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Notes de lecture
5 février 2014

Joyce Maynard, Une adolescence américaine

une adolescence américaine

Quatrième de couverture:

"1972. Sa jolie plume doublée d'un rien d'audace vaut à la jeune Joyce Maynard, dix-huit ans, le rare honneur de la publication dans le New York Times d'un article sur sa génération. Suivent des tonnes de courrier et l'enthousiasme d'un immense public, dont le célèbre J.D. Salinger. C'est chez l'écrivain légendaire, durant leur liaison ravageuse et sous son oeil désapprobateur, que l'étudiante en rupture d'université écrira cette Adolescence américaine, développement du fameux article en un livre qui paraîtra avec succès un an plus tard.
À la fois mémoire, histoire culturelle et critique sociale, cette série de courts essais, nourris d'un étrange mélange de maturité et de fraîcheur, établit la chronique de ce que furent les années soixante pour la jeunesse made in USA. Avec en décor la crise de Cuba, la guerre du Vietnam, Pete Seeger, Joan Baez, Woodstock, les fleurs dans les cheveux, le Watergate, la minijupe, l'herbe. Témoignant d'une autorité parfois désarmante mais irrésistible, la jeune auteure se fait experte en description de problèmes de son âge : l'anorexie, la minceur et le paraître, le rapport entre les sexes, les premières sorties, le Prince charmant boutonneux et la vierge aux pieds plats. Et nous offre au final un document passionnant sur ces années qui ont fait voler en éclats une société trop tranquille."

J'ai découvert cette auteure grâce aux blogueuses et à leur billet sur ce livre, adolescence, année soixante, il me le falliat donc à tout prix, et je crois donc avoir trop attendu de cette lecture, je l'ai apprécié, ne vous méprenez pas, mais c'est une petite déception tout de même. J'aurais aimé retrouver la ferveur d'une Suze Rottolo dans Le temps des possibles. Joyce Maynard revient sur les années soixante, alors qu'elle a à peine 18 ans et je pense que c'est peut-être le recul des années qui m'a manqué. Elle décortique bien les codes sociaux de l'époque d'abord au sein du foyer, la vision de ses parents puis à l'école. Elle nous livre ici les pensées de son enfance, les amitiés, les relations avec les garçons, les phénomènes de popularité avec l'équi de pom-pom gril d'une côté et les sportifs de 'lautre. (codes qui se vérifient toujours plus ou moins de nos jours à mon avis) Elle nous parle donc de ses premiers émois et de son entrée à l'université, de l'écart entre adolescents des petites villes et l'image qu'on se fait des sixties à New York. Une petite vie tranquille, réglée par l'école et la participation aux diverses associations de la ville. Peu de musique et point de revendications pour l'égalité des noirs. Et c'est je crois ce petit côté lisse qui m'a un peu désappointée.

Il n'en reste pas moins qu'Une adolescence américaine est un document intéressant et mon petit côté rebelle a pourtant était étonnée de savoir que Joyce Maynard avait été la compagne de J D Salinger!!!

Ma déception n'est donc pas liée à l'écriture de Joyce Maynard, mais plus à l'idée que je me faisais de ce livre.

Les avis plus enthousiastes de Valérie, Sylire et Antigone

 

challengeus1

(12)

challenge romancières américaines

(6)

objectif pal

(9/78)

 

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18 janvier 2014

Brady Udall, Le destin miraculeux d'Edgar Mint

le destin miraculeux

Quatrième de couverture:

" Si je devais ramener ma vie à un seul fait, voici ce que je dirais : j'avais sept ans quand le facteur m'a roulé sur la tête. Aucun événement n'aura été plus formateur. Mon existence chaotique, tortueuse, mon cerveau malade et ma foi en Dieu, mes empoignades avec les joies et les peines, tout cela, d'une manière ou d'une autre, découle de cet instant, où, un matin d'été, la roue arrière gauche de la Jeep de la poste a écrasé ma tête d'enfant contre le gravier brûlant de la réserve apache de San Carlos. " Edgar Mint pourrait être aux années 2000 ce que Garp fut aux années 1980. Après Lâchons les chiens, Brady Udall s'impose, avec ce roman inclassable et génial, comme une des grandes révélations de la littérature américaine contemporaine."

c'est un livre un peu opaque au début parce qu'il faut entrer dans le style et l'univers de Brady Udall. Mais, une fois qu'on y est, c'est parti jusqu'à la fin! On est emporté et on vit les aventures du petit Edgar.

