : «J’aime les femmes dont l’apparence clame : » Regardez-moi, voyez ce que j’ai à offrir ! » Je me sens presque flatté. Elles doivent avoir du rouge à lèvres brillant et de petites chaussures pointues, avec de fines lanières, et remonter de préférence leurs seins sous votre nez. Rien à foutre si le rouge à lèvre s’étale, si la robe est trop serrée sur les bourrelets si de fausses perles géantes se bousculent au tour du cou. – tout le monde ne peut pas avoir bon goût, c’est l’effort  qui compte. » C’est Virginie Despentes qui serait contente ! Non mais honnêtement il se prend pour qui le Benny ? parce qu’en matière de look il a pas l’air au top et  honnêtement j’ai eu l’impression parfois qu’il sortait tout droit du Moyen-Age !  J’avais envie de le baffer et de lui dire ouvre les yeux mecs on est au 21 siècle !

L’histoire soulève une question centrale dans le couple : doit-on faire des concessions ? Jusqu’à quel point ? Qui les fait ? Est-ce qu’il doit y avoir un souci d’équité, genre donnant-donnant ? Ou au final est-ce qu’une seule personne fait des sacrifices et l’autre tire toujours un peu plus sur la corde ? N’est ce pas au final se renier soi-même ?

Les modes de vie très différents des personnages soulèvent également l’éternel débat entre la raison et la passion. Mieux vaut trouver quelqu’un avec qui l’on s’entend bien et qui correspond à nos attentes même s’il n’y a pas la petite flamme de passion, le truc en plus ? Ou mieux vaut écouter simplement son cœur et se lancer dans une histoire abracadabrante même si au fond on a dès le départ conscience qu’elle ne peut fonctionner qu’un temps et ne mènera finalement nulle part ?

Qu’en pensez-vous ?

10 avril 2011

Un dimanche... Lendemain de RAT

Hier, en ce jour solennel de RAT, j'ai reçu un paquet de Will : Un cd de The Corrs, Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides, De pierre et de Cendre de Linda Newbery, une carte et un mp qui fait rêver :) Will c'est un peu l'ange gardien de ma PAL.

Et parce que le RAT ça creuse, deux photos en prime du cake qui m'a accompagné au fil de la journée, et du thé et café pour garder les yeux ouverts :)

IMGP1343

 

IMGP1344

 

IMGP1345

 

Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

9 avril 2011

Read-A-Thon

Je me suis inscrite au Read-A-Thon de samedi 9 Avril. Chrestomanci s'est alignée sur la date de RAT américain cette fois, donc nous serons nombreux cette année à consacrer notre journée à la lecture! Pour ma part ce sera un mini-rat de 10h à 22h :) donc si vous voulez m'encourager vous pouvez le faire via ce billet! Et les encouragements seront les bienvenus!!

E prévision de lecture pour l'instant, Le coeur régulier d'Olivier Adam, L'olympe des Infortunes de Yasmina Khadra et Genitrix de François Mauriac. Juliette visite Paris ça compte?

 

10h : Top départ, je termine L'étrange cas du Dr Jekyl et Mr Hyde de Stevenson et j'enchaîne avec Genitrix de François Mauriac.

11h23: me Voilà interrompue dans ma lecture par la factrice, un paquet de Will pour mon plus grand plaisair :) Merci Will!J'avance bien dans Genitrix je m'accorde donc une petite pause thé + cake abricot/pistache :)

12h40 J'ai terminé Genitrix, j'ai donc 188 pages à mon actif, je me lance dans Le coeur régulier d'Olivier Adam pour une petite demi-heure ensuite pause-déjeuner ^^ à tout à l'heure ...

13h20 et 50 pages d'Olivier Adam plus tard c'est la pause déjeuner sur le thème de l'Asie (narration du livre au Japon et traiteur Chinois pour moi :) ) Je sais j'aurais du privilégier une salade pour eviter l'appel de la sieste d'un estomac bien rempli mais on ne se refait pas ^^

14h: un café et ça repart ...

15h : 308 pages plus tard je cuis sous le soleil et mire donc au frais dans ma chambre. Une amie m'a dit la semaine dernirèe qu'Olivier Adam c'était bien souvent déprimant, et c'est vrai en fait là mais c'est en même temps tellement beau et "vrai" ... J'aime beaucoup ! Merci pour les encouragements!!

16h15: quelques fraises et oeufs en chocolat plus tard, il ne me reste plus qu'une cinquantaine de pages d'Olivier Adam ... p'tit coup de mou de mi-parcours...

17h10: J'ai terminé Le coeur régulier, ce qui me fait un total de 420 pages. Je vais lire L'olympe des infortunes de Yasmina Khadra, mais avant ça je m'accorde une ptite sieste ^^

18h30: Bon finalement changement de programme, je lis Le baby-sitter de Jean-Philippe Blondel et j'ai 520 pages à mon actif

19h30: 9h30 et 600 pages plus tard ... J'vais faire une lessive (ba oui faudrait peut etre que je pense à faire ma valise ej aprs en vacances lundi), me doucher et je m'y remets un peu avant de manger. Je pense que j'vais dépasser mon "score" du RAT du 9 octobre!

