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Notes de lecture

5 mai 2012

Carlos Ruiz Zafon, Le prince de la brume

le_prince_de_la_brumeQuatrième de couverture:

"1943, Angleterre. Fuyant la guerre, Max, sa sœur Alicia et leurs parents emménagent dans un village du bord de mer. Mais des évènements inquiétants se succèdent. Leur nouveau foyer semble hanté. Une présence maléfique rôde entre ses murs. Que veut-elle ? Et pourquoi s'acharne-t-elle contre Roland, le nouvel ami de Max et Alicia ? En enquêtant sur ces mystères, les trois adolescents exhument d'effroyables secrets. Un être diabolique, le Prince de la Brume, réclame une dette venue du passé. Une dette dont Roland est le prix. Pour sauver leur ami, Max et Alicia doivent affronter le Prince de la Brume sur son territoire : un cargo ténébreux, effrayant, echoué dans les fonds marins. "

 

C'es, il me semble, le premier roman de Zafon. On retrouve dans Le Prince de la brume les mêmes ficelles que dans ses autres romans: des enfants, un mystère un peu surnaturel, une histoire de vengeance ancrée dans le passé mais qui a toujours cours, des gens qui ne sont pas réellement qui ils sont et une écriture imagée (avec toujours l'image de l'araignée ... brrr). Mon avis est donc assez mitigé, certes je lis du Zafon pour retrouver l'atmosphère propre à Zafon mais j'ai ressenti parfois une certaine lassitude car il n'y au final pas vraiment ou alors très peu de surprise. Les personnages sont n"anmoins toujours très attachants et la narration bien maîtrisée. Je continuerai donc sans doute la trilogie mais j'attends d'être un peu surprise.

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30 avril 2012

Lecture commune: Barbara Constantine, Tom petit Tom tout petit homme Tom

tom_petit_tomQuatrième de couverture:

"Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l’a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre… Mais comme il a très peur de se faire prendre et d’être envoyé à la Ddass (c’est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu’elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n’était pas passé par là…"

Ce roman assez court se lit rapidement, trop rapidement au final! Le personnage de Tom est très attachant, il est très mature pour son âge mais n'en reste pas moins un enfant, avec la bonté d'un enfant. J'ai été ému par cet aspect là, la générosité qui se dégage des personnages, tous plus au moins démunis et seuls mais qui trouvent malgré tout la force de donner et de se soutenir.

D'un point de vue adulte ce conte moderne est assez peu réaliste, notamment en ce qui concerne la manière de vivre de Tom et sa mère mais c'est quand même une histoire à laquelle on a envie de croire et qui met du baume au coeur...

J'ai passé un agréable moment donc mais ce n'est pas non plus un coup de coeur, voyons voir ce que Jeneen et Manu qui nous a rejoint en cours de route, en ont pensé!

objectif_pal

(13/27)

29 avril 2012

Un dimanche à ... Barcelone (jour 1)

J'entame donc une série Barcelonaise, oui il faut bien changer un peu après toutes ces photos de Londres ... Nous débuterons donc par le soir de notre arrivée et cette assiette de jambons espagnoles avalée après minuit après avoir parcouru la rambla en long en large et en travers pour trouver notre auberge ... Ha l'auberge ...

Bon appetit!

IMGP2199

 

Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

21 avril 2012

Vamos a Barcelona

Je vous abandonne une petite semaine pour aller faire la touriste chez nos voisins espagnols euh catalans. A mon retour je me mettrai un coup de pieds aux fesses pour écrire mes billets en retard, et me remettre aux dimanches en photos!

Doivent venir donc, Le prince de la Brume de Carlos Ruiz Zafon, J'aimerais revoir Callaghan de Dominique Fabre, Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom de Barbara Constantine et Un jour de David Nicholls.

Bonne semaine et bonnes vacances aux chanceux qui le sont!

17 avril 2012

Sorj Chalandon, Mon traître

mon_traitreQuatrième de couverture:

"Il trahissait depuis près de vingt ans. L’Irlande qu’il aimait tant, sa lutte, ses parents, ses enfants, ses camarades, ses amis, moi. Il nous avait trahis. Chaque matin. Chaque soir…"

Beaucoup d'émotion transparaît à travers les mots de l'auteur. J'ai été happée tant par l'histoire et ses personnages que par l'écriture de Sorj Chalandon. J'ai eu les larmes aux yeux dans le train ...