Le personnage d'Edgar est bien sûr le centre du roman, il en est aussi le narrateur. Nous le suivons de son enfance, le jour où la jeep de la poste lui a roulé dessus, jusqu'à l'âge adulte.Le roman est divisé en plusieurs parties selon les endroits où Edgar aura séjourné. D'abord dans la réserve de San Carlos où il vit avec sa mère et sa grand-mère. Il en garde peu de souvenirs puisque c'était avant l'accident. L'histoire d'Edgar débute donc vraiment à l'hôpital Sainte-Divine où il se fait un ammi, Alt, un vieil homme, veuf et alcoolique. C'est là également où il rencontrera le jeune médecin qui lui a sauvé la vie et qui le poursuivra pendant des années. Sainte-Divine sera pour Edgar le point de référence mais il le quittera pour le pensionnat Willie Sherman, puis Richland et la Pensylvannie.Le moins que l'on puisse dire c'est que l'école Willie Sherman fait froid dans le dos, c'est la loi du plus fort qui prévaut et tous les coups sont permis. Autant dire que pour Edgar, garçon frêle à la tête difforme, quasiment orphelin, c'était un combat de tous les instants.

La narration, bien que faite avec du recul raconte toutes les aventures et épreuves qu'Edgar a traversées au fil des années et des lieux. C'est un garçon intelligent, qui découvre la vie et l'analyse par le prisme de ce qu'il a déjà vécu. La fin est pour le moins surprenante mais elle vient bien clore cette enfance tumultueuse. Ce qui n'a cessé de me surprendre tout le long du récit c'est que régulièrement Edgar parle de lui-même à la troisième personne du singulier et puis l'air de rien, revient à la première personne, parfois dans le même petit paragraphe. Comme si, ce récit extraordinaire était parfois trop pour ses propres épaules. Sans jamais une plainte, son récitet même les anecdotes les plus difficiles sont toujours teintées d'un humour un peu grinçant. L'enfant fait parfois preuve d'une autodérision touchante. J'ai souvent été émue, et même parfois révoltée ... Je crois que John Irving n'a pas à pâlir de la comparaison qui est établie avec Garp.

En bref il ne vous reste plus qu'à découvrir ce livre...

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(11)

lire sous la contrainte

 

(2/2: nom de famille)

objectif pal

(5/78)

 

14 janvier 2014

Julie Powell, Julie & Julia

julie et julia

Quatrième de couverture:

"A l’approche fatidique de la trentaine, Julie frôle la crise de nerf. Son mari, ses chats et son travail de secrétaire intérimaire l’épuisent. Armée du livre de cuisine française de sa mère, elle décide de reprendre sa vie en main. Elle cuisinera désormais chaque soir et écrira une chronique sur son blog pour raconter sa renaissance culinaire. Tiendra-t-elle ce curieux défi?…"

 

La citation suivante montre bien le ton employé dans le roman: "Si vous faisiez manger ce rôti à un cheval de course, il tomberait raide mort de convulsions gastriques." Elle en dit long aussi sur le type de recettes entreprises par Julie!

J'ai trouvé ce livre très drôle, le projet fou d'une trentenaire désabusée: réaliser 500 et quelques recettes

 de L'art de la cuisine française de Julia Child et en parler sur son blog. En 2003, alors que les blogs n'en sont qu'à leurs balbutiement, Julie se lance dans une aventure cullinaire à la française parallèlement à un déménagement dans la grande banlieue New Yorkaise. Le moins que l'on puisse dire c'est que Julie n'a pas l'air très dégourdie pour cuisiner et que le ménage n'est pas non plus son point fort! Elle se retrouve donc souvent dans des situations cocasses, que son époux Eric semble prendre avec beaucoup de patience. Les histoires des amies de Julie viennent pimenter des soirées déjà bien mouvementées en cuisine.

