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Notes de lecture
challenge 1% litteraire
28 avril 2010

Laurent Mauvignier, Des hommes

des_hommesQuatrième de couverture : « Ils ont été appelés en Algérie au moment des 'événements', en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire en hiver, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que, quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier. »

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, aujourd’hui, Bernard offre un cadeau inattendu à sa sœur, tous les convives semblent s’en offusquer. Bernard est blessé et va commettre un acte qu’il regrettera ou non nous ne le savons pas, la fin de l’histoire ne nous le dit pas, ne nous dit pas non plus comment ça ce sera terminé pour lui. Non, cette histoire d’anniversaire n’est qu’un prétexte pour plonger certains protagonistes dans leurs souvenirs de la guerre d’Algérie. Et puisque ça n’était qu’un prétexte j’ai trouvé ce début de roman complètement inutile ! Je me suis ennuyée et ai songé plusieurs fois à laisser ma lecture en suspens mais j’ai tenu bon parce que je n’aime pas l’inachevé.

L’Algérie, ça devient plus intéressant. On retrouve Bernard mais aussi son cousin Rabut, c’est d’ailleurs à travers ses souvenirs à lui que le lecteur évolue, qu’il découvre la promiscuité et la peur dans laquelle vivaient ces jeunes appelés. Certains souvenirs sont plus émouvants ou révoltants que d’autres. On suit le fil des pensées de Rabut qui d’une certaine manière tente de nous expliquer, de s’expliquer à lui-même aussi, comment Bernard est devenu Feu-de-Bois…

Ce roman nous donnes à voir par petites bribes la manière dont vivait les soldats durant la guerre d’Algérie, les attaques, la peur des fellagas, les pillages, les tensions entre soldats venus de métropole Harkis mais aussi la vie qui continue, la quille comme ils disent, des jeunes gens qui le temps d’un weekend redeviennent « normaux ». Mais celui-ci nous dresse surtout le portrait d’hommes ravagés par ce qu’ils ont vu, parce qu’ils ont vécu, par les souvenirs qui jour après jour, année après année continuent de les hantés inlassablement. J’ai trouvé le Rabut de la guerre d’Algérie absolument détestable mais j’ai eu pitié du vieillard qui ne dort plus…

Certains passages donc touchants et pourtant je ne saurais dire si j’ai aimé ou non, je pense que ce n’était pas une lecture en accord avec mon humeur donc qui a eu du mal à m’emporter.

challenge_du_1_litteraire_2009
(6/7)

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23 novembre 2009

2010 sera l'année des challenges ou ne sera pas ...

Après le swap mille feuilles d'Edelwe, comment résister au challenge à lire et à manger de Chiffonnette ?? et bien non je ne résiste pas...


a_lire_et___manger

Le principe est simple, il s'agit de lire un roman cullinaire et d'en adapter une recette (à sa sauce? ^^) avant le 15 décembre 2010. Le billet sur le livre devra également  contenir la fameuse recette et son processus de réalisation avec une petite photo du plat final! Enfantin dira-t-on ... pas si sûr :)
Je pense que je mettrais en scène une recette d'un des livres que je recevrai dans le cadre du swap mille feuille si celui-ci s'y prête. C'est l'objectif PAL qui fait pâle figure avec tous ces challenges et tous ces swap. J'ai d'ailleurs eu une idée de swap cette nuit, mais je ne sais pas si j'oserais me lancer!

19 octobre 2009

Un roman français, Frédéric Beigbeder

un_roman_fran_aisPour ma troisième lecture dans le cadre du challenge du 1% littéraire j'ai décidé de me replonger dans un Beigbeder... oui parce que que j'ai lu par le passé Windows on the world, qui m'avait plu; puis 99francs, qui m'avait insupporté (la maso que je suis était quand même allée voir le film à sa sortie!!)

Parce que quand on lit Beigbeder, forcément on a le personnage médiatique en tête, le people de canal, cultivé certes mais imbu de sa personne... en tout cas c'est l'image qu'il me renvoie, même après lecture de cette autobiographie où il tente d'expliquer sa personnalité, où il tente de démontrer qu'au final il n'est pas si sûr de lui-même qu'il semble l'être... Fin en bref vous aurez compris que le personnage Beigbeder m'est tout à fait insuportable! Mais, oui parce que quand même il y'a un mais, ça n'empêche pas le fait que finalement j'aime sa façon d'écrire.

