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Notes de lecture
objectif pal
1 septembre 2014

Carole Martinez, Le coeur cousu

LeCoeurCousu

Quatrième de couverture:

"Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte : les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie."

J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé ce roman, et puisque le titre en parle, c'est un coup de coeur (que je distribue avec parcimonie j'ai l'impression) pour ce beau roman de Carole Martinez. Souvenez-vous j'avais déjà beaucoup aimé Du domaine des murmures, et j'ai donc encore plus apprécié Le coeur cousu.

L'auteur nous transporte dans un univers éloigné du notre, dans l'Andalousie des légendes et des superstitions, difficile d'ailleurs de situer l'époque du roman, cela pourrait aussi bien être dans la première moitié du 20e siècle qu'au Moyen-Âge. Le point de vue adopté est celui d'une des filles de Frasquita, elle nous raconte le récit qu'elle a entendu de sa soeur ainée, elles se transmettent l'histoire de cette mère courage qui avait le don de la broderie, de la couture ... Celle des étoffes mais aussi celle des âmes. Bien entendu Fasquita sera crainte, mais aussi respectée, et ses filles aussi. Tantôt rejetées par superstitions, tantôt prises en pitié. C'est dans cet univers de légende que chacune développera un don particulier, celui de conter, celui de dessiner (pour le seul garçon de la fratrie), celui d'éclairer etc...

Ce roman est en fait un conte qui lie la magie et la superstition a une histoire familiale difficile. Le talent de conteuse de Carole Martinez n'est,je crois, plus à prouver! Chaque personnage a son rôle a joué et apporte quelque chose au déroulement de l'histoire. C'est un récit chargé en émotion et comme chaque fois que j'ai vraiment apprécié j'ai du mal à en parler ... donc je vous laisse le loisirs de découvrir vous-même ce roman, ou de lire le billet très complet de MademoiselleChristelle qui saura, si ce n'est pas encore le cas, vous convaincre je l'expère.

 

 

objectif pal

 

(29/78)

Un-mot-des-titres

(Coeur)

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28 août 2014

Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose (Le spleen de Paris)

baudelaire

Quatrième de couverture: (citation de Baudelaire)

" En somme c'est encore "les Fleurs du mal", mais avec beaucoup plus de liberté, et de détail, et de raillerie."

 

Ce livre traîne dans ma bibliothèque depuis toujours, je crois qu'il appartenait à ma soeur. Je n'avais aps encore lu mon classique d'Août donc je voulais quelque chose de relativement court qui se lise assez aisément, ce recueil s'y prêtait donc bien. Il faut tout de même savoir que je suis assez hermétique en matière de poésie, et peu de poèmes ont grâce à mes yeux. C'est un genre qui ne me parle tout simplement pas ... Mes quelques poèmes préférés étant ceux de Baudelaire, La chevelure, L'invitation au Voyage et Une Charogne ... C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis mise à lire ce spleen de Paris ...Appréhension qui s'est avérée justifiée, je n'ai pas compris le quart des poèmes, les ai lus de manière assez automatique, sans pouvoir en saisir le sens premier, le sens caché ni même la forme ... Quelle dommage!!! C'est assez frustrant de se dire que l'on passe à côté d'une si belle écriture. Peut-être que si je les avais lus et travaillés j'aurais mieux apprécié cette lecture (dans les deux sens du mot apprécié!)

J'ai tout de même bien aimé quatre d'entre eux: Le chien et le Flacon, Un hémisphère dans une chevelure, L'invitation au voyage, et La corde. Quelle ne fût donc aps ma surprise à la fin du livre de découvrir que parmis ces quatre poèmes, deux (que vous aurez reconnus) avaient été inspirés par les poèmes que j'aimais déjà ...

En bref, je l'ai lu, il ne traîne plus dans ma PAL, mais malheureusement ça ne m'aura pas touchée, à mon grand regret!

 

 

 

 

Challenge-classique-3

(classique d'Août)

challenge-pal été

 

(6/10)

objectif pal

(28/78)

 

challenge petit bac

( LIEU: PARIS)

 

26 août 2014

Jennifer Donnelly, Révolution

révolution

Quatrième de couverture:

"DEUX FILLES, DEUX SIÈCLES, DEUX DESTINS CONTRARIÉS.