Dans ce roman on mange beaucoup mais surtout on boit et j'ai maintenant moi aussi envie de tester les fameux gimlets d'Eric!! En tout cas, la cuisine française n'est pas montrée sous son plus beau jour entre les plaquettes de beurre à gogo et les abâts en veux-tu en-voilà, on est servi! Si les recettes ne m'ont pas forcément donné envie j'ai passé un très bon moment avec des passages très amusants et une tendance à l'autodérision qui m'ont plus. J'aimerais beaucoup voir le film pour voir comment cela a pu être adapté. J'émets un bémol à propos des passages sur la vie de Julia Child, je les ai trouvé un peu inintéressants voire inutiles.

challenge petit bac

 

(Catégorie PRENOM: JULIE / JULIA)

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(10/10)

challenge romancières américaines

 

(5, si Miss G l'accepte)

objectif pal

 

(4/78)

6 janvier 2014

Sue Monk Kidd, Le secret des abeilles

secret-des-abeilles

Quatrième de couverture:

" En 1964, Lily a quatorze ans et vit en Caroline-du-Sud avec son père, un homme brutal, et Rosaleen, sa nourrice noire. Le décès de sa mère dans d'obscures conditions la hante. Lorsque Rosaleen se fait molester par des Blancs, Lily décide de fuir avec elle cette vie de douleurs et de mensonges. Elles trouvent refuge chez les sœurs Boatwright, trois apicultrices
tendres et généreuses dont l'emblème est une Vierge noire. À leurs côtés, Lily va être initiée à la pratique quasi mystique de l'apiculture, à l'affection, à l'amour et à la tolérance"

Je vous l'annonce d'emblée j'ai eu un gros coup de coeur pour cette lecture!! Jje l'avais reçu lors du swap anniversaire et mon seul regret c'est de ne pas l'avoir lu plus tôt! 

On suit donc la jeune Lily, chez son père d'abord, qui lui mène la vie dure depuis la mort de sa mère, tant qu'elle décide de senfuir avec sa nourrice sur les routes de Caroline du Sud... Une carte de la vierge noire retrouvée dans les affaires de sa mère l'amènera donc chez trois femmes noires, adoratrices de la Vierge noire. Autant dire qu'elles bousculent les convenances, déjà par le fait de vivre ensemble mais surtout d'accueillir une enfant blanche parmi elles.

Chacune des soeurs a son propre caractère et saura se faire aimer de Lily à sa manière, sauf peut-être June qui ne voit pas l'arrivée de la jeune fille d'un bon oeil... elles lui permettent cependant de rester avec elle, de même que Rosaleen qui n'a de toute façon nullepart d'autre où aller. C'est ainsi que va se dérouler l'adolescence de Lily à la maison rose, où elle fera ses propres expériences mais où elle apprendra, dans ces années 60 racistes, à vivre avec cette famille noire, ne comprenant pas pourquoi cela pose un problème.

Dans ce roman est véhiculé un fort message de tolérance et d'amour malgré les souffrances infligées à un peuple. Les soeurs Boatwright ne sont cependant pas revendicatives, elles aspirent simplement à vivre tranquillement sur leur propriété. Même si le débat sur la déségrégation apparaît en filigrane il n'est pas le sujet principal du roman, il est simplement évoqué au travers de certains évènements, l'arrestation de Rosaleen par exemple. L'écriture est empreinte d'une magie qui se dégage à travers les récits d'August sur la Vierge Noire mais aussi finalement par le biais des croyances de Lily au sujet de sa mère. 