Sans plus attendre la quatrième de couverture qui est en fait un extrait du livre: "C'est l'histoire d'une Emma Bovary des seventies, qui a reproduit lors de son divorce le silence de la génération précédente sur les malheurs des deux guerres. C'est l'histoire d'un homme devenu un jouisseur pour se venger d'être quitté, d'un père cynique parce que son coeur était brisé. C'est l'histoire d'un grand frère qui a tout fait pour ne pas ressembler à ses parents, et d'un cadet qui a tout fait pour ne pas ressembler à son grand frère. C'est l'histoire d'un garçon mélancolique parce qu'il a grandi dans un pays suicidé, élevé par des parents déprimés par l'échec de leur mariage. C'est l'histoire d'un pays qui a réussi à perdre deux guerres en faisant croire qu'il les avait gagnées, et ensuite à perdre son empire colonial en faisant comme si cela ne changeait rien à son importance. C'est l'histoire d'une humanité nouvelle, ou comment des catholiques monarchistes sont devenus des capitalistes mondialisés. Telle est la vie que j'ai vécue : un roman français."

Le ton est donné... ton cassant, humour noir, critique des uns et des autres, culture étalée... oui c'est ça quand je lis Beigbeder j'ai l'impression qu'il me balance son érudition à la figure. La subtilité il ne connaît pas. Il crache ses mots et au lecteur de se débrouiller avec ça... J'ai trouvé ça insupportable au début, puis au fil des pages je me suis habituée et Ô surprise j'ai même aimé! Oui, j'aime ce style haché un peu desordonné, comme s'il crachait son venin pour se sentir mieux ensuite. Une écriture cathartique, c'est comme ça que j'aime écrire. Balancer les mots comme ils viennent sans trop y réfléchir.
Je me demande quand même... mais pourquoi? qu'est ce qu'il a voulu nous montrer là? simplement faire parler de lui? sans doute pas... dénoncer la façon dont il a été traité lors de sa garde à vue? J'ai plutôt l'impression que c'est un prétexte. Un pamphlet sur le divorce de ses parents? sur son frère "parfait"?...je ne sais pas trop, quelqu'un a son avis sur la question?

Voici un extrait qui m'a marqué:

" Arrêter de lire des romans exige beaucoup de force. Il faut avoir envie, courir, grandir. J'étais drogué avant même que d'avoir le droit de sortir le soir. Je m'intéressais davantage aux livres qu'à la vie.

Depuis je n'ai cessé d'utiliser la lecture comme un moyen de faire disparaître le temps, et l'écriture comme un moyen de le retenir"

(3/7)          challenge_du_1_litteraire_2009

11 septembre 2009

Carlos Ruiz Zafon, Le jeu de l'ange

challenge_du_1_litteraire_2009Je déclare ma participation au challenge du 1% littéraire, officiellement ouverte avec cette première lecture.

 

J'avais relu l'Ombre du vent pensant que c'était la suite mais en fait pas du tout! La chronologie du Jeu de l'ange est antérieure à celle de l'Ombre du vent. L'histoire se déroule dans la Barcelone des années vingt.  David, le personnage principal est bien client à la librairie Sempere et fils qui sont le grand-père et le père de Daniel Sempere.
David Martin qui voit son père mourir survit tant bien que mal en travaillant à la Voz de la Industria, journal barcelonais. Il écrira ensuite pour deux éditeurs peu scrupuleux sous le pseudonyme d'Ignatus B. Samson, jusqu'au jour où un homme mystérieux lui proposera d'écrire un livre d'un nouveau genre : "une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués." Il lui propose, pour cent mille francs, d'inventer une nouvelle religion. David accepte finalement cet argent et se lance dans les recherches et l'écriture. D'étranges coïncidences le pousseront à mener l'enquête sur l'ancien propriétaire de la maison qu'il habite et le conduisent à de macabres découvertes.

