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Notes de lecture

21 mars 2018

Olivier Adam, Chanson de la ville silencieuse

chanson

Quatrième de couverture: "Je suis la fille du chanteur. La fille seule au fond des cafés, qui noircit des carnets, note ce qu’elle ressent pour savoir qu’elle ressent. La fille qui se perd dans les rues de Paris au petit matin. La fille qui baisse les yeux. Je suis la fille dont le père est parti dans la nuit. La fille dont le père a garé sa voiture le long du fleuve. La fille dont le père a été déclaré mort. Celle qui prend un avion sur la foi d’un cliché flou. Celle dans les rues de Lisbonne, sur les pentes de l’Alfama. Qui guette un musicien errant, une étoile dépouillée d’elle-même, un ermite qui aurait tout laissé derrière lui. La fille qui traverse les jardins, que les vivants bouleversent, que les mots des autres comblent, la fille qui ne veut pas disparaître. Qui peu à peu se délivre."

Dire que j'ai été déçue serait peut-être un peu fort mais il est certain que je n'ai pas retrouvé le plaisir des précédents romans, et pourtant je les ai tous lus ou presque, et tous appréciés aussi ou presque. J'ai sans doute un peu moins accroché au sujet, cette jeune fille qui cherche son père, superstar de la musique ayant disparu du jour au lendemain sans laissé de trace, fatigué sans doute de se cacher, de cette vie publique sans concession. On retrouve le thème de la famille comme dans la plupart des romans d'Olivier Adam, et cette famille sort de l'ordinaire, et change un peu des familles classiques de banlieue pavillonnaire qu'Olivier Adam aimerait réveiller, ici la famille est atypique mais le portrait qui en est fait n'est pas des plus glorieux, une mère dépressive et démissionnaire, qui n'a pas eu de scrupules à abandonner sa fille pour aller vivre son rêve américain, un père présent mais tout autant absent, difficile de se construire pour la narratrice avec de tels modèles, pourtant quand ses amis pensent avoir croisé son père à Lisbonne, celle-ci n'hésite pas et part à sa recherche. Ma déception tient peut-être à ça, j'attendais beaucoup de Lisbonne, que j'ai déjà visité, et que je verrai à nouveau en avril, j'attendais plus de déambulations, j'attendais de tâter un peu plus l'ambiance de la capitale portugaise, et je suis restée sur ma faim. Ce n'est pas mal écrit, c'est d'ailleurs plaisant à lire, mais je m'en faisais une toute autre idée, à tort visiblement.

challenge petit bac

(ART: CHANSON)

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14 mars 2018

Zidrou & Jordi Lafebre, Les beaux étés (tomes 1 à 3)

" Cette série ne contient ni bagarres sanguinolentes ni complots internationaux. Elle parle de la vie, la vraie. La vie -jolie- de gens qui, l'année durant, travaillent dur pour se payer des vacances d'été. Avec la famille Faldérault, direction les vacances!"

beaux étés 1les-beaux-etes-tome-2-calanque-lales-beaux-etes-tome-3-mam-zelle-esterel

 

 

Je poursuis ma découverte de l'univers bande-dessinée avec Les beaux étés et toujours grâce à Violette. J'ai vraiment apprécié cette série, tant par ses dessins que par son texte, l'histoire d'une famille qui attend patiemment l'été pour partir en vacances, un peu à l'aventure. Chaque tome fait le récit d'un été en particulier et pour l'instant ce sont des flashback, on commence donc dans le premier tome, Cap au Sud avec l'année 1973, les Faldérault partent camper dans le sud avec leurs quatre enfants, trois filles et un garçon, une belle fratrie avec ses disputes et ses petites piques. Le second tome, La Calanque nous transporte en 1969 quand les enfants n'étaient encore que trois et c'est un décor un peu "seuls au monde" qui accueillent nos personnages. Enfin, le 3e tome Mam'zelle Estérel retrace les vacances de l'été 1962 que les Faldérault ont passé avec les parents de Madeleine, et la mère de Madeleine le camping c'est pas son truc, quand elle part en vacances elle aime se sentir comme à la maison, c'est à dire en Belgique. Autant dire que ça ne matche pas du tout avec les attentes du jeune couple qui n'a en 1962 que deux enfants en bas-âge. 