C'est une belle histoire d'amitié, que signe Sue Monk Kidd, entre des adultes, mais aussi entre adulte et enfants. On peut également considérer que c'est un beau roman d'apprentissage. Les paysages décrits semblent superbes et l'atmosphère lourde de chaleur vous enveloppe tout au long de la lecture, à ne pas manquer donc!

 

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(9)

challenge romancières américaines

 

(4)

challenge petit bac

 

(Catégorie ANIMAL: ABEILLES)

objectif pal

(2/78)

 

5 décembre 2013

Jim Harrison, Dalva

dalva

Quatrième de couverture
« Dalva, c'est le grand roman de l'Amérique éternelle, l'Amérique de la prairie et des forêts, écrit avec verve, passion, ironie. Le portrait de Dalva, femme mitraillée par l'histoire, perdue au cœur d'un pays dont elle ne sait plus les frontières, est sensible et pénétrant. Harrison renoue ici avec une veine poétique et presque lyrique pour se replonger dans les racines d'une terre dont toute l'histoire n'a pas encore été dite. »

La quatrième de couverture parle d'elle même, "roman de l'Amérique de la prairie et des forêts, écrit avec verve, passion, ironie" c'est tout à fait ça. Dalva est une femme forte, qui ne s'en laisse pas conter. On la suit chez elle en Californie mais aussi dans le Nebraska, non loin de sa mère dans la maison familiale. Dalva c'est une femme indépendante, des hommes elle en a connu mais elle est toujours restée cette femme solitaire, qui prend son destin en main, qui porte l'histoire de sa famille. J'ai d'ailleurs préféré les passages dans le Nebraska, à ceux de Californie, plus authentiques, plus chargés d'histoire, même si je l'avoue j'ai parfois été un peu perdue et ai trouvé quelques longueurs. 

J'ai également apprécié les passages où le narrateur change avec les carnets de Michael, ami de Dalva qui "se met au vert" dans la maison familiale de Dalva afin de travailler sur les carnets du grand-père, celui qui a épousé une sioux. Michael essaie de démêler les fils d'un apssé trouble, il nous donne à lire des extraits de ces carnets, qui nous permettent à nous aussi, lecteurs d'aller de découvertes en découvertes sur la famille. 

J'ai apprécié cette lecture pour son côté historique sur les grandes plaines et les indiens, j'ai été transportée pendant quelques pages dans ces paysages immenses et verdoyants. Ce n'est pas un coup de coeur pour autant parce que j'ai parfois trouvé les réflexions des personnages un peu denses.

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(7)

Lecture commune dans le cadre du challenge avec Noctenbule, DenisLire sous le magnoliales-bafouilles-de-figaro

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(33/97)

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12 novembre 2013

Lecture commune: Laura Kasischke, Esprit d'Hiver

esprit d'hiver

Quatrième de couverture:

"Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d'angoisse inexplicable. Rien n'est plus comme avant. Le blizzard s'est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant..."

Voilà un court roman qui fait un peu l'effet d'un coup de poing. Je n'utilise pas le terme coup de poing dans le sens où le retournement de situation final est surprenant, ou dans le sens d'un coup de coeur, mais plutôt parce que j'ai eu l'impression d'être en apnée tout au long de ma lecture pour n'avaler une goulée d'air qu'en tournant la dernière page. Et ce fût presque le cas puisque j'ai lu ce roman en deux fois. Laura Kasischke semble maîtresse en l'art. J'avais eu cette impression également avec un oiseau blanc dans le blizzard. J'ai apprécié cette lecture, même si le terme apprécié n'est pas vraiment approprié, pour moi un bon livre c'est un livre que vous n'avez pas envie de quitter avant d'en connaître la fin, dans ce cas je considère qu'Esprit d'hiver est un bon livre.

