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Notes de lecture

8 décembre 2012

Joyce Carol Oates, Fille noire, fille blanche

fille_noire_fille_blancheQuatrième de couverture:

"Genna et Minette partagent une chambre sur le campus. Et c'est tout ce qu'elles ont en commun. Minette est aussi noire, indomptable et solitaire que Genna est blanche, timide et généreuse. Fascinée, Genna fait son possible pour fendre la cuirasse de Minette et devenir son amie. Observant la menace des violences racistes croissantes, elle est sa seule alliée. Pourra-t-elle la sauver? "

 


Voilà un titre qui me fait renouer avec l'auteur. Joyce Carol Oates aborde dans ce livre un thème qui me plaît, la place des noris dans la société américaine. Ici l'histoire se déroule en grande partie dans les années 70 où finalement les gens de couleur n'étaient pas encore si bien intégrés notamment dans les universités prestigieuses, dans lesquelles ceux-ci pouvaient généralement entrer grâce à une bourse au mérite. C'est ainsi donc que Minette se retrouve à Haven Hall à partager une chambre avec Genna loitiane parente du fondateur de l'université et fille d'un avocat controversé qui défent les droits des minorités.

Joyce Carol Oates nous fait le récit de cette cohabitation, la volonté de Genna d'intégrer Minette, de devenir son amie ... Volonté qui se solde par des échecs. Minette est la cible d'attaques à caractère raciste. Mais si ça n'était que ça, ce ne serait pas du Joyce Carol Oates. L'auteur a un goût pour le malsain, le subversif... celui qui harcèle n'est pas forcément celui qu'on croit. Elle joue avec nos nerfs, nous met à l'épreuve et nous interpelle "ce n'est quand même pas ça???" et si pourtant ...

Je pense que chacun peut interpréter les évènements. La réponse que je me suis faite je ne peux pas l'écrire dans mon billet, ça vous gâcherait sans doute le plaisir de la lecture, mais si vous voulez en parler par message feel free to send an email ^^

Je dirai donc pour mon conclure mon billet très court (et oui j'écris encore après coup sans avoir pris de notes ... Shame on me) que c'est un livre à la symbolique forte, qui reprend les idées reçues d'une amérique pas toujours des plus tolérantes ...

 

Et comme je suis très mauvaise élève ces derniers temps, c'était ma contribution au Challenge un mot des titres de Calypso. Pour cette session il fallait lire un livre contenant l'adjectif blanc. Pour la prochaine session le mot choisi est Ombre, je ne pense aps que je me joindrai à vous pour cette lecture-là.

Un_mot_des_titres

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4 décembre 2012

Swap anniv: la dernière

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Meldc donc si vous ne lui avez pas encore souhaité, hop hop hop c'est parti!!

 

Joyeux Anniversaire Mel!

logo_swap_anniv

2 décembre 2012

un dimanche ...en pleine nuit..

Il n'y a quasiment plus de feuilles sur les arbres et le froid hivernal s'installe ...

IMGP2847Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chezLiliba, Choupynette, Elora, Melisende, FleurAnjelica, Myrtille, Sandrine, Hérisson, Katell, Choco, Art Souilleurs, SeriaLecteurEstellecalim, Margotte...

1 décembre 2012

My November

Sur une idée de Moka ... IMGP2821

 

 

