En cette journée merdique qu'a été le 27 novembre, mon colis du swap mille feuille dans ma boîte aux lettres a été comme un phare dans la nuit, mieux encore, un phare dans la tempête! Oui oui, ni plus, ni moins! Alors un grand merci à Edelwe qui avait bien caché son jeu! Voyez plutot:
Edelwe a eu la bonne idée d'emballer livres et autres surprises dans des recettes avec des photos bien alléchantes ... de quoi réveiller le monstre qui sommeille au fin fond de mon estomac ... Mais avez-vous deviné le thème de mon colis? non ? mais oui bien sûr il s'agit du ... CHOCOLAT!!!
De quoi donc me remonter le moral et tenir ces quelques semaines restantes jusqu'aux vacances de Noël!
Mon colis contenait: Quatre livres :
Chocolat amer de Laura Esquivel que j'avais bien envie de lire depuis un certain temps déjà, et que j'utiliserai probablement pour le challenge à Lire et à manger
Le gâteau au chocolat de 11heures du soir de Caroline Pitcher, un livre de littérature jeunesse...c'est un genre avec lequel je ne suis pas du tout familière donc ce sera la grande découverte.
autre oeuvre de la littérature jeunesse: Cacao de Jorge Amado aux éditions Larousse avec des clés pour l'étude de l'oeuvre etc.
La sexy attitude des paresseuses de Laure Gontier, qu'est ce que ça à voir avec le chocolat? et bien la note d'Edelwe l'explique bien : "Parce qu'on peut manger du chocolat en restant sexy" et elle a raison non?
Un cahier de recettes, sur le thème du chocolat bien sûr, décoré par les soins de ma swappeuse. Brownies, fondants et autres Croque Lulla, de quoi passer l'hiver en bonne compagnie!
Une carte et un marque-page aux couleurs du chocolat faites par les petites mains d'Eldelwe, qui a gagné toute mon admiration, moi qui suis dotée de deux mains gauches!
Un gel douche au chocolat pour être à croquer
Une fondue à chocolat en forme de coeur que j'ai hâte de tester
Et des chocolats bien sûr! Toblerone, célébrations et rochers ... mais mais... ne manquerait-il pas un rocher?
Un énorme Merci donc à Edelwe pour l'organisation du swap d'abord, puis pour ce bonheur chocolaté!
Résumé du livre de poche: "Mary Anne a appris à lire dans les pamphlets que rapporte au logis son beau-père Bob Farquhar et c'est en écoutant ses propos satiriques qu'elle s'est
délié l'esprit. Par lui encore, quand il plante là toute la famille
pour aller vivre ailleurs, elle apprend que les femmes sont sans
défense dans un monde que les hommes ont façonné à leur profit - à
moins d'avoir de l'argent. Elle oublie la leçon le temps de tomber
amoureuse de Joseph Clarke et de l'épouser par un beau jour de mai
1792. Il ne lui faut pas huit jours pour découvrir que son mari n'a ni
fortune ni talent sauf celui de boire et de mentir, il lui faudra neuf
ans pour comprendre qu'elle ne l'empêchera pas de sombrer et
d'entraîner les siens avec lui. Elle décide alors de conquérir par ses
propres moyens richesse et confort. La « belle Mrs. clarke » jettera
ses filets dans le Londres tapageur de 1803. le cordonnier Taylor et
l'homme d'affaires Will Ogilvie y poussent une proie des plus enviables Frédéric-Auguste, Duc d'York. l'aventure commence bien et Mary Anne
possède assez d'éclat et de savoir-faire pour mener la partie même
quand les cartes se brouillent. Une partie authentique, car Daphné du Maurier retrace ici la vie ardente de sa propre trisaïeule dans le Londres du temps des « George »."