J'ai beaucoup apprécié ces lectures, j'ai d'ailleurs lu les trois à la suite. Ces bandes-dessinées sont empreintes d'une nostalgie, comme on aime se souvenir de nos vacances d'enfance. Les sujets abordés ne sont pas que légers et touchent principalement à la famille, la relation avec les parents, la relation entre frères et soeurs, les aspirations de chacun pour les vacances, le deuil aussi et puis aussi le monde de l'illustration et la difficulté de faire publier ses propres créations, le père est dessinateur. Chaque séjour commence de la même manière, on attend le bouclage du dernier travail du père avant de quitter la grisaille belge pour le soleil du sud. La famille a ses petites habitudes, comme la traditionnelle portion de frite à la baraque à frites sur le chemin du retour. Mais ils partent chaque fois à l'aventure. Les dessins sont très réalistes, c'est beau, c'est coloré, ça donne du pep'sJ'ai hâte de lire le quatrième tome qui à priori fera un bond en 1980.

lire sous la contrainte

(lire sous la contrainte: le son "é": été)

challenge petit bac

(MOT POSITIF: BEAUX)

12 mars 2018

Bénédicte Lapeyre, La repasseuse

la repasseuse

Quatrième de couverture: "De sa mère, Mone a appris les gestes minutieux du métier de repasseuse. Manipuler le linge délicat et les fers est une voie toute tracée pour cette jeune femme discrète qui n’a jamais quitté Senlis. Pourtant, Mone sait tout. Elle sait tout grâce au linge qu’on lui apporte chaque jour. Car si les gens parlent, le linge aussi, des problèmes financiers de l’aristocratie aux secrets d’alcôve, l’intimité se dévoile à travers les étoffes. L’élégante et digne repasseuse traversera les deux guerres, découvrira l’héroïsme et la collaboration, mai 68 et Rachmaninov. Elle connaîtra des amitiés cruelles et des amours éphémères. Mais c’est à l’automne de sa vie que son destin prendra des détours insoupçonnés…
 
Le portrait émouvant et tendre d’une femme en avance sur son temps, chronique subtile des bouleversements du XXe siècle."

Lecture en demi-teinte, l'histoire n'est pas désagréable mais elle n'est pas non plus transcendante. J'ai apprécié ce que j'ai lu mais j'en aurais voulu un peu plus, un peu plus de vie, un peu plus d'anecdotes. Le roman c'est l'histoire de la vie de Mone, jeune fille dont la mère repasseuse lui transmettra son métier. D'une condition modeste, Mone aime pourtant le joli linge et les bijoux. Elle sait cependant rester à sa place dans une société qui n'est pas encore prête pour le changement. Et c'est à mon sens ce qui caractérise le récit, son côté un peu statique, un peu figé, certes la vie de Mone prendra un tournant innatendu à sa retraite, mais est-ce si innattendu que cela? Je n'en suis pas certaine.

En bref, je trouve que c'est un roman qui se lit facilement, qui laisse entrevoir une époque mais qui manque un peu de profondeur. Merci à Fleur qui m'avait offert ce livre pour que je me fasse mon propre avis, qui finalement rejoint assez le sien puisqu'elle l'a trouvé fade. 

objectif pal

(Objectif PAL de Mars- 2 - dans ma PAL depuis janvier 2017)// Objectif PAL 4/20

10 mars 2018

Gail Honeyman, Eleanor Oliphant va très bien

eleanor

Quatrième de couverture:

"Eleanor Oliphant est un peu spéciale.
Dotée d'une culture générale supérieure à la moyenne, peu soucieuse des bonnes manières et du vernis social, elle dit les choses telles qu'elle les pense, sans fard, sans ambages. 
Fidèle à sa devise " Mieux vaut être seule que mal accompagnée ", Eleanor évite ses semblables et préfère passer ses samedis soir en compagnie d'une bouteille de vodka. 
Rien ne manque à sa vie minutieusement réglée et rythmée par ses conversations téléphoniques hebdomadaires avec " maman ". 
Mais tout change le jour où elle s'éprend du chanteur d'un groupe de rock à la mode. 
Décidée à conquérir de l'objet de son désir, Eleanor se lance dans un véritable marathon de transformations. Sur son chemin, elle croise aussi Raymond, un collègue qui sous des airs négligés, va lui faire repousser ses limites. 
Car en naviguant sur les eaux tumultueuses de son obsession amoureuse et de sa relation à distance avec " maman ", Eleanor découvre que, parfois, même une entité autosuffisante a besoin d'un ami... "

