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Notes de lecture
challenge lire sous la contrainte
4 septembre 2013

Jeffrey Eugenides, Virgin suicides

virgin_suicide_10Quatrième de couverture:

"Jeunes, belles et fragiles, les cinq filles Lisbon se suicident en l'espace d'une année. Difficile de comprendre ce qui se passe derrière les murs de la villa familiale : un quotidien étouffant, une mère plus sévère que les autres, une folie contagieuse... Des garçons du quartier, effrayés et fascinés, observent les filles s'effondrer une à une. Devenus adultes, ils s'interrogent encore."

J'avais quelques souvenirs du film de Sofia Coppola que je n'ai pas vu en entier par ennui je crois. Je le trouvais trop lent et n'aimais pas le côté narratif. J'ai retrouvé la lenteur dans le roman de Jeffrey Eugenides mais ici elle ne m'a pas tellement dérangée. Elle permet de créer une atmosphère pesante et nous montre la minutie avec laquelle les garçons du quartier se sont intéressés aux filles Lisbon.

Cinq filles qui semblent indissociables bien qu'elles soient parfois individualisée. Chacune a son propre charactère et chacune choisira sonmode opératoire pour se suicider. Et cela n'est pas étonnant qu'elles aient eu des envies suicidaires quand on voit la vie qu'elles mènent. Leur décrépitude va de pair avec le vieillissement de la maison et il semblerait qu'il en soit de même pour la ville entière. La seule constante étant le désir que les filles font naîtres chez les jeunes du lycée. 

Voilà donc une lecture un peu étrange qui a un peu traîné en longueur mais qui ne m'a pas déplue pour autant. Je crois que l'adjectif bizarre convient parfaitement à ce roman. Il ne me reste plus qu'à (re)voir le film de Sofia Coppola.

 

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(3/3 Mot étranger: Virgin et suicides)

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(25/97)

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30 août 2013

Keith Richards, Life

lifeQuatrième de couverture:

"Une Impala fonce dans le désert de l'Arkansas. Keith Richards est au volant. Avec lui, des amis et quelques substances : hasch, coke et peyotl. En cet été 1975, les Rolling Stones forment déjà le groupe de rock le plus dangereux de la planète. Bien sûr les histoires de dope, les filles évanouies, les arrestations, on connaît. Mais quand Keith Richards raconte l'épopée à sa façon, on touche au mythe."


C'est Latite06 qui m'avait donnait envie de lire cette autobiographie de Keith Richards tant son billet à son propos était élogieux. Je vous ai retrouvé son billet. Life dormait dans ma Pal depuis un peu plus d'un an mais l'été dernier j'ai lu la biographie de Llennon je ne me voyais pas enchainer les deux! Forcément je n'ai pu m'empêcher de les comparer. J'ai globalement apprécié ma lecture mais avec des bémols, bémols qui sont liés je pense au fait d'avoir lu la biographie de Lennon avant, et aussi sûrement au fait que ce soit une autobiographie. 

J'ai apprécié connaître l'enfance du musicien, la formation du groupe et ses débuts, tater un peu l'ambiance de l'époque, la folie insuflée aux fifties par les Stones en réponse au conformisme et à la consommation. Bien sûr il y est beaucoup question de drogues mais c'était dans l'air du temps... Mais quand même ça m'a parfois ennuyée, ce qui m'a finalement le plus gênée c'est l'impression que j'ai eu que Richards réglait ses comptes avec Mick Jagger dans une bonne partie du bouquin et j'ai trouvé ça un brin déplacé.

Par contre, en ce qui concerne la musique et les instruments, forcément puisque le livre est écrit par Richards lui-même c'est très pointu, et ça m'a parfois un peu perdue. Comment certaines chansons ont été écrites, et en si peu de temps m'a parfois hallucinée, on peut dire que les Rolling Stones avaient vraiment la musique dans la peau, c'est impressionnant.

Bizarrement, la partie du roman que j'ai préférée est la dernière, quand Keith Richards semble plus posé, qu'il se remarie avec Pattie et cesse de se droguer. Et puis il y a aussi le style de Keith Richards qui vaut la peine d'être lu, incisif mais avec beaucoup d'humour mais surtout beaucoup de générosité. Et il en faut de la générosité pour faire vibrer son public. Cette générosité se retrouve dans les liens qu'il a tissés avec d'autres musiciens, en Jamaïque notamment.

