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Notes de lecture

25 juin 2017

Charles Dickens & Wilkie Collins, Voie sans issue

voie sans issus

Quatrième de couverture:

"Quand un créateur d'ambiances et de personnages génial - Dickens - croise son talent avec celui d'un formidable inventeur d'intrigues - Wilkie Collins (La Dame en blanc, Pierre de lune), cela donne Voie sans issue. Cette histoire très romanesque d'enfant abandonné retrouvé puis perdu à nouveau s'avère vite un roman d'énigmes "cavalcadant" comme on n'en fait - hélas - plus, et qu'un Dumas, pris aux sortilèges du polar, n'aurait pas désavoué. Émotions, frissons et passions sont au rendez-vous !"

Je ne suis vraiment pas assidue pour ce mois anglais mais cette fin d'année est vraiment difficile... allez plus que deux semaines... En tout cas quel plaisir le soir d'avoir pu retrouver et apprécier un classique! De Wilkie Collins je n'ai lu que La dame en blanc, que j'ai beaucoup aimé, mais Dickens est un de mes auteurs anglais fétiches. Il demande cependant une exigence de lecture qui me faisait un peu peur en cette période bien chargée! Et finalement c'est tout le contraire qui s'est produit, je me suis sentie à l'aise dès les premières pages, un peu comme si j'avais enfilée de vieilles pantoufles bien confortables, et j'en avais bien besoin pour renouer avec la lecteur tant Stella Gibbons m'avait assommée!

Je vais quand même vous parler du livre... Walter Wilding, un jeune Londonien, vient de reprendre une affaire de spiritueux, il cherche pour l'épauler dans ses tâches quotidiennes une gouvernante. L'une des personnes qui postule s'avère être quelqu'un qui a connu le jeune Walter enfant... Les révélations qu'elle lui fait sur son enfance l'amèneront à s'interroger sur sa légitimité en tant que fils et héritier. Je ne vous en dis pas plus, il faut vraiment le lire!

Bien sûr la plume des deux auteurs est agréable à lire, et le suspense est à son comble. On retrouve bien là la patte des deux auteurs, le décor Londonien, le côté un peu sombre et la vie sans concession, une bonne dose de mystère et d'évènements qui mis bout à bout s'imbriquent les uns dans les autres pour révéler un puzzle final des plus innattendus. S'il y a bien une chose à regretter c'est que ce soit finalement si court! Dickens m'avait habitué à plus long!!

mois anglais 2

 

(chez Lou et Cryssilda)

objectif pal

 

(13/25 dans ma PAL depuis septembre 2016

Objectif Pal de Juin chez Antigone -2-)

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7 juin 2017

Clémentine Beauvais, Songe à la douceur

songe à la douceurPrésentation de l'éditeur:

"Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant, et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse de lui, et lui, semblerait-il… aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il la lui faut absolument. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ? Songe à la douceur, c’est l’histoire de ces deux histoires d’un amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans à ce moment-là d’une vie peuvent changer. Une double histoire d’amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaikovsky – et donc écrite en vers, pour en garder la poésie."

 

C'est Moka qui m'a donné envie de lire ce livre l'été dernier. Son billet est aussi beau que le livre en lui-même, elle trouve toujours les mots justes, et les beaux mots pour parler des livres qui touchent... Songe à la douceur est un de ces ovnis de la littérature, mi-roman d'amour, mi-poésie, il est destiné à la jeunesse mais j'ai plus eu l'impression qu'il s'adressait à des adultes. Je l'ai vraiment beaucoup aimé, de par sa forme en vers, par ses personnages, et par son histoire. Cette lecture m'a donné l'impression, le temps de quelques soirées, de me retrouver dans une bulle hors du temps. Il fait s'interroger sur le sentiment amoureux, mais aussi sur l'amitié et les amours de jeunesse. Qui n'a pas songé un jour à ses amis, ses amours de collège en se demandant et si? Et bien Tatiana et Eugène l'ont fait. Et dernière cette douceur se cache une vérité difficile, de celle qui nous fait nous demander aussi si j'avais changé telle ou telle chose, comment serait ma vie d'aoujourd'hui?