New York, aujourd'hui. Depuis la perte de son frère, Andi, jeune fille brillante et musicienne talentueuse, est plongée dans les méandres d'une adolescence difficile.
Paris, 1789. En pleine Révolution française, Alexandrine, qui se rêvait comédienne, risque sa vie pour sauver le petit Dauphin de France que le peuple a condamné.
Quand Andi découvre le journal d'Alexandrine, ses mots la pénètrent jusqu'au coeur. Les deux jeunes femmes sont liées à travers une inoubliable histoire d'amour, de sacrifice et de mort. "
J'avais été interpelée par ce roman jeunesse il y a déjà quelques années, chez Hérisson et Latite si mes souvenirs sont bons! J'avais envie de découvrir le destin croisé de ces deux jeunes filles Andi et Alexandrine. Si globalement j'ai apprécié l'histoire au temps de la révolution, celle d'Andi m'a laissée un peu plus indifférente, je n'ai pas réussi à apprécier son personnage. J'ai préféré les chapitres qui s'intéressent à Alexandrine, pour son personnage dans un premier temps, mais surtout parce que j'ia beaucoup appris sur la période historique. J'avais peut-être oublié ces éléments depuis l'école primaire, mais j'ai l'impression de ne jamais les avoir connu, ou en tout cas pas dans cette mesure!! 
Ce roman est globalement une déception, je m'attendais à être transportée d'un univers à l'autre, mais finalement l'écriture ne pas emballée. Je serai d'ailleurs assez curieuse de connaître l'avis d'adolescentes à qui ce roman est destiné, l'histoire d'Andi peut les intéresser, mais est-ce que celle d'Alexandrine a de quoi les passioner vraiment? Je ne sais pas ... Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais j'étais quand même contente de l'avoir terminé pour passer à autre chose!
Je termine sur une note positive tout de même, j'ai apprécié les références musicales et toutes ces incursions dans la musique.

objectif pal

 

(27/78)

challenge-pal été

(5/10)

 

 

 

5 août 2014

Jean-Christophe Grangé, La ligne noire

grangé

Quatrième de couverture:

"Il existe, quelque part en Asie du Sud-Est, entre le tropique du Cancer et la ligne de l'Équateur, une autre ligne. Une ligne noire jalonnée de corps et d'effroi..."

 

J'apprécie lire un thriller de temps en temps, en général pendant els vacances quand je ne suis pas seule, sinon ça me fait trop peur ... oui oui!

J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Jean-Christophe Grangé m'a tenue en haleine du début à la fin de son récit... Marc Dupeyrat est journaliste, spécialisé dans els faits divers, il enquête sur les disparitions, viols, meurtres et autres joyeusetés. Jacques Reverdi, ancien champion d'apnée est retrouvé aurpès d'une jeune femme poignardé en Malaisie... C'est l'enquête que Marc attendait, celle qui le sortira de sa misère, celle qui le fera entrer dans la tête d'un tueur...

Marc est un personnage taciturne, sa quête de la vérité concernant le crime, ou plutôt ce qui pousse le tueur au crime a quelque chose de malsain, mais, on s'attache quand même au personnage. Le lectuer veut savoir ce qui le pousse à agir, et ce qui pousse Rverdi à agir de la sorte. J'aime beaucoup ces thrillers où l'enquête n'est pas menée par un policier mais par une personne extérieure, ici le journaliste. Marc joue avec le feu, et au fur et à mesure que l'histoire avance, nous craignons nous aussi pour sa vie ... Reverdi apparaît comme le mal incarné, ses proposes, sa façon de pensée font froid dans le dos!

Et puis il y a aussi les personnages secondaires, Vincent et Khadija, l'un et l'autre attachants, plus terre à terre. Les chapitres sur ces deux personnages viennent un peu casser le rythme angoissant de la quête du journaliste, mais prédise le pire pour la fin du roman.