Pourtant, on tourne en rond. Les actions sont répétitives, le vase clos entre la mère et la fille, les dialogues de sourd, les répétitions, comme si la mère était devenue monomaniaque sont anxiogènes et laisse l'impression d'un mauvais rêve tourné au ralenti, vous savez ce genre de rêves où quoi que vous fassiez vous êtes quand même en retard parce que vous n'avancez pas, et bien c'est ce que j'ai ressenti. De plus, j'ai pressenti le retournement de situation assez tôt dans ma lecture, ne sachant pas quel personnage exactement il concernait mais j'avais quand même deviné juste.

Je ne peux pas dire que j'ai apprécié les personnages, ni la mère que j'ai eu envie de secouer un peu, ni la fille que j'ai trouvé un peu égoïste et trop parfaite. Par contre j'ai aimé les souvenirs, ceux de l'adoption en Russie. J'ai trouvé que l'auteur les a rendu très vraisemblables. Ces souvenirs reviennent en vague pour apporter des éclaircissements au lecteur, mais aux personnages également, ce qui était enfouie permet de mieux comprendre les évènements. 

En bref ce fût une bonne lecture même si elle m'a value quelques suées :p c'est pourquoi je ne lui mettrai qu'un 13/20 malgré tout. Je remercie Priceminister pour m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire 2013

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1 % 2013

(2/6)

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(6)

challenge romancières américaines

(3)

 

Pour les billets des blogueuses qui ont partagé cette lecture commune c'est par ici: Géraldine,  Lecturissime et Cynthia

 

15 octobre 2013

Lecture commune: Philip Roth, Goodbye, Colombus

Goodbye_3Quatrième de couverture:

"En six nouvelles, l'auteur de Portnoy et son complexe démonte la société américaine et ses rapports avec le monde juif " Goodbye, Colombus " raconte la brève aventure d'un jeune intellectuel avec une étudiante.
" Conversation des Juifs " montre un rabbin victime d'une espièglerie d'enfant.
" Le Défenseur de la foi " se déroule dans l'armée.
" L'habit ne fait pas le moine " décrit l'amitié insolite entre un étudiant de bonne famille et deux jeunes dévoyés.
Dans " Eli le fanatique ", les habitants d'une petite ville veulent empêcher les rescapés de l'hitlérisme de monter une école."

C'est toujours un peu compliqué de parler d'un recueil dans sa globalité, pour ce recueil-ci j'ai choisi de faire un point nouvelle par nouvelle.

Goodbye Clombus: Une histoire d'amour qui semble se rédouler dans les années soixante ou soixante-dix ce n'est pas précisé mais els mentalités semblent correspondre à cette époque. J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire et je n'ai pas tellement apprécié le portait de Brenda qui correspond au cliché de la petite bourgeoise égoïste.

 

La conversion des juifs: nouvelle un peu étrange. Un petit garçon veut que le rabin reconnaisse qu'il est possible que Dieu puisse être le père de Jésus sans avoir eu de relation sexuelles avec Marie.

 

Défenseur de la foi: dans l'armée, un hoomme joue sur les cordes sensibles de la religion pour obtenir des faveurs de son supérieur juif lui aussi.

Epstein: brève nouvelle sur une famille juive avec un époux adultère avec une fin pour le moins étrange.;

L'habit ne fait pas le moine: dans un lycée de Newark on suit l'orientation d'un élève qui semble en réinsertion après avoir été exclu de ses établissements précédents

Eli le fanatique: installaiton d'un pensionnat pour enseigner la Torah à 18 enfants issus de l'immigration juste après la guerre. La communauté y oppose un refus en prétextant qu'il faut vivre avec son temps jusqu'à un retournement de situation pour le moins étrange où le fanatique n'est peut-être pas celui qui le paraît et ou fanatisme n'est pas forcément à prendre dans le sens religieux du terme.

 

Le moins que je puisse dire c'est que j'ai trouvé ce recueil complètement étrange, je me suis souvent demandé "what's the point?" et avec le recul ma préférence va tout de même à Goodbye Colombus pour laquelle j'ai au moins compris les tenants et les aboutissants. Les autres nouvelles m'ont plutôt laissée de marbre. Ce n'était pas une bonne idée de m'attaquer à Philip Roth par un recueil de nouvelles mais ce n'est pas grave, je ne resterai pas sur cet échec, enfin j'espère!