C'est vraiment difficile de vous parler de ce livre, lu le mois dernier, je pense que de toute façon je ne pourrai lui rendre justice et je vous conseille simplement de le lire pour vous laisser vous aussi emporter, et si je n'ai aps réussi à vous convaincre, je vous renvoie au billet de Moka :)

5 juin 2017

Stella Gibbons, La ferme de cousine Judith

la-ferme-de-cousine-judith

Présentation de l'éditeur:

"Ruinée à la mort de ses parents, la jeune et malicieuse Flora est accueillie dans la ferme de sa cousine Judith. Mais cette étrange famille tombée du ciel manque totalement de la distinction à laquelle la jeune Londonienne est habituée. Heureusement, grâce à elle, leur vie va changer !
Un vent de modernité souffle sur la ferme…"

Non seulement je n'ai pas eu le temps de faire un billet de lancement pour ce Mois anglais, mais en plus j'ai failli ne pas participer à ma première LC autour de la campagne anglaise!!

Pourquoi? Et bien pour la simple raison que j'ai mis presque trois semaines à lire ce livre! Trois semaines!!! Vous vous rendez compte? Les aléas du calendrier + un livre ennuyeux au possible ne font absolument pas bon ménage. Bon heureusement je me suis rattrapée cette semaine et j'ai réussi à terminer les aventures de cette jeune Flora à la campagne.

Pourquoi je n'ai pas vraiment accroché à ce livre?

- le personnage de Flora, assez antipathique. Elle s'est mis en tête d'aller change rla vie de ses proches, quoi de mieux que ses cousins un peu arriérés qui vivent au fond de la brousse? (une ferme délabrée du Sussex), je force le trait, mais à peine! 

- l'écriture: trop alambiquée. Ce roman a été écrit dans les années 30 mais j'ai trouvé l'écriture très vieillotte.

- les clichés: les personnages sont quasiment tous des caricatures de personnes vivant à la campagne, le fermier bourru, l'idiot du village, l'extrémiste religieux, l'écrivain raseur, la jeune vierge sublime, et bien sûr la tante complètement gâteuse. Personne n'est épargné!

Je reconnais toutefois avoir trouvé certaines situations cocasses, et un rythme un peu plus soutenu dans la seconde moitié du roman m'ont aidé à aller jusqu'au bout. Je ne conseillerai donc pas spécialement cette lecture, même en terme de plongée dans la vie campagnarde j'ai été déçue!

mois anglais 2

 

(chez Lou et Cryssilda - Lecture commune: campagne anglaise

Cryssilda a lu La couleur du lait, Eva a lu Ma vie (pas si) parfaite, Fondant et Anne ont aussi lu Stella Gibbons avec respectivement  Le célibataire  et Le bois du Rossignol)

objectif pal

(12/25 dans ma PAL depuis septembre 2016

Objectif Pal de Juin chez Antigone -1-)

29 mai 2017

Russel Banks, De beaux lendemains

de beaux lendemains

Présentation de l'éditeur:

"L’existence d’une bourgade au nord de l’état de New York a été bouleversée par l’accident d’un bus de ramassage scolaire, dans lequel ont péri de nombreux enfants du lieu.
Les réactions de la petite communauté sont rapportées par les récits de quatre acteurs principaux. Il y a d’abord Dolorès Driscoll, la conductrice du bus scolaire accidenté, femme solide et généreuse, sûre de ses compétences et de sa prudence, choquée par cette catastrophe qui ne pouvait pas lui arriver, à elle. Vient Billy Ansel, le père inconsolable de deux des enfants morts. Ensuite, Mitchell Stephens, un avocat new-yorkais qui se venge des douleurs de la vie en poursuivant avec une hargne passionnée les éventuels responsables de l’accident. Et enfin Nicole Burnell, la plus jolie (et la plus gentille) fille de la bourgade, adolescente promise à tous les succès, qui a perdu l’usage de ses jambes et découvre ses parents grâce à une lucidité chèrement payée.
Ces quatre voix font connaître les habitants du village, leur douleur, et ressassent la question lancinante — qui est responsable ? — avec cette étonnante capacité qu’a Russell Banks de se mettre intimement dans la peau de ses personnages."

Ce livre traîne dans ma PAL depuis un certain temps déjà! L'intrigue principale est liée à un accident de bus scolaire survenu un matin d'hiver et qui a coûté la vie à plusieurs enfants. Les différents narrateurs vont raconter la même histoire de leur point de vue afin de trouver le responsable de cet accident. Est-ce la conductrice? L'état? Le temps? La faute à pas de chance?

Ce livre est construit à la manière d'un procès, comme si chaque narrateur venait témoigner à la barre pour étayer les faits, connus de tous, le bus qui a dérapé et est tombé dans un ravin, un matin d'hiver.