Faire des parties de Uno, Dobble, et sept familles / Shopping à Val d'Europe / Gastro de la nièce numéro 2 / Shopping écourté / Mais tout de même une robe et des chaussures à talons / Une veste et un haut en soie / Purée de carottes / Pleurs et sourire / jeux d'enfants / Recevoir et envoyer plein de sms dans l'attente de se revoir/ Préparer un rendez-vous point final avec l'ex/ Restau chinois / 27 ans... / Fêter mon anniversaire avec ma soeur ( ça n'était pas arrivé depuis 2002!! dix ans!!!) / Déballer tous les colis du swap anniversaire!! / Culpabiliser parce que je ne travaille pas / Une avalanche de suprises/ Beaucoup de bonheur et des blogueuses géniales / Dire au revoir à ma soeur et mes nièces et verser une larmichette sur le quai gare de Lyon / Rendez-vous galant écourté / être flattée et se sentir jolie/ Rentrer avec Muse / s'envoyer plein de sms / déchanter / Laisser tomber / Passer une super soirée avec la fine équipe du collège / retrouver les élèves / rire avec eux / déchanter en corrigeant leurs copies / réunions réunions réunions / Repousser encore les échéances du voyage / Planifier les prochaines vacances à Londres / Stresser à cause d'un opérateur verreux / Vernis rouge et talons haut / club photo / découvrir des gens sympas / goûter au Beaujolais nouveau pour la première fois, et apprécier / migraines / doute / Fatigue / Le boulot qui s'accumule / L'impression de ne pas sortir la tête de l'eau / L'impression de traverser sa vie en courant d'air / Les sourires avec les élèves, les rires même / Redonner confiance à l'un et lui donner un soupçon de motivation, mais aussi avoir envie d'en étrangler un ou deux autres / les regards complices / Le travail valorisé / Fabriquer des horloges avec les 6e / Les intéresser alors qu'ils "détestaient l'anglais en primaire" / Weekend girly / Riesling et Coteau du Layon / balade dans les rues de Montmartre / croire reconnaître quelqu'un / Chocalat de Noël et Cinnamon Roll / un peu de shopping aux Halles / trop de monde / Baver sur des robes improbables / Regarder Danse avec les stars pour se moquer en buvant du vin / Refaire le monde / Sombrer de fatigue sans s'en rendre compte / Jus d'orange pressé et bon café / Préparer notre séjour à Londres / Parler boulot, inévitablement / profiter du weekend / ne pas voir les jours passer / craquer / avoir froid et être ronchon / se remonter le moral en mettant du vernis / visiter un hôpital avec des élèves intimidés / déconner avec les collègues / et les apprécier de plus en plus / être agacé par d'autres / s'attacher à certains élèves / et ne plus en supporter d'autres / Noël qui s'installe/ Parler cadeaux et repas/ Apprécier les lumières et le froid mordant/ Mettre une jolie robe et une fleu dans les cheveux / montrer ses faiblesses / faire de la photo de nuit / Et se geler les pieds! / ne pas avoir le temps ...

28 novembre 2012

Lecture commune: Mary R Ellis, Wisconsin

wisconsinQuatrième de couverture:

"La famille Lucas vit dans le nord du Wisconsin, belle terre oubliée peuplée d'ouvriers européens immigrés et d'Indiens Ojibwés. John, violent et alcoolique, passe son temps dans les bars, quand il ne s'acharne pas sur sa femme et ses enfants. L'aîné, James, lassé des frasques paternelles, s'engage pour le Vietnam. Il ne reviendra pas, laissant son jeune frère Bill à ce sombre quotidien. Seuls les Morriseau veillent de loin et le soutiennent pendant le périlleux passage de l'enfance à l'âge d'homme. Mais au coeur de cette nature immuable et splendide qui panse les blessures et apaise les peurs, ce qui reste d'amour donne doucement la force de survivre."

«C'est un roman robuste comme la poignée de main d'un Indien Ojibwé, réconfortant comme une bière fraîche au comptoir d'un bar de Milwaukee, sensible comme un adolescent qui élève des souris sous son lit. On a envie de le prêter à tout le monde, de se fâcher avec ceux à qui il ne plaira pas. Faites passer.»

 

Voilà un roman qui aura marqué ma fin d'année! Roman poliphonique composé de flashback, tour à tour le narrateur se focalise sur les différents personnages, Bill garçon de neuf ans au début du roman, adolescent, puis adulte, James, son frère aîné engagé dans les marines qui part au Vietnam, la mère, battue par un mari alcoolique, les voisins qui ne peuvent pas avoir d'enfants.

Le thème central du roman est la perte d'un proche et l'incompréhension que cela peut entraîner, la douleur bien sûr mais aussi la reconstruction. La douleur se lit dans les histoires de chacun, et l'amour qu'ils se portent se lit entre chaque ligne. Manu avec qui je faisais cette lecture parle d'un coup de poing et je partage entièrement cet avis.

