Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Notes de lecture
10 avril 2011

Un dimanche... Lendemain de RAT

Hier, en ce jour solennel de RAT, j'ai reçu un paquet de Will : Un cd de The Corrs, Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides, De pierre et de Cendre de Linda Newbery, une carte et un mp qui fait rêver :) Will c'est un peu l'ange gardien de ma PAL.

Et parce que le RAT ça creuse, deux photos en prime du cake qui m'a accompagné au fil de la journée, et du thé et café pour garder les yeux ouverts :)

IMGP1343

 

IMGP1344

 

IMGP1345

 

Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

Publicité
Publicité
9 avril 2011

Read-A-Thon

Je me suis inscrite au Read-A-Thon de samedi 9 Avril. Chrestomanci s'est alignée sur la date de RAT américain cette fois, donc nous serons nombreux cette année à consacrer notre journée à la lecture! Pour ma part ce sera un mini-rat de 10h à 22h :) donc si vous voulez m'encourager vous pouvez le faire via ce billet! Et les encouragements seront les bienvenus!!

E prévision de lecture pour l'instant, Le coeur régulier d'Olivier Adam, L'olympe des Infortunes de Yasmina Khadra et Genitrix de François Mauriac. Juliette visite Paris ça compte?

 

10h : Top départ, je termine L'étrange cas du Dr Jekyl et Mr Hyde de Stevenson et j'enchaîne avec Genitrix de François Mauriac.

11h23: me Voilà interrompue dans ma lecture par la factrice, un paquet de Will pour mon plus grand plaisair :) Merci Will!J'avance bien dans Genitrix je m'accorde donc une petite pause thé + cake abricot/pistache :)

12h40 J'ai terminé Genitrix, j'ai donc 188 pages à mon actif, je me lance dans Le coeur régulier d'Olivier Adam pour une petite demi-heure ensuite pause-déjeuner ^^ à tout à l'heure ...

13h20 et 50 pages d'Olivier Adam plus tard c'est la pause déjeuner sur le thème de l'Asie (narration du livre au Japon et traiteur Chinois pour moi :) ) Je sais j'aurais du privilégier une salade pour eviter l'appel de la sieste d'un estomac bien rempli mais on ne se refait pas ^^

14h: un café et ça repart ...

15h : 308 pages plus tard je cuis sous le soleil et mire donc au frais dans ma chambre. Une amie m'a dit la semaine dernirèe qu'Olivier Adam c'était bien souvent déprimant, et c'est vrai en fait là mais c'est en même temps tellement beau et "vrai" ... J'aime beaucoup ! Merci pour les encouragements!!

16h15: quelques fraises et oeufs en chocolat plus tard, il ne me reste plus qu'une cinquantaine de pages d'Olivier Adam ... p'tit coup de mou de mi-parcours...

17h10: J'ai terminé Le coeur régulier, ce qui me fait un total de 420 pages. Je vais lire L'olympe des infortunes de Yasmina Khadra, mais avant ça je m'accorde une ptite sieste ^^

18h30: Bon finalement changement de programme, je lis Le baby-sitter de Jean-Philippe Blondel et j'ai 520 pages à mon actif

19h30: 9h30 et 600 pages plus tard ... J'vais faire une lessive (ba oui faudrait peut etre que je pense à faire ma valise ej aprs en vacances lundi), me doucher et je m'y remets un peu avant de manger. Je pense que j'vais dépasser mon "score" du RAT du 9 octobre!

20h30: 660 pages, mon score est donc officiellement dépassé :) J'espère finir mon livre avant 22h ... et encore une fois je toruve au final que c'est passé très vite! Pause repas ^^

21h50: et voilàààààààààà j'ai temriné le baby-sitter!! ce qui me fait donc un total de 738 pages! Je suis assez fière de moi, j'ai donc lu trois livres et terminé celui que j'avais commencé dans la semaine.

Je souhaite du courage à ceux qui commencent le mini Rat 22h/10h et encore plus à ceux qui poursuivent le Rat 24h jusque demain matin!