Ce livre est une plongée dans l'Irlande du Nord et cette guerre qui s'y est installée au fil des ans, guerre civile, guerre des nerfs. Rien n'est dit ouvertement quant aux actions des uns et des autres si ce n'est les arrestations par l'armée britannique des citoyens nords irlandais.

Antoine, le personnage principal, retisse le fil de son attachement à l'Irlande du Nord, à Jim et à Tyrone, de sa volonté de faire quelque chose, de s'impliquer dans la lutte.

Il y a à la fois beaucoup de force et de fragilité dans ce personnage que j'ai beaucoup aimé, justement pour ces raisons.

Il est bien sûr question de trahison, non pas tellement la trahison envers le pays, mais la trahision d'une amitié solide et ancrée au fil des ans. Ce sentiment de trahison est bien sûr tout à fait légitime. Est-ce que quelqu'un qui trahit ses convictions, en tout cas celles qu'il revendique, pendant des années est-il vraiment sincère dans ses relations à l'autre? Est-ce qu'au final tout ne repose pas sur un nuage de fumée?

Sorj Chalendon a éveillé trois envies chez moi donc: celle d'aller en Irlande du Nord ou même simplement en Irlande d'ailleurs. Mais aussi de me replonger dans mes cours de fac sur le sujet et de les approfondir parce que je me suis rendu compte que j'avais pas mal de lacune, des oublis ou simplement des choses non comprises. Et bien sûr la dernière étant de lire Retour à Killybegs!

objectif_pal

(12/27)

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15 avril 2012

Challenge un mot des titres: Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit

ce_que_le_jour_doit___la_nuitQuatrième de couverture:

« Mon oncle me disait ; « Si une femme t aimait, et si tu avais la présence d esprit de mesurer l étendue de ce privilège, aucune divinité ne t arriverait à la cheville. » Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Emilie. J avais peur pour elle. J avais besoin d elle. Je l aimais et je revenais le lui prouver. Je me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l ensemble des anathèmes et les misères du monde entier. » Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse et éclaire d un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d un même pays

Salué dans le monde entier comme un écrivain majeur, Yasmina Khadra est l auteur, entre autres, de A quoi rêvent les loups, Les Hirondelles de Kaboul, L Attentat (Prix des libraires 2006) et Les Sirènes de Bagdad. Son uvre est traduite dans trente-quatre pays. L Attentat est en cours d adaptation à Hollywood, et Les Hirondelles de Kaboul sera porté prochainement à l écran par le cinéma français."

 

J'avais failli lire ce livre pour la première session du challenge un mot des titres de Calypso à laquelle j'ai participé avec le mot nuit... C'est donc finalement le mot jour qui me l'a fait sortir de ma PAL, la boucle est donc bouclée. J'ai découvert Yasmina Khadra quand j'étais je crois en première année de fac avec L'écrivain, et j'avais beaucoup aimé, cela m'étonne même au final d'avoir tant tardé pour relire un livre de cet auteur que j'ai rencontré en plus l'an dernier au salon du livre et qui m'a parut fort sympathique!

J'ai eu, je l'avoue, beaucoup de mal à entrer dans l'histoire au début à cause de la langue que je trouvais comme un peu désuète, trop "classique" pour un auteur contemporain mais surtout parce que l'écriture est très imagée! Et au final, au fil des pages, ce côté là est passé au second plan pour servir totalement l'histoire. Je veux dire qu'au final la forme me dérangeait donc je n'accrochais plus au fond, et enfin le dfond m'a fait aimer la forme ... Ils sont d'ailleurs indissociables l'un de l'autre. C'est parce que l'auteur utilise tant d'image qu'il arrive à nous faire ressentir la force de ce que les personnages vivent. Leur misère d'abord, puis leur amité, les liens qui se tissent, l'amour qui naît mais surtout la répression de cet amour.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Younès/ Jonas bien sûr, que j'ai trouvé entier du début à la fin... Tant dans sa façon d'agir que quand sa façon d'être ... Son amitié le pousse à nier ce qu'il ressent au plus profond de lui, j'ai trouvé ça très fort.

Yasmina Khadra nous donne envie de voir cette Algérie d'avant guerre, de se promener dans ses rues paisibles, dans ses vignes et sur ses plages ... il nous donne un aperçu lointain de ce que fût pour les Algériens, et les Pieds noirs cette guerre, des rapports entre les gens, de l'mplication dans ce qu'on peut appeler la résistance. Bien sûr ça n'est pas le sujet principal du livre, donc cela n'est pas développer de manière centrale, mais cela apparaît en filigrane et influe bien évidemment sur la vie des personnages.