Par le biais de ces témognages, on découvre les différentes personnes touchées par cette catastrophe, on fouille leur vie, leurs petits secrets. C'est une lecture assez monotone, puisqu'elle parle d'un même évènement, mais à la fois très riche dans le portrait de ses personnages. J'ai apprécié ce roman, même si la fin me laisse un goût d'inachevé voire une ou deux incompréhensions. Si vous l'avez lu je serai ravie de pouvoir en discuter par mail avec vous via le formulaire de contact pour ne pas spoiler les autres :)

 

objectif pal

(11/25 dans ma PAL depuis plusieurs années

Objectif Pal de Mai chez Antigone -1-)

17 mai 2017

Pascal Manoukian, Ce que tient ta main droite t'appartient

Ce-que-tient-ta-main-droite-t-appartientQuatrième de couverture:

" Si ce soir-là Charlotte n'était pas sortie dîner entre filles, si ce jour-là Karim n'était pas allé à la mosquée, jamais elle n'aurait déchiré sa robe, jamais il ne serait parti en Syrie. Ils promèneraient leur fille dans les allées du parc. Il lui achèterait des livres qu'elle laisserait traîner sur la table de nuit. Chaque jour elle serait plus belle. Chaque jour ils seraient plus amoureux. Ils boiraient du Sancerre au bonheur de leurs 30 ans, danseraient sur Christine and the Queens. La vie ne tient parfois qu'à un bas filé... » Le miracle n'arrivera pas : cette nuit-là, Karim perd tout. Son désir de vengeance va le mener jusqu'aux ruines d'Alep, au cour de la machine à embrigader de Daech. Là où se cachent les monstres, mais aussi les centaines d'égarés qui ont fait le mauvais choix pour de mauvaises raisons. Là où il faudra lutter pour ne pas ressembler aux bourreaux. Un voyage réaliste au pays mal connu de l'embrigadement et de toutes les violences."

J'avais repéré Pascal Manoukian avec son titre Les échoués mais c'est finalement avec son deuxième roman que j'ai découvert sa plume, et je ne regrette pas cette lecture. Un vrai coup de coeur et ce pour plusieurs raisons:

-l'histoire qui s'ancre dans l'actualité. Charlotte et Karim sont un couple mixte et moderne. Ils ont la trentaine, profite de leur vie mais sont prêts à fonder une famille. Karim est musulman, il pratique un islam modéré, Charlotte est chrétienne, ses ancêtres, des chrétiens d'Arménie ont été persécutés au début du siècle. Tout deux veulent concilier leurs deux cultures. La famille tient une place prépondérante dans la première partie du roman. Les liens qui unissent les générations entre elles, le rapport à la foi, aux origines, et bien sûr, l'amour d'un couple moderne. 

-le point de vue de l'auteur est plutôt étonnant. Je trouve que faire partir Karim en Syrie pour intégrer les rangs de Daech est un contrepieds assez intéressant. Pascal Manoukian nous donne donc une vision de l'intérieur. On rencontre des personnages variés, qui sont parfois là un peu par hasard, un peu par erreur. Je n'ai PAs ressenti de manichéisme, et ça ça m'a plu. Je ne dis pas qu'il adoucit, ou excuse quoi que ce soit, on est évidemment d'accord pour dire que Daech c'est pire que tout, mais il n'y a pas les gentils d'un côté, et les méchants de l'autre. C'est justement ce qui montre la dangerosité de l'organisation. Il n'est d'ailleurs pas tendre avec notre jeunesse, les médias, le monde dans lequel on vit finalement...

- les personnages sont variés, eux aussi ne sont pas ni tout blanc, ni tout noir. L'auteur essaie de montrer la noirceur que l'on peut avoir en chacun de nous, ou au contraire l'humanité dont on peut faire preuve dans les pires situations. Et ceux qui sont à la tête des entraînements au Djihad l'ont bien compris, la première phase consite à déshumaniser les gens qui leur arrivent de partout.

- l'écriture est très moderne, vivante et imagée. Elle reflète bien les émotions, les sentiments, des personnages, des situations, mais aussi celles du lecteur, elle est le miroir de notre désarroi, de notre incompréhension, de notre volonté de vivre, de ne pas avoir peur mais quand même de porter ça en nous, maintenant, et pour toujours je crois. 

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15 mai 2017

Margaux Motin rencontre la femme parfaite est une connasse 2

 

femme parfaite2

Quatrième de couverture:

« Qu’est-ce qu’elle a de plus que nous ? Rien. Pourtant, elle est la Femme Parfaite, et elle nous agace toujours autant !

