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Notes de lecture
objectif pal
23 novembre 2010

Objectif PAL, le livre de Novembre: Solal d'Albert Cohen

solalQuatrième de couverture

Avez-vous lu Solal ? C'est la question que, ces jours derniers, je pose à tous ceux que je rencontre. Solal est un très grand livre, une oeuvre forte et riche. (Marcel Pagnol, Les NouvelIes littéraires)

Oeuvre désordonnée et magnifique, Solal mérite d'être lu et relu. Il possède les caractéristiques de la grandeur. Il dévoile au lecteur de nouveaux tréfonds de l'âme humaine. C'est le seul véritable critère de la grandeur. (New York Times)

Livre magnifique, bouillonnant de sève, d'une opulence barbare, d'une intelligence aiguë. Un talent extraordinaire. (Gazette de Lausanne)

Solal est un livre à nul autre pareil. C'est très rarement que surgit un roman qui soit l'oeuvre d'un génie évident. (San Francisco Chronicle)

Solal a été proclamé, par les critiques d'Europe et d'Amérique un grand roman, un chef-d'oeuvre. (The Times)

Un livre étonnant. Avec Solal, le roman contemporain s'éveille à une vie nouvelle, d'une originalité absolue. (Vossische Zeitung)

 

Pas de résumé du livre sur mon édition mais que des « critiques » élogieuses de la part des journaux… Heureusement Evène est là « Premier roman d'Albert Cohen racontant le parcours d'un jeune et brillant juif de Céphalonie ayant du mal à assumer son rôle d'ambitieux. Sur la route de son triomphe, oncles et cousins d'Orient sont là pour lui rappeler ses origines modestes, la précarité de son pouvoir et la dérision de tout ordre social. »

Le décor est donc planté. J’avais depuis quelques années envie de lire ce livre aux critiques élogieuses, (mais surtout parce qu’un jeune homme très charmant me le conseillait), et certes c’est bien écrit, l’histoire est sympathique mais je ne comprends pas au final tout cet engouement autour du personnage ! Solal restera donc pour moi un prénom que j’aime beaucoup mais pas LE personnage de littérature ! Oui Solal est beau, ambitieux, d’abord enfant ingénu puis amoureux contrarié. Solal c’est aussi le symbole de l’homme déraciné, de la passion de la folie. Oui je crois que j’aurais pu moi aussi vibré pour Solal mais en même temps, dans la seconde moitié du livre je l’ai trouvé détestable ! Autant je me suis laissée emportée par sa candeur et son envie de s’élever au début, autant à la fin je l’ai trouvé arriviste et sans pitié, détestable. Il renie tout ce qu’il est au début. Il mène une double vie, il mène une vie de faste qui le conduira à la déchéance, à se perdre lui-même, à perdre son amour propre. Dans ces moments là j’avais envie de la gifler (oui oui !)

Je suppose que le livre étant parut dans les années 30, les sujets qu’il aborde ont été mis au devant de la scène avec la montée de l’antisémitisme et donc les questions de religions, de sionisme, de déracinement avaient alors tout leur sens. Mais moi ça ne ‘ma pas plus touchée que ça, ni interpellée à vrai dire.

Et puis j’ai trouvé les frasques de son oncle et amis complètement loufoques voire ridicules. Cette lecture m’a laissée assez perplexe. Je reconnais bien évidemment le talent d’écriture de Cohen mais n’ai au final pas accroché plus que ça aux personnages. J’en suis, je crois, la première déçue !

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28 octobre 2010

Objectif PAL, le livre d'Octobre : M Aguéev, Roman avec cocaïne

roman_avec_coca_nePour le résumé je vous invite à lire l'article de L'express que je trouve vraiment complet et intéressant.

Il me reste assez peu de choses de cette lecture si ce n’est que j’ai trouvé les deux premières parties intéressantes. Le narrateur nous fait part de son enfance et de ses voire sa première expérience amoureuse. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve que les mémoires d’enfance d’auteur russe ont une saveur particulière, qu’on ne retrouve pas spécialement chez d’autres auteurs. Nous avons également droit à des réflexions et des descriptions très colorées de la Russie. L’auteur nous donne vraiment envie de découvrir ce pays et pourtant Aguéev a quitté son pays relativement tôt. Peut-être nous fait-il part d’une certaine nostalgie. La 3e partie tombe donc un peu comme un couperet sur notre personnage. On se prend une grosse claque dans la figure comme si nous même faisions un bad trip après une accoutumance à la cocaïne, bin oui il fallait bien qu’il en soit question puisque c’est le titre du livre ! Nous suivons la déchéance du narrateur, de ses pensées souvent difficiles à suivre et plus encore à comprendre. Cette partie m’a profondément ennuyée. La fin semble à l’image de ce que le narrateur, (l’auteur ?) est devenu. J’ai ressenti beaucoup de pitié pour la mère du narrateur, vraiment.

