Quatrième de couverture :
"Patty Berglund est-elle la femme idéale ? Pour Walter, son mari, la réponse ne fait aucun doute : c'est oui. Épouse aimante, mère parfaite, Patty a tout bon. Mais qu'en pense-t-elle ? En renonçant à Richard, ce «bad boy» dont elle était amoureuse - et qui se trouve être le meilleur ami de Walter -, Patty a peut-être commis l'erreur de sa vie. Freedom raconte l'histoire de ce trio et capture le climat émotionnel, moral et politique des États-Unis entre 1970 et 2010 avec une incroyable virtuosité.
Anatomie d'un mariage et d'une famille - les Berglund -, ce livre analyse les illusions, les déceptions et les compromis d'une génération de baby-boomers qui avaient rêvé un jour de changer le monde. Mais c'est aussi un acte d'accusation implacable à l'égard d'une nation qui a cessé depuis longtemps d'incarner ses propres valeurs. Qu'avons-nous fait de notre liberté ? se demandent les personnages de Jonathan Franzen. Et quel monde laisserons-nous à nos enfants, qui nous ressemblent si peu ? Pendant ce temps, les États-Unis livrent en Afghanistan et en Irak leurs propres guerres napoléoniennes, tentant d'imposer cette même liberté par la force."
Par où commencer ? je ne saurais dire si j’ai aimé ou non. J’ai un avis assez mitigé, certains passages m’ont beaucoup plu, notamment la première partie ou Patty nous parle de son enfance et de ses années à l’université, de sa rencontre avec Richard Katz et Walter, de sn amitié avec la foldingue Eliza … Cette partie là m’a effectivement beaucoup plu. Je ne peux pas en dire autant de la partie centrale, j’ai également lu avec attention le parcours de Joey mais els nombreuses digressions de l’auteur, parfois le style alambiqué de l’auteur, les bons en arrières, les idéologies, voire même je pense des problèmes de traductions et/ou impressions m’ont beaucoup gênées ! Mais alors le pompon ce fût toutes ces histoires de paruline azurée, de surpopulation, de fanatisme écologique si je puis dire de Walter et de son assistante Lalitha … Je crois bien qu’à ce moment là, Jonathan Franzen m’a complètement perdue ! J’ai vraiment peiné à le lire, je n’avais qu’une hâte arriver au bout de ma lecture !!
Je n’ai donc pas aimé me direz-vous … Mais non au final je n’arrive pas tout à fait à être aussi tranchée. J’ai apprécié les personnages, d’abord celui de Patty puis celui de Walter, pour au final le détester ensuite ! J’ai regretté également que le personnage de Richard Katz ne soit pas plus fouillé parce qu’il m’a beaucoup plus, et les passages le concernant était une bouffée d’oxygène dans l’oppression ambiante généré par Walter et ses idées. J’ai eu de la peine pour cette pauvre Connie, qui se fait quand même manipuler du début à la fin par Joey qui semble se racheter dans les dernières pages mais bon… ça n’est pas suffisant !
J’aime bien les livres au background historico-politique, mais là je n’ai pas tellement accroché, j’ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens, on ne sait plus au final qui républicain qui est démocrate, quelles sont les idéologies des uns et des autres. J’ai trouvé la famille de Patty assez pathétique, voire Patty elle-même parfois, notamment dans son choix d’épouser Walter et de fonder une famille de cette manière.
Il y a beaucoup de valeurs dans ce livre que je ne partage absolument pas, que je ne comprends d’ailleurs pas, surtout en ce qui concerne l’amour, le mariage.
Du coup je suis vite passée à autre chose, j’avais besoin de quelque chose de plus léger, de plus gai. J’ai littéralement été écrasée par tout ça … Pfiou !
Je remercie Priceminister pour cette découverte dans le cadre des matches de la rentrée littéraire, et vais aller lire les avis d’autres blogueurs ! L'avis d'autres internautes sur la fiche du livre.
(2/7)