Je pense que Mary R Ellis a choisi d'appeler son roman Wisconsin pour renforcer cette idée d'appartenance à la terre, à l'endroit où l'on a grandi, où l'on revient forcément. C'est un thème récurrent dans la littérature américaine, ce qui est assez paradoxal sachant que le départ et le voyage (généralement vers l'ouest) est aussi un thème central de la littérature américaine. Ici James fait ce voyage mais d'une manière ou d'une autre reviendra "chez lui".

Wisconsin c'est aussi un livre qui aborde la souffrance des enfants, opprimés par leurs parents, ici le père... Souffrance psychologique et souffrance physique.

Mais heureusement il y a les Morriseau, qui ne sont que bonté, malgré les épreuves qu'ils ont eux-même traversées...

Difficile d'en dire plus sans dévoiler certains aspects de la lecture, mais il ne faut pas passer à côté ... et Manu partage sans doute cet avis aussi!!

 

objectif_pal

(27/27)

Je termine donc mon objectif pal avec une pal réduite de moitié... C'est sans compter le slivres (très nombruex!) reçus au cours de cette année qui aura sûrement fait exploser mon quota ... RDV au premier janvier pour compter tout ça!!!

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25 novembre 2012

Un dimanche à ... Montmarte

Petite balade hier dans les rues de Montmartre ...

 

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chezLiliba, Choupynette, Elora, Melisende, FleurAnjelica, Myrtille, Sandrine, Hérisson, Katell, Choco, Art Souilleurs, SeriaLecteurEstellecalim, Margotte...

23 novembre 2012

Jay McInerney, Toute ma vie

Toute_ma_vieQuatrième de couverture:

" Pourquoi attendre ? ", telle est la devise d'Alison Poole. A vingt ans, cette fille à papa a pour meilleure amie sa carte de crédit. Elle plaque ses études et devient comédienne ; c'en est trop pour son père. Il lui coupe les vivres. Alison se perd dans la nuit new-yorkaise : sex, drugs, rock'n'roll... et l'amour soudain."

 

Alcool, drogue, sexe et bling-bling. Le livre pourrait se résumer avec ces quatre mots. Parfois une touche d'humour sarcastique mais globalement c'est simplement le récit d'une jeune New Yorkaise qui veut devenir actrice et qui se défonce avec ses amies filles à papa. Les personnages ne sont même pas sympathiques, ils sont juste agaçants voire pathétiques.

Pointless j'ai envie de dire, au suivant!

(je crois que je viens de battre mon record du billet le plus court!)

 

 

 

 

18 novembre 2012

Un dimanche en photo revient ...

Et pour ce dimanche une photo un peu glauque prise au hasard vendredi soir, la qualité de l'image est mauvaise mais ça accentue l'atmosphère évoqué par la suggestion...

 

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Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chezLiliba, Choupynette, Elora, Melisende, FleurAnjelica, Myrtille, Sandrine, Hérisson, Katell, Choco, Art Souilleurs, SeriaLecteurEstellecalim, Margotte...

17 novembre 2012

Quoi de neuf dans ma bibliothèque?

En plus de tous les livres reçus dans le cadre du swap anniversaire, j'ai acheté deux livres ce mois-ci, (après promis j'arrête):

 

Le Palais de Minuit de Carlos Ruiz Zafon

le_palais_de_minuit_Résumé
"Calcutta, 1916. Dès leur naissance, les jumeaux Ben et Sheere sont séparés par un terrible drame. Sheere est confiée à sa grand-mère tandis que Ben est mis à l'abri dans un orphelinat. Il s'y fait six fidèles amis, avec lesquels il fonde la Chowdar Society. Cette fraternité secrète se retrouve dans les ruines de l'étrange Palais de Minuit. Le jour de leurs seize ans, les jumeaux sont réunis. Une ombre maléfique se déchaîne alors. Quelle est cette force qui s'attaque à eux ? Quel secret cache cette haine féroce ? C'est au cœur de l'ancienne gare de Calcutta que les membres de la Chowdar Society doivent découvrir la vérité. Dans ce lieu maudit, ravagé le jour même de son inauguration par un incendie qui a fait plus de cent morts, Ben et Sheere vont affronter les vérités de leur passé."
 