Ce fût donc une lecture en demi-teinte, un début fidèle au roman russe qui m’a plu, et ce périple cocaïné qui m’a fortement déplu.

J’avais noté un extrait dans mon carnet, je vous en fais part : «  Et il en résultait encore que  la division entre le charnel et le spirituel chez un homme était un indice de virilité et que la séparation entre le spirituel et le sensuel chez la femme était signe de prostitution. […] et il suffirait que toutes les femmes, ensemble, se virilisent pour que le monde entier se transforme en bordel. »

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4 septembre 2010

Objectif PAL, Le livre de Septembre: Emile Zola, Au Bonheur des Dames

au_bonheur_des_damesQuatrième de couverture: "Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie."


Attention, pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire je vais dévoiler certaines choses qui pourraient vous gâcher le plaisir de la lecture !

J’ai d’abord eu quelques difficultés pour accrocher à l’histoire que j’ai trouvé au début un peu trop banale et les personnages m’agaçaient voire m’étaient antipathiques. Puis finalement, au fil des pages mes préjugés se sont estompés et j’ai carrément aimé !

Tout le livre réside sur les épaules de Denise et le magasin est un personnage à part entière, pas étonnant qu’il donne donc son titre au livre. Les nombreuses descriptions des différents rayons et étalages en mettent plein la vue. Ca m’a donné envie de voir, de toucher les étoffes voire d’acheter !

Dès l’arrivée de Denies au Bonheur des Dames, on sait que Mouret va s’éprendre d’elle. Elle ne le sait pas encore mais Zola nous met sur la piste dès leur première rencontre. Elle semble elle aussi charmée mais c’est pourtant avec force et détermination qu’elle se refuse à lui.

La métaphore de la machine, du monstre est très présente dans l’histoire. C’est un sujet cher à Zola que j’avais apprécié dans Germinal et que j’ai apprécié ici aussi. C’est un peu la métaphore des avancées techniques, de l’évolution et de la transformation de l’économie. Cette machine qui semble broyer tout sur son passage est contrastée par la force tranquille de Denise, en apparence fragile mais qui saura se servir de cette machine et évoluer avec elle sans pour autant se perdre dans les excès contrairement à Clara par exemple.

L’histoire va crescendo concernant l’avenir de Denise et Mouret et puis viens l’exposition de blanc, splendide, qui revêt chaque rayon du magasin. Le lecteur avance dans cette cascade de blancheur et j’ai eu l’impression qu’un autel était érigé à la jeune fille, symbolisée par sa droiture et sa pureté. Elle est souvent appelée « la vierge ». Il était donc évident qu’elle finisse par céder à Mouret mais pas de n’importe quelle manière…

J’ai trouvé très intéressant d’être plongée dans ce contexte de commerce, vente, chiffre, tissus tout en ayant un aperçu de l’envers du décor avec la façon dont vivaient les employés de ces grands magasins qui ont fait la renommée de Paris.

Une très bonne lecture donc voire même un coup de coeur!

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31 août 2010

Objectif PAL

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Alors que je poursuis valeureusement l'Objectif PAL lancé par Antigone en 2009 (Souvenez-vous je me suis lancé le défi de réduire ma PAL de moitié pour janvier 2011, j'ai donc 23 livres à lire d'ici là...), cette dernière qui ne s'en sort toujours pas avec sa PAL vient de modifier les règles du jeu! Il ne faut maintenant plus vouloir à tout prix faire baisser cette PAL coûte que coûte mais lire au moins un livre de notre PAL par mois. Toutes les explications ici. C'est donc tout naturellement que je rejoins les nombreux blogueurs à la PAL plus ou moins importantes et sélectionnerai parmi mes lectures LE livre PAL du mois tout en essayant d'atteindre mon objectif de 50%. Vous suivez toujours?
Pour le mois d'Août Antigone m'a comptabilisé L'amour comme par hasard d'Eva Rice et je vous annonce le Bonheur des dames de Zola pour le mois de septembre (billet prévu samedi si tout va bien!)