J'ai moins accroché avec ce roman de Daphné du Maurier qu'avec ceux que j'ai déjà lu. Roman, pas tout à fait, puisqu'il s'agit en fait d'une histoire vraie, celle de sa trisaïlleule, favorite du Duc d'York alors qu'il était commandant en chef des armées entre 1803 et 1809. Je 'avais jamais eu vent de cette histoire, j'ai pourtant fait des études d'anglais mais le nom m'était totalement inconnu et les procès qui en découlent. Je n'ai jamais été passionnée par les Rois George à vrai dire, plutôt par les Tudors ou la Reine Victoria! Quoiqu'il en soit, Daphnée du Maurier nous raconte donc l'enfance de Mary Anne, son mariage raté avec Joseph Clarke, les diverses protections d'hommes riches ou moins riches, sa liaison avec le Duc d'York, les procès et autres pamphlets, ses mémoires non publiés... Mary Anne Clarke avait finalement conclu un accord avec les avocats du Duc d'York pour ne publier aucune de ses lettres en contre partie de quoi il lui versait une somme assez conséquente ainsi qu'une rente à vie pour ses filles. J'ai eu du mal à entrer dans le début de l'histoire, je n'ai pas tellement compris ce que venait faire le premier chapitre en début de livre, sur lequel on revient à la fin de l'histoire, si ce n'est pour qu'ne boucle soit bouclée. Je n'ai pas non plus tellement aimé la première partie sur l'enfance de Mary Anne, j'ai trouvé tout ça déjà vu... une enfance malheureuse, un bienfaiteur qui tire une pauvresse de sa misère non sans arrière pensées. J'ai envie de dire assez! Peut-être que je commence à me lasser du genre! Et je me suis carrément ennuyée lors des scènes de procès. J'ai certes apprécié la répartie de Mary Anne, mais les diverses interventions des avocats ou des témoins ne m'ont pas passionnée! J'ai par contre aimé les scènes de "boudoir", la verve de Mary Anne avec ses amants. Daphné du Maurier nous livre les faits, tels qu'on a pu lui raconter, tels qu'elle les a peut-être un peu romancée, mais jamais elle ne s'interroge sur le bien fondé des actions de sa trisaïeule, que ce soit directement ou indirectement. Jamais dans l'histoire Mary Anne ne semble se remettre en question. Dans le livre il est question d'un livre écrit par Mary Anne Clarke, Les Princes rivaux, si ça intéresse quelqu'un, pour ma part, je passerai mon tour.
C'est seulement le 4è livre de ma PAL que je lis depuis que je me suis lancée dans l'objectif PAL! Je ne sais plus qui disait l'autre fois sur son blog que quand on se lançait dans la blogosphère et bien notre PAL prenait des proportions démesurées, et effectivement, je ne compte pas le nombre de livres achetés/reçus depuis que j'ai commencé mon blog! et la PAL monte et la LAL explose!
4e
de couverture : « Michel Marini avait douze ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll
et de la guerre d'Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif
et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l'arrière-salle du
bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes
avaient passé le Rideau de Fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné
leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils
s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que
fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible
secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa
définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous
d'incorrigibles optimistes. Portrait de génération, reconstitution minutieuse
d'une époque, chronique douce-amère d'une adolescence : Jean-Michel Guenassia
réussit un premier roman étonnant tant par l'ampleur du projet que par
l'authenticité qui souffle sur ces pages. »
Je vais tant bien que mal
faire mon petit résumé de cette très belle histoire, ou plutôt de ces belles
histoires…
1980 : Le
livre ouvre sur la mort d’un écrivain. Lequel ? Sartre ? Kessel ?
Deux vieux amis s’y rencontrent par hasard, Michel, le narrateur et Pavel,
apatride, ex-communiste et tchèque à qui l’on refuse un visa pour les Etats-Unis
à cause de son passé d’activiste. Ils se rappellent le bon vieux temps, tentent
de se souvenir…
Octobre
1959 – Décembre 1960 : Le narrateur nous dresse le portrait
de deux familles que tout oppose, ces deux familles sont les siennes, les Marini côté paternel, immigrés Italiens
et les Delaunay, bourgeoise
parisienne. Ces deux familles ne s’entendent pas, c’est dans cet univers qu’a
grandi Michel. C’est la guerre d’Algérie, chacun y va de son opinion, les
Delaunay possèdent des immeubles la-bas, ils sont pour l’Algérie française. On
découvre Michel à travers ses parents, à travers la vision qu’il a de sa
famille mais surtout on découvre son goût pour la lecture.
On découvre au fil des pages
le cercle d’amis de Michel, son frère Franck,
ses parties de baby-foot, sa 1ère boum chez un ami de son frère, ses
premières punitions et ses modestes rebellions. Pierre et Cécile, frère et sœur. L’un engagé et envoyé en Algérie,
l’autre étudiante en Lettres à la Sorbonne, petite amie de Franck.
