Jeffrey Eugenides, Virgin suicides
"Jeunes, belles et fragiles, les cinq filles Lisbon se suicident en l'espace d'une année. Difficile de comprendre ce qui se passe derrière les murs de la villa familiale : un quotidien étouffant, une mère plus sévère que les autres, une folie contagieuse... Des garçons du quartier, effrayés et fascinés, observent les filles s'effondrer une à une. Devenus adultes, ils s'interrogent encore."
J'avais quelques souvenirs du film de Sofia Coppola que je n'ai pas vu en entier par ennui je crois. Je le trouvais trop lent et n'aimais pas le côté narratif. J'ai retrouvé la lenteur dans le roman de Jeffrey Eugenides mais ici elle ne m'a pas tellement dérangée. Elle permet de créer une atmosphère pesante et nous montre la minutie avec laquelle les garçons du quartier se sont intéressés aux filles Lisbon.
Cinq filles qui semblent indissociables bien qu'elles soient parfois individualisée. Chacune a son propre charactère et chacune choisira sonmode opératoire pour se suicider. Et cela n'est pas étonnant qu'elles aient eu des envies suicidaires quand on voit la vie qu'elles mènent. Leur décrépitude va de pair avec le vieillissement de la maison et il semblerait qu'il en soit de même pour la ville entière. La seule constante étant le désir que les filles font naîtres chez les jeunes du lycée.
Voilà donc une lecture un peu étrange qui a un peu traîné en longueur mais qui ne m'a pas déplue pour autant. Je crois que l'adjectif bizarre convient parfaitement à ce roman. Il ne me reste plus qu'à (re)voir le film de Sofia Coppola.
(3/3 Mot étranger: Virgin et suicides)
(blanc)
(25/97)