Cette histoire m'a finalemet beaucoup touchée, j'ai parfois été émue aux larmes en lisant...Je ne peux donc que vous le conseiller, forcément!

Un_mot_des_titres

 

objectif_pal

(11/27)

 

"Ce n'était pas une vie, on existait et c'est tout"

8 avril 2012

Swap Anniversaire 4 : Esmeraldae

Ce mois ci nous fêtons l'anniversaire d'Esmeraldae, profitez-en pour aller lui souhaiter sur son blog ;)

logo_swap_anniv

 

Joyeux Anniversaire Esmeraldae !

 

J'en profite aussi pour vous rappeler que Valérie clos sa série de swap "mettez de la couleur dans votre PAL" avec le dernier swap qui allie la oculeur violette et les femmes! Pour ce dernier swap je serai en binôme avec Manu.

swap_violet

7 avril 2012

Emile Zola, La conquête de Plassans

la_conquete_de_plassansQuatrième de couverture:

«Il détachait son cheval, dont il avait noué les guides à une persienne, lorsque l'abbé Faujas, qui rentrait, passa au milieu du groupe, avec un léger salut. On eût dit une ombre noire filant sans bruit. Félicité se tourna lentement, le poursuivit du regard jusque dans l'escalier, n'ayant pas eu le temps de le dévisager. Macquart, muet de surprise, hochait la tête, murmurant : - Comment, mon garçon, tu loges des curés chez toi, maintenant ? Et il a un oeil singulier, cet homme. Prends garde : les soutanes, ça porte malheur ! » La conquête de Plassans qui donne son titre au quatrième roman des Rougon-Macquart est l'ambition que précisément s'est fixée Faujas, prêtre bonapartiste ambitieux et sans scrupules, de s'assujettir la ville légitimiste, première étape de l'ascension à laquelle il aspire. Par son pouvoir croissant sur les esprits et sur les âmes, il met en oeuvre une stratégie satanique couronnée de succès - avant la catastrophe"

 

Il fallait bien que ça arrive, j'ai trouvé ce "tome" de la série Rougon-Macquart moins attrayant que ce que j'ai lu jusqu'à présent. J'ai trouvé, un peu comme la Fortune des Rougon qu'il était très politisé, mais contrairement à La fortune, beaucoup plus opaque, et surtout aussi très "religieux". C'est également un livre sur la manipulation, comment user de la religion et de la fragilité psychologique des gens pour arriver à ses fins. (assez d'actualité comme sujet en somme quand on y pense)

Le thème de la folie est omniprésent tout au long de l'histoire, à travers les deux époux qui vont sombrer chacun à leur manière à cause de cet abbé Faujas qui plane comme une menace au dessus de Plassans. L'abbé en soi à l'air assez inoffensif mais sa mère par contre laisse entrevoir une personne assez noire, profiteuse, et mesquine qui s'approprie les êtres et les choses. Je l'ai trouvée antipathique dès le début!

Le foyer des Rougon est la métaphore de l'avancée et de la conquête de Faujas sur la ville, quand le foyer éclate, la ville est elle aussi à ses pieds ...

Je n'ai pas grand chose à ajouter, je l'ai lu il y a plus d'un mois (oui comme vous avez pu le remarquer j'suis un peu à l'ouest niveau billets et même sur vos blogs ...ça reviendra je pense après les vacances d'avril) En bref donc un avis assez froid mais je ne renonce cependant pas à ma lecture de la série!

objectif_pal

(10/27)

1 avril 2012

Tatiana de Rosnay, Rose

roseQuatrième de couverture :

"Paris, sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d'Haussmann réduisent des quartiers entiers en poussière et génèrent des milliers d'expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé."

J'ai trouvé le personnage de Rose assez antipathique pendant la première moitié du roman. Je l'ai trouvé assez superficielle, une enfant gâtée et le fait qu'elle n'aime pas sa fille a accenuté ce trait. Puis finalement ça a changé, au moment où elle passe du temps avec Alexandrine mais surtout par le biais de sa découverte de la lecture.Ca m'a d'ailleurs donné envie de relire Madame Bovary alors que je ne l'avais pas aimé quand je l'ai étudié au collège puis au lycée.

L'évocation de Zola m'a fait sourire et  puis c'était un peu dans la continuité de Bel-Ami. J'ai d'ailleurs suivi ma lecture d'un titre de Zola du coup. Rose m'a bien sûr beaucoup fait penser à La curée où l'avancée des grands boulevards est aussi représenté comme une machine qui détruit tout sur son passage, bien que le point de vue soit dans les deux romans complètement différent.