Le décor se tisse peu à peu
dans els quartiers de Paris, Henri IV, les quais des Grands-Augustins, le
jardin du Luxembourg et le Balto … brasserie où Michel se lance dans des
parties acharnées de babyfoot jusqu’au jour où il découvre le club des
incorrigibles optimistes. Ce club réunit des personnages atypiques, Igor, Leonid, Pavel mais aussi Sartre et Kessel qui jouent ensemble aux échecs.
Igor, médecin en Russie mais
brancardier en France, qui finalement devient conducteur de taxi pour le compte
de Victor, lui-même des pays de l’Est.
Rencontre fortuite entre ces deux personnes, Victor amène un jour un homme qui
vient d’être agressé, il est dans le coma et se réveille amnésique. Personne ne
semble s’en préoccuper, tout le monde s’ne fiche c’est un « boche »,
pas Igor qui tente de retrouver son identité, il l’amène avec lui au Balto. Les
propriétaires, les époux Marcusot,
le reconnaissent, il s’appelle Werner…
Le club est né…
Janvier-Décembre
1961 :
Imré et Tibor, deux réfugiés Hongrois. Tibor est un acteur renommé en
Hongrie, Werner le reconnaît et l’invite au Balto… Voilà deux nouveaux membres.
Mais aussi Kessel et Gregorios qui
donne des cours de latin et de grec.
Puis il y’a Monsieur Lognon qui observe les parties
d’échec en silence…
C’est tout ce petit monde
que fait vivre Jean-Michel Guenassia…
et quel monde ! Je n’ai pas détaillé pour ne pas gâcher le plaisir de la
lecture à ceux qui voudraient le lire. J’ai marché dans Paris avec Michel, je
me suis interrogé sur les membres du club comme lui, j’ai été touchée par les
histoires des uns et des autres. J’ai été intriguée par Cécile puis par Camille. Je me suis insurgée contre
Franck mais surtout contre la mère de Michel. Je n’ai pas compris les choix de
son père. J’ai rêvé, aux quartiers parisiens, au Luxembourg et à la Fontaine
Médicis. J’ai couru sous la pluie, et j’ai été émue par l’histoire de Sacha, par la photographie.
J’étais très enthousiaste
par la 4e de couverture, et je n’ai pas été déçu. Ce sont aussi les
années 60 que j’aurais aimé connaître, les disques et le rock, les cinémathèques,
le refus d’une société, l’engagement, l’idéalisme.
J’ai été touchée par ces
hommes, communistes ou pas, fuyant le régime ou le soutenant, chacune de leur
histoire particulière mais semblable à tant d’autres.
756 pages et pourtant quand
je l’ai refermé je me suis dis « déjà ? » C’est donc un
véritable coup de cœur !
Quelques
extraits :
Citation anonyme au début du
livre : « Je préfère vivre en
optimiste et me tromper, que vivre en pessimiste et avoir toujours raison. »
p50 : « Quand quelques jours plus tard j’ai expliqué
à l’appariteur, un pion thésard, que mon retard était dû au suicide d’Anna
Karenine, il a cru que je me foutais de lui. J’ai aggravé mon cas en avouant
que je n’avais pas compris pour quel motif elle se suicidait. J’avais étais
obligé de revenir en arrière par peur d’avoir manqué la raison. »
p116 :
« - C’est pas mal d’être prof.
-Soudain
ça m’angoisse. Tu te rends compte P’tit frère, une vie entière face à des
imbéciles de notre espèce ? tu te casses les pieds pour eux et ils te
détestent. » (oui
oui je la mets parce que ça me parle particulièrement !)
p191 :
« Cécile avait décidé de changer. On voudrait souvent que notre vie soit
différente. On rêve d’autre chose, rien ne bouge. On se fait des promesses. On
avance avec des si qui n’arrivent jamais. On attend, on recule le moment où
notre existence sera meilleure, et les jours, les années passent avec nos
serments rassis ou évanouis. »
p213 :
« Il n’y a pas d’adjectif pour qualifier cette histoire, pas de mots pour
décrire ce qui n’existe pas et qu’on ne peut concevoir. […]Cela nous amène à
relativiser notre capacité d’imagination que l’on croit infinie et à nous
interroger, au contraire, sur la faiblesse de notre imaginaire, que l’on
confond souvent avec l’entendement. Le goulag, les génocides, les camps d’extermination
ou la bombe atomique n’ont rien d’inimaginable. Ce sont des créations humaines,
ancrées au fond de nous, et dont seule l’énormité nous écrase. Elles dépassent
notre entendement, détruisent notre volonté de croire en l’homme et nous
renvoient notre image de monstres. Ce sont, en réalité, les formes les plus
achevées de notre incapacité de convaincre. Le point ultime de notre capacité
créative. »
p215 :
« Il y’a des livres qu’il devrait être interdit de lire trop tôt. On passe
à côté ou à travers. Et des films aussi. On devrait mettre dessus une étiquette :
Ne pas voir ou ne pas lire avant d’avoir vécu. »
« -Tu
ne parles jamais de ta famille.