Merci à celles et cuex qui m'ont laissé des petits mots ici ou sur facebook!

7 avril 2011

Carlos Ruiz Zafon, Marina

marinaQuatrième de couverture :
"Pour une raison bizarre, sans qu'on sache se l'expliquer, on se sent parfois plus proche d'un de ses enfants. De tous les livres que j'ai écrits, Marina est l'un de mes favoris. Au fur et à mesure que j'avançais dans l'écriture, tout dans cette histoire prenait peu à peu le goût des adieux, et quand je l'eus terminée, j'eus l'impression que quelque chose était resté au fond de moi, quelque chose qu'aujourd'hui encore je ne peux définir mais qui me manque chaque jour."
Carlos Ruiz Zafón

Dans la Barcelone des années 1980, Oscar, quinze ans, a l'habitude de fuir le pensionnat où il est interne. Au cours de l'une de ses escapades, il fait la connaissance de Marina. Fascinée par l'énigme d'une tombe anonyme, Marina entraîne son jeune compagnon dans un cimetière oublié de tous. Qui est la femme venant s'y recueillir ? Et que signifie le papillon noir qui surplombe la pierre tombale ? S'égarant dans les entrailles d'une terrifiante cité souterraine, s'enfonçant dans les coulisses d'un inquiétant théâtre désaffecté, Oscar et Marina réveillent les protagonistes d'une tragédie vieille de plusieurs décennies."

 

Tout d'abord, je remercie Mélo d'avoir fait de ce livre un livre voyage, ça m'a permis de le découvrir plus rapidement que si j'avais attendu sa sortie en poche, c'est vraiment gentil de sa part :)

J'avoue qu'il m'est encore une fois difficile de parler d'un livre de Carlos Ruiz Zafon, je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Si ce n'est que bien sûr j'ai beaucoup aimé (contre toute attente quand même parce que là on touche bien plus au fantastique que dans l'ombre du vent et c'est justement ce qui m'avait déplu dans Le jeu de l'Ange.) Je ne comprends d'ailleurs pas vraiment que ce livre ait été initialement destiné à la littérature jeunesse parce que j'ai trouvé ça quand même bien glauque parfois! J'en ai fait des cauchemars la nuit où je l'ai terminé!! (oui vous avez le droit de dire que je suis une chochotte!)

J'ai beaucoup aimé l'ouverture du livre : " Nous avons tous un secret enfermé à double tour dans le tréfond de notre âme. Voici le mien" Les personnages et l'histoire initiale qui suivent sont assez classiques et typique des contes, d'abord celle d'Oscar, orphelin (?) qui grandit dans un pensionnat, un meilleur ami duquel il s'éloigne lorsqu'il rencontre une charmante jeune fille d'un milieu social supérieur au sien et à qui il va bientôt consacrer tout son temps, puis celle de German et de sa fille, Marina: le fils rejeté par le père car il est différent, il part faire sa vie loin de sa famille pour se réaliser seul, rencontre une belle jeune femme, tombe éperduement amoureux, l'épouse mais la maladie l'emporte. Il est inconsolable, sa fibre créatrice se tarrit et il ne vit que par/pour sa fille bien aimée qui lui rappelle tant sa femme. Ces trois là était donc faits pour se rencontrer!

Marina et Oscar deviennent donc vite des compagnons inséprables, leur amitié est renforcée par l'enquête qu'ils mènent sur Mihaïl Kolvenik, la dame en noir qui vient au cimetierre de Sarria une fois par mois, l'étrange insigne Papillon, et tous ces mannequins qui ont l'air plus que vivants qu'ils ont découvert dans un jardin d'hiver ... Et cette intrigue pour être tirée par els cheveux ça elle l'est!! Mais bon j'ai quand même été mi-fascinée, mi-répugnée, par les personnages, leurs infâmes créations et tout l'atmosphère qui se dégage autour de l'enquête. J'ai en même temps appris que glauque était une couleur, et j'ai découvert ce qu'étaient les yeux pers.