La fin du roman est quelque peu surprenante même si je me suis demandé quand cela allait bien pouvoir s'arrêter, et surtout comment! Si vous aimez un peu de frisson pendant l'été n'hésitez pas :)

 

challenge pavé de l'été

(2)

challenge-pal été

(4/10)

objectif pal

(26/78)

 

30 juin 2014

Sarah Waters, Caresser le velours

Caresserlevelours

Quatrième de couverture:

"Débauche de mélodies, de parfums et de costumes, Caresser le velours ressuscite, dans la meilleure tradition picaresque, les dernières années de l'Angleterre victorienne.
C'est le récit, tout à la fois érotique et historique, des aventures de Nancy, une jeune provinciale vendeuse d'huîtres dans un petit port sur la côte du Kent, dont le sort bascule lorsqu'elle tombe amoureuse d'une chanteuse de music hall aux allures de dandy. Sarah Waters a du souffle, et les tribulations amoureuses de son adepte de Sapho dans un Londres fin de siècle, entre gloire et misère, sont un délice de cruauté.
Câlins et caresses compensent la dureté de l'Angleterre victorienne, et cette éducation sentimentale au féminin conjugue pudeur et impudeur avec une incroyable virtuosité. Chapeau pour un premier roman. "

Je termine le mois anglais avec une lecture inétressante, je ne suis pas resté sur mon écher avec Ronde de nuit, et ai retrouvé le plaisir que j'avais eu à lire Du bout des doigts, enfin quand je dis plaisir, cela peut prêter à confusion quand on connaît le thème du roman. 

Ici, la jeune Nancy, provinciale et naïve se fait un peu berner par les autres personnages tout en découvrant sa sexualité, son corps, et les plaisirs lesbiens, si je puis dire. Sa vie Londonienne est bien loin de sa vie d'ouvreuse d'huître (oui oui) dans le Kent ... Et si j'ai apprécié ce roman c'est bien sûr grâce au personnage de Nancy, anti-héro qui traîne dans les bas-fonds de l'époque victorienne, mais qui, à force d'épreuves forge son caractère, jusqu'à devenir une jeune femme forte et déterminée, dans ses choix, mais surtout dans l'affirmation de sa sexualité. Et à la fin du XIXe siècle cela ne devait pas être chose aisée. 

Alors oui je vous l'accorde, Sarah Waters tire parfois sur la corde sensible et fait un peu dans le mièvre...mais certaines scènes digne d'un porno viennent contrebalancer ces bons sentiments. Cette lecture pourrait faire parti d'un mardi c'est permis!! Dommage que le mois anglais se termine aujourd'hui!!

Le londres de l'époque victorienne est fidèle à ce que j'en ai lu, les moeurs, bien que malmenée ici, ne sont pas bien différentes des autres romans victoriens, et Sarah Wters mène son récit à un bon rythme avec une écriture agréable à lire. Soyons fou, et admettons que Sarah Waters est la Dickens de la littérature lesbienne. 

mois anglais

 

(Sarah Waters est Galloise mais l'action se passe dans le Kent et à Londres, J'en profite pour remercier Titine, Cryssilda & Lou pour l'organisation de ce mois anglais, j'ai fait de bonnes lectures et fait baisser ma PAL!)

challenge petit bac

 

(MATIERE: VELOURS)

challenge-pal été

 

(3/10)

objectif pal

 

(25/78)

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19 juin 2014

Wilkie Collins, La dame en blanc

la-dame-en-blanc

Quatrième de couverture:

"Dans la fournaise de l été, en ce milieu du XIXe siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s apprête à quitter Londres pour enseigner l aquarelle à deux jeunes filles de l aristocratie, dans le Cumberland. 
Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger... 
Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n apaise pas le jeune William autant qu il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d affirmer qu il ne s agit pas d un présage funeste..."

Voilà une lecture comme je les aimes: l'époque, une amitié sincère, de grandes demeures, un mariage arrangé, des intrigues et secrets sur les personnages, les bonnes manières de l'époque, des lettres, des voitures (tirées par des chevaux hein), un soupçon de Londres et la recette est complète!

Wilkie Collins nous offre une histoire bien ficelée avec des personnages aux personnalités marquées et variées. Ma préférence va bien sûr au narrateur principal, le jeune professeur William Hartright et à Marian Halcombe qui n'est d'abord pas décrire sous un jour favorable mais à laquelle je me suis vite attachée. Les autres personnages aussi sont intéressants mais ce sont ces deux là qui sont un peu sortis du lot. Comme souvent dans ce genre de roman tout repose sur la réputation et l'argent et la jeune Laura Fairlie en fera les frais. 