-Ni
moi, ni les autres. On y pense chaque jour, chaque heure. On a aucun espoir de
els revoir. C’est impossible, irréaliste et dangereux. On ne dit rien. On les
garde au fond de notre tête. Il n’y a pas un instant où je ne me demande ce que
font ma femme ou mes enfants. Je sais qu’eux aussi pensent à moi. Et c’est
insupportable. »
C'était ma 4e contribution au challenge du 1% littéraire. (4/7)
Le principe est simple, il s'agit de lire un roman cullinaire et d'en adapter une recette (à sa sauce? ^^) avant le 15 décembre 2010. Le billet sur le livre devra également contenir la fameuse recette et son processus de réalisation avec une petite photo du plat final! Enfantin dira-t-on ... pas si sûr :) Je pense que je mettrais en scène une recette d'un des livres que je recevrai dans le cadre du swap mille feuille si celui-ci s'y prête. C'est l'objectif PAL qui fait pâle figure avec tous ces challenges et tous ces swap. J'ai d'ailleurs eu une idée de swap cette nuit, mais je ne sais pas si j'oserais me lancer!
Il va m’être assez difficile de parler de ce livre
dans la mesure où je n’ai pas du tout été emportée par l’histoire.
J’étais pourtant assez emballée par la quatrième de
couverture : « Paul Stern hésite. Son épouse,
Anna, sombre peu à peu dans une profonde dépression. Le remariage scandaleux de
son père l'accable. La tentation est grande de tout laisser en plan, et
l'occasion semble presque trop belle : embauché à Hollywood, Paul rencontre
Selma. Elle est le sosie parfait d'Anna, avec trente ans de moins... »
J’ai eu
du mal à accrocher dès le début, je me disais que c’était le temps que l’histoire
se mette en place et j’ai été soulagée de voir Selma Chantz arriver après un
tiers du livre. Soulagement de courte durée. J’ai continué à trouver l’histoire
un peu plate, survolée. Il m’a manqué quelque chose, peut-être un peu de
romance mais puisque ça n’était pas le sujet alors peut-être un peu plus de trash,
ou de réflexion sur l’exil hollywoodien, le monde des scénaristes, ratés ou pas.
J’ai trouvé que l’histoire manquait un peu de saveur, j’ai du m’accrocher pour
aller jusqu’au bout, et je me suis quasiment ennuyée pendant 275 pages !
Je me
demande si les noms des deux personnes avec lesquelles travaille Paul Stern :
Walter Whitman et Edward Waldo Finch sont des clins d’œil aux deux écrivains
Walt Whitman et Ralph Waldo Emmerson, je
me suis peut-être trompée mais avec ces deux noms ressemblants je m’attendais
en fait à des allusions à ces deux penseurs, au rêve américain, au transcendantalisme
etc. J’ai du me tromper… ou bien je ne les ai pas perçues.
La page bibliomania du livre avec les liens vers les billets d'autres bloggueurs! Bien pratique!
C’est avec plaisir que je réponds au tag lancé par
Herisson08… il s’agit comme son nom l’indique de faire part de 7 choses qui
marquent notre automne.
1. La première donc, et celle qui prend le plus de
place parce qui apporte un changement dans mon rythme de vie… le retour au célibat…
retour assez chaotique à vrai dire. On ne sort probablement jamais indemne de
ces choses là.
2. La lecture, of course, avec la participation aux
partenariats lancés par blog-O-book et livraddict mais aussi les divers
challenges auxquels je suis inscrite.
3. La blogosphère donc avec les préparations de
swaps, la découverte de nouveaux blogs, bibliomania, et aussi les blogs de
cuisine sur lesquels je salive.