Quand on y regarde de plus près en plus, l'histoire d'amour de Mihaïl Kolvenik et d'Eva Irinova est très similaire à celle de Garman et son épouse, et à celle d'Oscar et Marina. Carlos Ruiz Zafon excelle dans ce domaine, toutes ces histoires qui se répondent les unes aux autres. La toute fin par contre ne m'a pas plus surprise que ça, j'avais compris assez rapidement au final, le dénouement par contre de Mihaïl Kolvenik est un peu trop grandiloquent pour moi.

En bref ce fût une très bonne lecture, à quand le prochain Carlos Ruiz Zafon?

Le billet de Mélo.

 

 

5 avril 2011

Virginie Despentes, King Kong Théorie

king_kong_theorieQuatrième de couverture:

« J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas.

En racontant pour la première fois comment elle est devenue Virginie Despentes, l'auteur de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. Manifeste pour un nouveau féminisme. »

Bon je savais à qui m'attendre vu la quatrième de couverture et pour avoir lu Baise-moi et Mordre au travers, mais bon les mots crus me sautent toujours un peu au visage au début puis après je m'y habitue un peu. Le livre est découpé en plusieurs volets par thématique des violences faites aux femmes au travers du viol, de la pornographie et de la prostitution, de la réaction des gens "bien pensants" par rapport à ces trois prismes, et de la réaction des gens par rapport aux réactions des femmes victimes de viol, prostituées ou actrices porno. Virginie Despentes casse les idées reçues, démonte l'hypocrisie.

Elle évoque également la place qu'est réservée aux femmes dans le monde littéraire considérant qu'elles sont toujours jugées via leur sexe. Je n'ai parfois pas trop su sur quel pieds danser, j'aieu l'imrpession que parfois l'auteur revendiquait son droit à penser/ réagir/ se comporter différemment parce qu'elle est femme, et parfois qu'elle mettait en avant le fait qu'on ne doive pas distinguer une femme d'un homme.

J'ai cependant aimé le fait qu'elle s'applique à définir ce qu'est au final la féminité et ce qu'on met au final derrière ce mot. Un ressenti personnel? une apparence physique? Le regard des autres?

Si j'ai parfois été mal à l'aise voire énervée par certaines idées, ou carrément le style d'écriture, ça reste tout de même une lecture intéressante et je suis tombée d'accord avec certaines des aberrations qu'elle soulève.


3 avril 2011

Un dimanche...en Grande-Bretagne

Cette pancarte chez nos amis britanniques m'a toujours fait sourire ...

IMAG0051

 

Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

Publicité
Publicité
1 avril 2011

Alain Rémond, Et puis un jour j'ai entendu Bob Dylan

dylanQuatrième de couverture: "Avec Dylan, je suis sauvagement subjectif. Je suis de son côté. Je lui passe tout (presque tout). Je lui pardonne tout (presque tout). Je n'ai aucune distance. Alors qu'il faudrait, je le sais bien. C'est comme une maladie. Grave, si ça se trouve. Une névrose obsessionnelle. Il faudrait que je me soigne. Mais je n'en ai pas la moindre envie. Si c'est une maladie, je la chéris"

 

Il y a quelques semaines Blog-O-Book en partenariat avec les Editions JBZ & Cie proposait un livre sur Bob Dylan j’ai donc sauté dessus. (Je ne vous ressors pas le couplet habituel sur mon amour pour les sixities !)

Ce livre est d’un genre assez particulier alliant à la fois une mini biographie sur Dylan et une autobiographie de l’auteur par le prisme de Dylan. A 65 ans, Alain Rémond s’interroge sur son attraction pour l’interprète américain qu’il écoute depuis plus de vingt ans.  Il retrace donc à la fois son parcours à lui et celui de son « idole », dans un ordre qui n’est pas forcément chronologique puisque quand il a découvert Dylan il avait déjà réalisé plusieurs albums.  Il apprécie d’abord ses musiques avec la guitare électrique qui à l’époque étaient décriées par ses fans de la première heure. Le passage de la guitare sèche à la guitare électrique était pour eu une sorte de trahison.  Pour ces fans, Dylan est mort avec les années soixante.