 Voilà une lecture qui m'a un peu sortie des déceptions! C'est le premier roman de Gail Honeyman et j'ai trouvé ça bien réussi, plaisant à lire et bien écrit. Eleanor est un personnage très atypique, elle a une vie très chronométrée, évolue seule et ressent très peu d'empathie pour les autres... Un petit syndrome d'Asperger? En tout cas cela y ressemble... Je n'ai cessé d'avoir en tête "Saga Nören Police de Malmö", l'héroïne de The Bridge, qui lui ressemble par bien des aspects. Eleanor est ce qu'on pourrait définir comme une inadaptée sociale, et cela depuis sa petite enfance, élevée par une mère complètement coupée de la réalité. Cette difficulté à s'adapter et à comprendre les autres donnent lieu à des scènes cocasses et n'en rendent le personnage que plus touchant.

La vie d'Eleanor change en effet après sa "rencontre" avec un chanteur de groupe de rock local dont elle s'entiche, mais aussi finalement à l'arrivée de ce nouveau collègue un peu gauche qu'est Raymond. Le duo fonctionne bien, et là encore ça m'a fait penser au duo Saga/Martin, même si le personnage de Martin est très différent de Raymond. 

Gail Honeyman traite le sujet du parent abusif en finesse, elle montre la difficulté à se construire seul et à s'adapter à la vie sociale quand on n'en a pas les codes. A travers le personnage de Raymond elle aborde également la relation au parent âgé dont il faut s'occuper.Si vous voulez passer un bon moment, sourire, être ému(e), je pense qu'Eleanor Oliphant peut remplir cette mission.

 

challenge petit bac

 

(PRENOM: ELEANOR)

lire sous la contrainte

(lire sous la contrainte: le son "é": Eleanor)

8 mars 2018

Anna Gavalda, Fendre l'armure

fendre l'armure

Présentation de l'éditeur:

"Et de sourire enfin me permettait de pleurer enfin. Pas de la petite larmichette amère comme à l'instant d'avant ou au café le matin même, mais de bonnes grosses larmes bien rondes, bien grasses et bien chaudes. Du corps qui lâche. De la dureté qui cède. Du chagrin qui fond."

Parfois j'ai des débats intérieurs qui me font longuement hésiter avant de faire quelque chose, Fendre l'armure en a suscité un... J'aime beaucoup ce qu'écrit Anna Gavalda, donc je voulais lire ce livre (sachant que j'ai renoncé à Billie à cause de sa couverture, oui oui, les à priori sur les animaux en couverture c'est un autre débat!) mais d'un autre côté je n'aime pas les nouvelles; c'est un format qui ne me convient pas, malgré plusieurs tentatives, je trouve ça toujours trop court, avec une fin amenée trop abruptement! Rassurez-vous je ne converse quand même pas avec moi-même à voix haute sur ces sujets!! Bref j'ai sauté le pas, et en définitive, j'aurai peut-être dû écouté l'autre moi qui me rappelait que je n'aime pas les nouvelles... Bon pour être honnête Happy Meal m'a bien plu, j'ai toruvé l'histoire assez jolie et touchante mais els autres nouvelles m'ont laissée de marbre, j'en ai d'ailleurs oublié quasiment la totalité tant j'ai lu en mode automatique; pourquoi je les ai toutes lues me direz-vous? Je vous répondrez... le sempiternel débat intérieur ... Je vous dirai simplement que chaque nouvelle a pour point commun le titre du recueil, chaque personnage présententant un petite faiblesse, une faille qui lui fait progressivement craquer l'armure dans laquelle il ou elle se protège. Une belle idée de départ, mais j'aurais préféré un joli roman, et la prochaine fois qu'un recueil se présentera je renoncerai!

Décidément je ne vous vends pas du rêve en ce moment... Rassurez-vous ce ne sera pas le cas de ma prochaine lecture ;)

challenge petit bac

 

(OBJET: ARMURE)

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6 mars 2018

Olivier Frébourg, Gaston et Gustave

gaston_et_gustave

Quatrième de couverture:"Gaston est un très grand prématuré. A sa naissance, il a été séparé de son jumeau. Dans le service néonatal de l'hôpital de Rouen dont l'entrée est gardée par la statue de Gustave Flaubert, il lutte pour respirer. Gaston, c'est mon fils. Gustave est le "patron" des écrivains. Il refusa d'être père pour écrire Madame Bovary ou L'Education sentimentale. Il y a des moments où l'on aimerait se débarrasser de la littérature parce qu'elle ne console jamais des catastrophes. Et pourtant, à la naissance de Gaston, la statue de Flaubert s'est avancée vers moi. Gaston et Gustave se sont retrouvés unis dans la tempête et le naufrage, peau contre peau. Je n'ai pas eu d'autre choix que d'écrire ce livre. J'avais quitté le monde des vivants pour celui des limbes où je réchauffais mes deux fils."