4. Le travail bien sûr, on entame une période
difficile, des élèves de plus en plus chiants parce que fatigués, le début de
mon stage en lycée, mon mémoire et la préparation de mon stage au Québec.
5. L’envie pressante de voyages réveillée par cette
préparation. L’envie de changer d’air. Une journée à Paris, peut-être un retour
à Lille. L’envie de bouger en tout cas.
6. Le retour à une vie sociale soutenue : bar,
restaurants et surtout cinéma, avec le coup de cœur de l’automne pour moi :
500 days of summer !
7. Coup de cœur cinématographique bien sûr mais
également musical, j’écoute la BO en boucle dans ma voiture ainsi que le
dernier album de Muse, The resistance. L’achat d’une place de concert pour le
360° Tour de U2 au stade de France en Septembre 2010.
Ce tag fait un peu le tour de la blogosphère depuis quelque
temps déjà donc je préfère ne pas faire de doublon et inviter les blogueurs
délaissés à se manifester pour le reprendre ^^
Comme je l'avais annoncé dans un précédent billet, j'ai été prise pour un stage au Québec. Je poste un nouveau petit billet à ce sujet afin de préparer les quelques jours libres que nous aurons pour jouer les touristes à Montréal. J'en appelle donc à votre connaissance de la ville pour me suggérer des monuments, parcs, musées, lieux typiques de la culture québecoise et/ou canadienne incontournables dans cette ville. Si vous avez d'ailleurs également des petites anecdotes à propos de quartiers, pubs/bars, restaurants and co, je suis toute ouïe!
J’avais juré qu’on ne m’y prendrait plus et que je rédigerai
désormais mes articles « à chaud » mais j’ai encore été prise par le
temps et voilà que ce petit billet réside dans ma tête depuis dimanche dernier
déjà !
4è de couverture : «Les Sertilanges coulent des
jours heureux en Provence. Le père travaille au bureau de poste municipal
cependant que la mère s'occupe de leurs trois enfants, deux adolescents
turbulents et une adorable chipie de dix ans, la narratrice de l'histoire, Zoé.
Mais la promotion à Paris du chef de famille vient bientôt rompre le charme de
cette vie paisible.
D'autant qu'une catastrophe s'abat sur le foyer des néo-Parisiens peu de temps
après leur emménagement : l'antique téléviseur choisit de rendre l'âme à
l'heure fatidique de la finale de "Regardez-les vivre", l'émission de
télé-réalité préférée de toute la famille... La maman de Zoé trouve aussitôt la
parade. Il suffit de se poster à la fenêtre pour suivre discrètement la
retransmission sur l'écran des voisins. Armée de jumelles, la mère de famille
en vient bientôt à épier jour et nuit les faits et gestes des habitants de
l'immeuble d'en face, à les imiter et, au final, à vivre sa vie par
procuration, délaissant peu à peu ses enfants et entraînant son mari sur une pente
vertigineuse.»
Tout est dit ou presque ! La particularité de ce roman, et ce que
j’ai apprécié le plus dans cette histoire, c’est le fait que la narration soit
faite par la cadette de la famille âgée de dix ans. Celle-ci porte un œil très
critique sur ceux qui l’entourent. Je ne suis pas habituée à ce genre de
narration, n’étant pas du tout familière avec la littérature jeunesse, mais j’ai
ici apprécié l’exercice de style, même si parfois j’ai trouvé que ce qui serait
supposé être un vocabulaire d’une fillette de dix ans était peu approprié et
trop recherché, mais qu’importe.
Cette narration permet de dépeindre la famille et les évènements de
façon brutes, avec par-ci par là les critiques de Zoé, sans pour autant
véritablement analyser les comportements de chacun. Cela donne donc une
certaine légèreté au livre qui fait qu’il reste plaisant à lire. On sent
pourtant, (ou bien peut-être est-ce moi qui ai ressenti ça comme ça) une envie
de critiquer les effets pervers de la télé-réalité et le voyeurisme des gens, l’importance
que la télévision peut prendre dans certaines familles, la société du paraître,
notamment lors des repas « devant la fenêtre » organisée par les
parents de plus en plus siphonnés. Peu importe que ce soit bon tant que c’est
brillant et coloré…
Allez savoir pourquoi le bain est devenu mon rituel de fin d’après-midi
dominical… sauf qu’après le bain j’ai toujours ce petit blues du dimanche soir,
allez savoir pourquoi… Je vais donc en profiter pour retaper mon billet de tout
à l’heure qui s’est malencontreusement effacé ! On ne m’y reprendra plus,
je tape maintenant d’abord dans un traitement de texte !