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(4)

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(29/97)

14 octobre 2013

Lecture commune: Laura Kasischke, Un oiseau blanc dans le blizzard

un_oiseau_blanc_dans_le_blizzardQuatrième de couverture:

"Garden Heights, dans l’Ohio. Une banlieue résidentielle qui respire l’harmonie. Eve nettoie sa maison, entretient son jardin, prépare les repas pour son mari et pour Kat, sa fille. Depuis vingt ans, Eve s’ennuie. Un matin d’hiver, elle part pour toujours. Kat ne ressent ni désespoir, ni étonnement. La police recherche Eve. En vain. La vie continue et les nuits de Kat se peuplent de cauchemars. Une fois encore, après A Suspicious River, Laura Kasischke écrit avec une virtuosité glaciale le roman familial de la disparition et de la faute."

 

On associe souvent Laura Kasischke à Joyce Carol Oates et ce n'est pas pour rien. L'auteur sait elle aussi créer une atmosphère pesante grâce à ses descriptions détaillées et à la minutie consacrée au portrait des personnages.

Eve disparaît un matin de janvier, laissant derrière elle sa fille de 14ans, Kat, et son époux. Le portrait d'Eve n'est pas tendre, la narratrice étant Kat, la fille, la description qu'elle donne de sa mère est dure, autant semble-t-il qu'Eve l'était avec elle. Kat n'est pas tendre non plus avec osn père qu'elle décrit comme quelqu'un d'insipide, dénué de volonté propre et très peu voire pas intéressant du tout. Les mois passent et il n'y a toujours aucune nouvelle d'Eve... Au travers de ses séances chez une psychothérapeuthe, Kat dénoue les fils de son enfant, de sa relation conflictuelle avec sa mère, surtout lors des dernières semaines passées ensemble. Elle essaie ainsi de mener sa propre enquête, de décripter les comportements inhabituels qu'a pu avoir sa mère avant sa disparition, comme le fait de s'acheter une mini-jupe par exemple...

Par le biais de la famille Connors, Laura Kasischke semble critiquer le modèle de la famille américaine moyenne, vivant en banlieue tranquille, la femme au foyer qui s'ennuie, le père qui n'est représenté que par le travail, l'ado qui fait ses premières expériences. Et la vérité se tisse au fil des pages, on la devine mais on n'ose trop y croire jusqu'à ce qu'elle tombe brutalement à la fin du roman. 

J'ai été captivée par cette lecture, avec l'envie de savoir ce qu'Eve est devenue à chaque page, l'écriture de Laura Kasischke est incisive, sans concession.

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Aujourd'hui, dans le cadre du mois américain d'autres blogueurs ont lu des titres de Laura KasischkeAdalanaLe bisonAnneMétaphoreA propos de livreDans ma bibliothèqueAdestineCécile,

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(28/97)

12 octobre 2013

Lecture commune: Paul Auster, La musique du hasard

la musique du hasard

Quatrième de couverture:

"Séparé de sa femme et de sa petite fille, Nashe se retrouve libre, et riche de 200 000 dollars. Il choisit l'espace - l'espace américain des " road movies ", immense et vide. Jusqu'au jour où la musique du hasard lui suggère une autre aventure : tout miser sur une seule carte... A une liberté vertigineuse va alors succéder, par la grâce de deux milliardaires fous, Flower et Stone, la plus absurde des contraintes."

Les premières pages du roman nous présentent Nashe, trentenaire américain, qui vit et travaille à Boston jusqu'au jour où il hérite de 200 000 dollarset décide de partir sur la route (typique des road stories américaines). Je m'attendais donc à une de ces "road stories", thème très cher à la culture US. Mais très vite, Nashe rencontre le jeune Pozzi et le suivre dans une partie de poker hors du commun. Toute cette partie m'a ennuyée, je ne connais que peu de choses aux cartes et à vrai dire cela ne m'intéresse pas plus que ça.C'est la suite de l'histoire qui devient un peu plus intéressante, mais je ne peux en dire plus au risque de vous gâcher la lecture.