Si je n'ai pas le même ressenti que Latite j'ai tout de même passé un bon moment, avec Keith Richards on est dans le ressenti, avec Philipp Norman on était dans l'historique.

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(2/3, mot étranger: Life)

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(24/97)

28 août 2013

David Abiker, Zizi the Kid

zizi_the_kidQuatrième de couverture:

" Dans les années soixante-dix, un petit garçon, David Abiker, se montre déjà très intéressé par le sexe opposé : espionner les clientes de sa mère couturière pendant leurs essayages, s'initier à de nouveaux horizons avec le catalogue des 3 Suisses, explorer la pile de Playboy d'oncle Léon... Pour lui, rien n'est plus merveilleux que ces activités clandestines. Avec humour et légèreté, l'auteur nous fait revivre notre enfance à travers ce récit nourri de souvenirs très personnels."

 


Voilà un livre drôle et divertissant mais qui n'est pas non plus très novateur dans le genre. Le récit autobiographique de David Abiker m'a un peu rappelé l'Augusteen Burroughs de Courir avec des ciseaux en moins loufoque. David, aka zizi, est un enfant à peu près comme les autres mais déjà très intéressé par la sexualité, normal pour cet âge je ne sais pas, je ne suis pas passée par là, en tout cas pas en tant que garçon, cela l'amène parfois à des situations cocasses que l'auteur adulte nous décrit avec une pointe d'humour qui m'a plue.

En bref, j'ai passé un bon moment de lecture mais cette histoire ne me marquera sans doute pas longtemps.

 

 

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(1/3: mot étranger: Kid)

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(23/97)

17 avril 2013

Maud Lethielleux, J'ai quinze ans et je ne l'ai jamais fait

J_ai_quinze_ans_et_je_ne_l_ai_jamais_faitQuatrième de couverture:

"Première de la classe, Capucine n'a qu'une obsession, elle veut faire l'amour. Elle a quinze ans, c'est le moment, pense-t-elle. Mais pas avec un garçon de son âge, boutonneux et maladroit, non, Capucine aimerait un homme, un vrai, et pourquoi pas son prof d'histoire-géo? Dans la même classe, Martin, avachi sur sa chaise, rêve de musique. Bassiste, il prépare son premier concert public, collectionne les bulles et joue l'homme de la maison, celui qu'il n'a jamais connu. Autour d'eux gravitent Lily la fille qui brille, Nath et ses dreads trop longues, Jo le guitariste, Charlotte qui reprend ses études et les lèche-sandales de Mme Sou. Le soir du concert, les destins s'emmêlent."

 

Ce roman jeunesse fût plaisant à lire. L'alternance entre les points de vue de Capucine et de Martin, lycéens de 15ans, donne du rythme à l'histoire. Les personnages sont attachants, tous sauf peut-être Capucine justement avec son idée fixe de vouloir faire l'amour. Elle part souvent dans ses fantasmes et imagine presque tous les gens qu'elle croise nus ou en train de faire l'amour, c'est un peu agaçant au bout d'un moment. Le personnage qie j'ai préféré est sans conteste celui de Martin, notamment dans sa relation naissante avec François, le professeur d'histoire-géo mais aussi dans sa relation changeante avec sa mère, une relation qu'on sent plus sereine mais toujours pudique. C'est un trio très touchant, qui donne de l'émotion à une histoire qui aurait pu être tout à fait banale. L'idée qui se dégage de ces pages c'est qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Le léthargique du fond de la classe a peut-être tout autant à dire que l'intello du premier rang...

Deux petits extraits:

"Pourquoi t'es prof?

- Parce que ça me donne une excuse.

J'ai pas insisté, je me suis dit qu'il avait pas dormi plus que moi. Il a continué.

- Une excuse pour être avec des jeunes et partager des moments. Je sais c'est nul comme réponse mais j'avais que ça. Et puis l'histoire c'est aussi l'histoire de l'homme, c'est tout ce qu'on est avec notre violence, nos désirs de pouvoir, nos illusions, nos grands rêves, nos folies. Et une homme c'est un continent. T'es pas un coninent toi?"

 

"J'ai eu envie de leur presser un jus d'orange. C'est peut-être ça être heureux, avoir envie de presser un jus d'orange pour ceux qu'on aime, même après une nuit de deux heures."

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(10/97)

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(1/2)

la contrainte étant cette session un chiffre

 

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