Michael Collins, Minuit dans une vie parfaite
Quatrième de couverture:
"Encore un refus ! Karl ne supporte plus les sourires narquois de sa belle-sœur. Son prochain roman sera un chef-d’œuvre ! Où trouver l’inspiration ? L’écrivain désabusé déménage dans un quartier reculé de Chicago. Il suit le quotidien de ses voisins russes, des personnages bigarrés qui deviennent les héros de ses histoires. Peu à peu, réalité et fiction se confondent dans l’esprit de Karl..."
Encore un de ces romans où le narrateur autocentré est à baffer! Karl est écrivain, il gagne sa vie en étant le nègre d'un auteur de romans policiers à succès. Les chapitres entre la vie de Karl et celle qu'il fait vivre pour ses romans se mélangent et leur frontière est parfois bien mince, c'est un premier aspect qui m'a un peu perdue mais ce n'est pas pour ça que Karl est à baffer. Karl est à baffer parce qu'il fait parti de ces hommes désabusés jamais satisfaits, qui mentent et trompent sans vergogne, qui vivent aux crochets des autres et qui s'imaginent une vie abracabantesque plutôt que de se tirer les doigts du ***. Pardon pour cet écart de langage mais c'est que j'ai eu envie de lui secouer les puces à ce loser, et ce n'est pas sa femme qui peut arranger les choses, elle est aussi pénible que lui!! On évolue dans un univers parfois un peu malsain de sexe et de snuff movie qui m'a aussi un peu gonflée. Je crois que je n'aime plus ces écrivains dans la veine de Brett Easton Ellis qui me donne l'impression d'utiliser du cru à tout bout de champs pour pas grand chose au final. Ou bien je suis devenue trop prude et comme le signalait un jour quelqu'un dans les commentaires je suis sans doute une de ces "cul-serrés" qui ne comprennent rien à la littérature.
En bref vous l'aurez compris je n'ai pas aimé ce roman!
(Objectif PAL d'avril - 1 - dans ma PAL depuis plusieurs années)// Objectif PAL 5/20