L'idée de départ est originale mi-roman biographique sur Gustave Flaubert, mi récit autobiographique sur la naissance du fils de l'auteur. Ce récit semble être une lettre ouverte de l'auteur à sa femme, et à leur enfant mort-né, une ode à la vie pour celui qui a vécu et une déclaration à Gustave Flaubert, l'admiration d'un écrivain-journaliste pour un autre écrivain. Honnêtement je suis restée très en dehors de cette lecture, j'ai été touchée par l'histoire personnelle d'Olivier Frébourg mais il n'a pas réussi à garder mon intérêt pour l'histoire de Flaubert, qui pourtant était celle qui m'intéressait de prime abord. 

 

 

challenge petit bac

(PRENOM: GASTON GUSTAVE )

 

lire sous la contrainte

 

(lire sous la contrainte: le son "é": ET)

objectif pal

(Objectif PAL de Mars- 1 - dans ma PAL depuis mars 2017)// Objectif PAL 3/20

4 mars 2018

Bilan de Février

Je n'ai pas eu le temps de vous faire un bilan fin Février mais le voici avec quelques jours de retard, peu de sortie ce mois-ci tant j'ai été accaparée par mon inspection mais pas mal de séries!!

 

february

 

Les films de Février:

  • Pentagon Papers de Steven Spielberg avec Tom Hanks et Meryl Streep: J'ai trouvé le film plutôt réussi, j'aime beaucoup Tom Hanks et Meryl Streep et le sujet m'intéressait, par contre j'ai trouvé que c'était assez lent et long à se mettre en place, j'ai même piqué du nez au début du film... La seconde moitié est un peu plus rythmée.

 

  • Le 15h17 pour Paris de Clint Eastwood, honnêtement ce film ne m'a vraiment pas emballée, c'est assurément une histoire touchante forcément et elle fait bien prendre conscience que si ces hommes courageux n'étaient pas intervenus il y aurait sans doute eu un massacre dans ce train, mais j'ai trouvé le film peu crédible, qui sonnait un peu faux avec des dialogues creux et une volonté de tirer sur la corde sensible qui m'ont franchement agacée. C'est du Clint Eastwood , mais selon moi c'est du très mauvais Clint Eastwood! Alors peut-être que si je l'avais vu en VO ce serait un peu différent, mais j'ai franchement trouvé que le doublage était très mauvais.

pentagon 15h17

 Les séries de Février:

  • Gilmore Girls Saison 2: toujours fan de ces deux nanas, équilibre un peu perturbé par l'arrivée de Jess, qu'on retrouve d'ailleurs dans une autre série vue en février...

 

  • This is us saison 1 j'ai bien accroché à cette série dans laquelle il ne se passe pas grand chose si ce n'est la vie de ses personnages, chacun attachant à sa manière.

 

  • la fin de 13 Reasons Why: J'ai revu un peu mon jugement et plus j'ai vu d'épisodes plus j'ai aimé cette série qui finalement s'écarte beaucoup du livre qui l'a inspiré, et c'est tant mieux, le livre est nettement en dessous de la série (pour une fois), j'ai beaucoup apprécié par exemple que l'on suive également ce qui se passe dans le présent, le procès etc. Et bien sûr j'ai été extrêmement touchée par le personnage de Clay.

 

  • Homeland saison 6: j'étais contente de retrouver Carrie, même si j'avoue que j'avais un peu oublié la saison précédente. Quinn m'a fait de la peine dans cette saison mais je crois que c'est l'une de mes préférés avec les deux premières. L'intrigue est très bien ficelée et j'ai apprécié retrouver une actrice de House of Cards dans le rôle de la Présidente élue. La saison se déroule à New York, en partie à Brooklyn que j'éi déjà envie de revoir!!

homeland_-_season_6_dvd_3d this is us

 

Un évènement :

  • Le salon des vignerons indépendants de Strasbourg: ba oui c'est un évènement en soi!! Au regard des allemands avec leurs chariots plein à craquer nous avons été très raisonables puisque nous nous sommes limités à deux cartons et demi ^^ du Saint-Estèphe toujours le même, des Faugères du Domaine Pennedesses, les Volcans (mon chouchou) et Les Raisins de la colère (j'avoue que le nom n'y est pas pour rien...) et aussi un Saint-Chinian et du Faugères naturel sans sulfite... Santé!! J'ai aussi goûté une petite merveille de Châteauneuf du Pape élevé en fût de chêne, mais 45 euros la bouteille c'était hors-budget!!