 

le_jeu_de_l_angeCarlos Ruiz Zafon revisite le mythe de Faust. Tout y est : mystères, personnages imbriqués et histoires entremêlées, le côté un peu noir déjà présent dans l'ombre du vent... mais, la magie n'a pas vraiment pris avec moi. Je ne me suis pas laissées entraîner par l'histoire que j'ai trouvé parfois un peu farfelue... Je n'ai pas spécialement éprouvé de sympathie pour les personnages comme ça avait été le cas pour Daniel et Fermin. Peut-être n'aurais-je pas du relire l'ombre du vent avant de me lancer dans celui-ci. Cest donc avec une petite déception que je commence la rentrée littéraire.

 

Et puis il y'a une chose qui a horripilé l'arachnophobe que je suis, ce sont les nombreuses métaphores avec ces sales bestioles. Beaucoup trop selon moi, il va falloir autre chose pour parler de quelque chose de noir, d'angoissant et de malsain!

 

Vous trouverez d'autres billets du Jeu de l'ange sur Blog-O-Book  logobob01

28 juillet 2009

Mon Premier challenge

challenge_du_1_litteraire_2009

Après moult hésitations j'ai fini par craquer et m'inscrire à mon tout premier challenge sur la blogosphère, j'ai nommé le célibrissime challenge du 1% littéraire 2009 lancé par Levraoueg.

J'espère pouvoir le tenir, 7 livres ça n'est pas énorme oui mais ... je lis rarement des nouveautés, pour plusieurs raisons... je ne prête généralement pas attention aux rentrées littéraires ou autres coups médiatiques sur un auteur (enfin ça dépend des auteurs) et j'achète souvent les livres quand ils me tombent sous la main que ce soit en librairie ou en occasion, et ce sont généralement des livres de poches qui sont quand même bien moins chers... Mais bon j'ai décidé de faire une petite entorse à mon porte monnaie ... ou pas :), je chercherai donc une bibliothèque dans ma nouvelle ville en croisant les doigts pour qu'elle achète assez rapidement les nouveautés.
J'avoue également que ce qui m'a freinée c'est aussi à cause de l'année éprouvante (bis) qui m'attend, entre préparations de cours, travaux iufm en tout genre et lectures pédagogiques pour le mémoire j'ai un peu peur de m'égarer, mais certes ça me divertira entre deux pétages de plombs! Et puis si je suis à la bourre je pourrais toujours faire une séance de rattrapage intensif en Juillet 2009 juste avant la cloture du challenge.

Trève de racontage de vie, passons plutôt aux choses sérieuses. Je pense que mon premier choix sera Le jeu de l'ange de Carlos Ruiz Zafon parce que l'Ombre du vent m'avait enchantée il y'a deux ans déjà! (d'aileurs peut-être que je le relirais pour l'occasion parce que j'ai vu que Sempere était présent dans ce roman également, serait-ce une suite?)

Il y'a de fortes chances que je me laisse tenter par Beigbeder et son roman français, même si je n'adhère pas du tout au personnage.
Laars Saabye Christensen me fait également de l'oeil avec Beatles, un titre des Fab' Four pour chaque chapitre, ça promet d'être Rock'N'Roll non?

Ca en fait déjà trois, plus que quatre donc, je verrais en fonction des choix des autres participantes qu'on pourra suivre sur cette page Netvibes (Netvibes c'est bien pratique!) mais j'ai repéré quelques autres titres : New York Fantasy d'Olivier Jacquemond, Exil intermédiaire de Céline Curiol, Dernière sortie avant l'autoroute de Craig Ferguson ou encore Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenessia ... à suivre donc!


edit 1
: une chose est sûre je me suis promis de ne pas lire Amélie Nothomb parce qu'à chaque fois que j'ai pris un de ses livres je me suis dis cette fois c'est la bonne, mais non la magie n'a jamais opérée!

edit 2: Il y'a un auteur masculin dont le nom me file des boutons! Manquerait plus que ce soit son fils, son mari ou son grand oncle d'Amérique tiens! Comment ça j'suis pas cohérente? Juste qu'un auteur porte le même nom q'une personne qui m'a été désagréable cette année ^^

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