Redécouvrez le manuel de survie des femmes normales de Marie-Aldine et Anne-Sophie Girard revisité avec humour par Margaux Motin (J’aurais adoré être ethnologue, La Théorie de la contorsion, La Tectonique des plaques…), avec notamment les précieux conseils sur « Comment savoir qu’il faut fuir cette soirée » ou « l’interdiction d’aller sur le Facebook de l’ex »… ».

Voilà une bande-dessinée dans la lignée de la première mais qui m'a semblée un peu plus intéressante. Bien sûr Margaux Motin apporte toujours un soin particulier aux détails de ses dessins, les dessins en eux-même sont très bien faits et souvent très drôles, les situations également. Il m'a semblé que ce dexuième volet tapait un peu moins sur les "femmes parfaites" pour tout simplement mettre en avant des situations cocasses, des expériences vécues, du quotidien de toute femme lambda, du coup ça m'a un peu plus parlé. Si vous ne voulez n'en lire qu'une, je pense que c'est sur celle-ci qu'il faut miser plutôt que sur la première.

12 mai 2017

Parlons un peu d'écologie

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 Jérémie Pichon - Bénédicte Moret, Famille presque zéro déchet Ze guide

Quatrième de couverture:

"Réduire ses déchets pour la planète, pour sa santé, pour le porte-monnaie, c’est le moment ! Mais comment s’y prendre ? En marchant dans les pas de Jérémie et Bénédicte. Ce livre, à la fois carnet de bord pas triste, et guide pratique, vous mènera au but en vous épargnant bien des pièges !
Avec humour et autodérision, les auteurs vous proposent un plan d’action détaillé et 10 défis Zéro Déchet pour vous lancer. En s’appuyant sur leur connaissance de l’écologie, ils livrent des centaines de conseils pratiques et d’alternatives simples pour le quotidien : courses, cuisine, nettoyage, mobilier, hygiène, maquillage, vêtements, jardin, bricolage, festivités… Car les déchets sont partout !
Ce que vous allez gagner : l’amélioration de votre écobilan familial (1 poubelle de 15 L pour 1 mois), moins de toxiques et de sacrées économies. Plus le sentiment exaltant d’être acteur de sa vie, de sa santé, de créer du lien, de toucher à l’essentiel."

Je profite de cette lecture pour vous faire un petit billet fourre-tout sur mon processus écologique...

J'avais un peu de mal à être sensible à l'écologie ces dernières années, sachant que je vivais dans un environnement saturé de bombe insecticide anti-araignées... mais malgré tout je culpabilisais, ne pouvant évidemment pas me passer de mon arme fatale toute la période où j'ai vécu seule, encore plus pendant mes trois années dans ma maison Seine-et-Marnaise où très régulièrement j'étais confrontée à ma peur incontrôlable!

Bref, maintenant je vis en couple, et en appartement et je (re)vis sereinement par rapport à ça, le film Demain a agit un peu comme un électro-choc, bien sûr j'ai toujours trié mes déchets, le recyclable (cartons - papier - conserves etc.) le verre vs. le reste, j'achetais bio régulièrement et je consommais français pour ce qui est des denrées alimentaires. Depuis que je suis en Alsace, non seulement j'achète français mais je privilégie encore plus le local, il y a une ferme dans mon village qui vend sa production, ce n'est pas forcément bio, mais au moins, à part le tracteur pour aller du champ à la ferme, il n'y a pas eu d'autre transport. Le manger local c'est un peu une institution en Alsace, il est donc très facile de se procurer des produits issus de producteurs locaux. Quand j'achète en supermarché, j'essaie au maximum d'acheter bio. Mais voilà, je trouve que ce n'est pas suffisant...

Alors j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque pour piocher d'autres idées... bien sûr je suis convaincue qu'il faut réduire ses déchets donc forcément je ne suis pas partie avec un à priori négatif sur cette lecture. J'ai appris des choses, notamment en ce qui concerne les chiffres hallucinants du marché de l'emballage. Et c'est vrai, je jette à la poubelle recyclabe environ un sac type cabas pour els courses par semaine, c'est ENORME!!! J'aimerais effectivement privilégier le sans-emballage et le vrac mais le processus fait son chemin et je ne suis pas encore prête à sauter le pas pour le moment pour des raisons pratiques de proximité mais ça me travaille. 

Deuxième point sur lequel j'aimerais travailler, les cotons démaquillants, j'ai bien enive de mettre cet été à produit pour me fabriquer des lingettes démaquillantes lavables, cousues mains. De même ce serait peut-être bien de me mettre à la cup. Quand je lis le témoignage de l'auteur je suis tout à fait convaincue.