L'auteur donne du rythme à son histoire grâce à des narrateurs multiples qui viennent chacun apporter par leur témoignage un éclaircissement à l'intrigue de William Hartright tente de déméler. Le lecteur tente lui aussi d'imbriquer les différentes pièces du puzzle pour trouver une issue cohérente. Si le noeud de l'intrigue est facilement trouvable, le dénouement de l'histoire n'en est pas moins surprenant. 

Les personnages malveillants sont tout aussi bien croqué que les autres, Mr Fairlie est agaçant à souhait,  le côté manipulateur de Percival est vite estompé par sa rudesse et son impulsivité, le Comte Fosco, soutenu aveuglément par sa femme est l'apogée du beau parleur diabolique! Les personnages secondaires ne sont pas en reste, les "petites" gens tiennent une place honorable est ont un rôle à jouer dans l'avencement de l'enquête. Le petit plus de cette enquête étant qu'elle n'est pas mené par un quelconque inspecteur mais par l'un des personnages.

Ce roman de Wilkie Collins est un témoin fidèle de l'époque victorienne et n'a finalement rien à envier à ceux de son confrère Charles Dickens. Je ne regrette qu'une chose, avoir attendu si longtemps pour sortir La dame en blanc de ma bibliothèque!

mois anglais

 

(Lecture commune autour de Wilkie Collins,Lilas a lu L'Hôtel hanté, Cryssilda a regardé l'adaptation BBC de La pierre de lune.)

Challenge-classique-3

 

(classique de Juin 1/2 )

challenge-pal été

 

(2/10)

objectif pal

 

(24/78)

5 juin 2014

Leah Fleming, L'enfant du Titanic

l'enfant du titanic

Quatrième de couverture:

"15 avril 1912. Dans l’horreur du naufrage, deux femmes qui n’auraient jamais dû se rencontrer voient leurs destins liés à jamais. Sauvées in-extremis, May et son bébé trouvent chaleur et réconfort dans les bras de Celeste. Une amitié est née, qui se renforce au fil du temps. Mais alors que survivre a donné à Celeste courage et goût de la liberté, May semble n’avoir jamais surmonté le drame. Un lourd secret qu’elle porte depuis le soir du naufrage pèse sur sa conscience..."

Voilà une lecture qui m'a beaucoup plue et pourtant ce n'était pas gagné parce que j'ai trouvé les 50 premières pages assez ennuyeuses et très mal écrites! Bien sûr on connait tous l'histoire du titanic, forcément on a en tête les images du film de James Cameron et donc lire la description du naufrage c'était assez ridicule, une succession de faits mis bout à bout. Vous l'aurez donc compris, la force de ce roman ne se trouve pas dans le Titanic en lui même. Non, ce qui fait la force de ce roman ce sont ses personnages, May et Céleste et leur famille respective.

J'ai retrouvé dans ce roman ce qui me plaît dans ce que j'appèlerai les romans "France Loisirs": une saga familiale qui s'étalent sur des années, un secret qui se transmet d'une génération à l'autre et la volonté de comprendre d'où l'on vient. On pourrait croire que c'est une critique mais ce n'est pas le cas. J'apprécie beaucoup les grandes sagas familiales (si j'avais la cinquantaine j'aurais probablement été fan de Dallas dans ma jeunesse).

May et Céleste sont deux jeunes femmes très fortes, chacune d'un côté de l'Atlantique va tenter de reconstuire sa vie après le naufrage du Titanic, l'une y aura perdu beaucoup, l'autre se sera retrouvée, et chacune aura gagné l'amitié de l'autre. J'ai apprécié l'alternance des récits, entre les Etats-Unis et l'Angleterre, puis la vie de cet autre personnage qui vient parfois ponctuer le récit (je ne dis pas lequel pour ne pas vous gâcher la découverte). Les années passent, les enfants de May et Céleste grandissent, vient la seconde guerre mondiale, (d'actualité en cette veille de D-Day!), les deux familles seront touchées. C'est aussi ce qui m'a plu, toujours cet ancrage dans un contexte historique précis, où l'auteur nous donne une autre vision du conflit à travers les différents personnages.