J’ai donc terminé depuis dix jours la valse lente des tortuesde Katherine
Pancol et là encore on ne m’y reprendra plus. Pardon ? Ah mais non, j’ai
beaucoup aimé ce Pancol, on ne m’y
reprendra plus de laisser s’écouler dix jours avant de donner mes impressions,
parce que je sèche un peu, l’histoire est intacte dans ma mémoire mais
finalement je préfère retranscrire mon ressenti à chaud.
Une petite quatrième de couverture pour commencer parce que
tout comme celle des yeux jaunes des
crocodiles, je la trouve un peu mystérieuse, ça m’a donné envie de lire le
livre tout de suite.
« Ce livre est
une bourrasque de vie... Un baiser brûlant du seul qu'on ne doit pas embrasser.
Deux bras qui enlacent ou qui tuent. Un homme inquiétant, mais si charmant. Une
femme qui tremble et espère ardemment... Un homme qui ment si savamment. Une
femme qui croit mener la danse, mais passe son tour. Des adolescents plus
avertis que les grands... Un homme qui joue les revenants. Un père, là-haut
dans les étoiles, qui murmure à l'oreille de sa fille... Un chien si laid qu'on
s'écarte sur son passage. Des personnages qui avancent obstinément comme des
petites tortues entêtées qui apprendraient à danser lentement, lentement dans
un monde trop rapide, trop violent... »
Vu mon enthousiasme pour le premier opus, c’est avec joie
que j’ai retrouvé la famille Cortès. Cette fois l’histoire est éclatée entre
Paris et Londres. Joséphine a emménagé dans la banlieue chic et tranquille de
Paris avec sa fille cadette Zoé, Hortense est à Londres dans son école de
stylisme réputée et passe son temps libre avec Gary, le fils de Shirley, elle
aussi londonienne à nouveau. Philippe vit une vie de bohême avec son fils dans
la capitale britannique tandis que sa femme Iris est restée à Paris et en veut
toujours à Joséphine pour le coup médiatique autour du livre… Marcel et Josiane
sont heureux mais le cure-dent rode… tout ça sur fond d’enquête autour de
mystérieux assassinats dans le nouveau quartier de Joséphine.
J’ai donc apprécié cette lecture, certes pas autant que la
première mais c’était tout de même bien divertissant. Joséphine est toujours
aussi naïve et fleur bleue, Hortense toujours aussi orgueilleuse et ambitieuse,
le personnage de Zoé est plus creusée et Shirley, bien que moins présente,
reste fidèle à elle-même. En bref on s’attache vite aux personnages plus qu’à l’histoire
dont certaines ficelles étaient un peu grosse… et la fin encore m’a laissée sur
ma faim. Serait-ce donc une trilogie ? une idée pour le prochain titre ?
Le chien noir au gâteau à l’orange ?
Les bonnes résolutions commencent au 1er Janvier n'est ce pas? J'ai donc décidé de me lancer dans un autre challenge : comme vous l'aurez compris avec le titre, il s'agit du challenge 100 ans de littérature américaine- ou Yes we can, lancé par Boubou. Il s'agit de lire des oeuvres de la littérature américaine qui retracent l'évolution de la société américaine au 20ème siècle. Le nombre de titre est laissé à l'appréciation du challenger ainsi que les auteurs tant que ceux-ci sont américains et du 20ème siècle. Ce challenge, tout comme le "English Classics" est fait pour moi! Je me suis engagée à lire cinq romans et j'ai donc jusqu'au 31 Décembre 2010 pour réaliser ce challenge. J'ai déjà choisi deux titres dans ma PAL : 42è parallèle de John Dos Passos et En un combat douteux de John Steinbeck pour continuer dans la lignée des John je lirai bien également un John Irving mais je n'ai pas encore décidé lequel. J'aimerais également lire un autre roman de Toni Morrison parce que j'avais beaucoup aimé Beloved que j'avais étudié à la fac. Les aventures de Tom Sawyer de Mark Twain me tente bien également mais pour l'instant seul les deux premiers sont certains... Pour les autres, ce sera un peu au grès de mes envies.