 

Je suis très en retard dans mes billets lectures puisque j'ai six billets de livres à écrire et trois bande-dessinées!! Rendez-vous en mars pour tenter de rattraper ce retard, en tout cas j'essaie de me tenir à mes non-résolutions en débutant cette seconde semaine de vacances avec un livre en VO!

 Et vous qu'avez-vous lu,vu,regardé,fait, découvert en Février??

march

21 février 2018

Sarah McCoy, Un parfum d'encre et de liberté

Un-parfum-d-encre-et-de-liberte

Quatrième de couverture: "1859. Chez les Brown, la cause abolitionniste se transmet de père en fille. En pleine guerre de Sécession, la jeune Sarah suit les traces de son célèbre paternel, sacrifiant tout de sa vie de femme dans son combat pour la liberté.

2014, banlieue de Washington. En achetant cette vieille demeure sur Apple Hill, Eden pensait pouvoir guérir son désir d'enfant - que son corps lui refuse. Une nouvelle vie, de nouveaux voisins et, surtout, cette mystérieuse tête de poupée retrouvée dans la cave, lui ouvriront un autre chemin, tracé pour elle depuis plus de 150 ans. Plusieurs décennies séparent ces deux femmes et pourtant leurs destins se rejoignent sur bien des points."

Bon bon, une de mes envies pour 2018 c'était de prendre du temps pour bloguer, et bien je dois vous parler de ce roman depuis mi-janvier ... autant vous dire que pour l'instant c'est pas fort concluant du coup!!

J'ai eu du mal à entrer dans cette lecture, j'étais sûre de devoir me forcer pour le terminer, et puis finalement je me suis laissée prendre par les deux histoires parallèles, celle de Sarah, en pleine guerre de Sécessionssion et celle d'Eden à notre époque. 

Je ne suis pas d'accord avec la quatrième de couverture qui dit que le destin de ces deux femmes se rejoint sur bien des points, si vous voulez mon avis c'est plus dans le but d'accrocher un potentiel lecteur parce que ce n'est pas tout à fait vrai ... Partant du principe qu'il y'aura finalement assez peu de recoupements entre Sarah et Eden, mais plutôt en lisant leurs deux histoires en parallèle, sans chercher à savoir ce qui les unit (il y a quand même quelque chose) m'a fait plus apprécier ma lecture, avec une préférence pour les récits de Sarah, et les lettres échangées avec son ami Freddy et sa famille. Je crois même que finalement cette histoire m'aurait amplement suffit. La seconde n'étant qu'un prétexte pour évoquer la première.

Je reconnais finalement ne pas être très positive, et ce billet c'est du grand n'importe quoi mais pour faire court, si vous aimez cette période agitée de l'histoire américaine, peut-être apprécierez vous ce livre. 

challenge petit bac

(OBJET: PARFUM)

13 février 2018

Cauuet Paul & Lupano Wilfrid, Les vieux fourneaux (tome 1 à 4)

Présentation de l'éditeur:

"Les Vieux Fourneaux raconte les aventures de trois septuagénaires, amis depuis leur plus tendre enfance: Antoine, Emile et Pierrot. Chacun a suivi sa route, chacun a fait ses choix, chacun a fondé (ou pas) une famille. Séquelles, souvenirs, fragments de vies (presque) passées. Il reste pourtant à ces trois-là de belles choses à vivre, et une solide amitié chevillée au corps.