Les portraits des personnages sont bien dressés, Ppaul Auster sait les rendre sympathiques, ou à l'inverse franchement désagréables. La relation naissante entre Nashe et Pozzi est touchante. Le quotidien des deux hommes est raconté avec précisionsans pour autant que cela soit ennuyeux (contrairement à la partie de poker du début) A la manière de Steinbeck, Paul Auster donne une dimension intéressanteà des personnages simples et des situations triviale du quotidien. La fin quant à elle est surprenante et laisse le lecteur sans toutes les réponses. J'aurais préféré que cela se termine différemment. En bref, une lecture en demi-teinte.

Une petite citation: "Du moment qu'un homme commence à se reconnaître dans un autre, il ne peut plus considérer cet autre comme un étranger. Qu'il le veuille ou non, un lien existe."

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(27/97)

10 octobre 2013

Lecture commune: Joyce Carol Oates, Vallée de la mort

vallee_de_la_mort_10Quatrième de couverture:

"Rona, Charlotte et Courtney sont des femmes actives et indépendantes. Pourtant, la violence n'est jamais loin. Et quand elle s'abat, les voici qui vacillent et chancèlent sous l'emprise de la domination masculine. Des riches universités de la côte Est aux motels de Las Vegas, la cruauté des hommes n'a d'égal que leur désir."

Pparfois je me dis que je suis complètement à côté de la plaque ... J'ai lu toute la première partie du livre de Joyce Carol Oates en pensant que c'était un roman, avec différents chapitres ou le destin plus ou moins tragique d'une femme ou d'une famille était "mis à l'honneur" et qu'à un moment donné, sans doute dans la seconde partie, on retrouverait ces femmes et leur famille ou bien que les destins de certaines se croiseraient un peu à la manière de 1979 de Jean-Philippe Blondel, le côté glauque et tragique en plus bien sûr. Mais non je me suis résigné en attaquant cette deuxième partie qu'il s'agissait en fait d'un recueil de nouvelles avec pour point commun un destin tragique qui dans de nombreux cas conduit à la mort de l'un des personnages. Et là que vois-je en regardant ma quatrième de couverture???? Je vous le donne en mille: "Nouvelles", donc oui je suis vraiment complètement à côté de la plaque parfois...

Revenons donc à nos moutons... Comme vous le savez sans doute déjà, les nouvelles et moi, c'est pas toujours ça! et comme vous le savez sûrement aussi Joyce Carol Oates et moi c'est pas toujours ça non plus! Et bien contre toute attente je peux dire que j'ai globalement apprécié ce recueil. En effet, Joyce Carol Oates n'a pas abandonné son style mordbide et grinçant mais finalement la longueur des différents textes permettent de ne pas trop s'appesantir et somber dans le glauque du glauque. Bon oui les histoires s'accumulent et sont toutes plus cyniques les unes que les autres mais la plupart m'ont plues, je les ai lue avec la curiosité morbide d'un lecteur du pseudo journal "Le nouveau détective'". Tantôt à la troisième personne, tantôt à la première, l'auteur jongle avec les points de vue et les narrateurs comme si c'était facile et donné à tout le monde. Ce que je regrette généralement avec les nouvelles c'est que la fin tombe souvent comme un cheveu sur la soupe. Ce n'est pas le cas ici; même rapidement les personnages sont décris de façon détaillée, on arrive à "connecter" avec leurs sentiments, l'intrigue des nouvelles est bien menée et la résolution coule de source. 

Je reocnnais tout de même que certaines nouvelles m'ont moins accrochée, et que j'ai même eu enviez de zapper certaines, mon gros bémol va à la dernière nouvelle que j'ai trouvé vraiment dégueu!! Et comme c'était la dernière, c'est celle qui me reste le plus à l'esprit!!

 

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(26/97)

 

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