Et enfin, le 3e point qui était déjà en train de faire son chemin c'était le lombricompost, et bien la famille rpesque zéro déchet m'a aidé à sauter le pas. Comme je l'ai dit précédemment, je suis en appartement donc difficile de faire un compost traditionnel. La solution du lombricompost est donc parfaite pour réduire les déchets végétaux et organiques. Nous avons donc commandé un lombricompost (de la marque eco-worms pour ceux qui se poseraient la question) et nous l'avons reçu samedi. Sur la notice d'installation ils insistent sur le fait que pour que les vers soient véritablement opérationnels il faut attendre deux semaines donc je ne peux pour l'instant rien vous dire sur son efficacité. Par contre je peux vous parler de son design, cela ressemble à une poubelle donc comme c'est sans odeurs nous pensions le laisser dans la cuisine. Sauf que ... dimanche matin on s'est réveillé et on a trouvé une dizaine de vers dans la cuisine... je vous dis pas, moi et mon dégoût des insectes on était ravis!! Du coup le compost a déménagé sur le balcon, et nous avons éclusé les faq et autres forums sur le sujet, il semblerait que les cocos soient stressés de leur installation, qu'il leur faille un temps d'adaptation, qu'ils sont sensibles à la lumière (en bref ils profitent de la nuit pour faire le mur) et qu'on peut leur installer une lumière (euh oui fin, si je veux réduire ems déchets c'est pas pour augmenter ma consommaiton d'électricté de l'autre!) donc on attend... la suite au prochain épisode.

Tout ça pour vous dire que le processur écologique est long, mais qu'il est bien présent et qu'avec des petits pas grand chose mis bout à bout on peut arriver à quelque chose. La preuve, la famille presque zéro déchet a radicalement changé son mode de vie et s'en porte très bien. Leur livre est intéressant, truffé d'infos mais surtout les dessins de Bénédicte Moret son bourrés d'humour.

Prochaine étape, la lecture du livre de Marie Kondo sur le rangement, aheum, ça aussi c'est un gros chantier.

Si vous avez des retours d'expérience concernant les lombricompost je suis preneuse de toute information!!!

 

famille presque zéro déchet

 

 

challenge petit bac

(GROS MOT: DECHET)

9 mai 2017

Kerry Hudson, Tony Hogan m'a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman

 

tony hogan

Quatrième de couverture:

"Accueillie dans ce monde par une flopée d'injures, la petite Janie Ryan est vite projetée au milieu de cris, de fumées de cigarettes, de vapeurs d'alcool, mais aussi de beaucoup d'amour.

Dans une langue saisissante et originale, elle remonte à ses premiers jours pour nous raconter sa jeunesse écossaise, de centres d"accueil en HLM minables et autres bed and breakfasts douteux… Alcool, drogue, fins de mois difficiles et beaux-pères de passage : rien ne lui est épargné. Mais, toujours prête à en découdre, Janie se débat, portée par un humour féroce et la rage de se construire une vie correspondant à ses attentes.

Kerry Hudson réussit ici l’exploit d’être à la fois drôle et triste, tendre mais jamais larmoyante. 

Un premier roman ébouriffant, comme son héroïne."

 

Lecture assez mitigée, j'avais repéré ce roman sur les blogs au moment de sa sortie et je l'avais noté d'abord pour son titre, puis sa couverture, et enfin parce que de souvenir les avis étaient plutôt positif. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans d'abord à cause de la narration faite par Janie alors même qu'elle est encore bébé, c'est un peu étrange. Ensuite parce que d'emblée la mère m'a énervée et que j'ai eu envie de la secouer. Je crois que je supporte de moins en moins ces histoires de femmes qui ne font que reproduire un schéma qui les enferme dans un cercle vicieux, je nuancerai mon propros à la fin mais ... La mère de Janie vient d'un milieu très défavorisé, mère alcoolique, père qui s'est barré, frère dealer. Clairement elle ne part pas avec toutes les chances dans la vie, mais elle-même boit, se maque avec une petite frappe du quartier et ne s'occupe pas correctement de sa gosse...elle en perd la garde un temps, vire son mec, se retrouve un peu de stabilité, et rebelotte, et c'est quasiment comme ça tout au long du roman. Je nuance parce qu'elle semble refaire surface, avoir appris de ses erreurs, mais finalement c'est Janie qui prend le relais. Rien donc de bien enthousiasmant ... la vie me direz-vous... 