20h30: 660 pages, mon score est donc officiellement dépassé :) J'espère finir mon livre avant 22h ... et encore une fois je toruve au final que c'est passé très vite! Pause repas ^^

21h50: et voilàààààààààà j'ai temriné le baby-sitter!! ce qui me fait donc un total de 738 pages! Je suis assez fière de moi, j'ai donc lu trois livres et terminé celui que j'avais commencé dans la semaine.

Je souhaite du courage à ceux qui commencent le mini Rat 22h/10h et encore plus à ceux qui poursuivent le Rat 24h jusque demain matin!

Merci à celles et cuex qui m'ont laissé des petits mots ici ou sur facebook!

7 avril 2011

Carlos Ruiz Zafon, Marina

marinaQuatrième de couverture :
"Pour une raison bizarre, sans qu'on sache se l'expliquer, on se sent parfois plus proche d'un de ses enfants. De tous les livres que j'ai écrits, Marina est l'un de mes favoris. Au fur et à mesure que j'avançais dans l'écriture, tout dans cette histoire prenait peu à peu le goût des adieux, et quand je l'eus terminée, j'eus l'impression que quelque chose était resté au fond de moi, quelque chose qu'aujourd'hui encore je ne peux définir mais qui me manque chaque jour."
Carlos Ruiz Zafón

Dans la Barcelone des années 1980, Oscar, quinze ans, a l'habitude de fuir le pensionnat où il est interne. Au cours de l'une de ses escapades, il fait la connaissance de Marina. Fascinée par l'énigme d'une tombe anonyme, Marina entraîne son jeune compagnon dans un cimetière oublié de tous. Qui est la femme venant s'y recueillir ? Et que signifie le papillon noir qui surplombe la pierre tombale ? S'égarant dans les entrailles d'une terrifiante cité souterraine, s'enfonçant dans les coulisses d'un inquiétant théâtre désaffecté, Oscar et Marina réveillent les protagonistes d'une tragédie vieille de plusieurs décennies."

 

Tout d'abord, je remercie Mélo d'avoir fait de ce livre un livre voyage, ça m'a permis de le découvrir plus rapidement que si j'avais attendu sa sortie en poche, c'est vraiment gentil de sa part :)

J'avoue qu'il m'est encore une fois difficile de parler d'un livre de Carlos Ruiz Zafon, je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Si ce n'est que bien sûr j'ai beaucoup aimé (contre toute attente quand même parce que là on touche bien plus au fantastique que dans l'ombre du vent et c'est justement ce qui m'avait déplu dans Le jeu de l'Ange.) Je ne comprends d'ailleurs pas vraiment que ce livre ait été initialement destiné à la littérature jeunesse parce que j'ai trouvé ça quand même bien glauque parfois! J'en ai fait des cauchemars la nuit où je l'ai terminé!! (oui vous avez le droit de dire que je suis une chochotte!)

J'ai beaucoup aimé l'ouverture du livre : " Nous avons tous un secret enfermé à double tour dans le tréfond de notre âme. Voici le mien" Les personnages et l'histoire initiale qui suivent sont assez classiques et typique des contes, d'abord celle d'Oscar, orphelin (?) qui grandit dans un pensionnat, un meilleur ami duquel il s'éloigne lorsqu'il rencontre une charmante jeune fille d'un milieu social supérieur au sien et à qui il va bientôt consacrer tout son temps, puis celle de German et de sa fille, Marina: le fils rejeté par le père car il est différent, il part faire sa vie loin de sa famille pour se réaliser seul, rencontre une belle jeune femme, tombe éperduement amoureux, l'épouse mais la maladie l'emporte. Il est inconsolable, sa fibre créatrice se tarrit et il ne vit que par/pour sa fille bien aimée qui lui rappelle tant sa femme. Ces trois là était donc faits pour se rencontrer!

Marina et Oscar deviennent donc vite des compagnons inséprables, leur amitié est renforcée par l'enquête qu'ils mènent sur Mihaïl Kolvenik, la dame en noir qui vient au cimetierre de Sarria une fois par mois, l'étrange insigne Papillon, et tous ces mannequins qui ont l'air plus que vivants qu'ils ont découvert dans un jardin d'hiver ... Et cette intrigue pour être tirée par els cheveux ça elle l'est!! Mais bon j'ai quand même été mi-fascinée, mi-répugnée, par les personnages, leurs infâmes créations et tout l'atmosphère qui se dégage autour de l'enquête. J'ai en même temps appris que glauque était une couleur, et j'ai découvert ce qu'étaient les yeux pers.

Quand on y regarde de plus près en plus, l'histoire d'amour de Mihaïl Kolvenik et d'Eva Irinova est très similaire à celle de Garman et son épouse, et à celle d'Oscar et Marina. Carlos Ruiz Zafon excelle dans ce domaine, toutes ces histoires qui se répondent les unes aux autres. La toute fin par contre ne m'a pas plus surprise que ça, j'avais compris assez rapidement au final, le dénouement par contre de Mihaïl Kolvenik est un peu trop grandiloquent pour moi.

En bref ce fût une très bonne lecture, à quand le prochain Carlos Ruiz Zafon?

Le billet de Mélo.

 

 

Publicité
Publicité
Publicité
Archives
Publicité