Et puis ce que j'ai préféré bien sûr c'est toute cette histoire autour du "secret", je ne doutais pas qu'il soit résolu, vous 'en douterez pas non plus, il faut juste s'armer de patience et suivre avec curiosité les péripéties de ces personnages attachantes, chacun à leur manière. Je ne cache pas que j'ai dévoré ce roman, et que, comme chaque fois que j'aime beaucoup une lecture j'ai du mal à expliquer pourquoi, parce que je fonctionne beaucoup à l'émotion. Pour autant, à cause de ce début un peu gâché je ne dirai pas que c'est un coup de coeur.

mois anglais

 

(1)

challenge petit bac

 

(BATIMENT: TITANIC)

challenge-pal été

(1/10)

objectif pal

(23/78)

 

 

26 mai 2014

Myriam Chirousse, Miel et vin

miel_et_vin

Quatrième de couverture:

"Au château, l'enfant « maudit » cause incendies, maladies et accidents mortels autour de lui. Rien ni personne ne lui résiste. Ce bâtard finira pourtant par devenir Charles de l'Éperay, l'héritier en titre. Non loin de là, une enfant est abandonnée dans la forêt. Recueillie par une famille noble, elle grandit sous le nom de Judith de Monterlant. Les destinées de ces deux êtres vont se croiser : ils s'attirent irrésistiblement et s'égarent dans les méandres d'une passion dévorante. Pourtant Judith se marie avec un autre homme. 1789 : le monde bascule et les nobles sont aux abois. Charles, malgré son rang, épouse la cause révolutionnaire. Que va-t-il advenir des amants ?"

Cela fait un certain temps que ce roman dort dans ma bibliothèque, j'attendais vraiment le bon moment pour l'en sortir. Les billets que j'avais lus m'avaient enchantée. (celui de Syl. et d'autres que je n'ai aps réussi à retrouver..N'hésitez pas à me les signaler en commentaires!)Je regrette de n'avoir pas pris de note pendant ma lecture mais j'étais trop accrochée au récit et à ses personnages, j'ai savouré pleinement. Il est assez rare que je parle de coups de coeur, si mes souvenirs sont bons le dernier en date est Le quatrième mur de Sorj Chalandon, il y a déjà quelques mois ... Alors on va dire que c'est un petit coup de coeur. J'ai vraiment était transportée dans la France du 18e siècle, dans le bordelais puis à Paris. Je me rends compte que j'apprécie particulièrement les romans ancrés dans un contexte historique qui a une place à part entière dans le récit.

Le titre et la couverture font honneur à l'histoire, tous les sens sont évoqués, et on imagine bien Judith avec une peau laiteuse et des cheveux flamboyants, enfant puis femme de caractère qui ne s'en laissera pas conter, aimante et loyale mais surtout dévouée, à sa famille, à son époux, à son fils et à son amant ... Outre Judith j'ai beaucoup apprécié le personnages de Guillaume et celui du vieux libraire, chacun fantasque à sa manière. Charles ne m'a pas laissée indiférente, tantôt charmée, tantôt agacée. Il ne sait pas quoi faire de lui-même finalement, il ne trouve sa place nullepart, sauf peut-être dans les affres de la révolution. C'est ce qui le perdra, mais c'est aussi ce qui le ramènera à Judith.

Cette belle histoire ne pouvait donc pas être sans quelques secrets, le tout est de savoir lesquels seront gardés, lesquels seront dévoilés ... J'ai pour ma part découvert assez tôt dans le récit ce qui se tramait, je pense que c'est une volonté de l'euteur de donner à son lecteur une longueur d'avance, pour appréhender l'histoire d'une manière différente... Je ne sais pas ce que je pourrai vous dire de plus, si ce n'est de vous faire votre propre avis en le lisant ...

lire sous la contrainte

(conjonction de coordination: ET)

 

objectif pal

(22/78)

 

 