 

challenge petit bac

(Aliment / Boisson: ICE-CREAM SODA)

28 avril 2017

Lily Brett, Lola Bensky

lola bensky

Quatrième de couverture: "Londres, 1967. Lola, 19 ans, pige pour le magazine Rock-Out. Sans diplôme, trop ronde, trop sage, celle dont le seul bagage est d'être l'enfant de survivants de la Shoah plonge au coeur de la scène rock, causant bigoudis, sexe ou régime avec Hendrix, Mick Jagger, Janis Joplin. Des portraits inattendus qui révèlent son inconsciente quête identitaire... Entre guitares électriques et survie, avec humour et tendresse : un roman survolté, poignant autoportrait et savoureux hommage aux génies du rock des années 60-70. Une pépite."

J'étais vraiment très emballée par ce roman, à priori autobiographique, de Lily Brett, la quatrième de couverture est très prometteuse et me parle de sujets que j'apprie dans la littérature et en général, une quête identitaire, du rock des années 60-70 et leurs noms évocateurs, Janis, les Rolling Stones, Londres, New-York, Monterey, l'Australie, un cocktaïl explosif quoi, et puis qualifié de pépite!! Euh mais pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour le lire d'ailleurs?

Et bien quelle déception!!! A tel point que j'ai failli abandonner à plusieurs reprises. Ce qui aurait pu être un genre de communion littéraire avec le rock m'est apparu comme un genre de closer en pire. J'ai trouvé les quelques interviews à peine intéressantes, à part quelques discussions autour des fringues et des régimes, parce que l'auteur, visiblement en surpoids, testent les régimes à la mode de l'époque, genre manger un melon, deux bananes, une pomme, à chaque repas, il n'y a pas grand chose de substanciel. Le seul point quelque peu intéressant tourne autour des origines juives de Lola Bensky, née dans un camp de déportés, dont la famille a en partie était tuée à Auschwitz. Le roman ne suit pas de trame chronologique précises, journaliste pour un magazine de rock Australien, puis, écrivain aux Etats-Unis, Lola Bensky/ Lily Brett fait des aller-retours entre les époques et les pays, au fil de ses pensées, avec pour fil rouge, son poids, et ses orgines. La mise en abîme avec le roman que Lola Bensky est en train d'écrire m'a un peu ennuyée également, est-ce vraiment l'histoire d'un de ses autres romans?

Les trentes dernières pages sont peut-être les seules qui aient vraiment retenues mon attention, Lily Brett évoque la ségrégation avec les musiciens d'Otis Redding et où elle fait également une analyse sur la culpabilité des enfants de victimes de l'holocauste et de leurs bourreaux. 

C'est dommage parce que le thème me plaisiat bien, et celui de ses autres romans aussi, surtout parce qu'ils se passent à New York, dans le Lower East Side, mais je ne suis pas sûre de retenter l'expérience!

challenge petit bac

 

(PRENOM: LOLA)

objectif pal

 

(10/25 dans ma PAL depuis Janvier 2016

Objectif Pal d'Avril chez Antigone -1-)

26 avril 2017

Antoine Leiris, Vous n'aurez pas ma haine

vous_naurez_pas_ma_haine

Quatrième de couverture: "Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume.
À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant."

 Ironique de publier ce billet quelques jours après les résultats du premier tour des élections présidentielles. Le sujet est tout autre, mais le titre convient bien aux débats stériles lus ici ou là... Tout ce que je peux dire c'est que je suis très triste quand je vois que dans le village où j'ai grandi, le F-Haine remporte 45 % des suffrages, bien loin devant tous les autres candidats... Et pourtant, en ces temps difficiles, de crise économique, sociale, et internationale c'est le message de cet homme, Antoine Leiris, que l'on devrait véhiculer, transmettre, mais beaucoup s'écharpent en public... tout le contraire de ce qu'il faudrait, il est bien loin le rassemblement populaire post-Charlie hebdo! Bref je referme cette parenthèse.

Antoine Leiris a perdu sa femme lors des attentats du Bataclan en Novembre 2015, et ce livre c'est sa manière à lui de se reconstruire, ou tout au moins d'essayer de ne pas céder à la haine. Il s'accroche à la vie, à son fils, pour ne pas perdre pied, il ne comprend pas bien sûr, mais il ne cède pas à la facilité de la haine, et c'est très courageux de sa part. Très courageux aussi d'avoir publié sa douleur. J'ai été très émue par cette lecture... 

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