J'en profite également pour souhaiter une bonne rentrée aux quelques enseignants qui passent par ici!

4 novembre 2009

Albert Camus, La chute

Albert_camusRésumé tiré d'Amazon : "Dans un bourg d'Amsterdam où se croisent matelos de toutes nations, souteneurs, prostituées et voleurs, un homme que le hasard a mis sur le chemin de l'un de ses compatriotes, se raconte. Qui est-il ? C'est la source de cet admirable monologue, où Jean-Baptiste Clamence retrace le parcours autrefois brillant de son existence. Jusqu'au jour où différents évènements ruinent les derniers vestiges de sa normalité existentielle. Il fuit dans la débauche ce qu'il découvre tous les jours un peu plus. Fuir l'hypocrisie des coeurs, de la charité, de la solidarité, l'hypocrisie du monde, fuir cette existence fausse où le plaisir personnel décide des actes les plus beaux. Il part alors pour la cosmopolite Amsterdam et s'y institue " juge pénitent " pour dénoncer l'ignominie humaine."

Voilà tout est dit... ou presque. Je n'ai pas du tout aimé ce livre et j'ai lutté pour le terminer (simplement parce que je n'aime pas abandonné un livre en cours de lecture! J'avais déjà lu un Camus et n'avais pas aimé et bien c'est confirmé je n'aime décidément pas... et les nombreuses traductions d'extraits fait à la fac me hantent probablement, c'est comme pour Romain Gary!
J'ai quand même pris la peine d'écrire ce non-billet parce que ma PAL diminue (très...très lentement! merci qui? les swaps, challenge et autres partenariats :) )

                                                                                                                                    (3/35)objectif_pal

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23 septembre 2009

Sade, Les crimes de l'amour

SADE Quatrième de couverture:
"On parle des délices de l'amour. Sade choisit d'en évoquer les crimes. L'amour devenu passion brûle tout ce qui n'est pas lui. La passion de Sade, dans ces nouvelles, est une passion incestueuse. M. de Franval aime, à la folie, sa fille Eugénie. La malheureuse Florville, après avoir été séduite par son frère, sera aimée de son propre fils et épousée par son père. L'inceste, c'est l'amour absolu, l'amant se double d'un père. L'inceste est aussi la contestation absolue. Le marquis de Sade est un révolutionnaire qui renie l'ordre social et religieux du XVIIIe siècle. L'inceste, enfin, est le repli suprême sur sa propre famille et sur soi-même. Le style de ces nouvelles est admirable. L'action en est mouvementée, sanglante. Le clair-obscur de chaque être, Sade, l'a mis à nu avec génie."

Ce billet sera très court, je n'ai pas grand chose à dire sur ce recueil de nouvelles du Marquis, je le recense simplement comme un livre de moins à ma PAL.
Sade n'a pas su me tenir en haleine sauf peut-être dans Florville et Courval. L'inceste (par le "hasard" ou hautement "consenti" est le thème récurrent de ces nouvelles mais ça n'a même pas éveillé en moi une sorte de répulsion ... j'ai simplement trouvé ça trop tordu, trop tiré par les cheveux, trop n'importe quoi en fait ... J'avais pourtant aimé le style de Sade avec Justine, mais là je n'ai pas accroché du tout, à la fois trop niais et trop rustre...

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23 août 2009

Objectif PAL

L'objectif PAL lancé par Antigone rencontre un franc succès, cela m'a permis de relativiser le nombre de livres dans ma PAL qui est en définitive minuscule comparée à celles d'autres blogueuses De quoi me déculpabiliser lors de mes prochains achats en librairie ou sur le World Wide Web!

J'ai donc moi aussi décidé de me lancer dans l'objectif PAL afin de me motiver à lire certains titres qui trainent dans ma chambre depuis parfois des années! Tout comme Antigone, je ne comptabilise pas dans cette PAL les livres qui seront acquis pendant ce défi (je ne me fixe pas pour l'instant d'objectif à atteindre, je sais je suis une petite joueuse)

J'ajouterai donc le Logo d'Antigone au bas des billets sur les livres de ma PAL

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