 
 
 
 
 

Et en bonne "fan" des années soixantes, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre chez France Loisirs, Inoubliables années 60
Inoubliables_ann_es_60Résumé
"Toute l’intensité et parfois la folie des années 60 avec cet album riche de plus de 750 photos et illustrations (avec d’exceptionnelles reproductions de documents d’époque) et de livrets animés. De Gaulle, la libération sexuelle, les Beatles, la nouvelle vague mais aussi l’avènement du design, de l’art et de la pensée... sans oublier la politique, l’Histoire en marche tant en Algérie qu’en Israël, au Vietnam ou en URSS... Retrouvez en une immersion colorée et vivante ces années où l’austérité côtoyait la mini-jupe."
16 novembre 2012

Lecture commune: Toni Morrison, Home

homeQuatrième de couverture :
"Toni Morrison nous plonge dans l'Amérique des années 1950.

« Home est un roman tout en retenue. Magistral. [...] Écrit dans un style percutant, il est d'une simplicité trompeuse. Ce conte au calme terrifiant regroupe tous les thèmes les plus explosifs que Morrison a déjà explorés. Elle n'a jamais fait preuve d'autant de concision. C'est pourtant dans cette concision qu'elle démontre toute l'étendue et la force de son écriture. » 
The Washington Post

« Ce petit roman envoûtant est une sorte de pierre de Rosette de l'œuvre de Toni Morrison. Il contient en essence tous les thèmes qui ont toujours alimenté son écriture. [...] Home est empreint d'une petite musique feutrée semblable à celle d'un quatuor, l'accord parfait entre pur naturalisme et fable. [...] Mme Morrison adopte un style tranchant qui lui permet de mettre en mots la vie quotidienne de ses personnages avec une précision poétique. » 
The New York Times"

 


J'entame mon challenge du 1% de la rentrée littéraire avec un grand roman ... Et comme nous sommes nombreuses à avoir reçu notre exemplaire pour les matchs de la rentrée littéraire nous avons décidé d'en faire une lecture commune.

Je me suis plongée avec plaisir dans ce livre, j'ai retrouvé les thèmes que j'ai appréciés dans les précédents romans de Toni Morrison, la condition des noirs aux Etats-Unis, ici dans le contexte particulier de la ségrégation raciale puisque l'histoire se situe dans les années 1950. Franck, ancien combattant pour l'armée des Etats-Unis s'enfuit d'un asile d'aliénés au tout début du roman. On ne sait pas trop ce qu'il y faisait ni pourquoi mais on sait comment il a été traité et dans quelles conditions il s'est retrouvé dehors. Le récit avant très vite, 150 pages c'est très très court, surtout pour du Toni Morrison.

Ce qui m'a marquée le plus dans ce roman c'est l'humanisatiion de Franck à mesure que l'histoire avance, d'abord il se trouve comme une bête, puis est humanisé parce que des gens généreux l'accueillent et le vêtissent, il s'achète des chaussures et peut se payer le bus pour se déplacer. Et c'est en venant en aide à un proche qu'il réacquiert son statut d'homme libre (si l'on peut considèrer un homme noir comme étant libre dans les années 1950...) Je pousse peut-être un peu loin mais pour moi l'humanisation du personnage passe par le fait qu'il apporte son aide...

Si j'ai beacuoup apprécié cette lecture, j'ai tout de même un regret quant à la fin, beaucoup trop rapide déjà, mais surtout qui n'apporte pas vraiment d'élément de réponse. Elle nous renvoie au début du roman mais nous laisse avec nos interrogations, ou alors peut être faudrait-il justement relire le roman avec ce nouvel éclairage...

Valérie a également apprécié sa lecture tout en l'ayant trouvé trop courte et qu'en on pensé les autres blogueuse: Enna, avec SaxaoulMidolaMrs B ...

 

Je remercie Oliver de Priceminister pour cette lecture, rdv avant le 30 pour une place à prendre...

 

1___2012

(1/7)

 

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