L’auteur nous mène donc sur les pas des prédécesseurs de Dylan, Woody Guthry notamment qui a eu une grande influence sur le chanteur, d’Allen Ginsberg et de Jack Kerouac. Il essaie de nous faire ressentir un peu les chansons, en nous évoquant de nombreux titres, en écrivant d’ailleurs des extraits de certaines chansons. Celles-ci sont traduites, j’aurais aimé avoir également la version originale. Et j’aurais encore plus aimé pouvoir les écouter à ce moment, comme si le livre pouvait être livré avec un cd ^^ .

J’ai été étonnée par le fait que Dylan n’est pas écrit sur le conflit avec le Vietnam parce que j’étais persuadée du contraire !! Il a d’ailleurs dis à ce sujet :

«  Au fond toutes ces chansons de dénonciation, de « contestation », sont la face négative de son désir intense de voir les hommes libres, heureux dans leur peau sans vouloir emprunter celle des autres ni être obligé de l’emprunter. La guerre, l’injustice sociale, le racisme, la publicité, l’intoxication idéologique, la pression sociale, la fausse culture, tout cela nous vole à nous-mêmes, nous conduit au nivellement, à l’abrutissement, à la mort de notre personnalité propre. Il faut du courage, de la détermination, pour conquérir le droit d’être soi-même, simplement, véritablement. »

Je suis d’accord avec la fin du paragraphe mais je ne vois pas en quoi dénoncer quelque chose, protester ou simplement montrer son désaccord par le biais d’une chanson vous enlève votre propre personnalité.

De nombreux parallèles sont faits avec le poète Arthur Rimbaud dont Dylan s’est beaucoup inspiré, Rémond nous cite donc également Rimbaud, ou nous cite Rimbaud cité par Dylan. Le livre est vraiment bien documenté, il nous fait vraiment ressentir la passion de l’auteur, à la fois pour la musique mais également pour l’homme qu’a été et qu’est devenu Dylan au fil des années. S’il critique parfois son parcours, il y reste tout de même fidèle et nous montre toute l’admiration qu’il a pour lui malgré ses mauvais côtés, notamment la manière dont il a traité Joan Baez.  J’ai trouvé ça parfois touchant.

Il y a une ou deux allusions à Suze Rotolo, la compagne de Dylan qui a elle aussi écrit un livre sur l’artiste, livre que j’ai lu et beaucoup apprécié. ( Le temps des possibles) mais je ne me souviens pas par contre qu’elle ait fait une quelconque référence à Rimbaud. Au final cette idée était assez controversée.

Je pense que je ne connais au final que la période sixties de Dylan. Rémond évoque tout un pend  de son histoire que je ne connais pas, le revirement de Dylan à la fin des années soixante-dix, il se convertit au christianisme et prêche à travers ses chansons. Puis vient l’album Oh Mercy dans els années quatre-vingts, cette album est considéré comme l’album de la renaissance après la rencontre de Dylan avec le chanteur de U2 Bono.

Et comme à chaque fois que je lis quelque chose sur la période je me dis que j’aurais aimé y être dans els sixties, partager le sentiment de Rémond et connaître toutes ces choses.

En bref donc, ce fût une lecture très agréable, qui m’a donné envie d’écouter  les albums plus récents que je ne connais pas du tout, de réécouter les anciens albums et de voir les différents films qui ont été réalisés sur Dylan. Merci donc à BoB et aux éditions JBZ & Cie !

Je vous laisse méditer sur ce second extrait :

« Plus Dylan vieillit, plus nombreux sont les jeunes qui l’écoutent, le découvrent, se reconnaissent en lui, viennent le voir en concert. Sous son chapeau, derrière son piano, il est à jamais ce jeune homme qui ne cesse de chanter la naissance du monde. Avec lui ils refont toute l’histoire, celle d’avant leur naissance. Pour mieux comprendre ce qui est en train de  naître, d’apparaître, là, sous leurs yeux. »

images


Publicité
Publicité
<< < 1 2
Publicité
Archives
Publicité