21 mai 2014

Thomas H Cook, Les feuilles mortes

LesFeuillesMortes

Quatrième de couverture

"Eric Moore a toutes les raisons apparentes d'être heureux : propriétaire prospère d'un magasin de photos et d'une jolie maison dans une petite ville sans problème de la côte Est, il mène une vie de famille épanouie auprès de sa femme Meredith et de son fils Keith, un adolescent de quinze ans. Cet équilibre parfait va pourtant voler en éclats à jamais… Un soir comme les autres, ses voisins demandent à Keith de garder Amy, leur fille de huit ans. Au petit matin, Amy est introuvable. Très vite, l'attention de la police se porte sur Keith et ce dernier, pataud et mal dans sa peau, se défend maladroitement. Du jour au lendemain, Eric devient l'un de ces parents qu'il a vus, à la télévision, proclamer leur foi dans l'innocence de leur enfant. Alors que l'enquête de la police se recentre autour de Keith, Eric doit lui trouver un avocat et le protéger contre les soupçons croissants de la communauté. Mais est-il tout à fait sûr de l'innocence de son fils ? Si Keith était coupable, et s'il était prêt à répéter son geste... Quelle devrait être alors la responsabilité d'un père ? Les feuilles mortes est le récit d'une confiance brisée et celui des efforts héroïques d'un homme pour retenir coûte que coûte les liens qui l'unissent à tous ceux qu'il aime."
Vous savez sûrement déjà que je suis une peureuse donc pour moi les polars/thrillers c'est à petite dose (pour la petite anecdote le soir je posais le livre en cachant la première de couverture, je ne voulais pas tomber sur ce regard inquiétant au beau milieu de la nuit!, oui je ne suis pas nette!)
Trève de bavardages, j'ai beaucoup apprécié cette lecture, j'ai d'ailleurs dévoré cette histoire somme toute assez courte et basique. Une enfant disparaît alors que ses parents sont sortis, le babysitter est accusé, tout porte à croire que c'est lui le responsable, et le fait qu'il ne soit pas un adolescent très sociable ne jour pas en sa faveur... J'ai surtout apprécié le point de vue utilisé pour la narration, celui du père qui à cause de cette histoire se met à douter, de son fils, de son mariage, mais aussi d'un passé douloureux qu'il a tu pendant des années... 
Je n'ai cependant ressenti aucune empathie pour la mère, qui dès le départ m'a parue désagréable, sans doute parce qu'elle est vue du point de vue à postériori du mari. J'ai longtemps eu de forts soupçons sur l'un des personnages...
J'ai par contre trouvé dommage que le dénouement soit amené si rapidement et de façon si abrupte, comme j'aime à le dire: "comme un cheveu sur la soupe"!
En bref c'est un bon petit thriller qui vous tiendra en haleine mais sans véritable surprise.

challengeus1

 

(15)

objectif pal

 

(21/78)

12 mai 2014

Carole Martinez, Du domaine des murmures

du domaine des murmures

Quatrième de couverture:

"En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son vœu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux…"

Quel beau roman! Non seulement l'histoire est très belle mais l'écriture aussi est pleine de poésie. Les livres dont l'histoire est ancrée dans le Moyen-Age se comptent sur les doigts d'une main mais j'ai chaque fois beaucoup aimé! Pourtant c'est une période que je connais assez peu si ce 'nest grâce à mes souvenirs d'école primaire! 

Carole Martinez nous conte l'histoire de la belle Esclarmonde, murée de son vivant par amour pour Dieu. Les recluses, ces femmes emmurées vivantes semblent  assez répandues à l'époque. Ces pratiques se nourrissent de la supersition des gens, de leur croyance au Malin, de leur foi en un Dieu tout puissant et de leur crainte de l'Eglise! La place qui lui est dévolue est donc omniprésente dans la vie de tous au Moyen-Age, Tellement que cela pousse les nobles à se lancer dans des geurres saintes pour reconquérir Jérusalem des mains de Saladin. Cela constitue le second récit enchassé dans le premier récit grâce aux visions d'Esclarmonde. J'ai moins apprécié cette partie même si la langue est pleine de métaphores et d'images. Les cinq sens entrent en exergue, tous ont leur place dans le roman et permettent à Esclarmonde d'encore goûter à la vie surtout par la vue et l'odorat. 

Je ne dis pas grand chose de l'histoire pour ne pas vous gâcher la lecture mais Carole Martinez est une auteure à découvrir et bien sûr je vous conseille ce roman. Et ça tombe bien il me reste encore Le coeur cousu dans ma PAL. 

objectif pal

(20/78)

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