Les Vieux Fourneaux, à travers dʼincessants va-et-vient entre les années cinquante et les années 2010, raconte sur un mode tragi-comique notre époque, ses bouleversements sociaux, politiques et culturels, ses périodes de crise."

vieux fourneaux

Et la bande-dessinée dans tout ça ? J’ai un rapport assez coupable à la bande-dessinée, non pas que ça ne m’intéresse pas, au contraire, quand je lis certains billets ça me donne parfois envie de les lire mais j’ai toujours le dilemme livre ou BD, j’aime tellement les livres que je préfère ouvrir un roman plutôt qu’une bande-dessinée, et puis je trouve que la bande-dessinée requiert une certaine concentration, il n’est pas si facile pour moi de jongler entre les images et le texte, c’est Violette qui m’a prêté les quatre premiers tomes des Vieux Fourneaux, et moi qui pensait en lire un comme ça entre deux romans et bien je les ai dévorées els quatre en un weekend !!

J’ai beaucoup aimé ces trois personnages principaux, trois vieux bonshommes plein d’idéaux de leurs jeunesses. Les sujets traités sont bien ancrés dans notre époque, et à travers ces trois vieux c’est une critique acerbe de notre société actuelle, mais leur génération à eux n’est pas en reste non plus, et pour ça je citerai la quatrième de couverture du premier tome « Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous avez sacrifié la planète, affamé le Tiers-Monde ! En quatre-vingts ans, vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez épuisé les ressources, bouffé tous les poissons ! Il y a cinquante milliards de poulets élevés en batterie chaque année dans le monde, et les gens crèvent de faim ! Historiquement, vous… vous êtes la pire génération de l’histoire de l’humanité ! » Voilà le ton est donné ! Et c’est en même temps drôle et touchant avec des personnages tout sauf caricaturaux. Les dessins aussi sont très jolis, très réalistes et sans concession, ils apportent un plus aux personnages.

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10 février 2018

Socorro Acioli, Sainte Caboche

sainte caboche

Quatrième de couverture: "Après avoir parcouru pendant des jours et des nuits les paysages hostiles du Nordeste brésilien, Samuel trouve refuge dans une grotte à l'étrange forme de tête. L'endroit parfait pour s'installer paisiblement à l'abri des regards ! Mais Samuel se rend vite compte que, depuis son nouveau repaire, il entend les prières d'amour que les villageoises adressent à saint Antoine. Voilà l'occasion de s'occuper un peu... Les prédictions de Samuel à travers la voix du saint deviennent rapidement célèbres dans toute la région. Il a, paraît-il, apporté l'amour à de nombreuses femmes désespérées. Mais bien souvent gloire rime avec déboires. Samuel se retrouve bientôt au coeur d'histoires bien plus compliquées que ces simples prières ne le laissaient prévoir."

Cette lecture fût une petite parenthèse enchanteresse dans un quotidien assez morose. J’ai lu cette histoire comme un conte, il me semble que c’en est un en quelque sorte. En tout cas l’écriture sud-américaine est très surprenante, très imagée et poétique, il me semble que c’est ce que j’avais aussi pensé en lisant Chocolat amer de Laura Esquivel. Ce roman m’a également fait penser au Cœur Cousu de Carole Martinez.

Le personnage de Samuel est très touchant, anti-héros parfait Samuel tente de donner un sens à sa vie après la mort de sa mère en retrouvant son père, or les choses ne vont bien évidemment pas se passer comme prévu. Les personnages sont haut en couleurs et les intrigues saupoudrées d’un brin de magie sont à la fois drôles et touchantes. Tout s’imbrique pour donner du sens à cette histoire, pour se souvenir d’où chacun vient et pour rappeler qu’il a un destin à accomplir. Le côté magique ne m’a finalement pas dérangée, pourtant ce n’est clairement pas mon genre de prédilection, mais je me suis laissée emporter. Ce roman pose en effet la question de la destinée, et du poids que les ancêtres font peser sur les générations futures, en effet, les enfants sont-ils coupables de ce qui a été fait par leurs parents, le tout tinté de poésie et d’un peu de loufoquerie, avoir un personnage qui s’appelle Madeinusa (made in usa) ça ne s’invente pas !

C’est le premier livre de mon abonnement Exploratology que je lis, et j’ai partagé cette lecture avec Bladelor qui est aussi abonnée, nous avions décidé de commencer notre lecture le 30 janvier et nous avons échangé au fil de notre lecture avant de se mettre d’accord sur la date d’aujourd’hui pour écrire notre billet, c’était vraiment intéressant de pouvoir échanger sur le sujet. Du coup on remet ça à la fin du mois pour le livre de janvier.

objectif pal

(2/20, il ne rentre pas dans le cadre de l'objectif PAL chez Antigone parce qu'il est dans ma PAL depuis décembre seulement)

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