J'ai trouvé que le secret de Rose n'était pas nécessaire et n'apportait rien en soi à l'histoire.

En bref donc, c'est une lecture en demi-teinte. J'ai apprécié découvrir l'avancée de la modernisation de Paris, l'attachement des habitants à leurs petites rues, à leur quartier. J'ai également aimé les passages de mise en abîme sur la lecture, mais Tatiana de Rosnay n'a pas réussi à m'émouvoir et c'est dommage parce que le choix de narration, les lettres au mari défunt étaient pourtant faites pour ...

Deux extraits:

" Ô mon amour, comme je vous ai senti près de moi alors que je dévorais Madame Bovary. Je ne parvenais pas à comprendre tout ce tumulte au sujet du procès. Flaubert n'avait-il pas réussi à entrer précisément dans l'esprit d'Emma Bovary, offrant à son lecteur de connaître chacune des sensations qu'elle vivait, son ennui, sa douleur, sa peine, son ravissement?"

" Comme vous devez être surprise de me voir lire cela. Mais comprenez-vous, Armand, il est juste de dire que la elcture de M. Zola nous confronte brutalement aux pires aspects de la nature humaine. L'écriture de M. Zola n'a rien de romantique, ni de noble, d'ailleurs. Le style est remarquablement vivant, plus osé encore, je trouve, que celui de M. Flaubert ou M. Poe. Peut-être parce que l'oeuvre est si moderne?"

objectif_pal

(9/27)

26 mars 2012

Guy de Maupassant, Bel-ami

bel_amiQuatrième de couverture:

"Alors que Georges Duroy erre dans la capitale sans un sou en poche, il rencontre un ancien camarade de régiment, qui lui propose de devenir journaliste à La Vie française... Ainsi commence Bel-Ami (1885), l'histoire d'une ambition assouvie à travers l'argent et les femmes dans le Paris fastueux des années 1880. Cynisme d'une presse en plein essor, corruption politique, stratégie amoureuse, vanités mondaines : cette plongée impitoyable dans la société parisienne de la fin du XIXe siècle fait de Bel-Ami le roman le plus balzacien de Maupassant.""

J'avais vu l'adaptation à la télévision de ce roman de Maupassant il y a quelques années maintenant et j'étais du coup assez curieuse de le lire. M'arrêtez jusqu'alors les souvenirs des Contes de la bécasse étudié en 5e ... Aheum!

Et finalement j'ai bien fait, parce que j'ai beaucoup aimé. Maupassant y traite de thèmes variés mais principalement de l'ascension sociale, de la maladie et de la mort, de la femme bien sûr et donc de l'amour, la fidélité et le secret. J'ai trouvé que certaines idées sur la vie de couple étaient assez novatrices pour l'époque notammant à travers le personnage de Madeleine.

Georges Duroy est ce qu'on peut appeler un arriviste ou un parvenu. Il séduit les femmes et se sert d'elles pour gravir l'échelle de l'ascension sociale.  Sa soif d'argent n'a d'égal que sa volonté d'accéder au pouvoir par quelques moyens que ce soit.

J'ai régulièrement fait des parallèles avec Zola, principalement La curée quand il est question de Madame Walter. Celle-ci me faisait beauocup penser à la belle-mère, bien que plus maîtresse d'elle-même sous la plume de Zola.De même, la ville de Paris est omniprésete mais c'est surtout la politique qui prend une place importance dans le roman qui est bien ancré dans le contexte historique. Maupassant anticipe quelques peu les évènement historiques et jouent beaucoup sur la volonté de la France d'acquérir le Maroc, ce seront les intrigues autour de ce pays qui feront ou déferont les ambitions des uns et des autres dans le journal.

L'implication de Madeleine dans les intrigues politiques, bien que sous le couvert de ses maries, laisse à présager une percée des femmes dans le domaine.On est certes bien loin des suffragettes mais les hommes ne sont pas dupes et reconnaissent le style de Mme Forestier sous la plume de Duroy et de son nouvel amant à la fin du roman.

Bien sûr, Maupassant soulève la question du journalisme et de sa partialité. Celui-ci est non seulement soumis au bord politique de son directeur mais surtout l'on nous montre que les rubriques sont parfois très romancées par leurs auteurs.  Il n'est pas question d'un journalisme d'investigation mais plutôt d'une actualité romancée.

Un livre très intéressant donc que je regrette de ne pas avoir étudié en classe finalement!

objectif_pal(8/27)

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