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Notes de lecture

1 janvier 2018

2018!

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Je vous souhaite à tous une très belle année 2018!

Prenez soin de vous et de vos proches.

 

Pas de top ou de retour sur mes lectures cette année encore, à l'image de ce dernier trimestre de l'année 2017 le temps passe trop vite et je n'ai le temps de rien... Alors si peut-être j'avais une résolution à prendre pour 2018 ce serait de prendre plus le temps. Le temps de lire je le prends, mais celui d'écrire sur le blog, de lire le votre ou même de consigner lectures, films et autres découvertes dans mon carnet papier c'est ce temps là que je rogne et qu'il faudrait que je m'accorde plus en 2018.

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29 décembre 2017

Jean-Philippe Blondel, Au rebond

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Présentation de l'éditeur: "Un « vrai pote » – celui avec qui on partage la passion du basket et le même sentiment de n’être pas né au bon endroit –, on ne le laisse jamais tomber. Alors, quand il disparaît soudain, on est prêt à forcer le destin, à entrer – même par effraction –, dans sa maison, dans sa vie."

J'ai lu ce roman ado pratiquement d'une traite début décembre. Vous le savez peut-être déjà j'aime beaucoup Jean-Philippe Blondel et cette collection d'Actes Sud. Ce sont des livres destinés à un public adolescent et qui traitent généralement de problèmes de société rencontrés par des adolescents, et quand en plus ceux-ci sont racontés par Jean-Philippe Blondel et bien ça "matche" forcément.

Ici l'auteur met l'accent sur l'importance de l'amitié, la vraie, celle qui se développe dans les coups durs, celle qui montre qu'on a une béquille sur laquelle se reposer quand la vie est trop compliquée à porter tout seul. Les deux ados ne sont pas du genre à s'épencher sur leurs sentiments, comme à mon avis la plupart des garçons de cet âge.  Alex est là pour son ami Christian qui traverse une épreuve difficile et dont la mère n'est pas suffisamment forte pour les maintenir à flot tous les deux. Christian endosse le rôle de l'adulte, alors qu'à l'inverse dans le duo qu'Alex forme avec sa mère c'est cette dernière qui reprendra toute sa place de parent, avec une force qu'Alex ne soupçonnait même pas. Les deux ados se construisent, mais leurs mères évoluent aussi, et dans un équilibre qui est un peu bousculé, chacun arrivera à mieux communiquer avec l'autre.

J'ai apprécié cette lecture, mais ça ne sera pas mon préféré de l'auteur. J'ai trouvé parfois que c'était peut-être un peu trop simple ou un peu trop rapide par rapport à ce qui peut se passer dans la réalité. 

26 décembre 2017

Christophe Ono-dit-Biot, Croire au merveilleux

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Quatrième de couverture:

"César a décidé de mourir. Mais une jeune femme sonne à sa porte et contrarie ses plans. Étudiante en architecture, grecque, elle se prétend sa voisine, alors qu'il ne l'a jamais vue. En est-il si sûr? Pourquoi se montre-t-elle si prévenante envers lui, quadragénaire en deuil de Paz, la femme aimée, persuadé qu'il n'arrivera pas à rendre heureux l'enfant qu'ils ont eu ensemble, et qui lui ressemble tant? Pourquoi est-elle si intéressée par sa bibliothèque d'auteurs antiques? 
D'un Paris meurtri aux rivages solaires de l'Italie en passant par quelques îles proches et lointaines, Croire au merveilleux, en dialogue intime avec Plonger, est l'histoire d'un homme sauvé par son enfance et le pouvoir des mythes. Un homme qui va comprendre qu'il est peut-être temps, enfin, de devenir un père. Et de transmettre ce qu'il a de plus cher."

Je délaissé tellement mon blog ces derniers temps que je ne vous ai ni souhaité un bon réveillon, ni un joyeux Noël alors puisque ce billet s'y prête bien par son titre, parce que croire à la magie de Noël c'est aussi croire un peu au merveilleux, j'espère que vous avez passé un bon Noël avec vos proches, que vous aussi vous avez trop mangé, que vous avez fait plaisir et que vous vous êtes fait plaisir.

Maintenant revenons à nos moutons, j'ai lu Croire au merveilleux au début du mois de décembre, je crois que qu'avant de le commencer je n'avais même pas capté que c'était la suite de Plonger, ou peut-être que j'avais oublié cette information, parce que j'oublie tout aussi ces derniers temps. J'ai apprécié retrouver la plume d'Ono-dit-Biot et ses personnages. J'avais été un peu déçue par la fin de Plonger donc finalement je trouve ça bien que l'auteur n'en soit pas resté là, il fallait une autre fin pour César, ou un autre commencement. Bien sûr ce roman est à nouveau une ôde à cet amour que César porte à sa femme défunte, mais aussi à son fils. Il se débat avec la vie pour reprendre sa place de père et cela passe à nouveau par les souvenirs mais surtout par l'art et par la culture, et c'est beau à lire. Je me suis laissée emporter, j'ai moi aussi surfé sur la limite du merveilleux. 

A ceux qui ont aimé Plonger vous pouvez prolonger un peu de cet émerveillement avec Croire au merveilleux, et si tel n'est pas le cas peut-être pourriez-vous laisser une deuxième chance à Christophe Ono-dit-Biot?

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12 décembre 2017

Estelle Nollet, On ne boit pas les rats-kangourous

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Quatrième de couverture:

"Un hameau perdu en plein désert, deux boutiques, l'épicerie de Monsieur Den et le café de Dan où tous les soirs les paumés qui y végètent se retrouvent et éclusent au comptoir. De ce pays, personne ne peut sortir. Willie, qui y est né et ne connaît rien d'autre, le sait mieux que personne. Mais vient le jour où le garçon de 25 ans se pose la question, et rien ne sera plus comme avant.Ce premier roman au climat étrange, proche de l'imaginaire du Caldwell de la Grande Dépression, ou du Mc Carthy de la Route frappe l'imagination par son évocation de personnages déchus, au bout du rouleau, ou d'innocents magnifiques dans un nulle part aride, implacable et ordinaire."

Avec un titre pareil on peut s'attendre à lire une histoire un peu OVNI, et c'est le cas en quelque sorte. Si je suis honnête, je reconnais avoir pris ce livre à la bibliothèque uniquement par ce qu'il me fallait un titre avec un animal pour le challenge petit bac de Enna, sinon je ne me serait certainement pas attardée sur ce titre et ce n'est pas la quatrième de couverture qui m'aurait donné envie de le lire, sauf peut-être la référence à La route de McCarthy qui pour moi est une petite pépite de la littérature américaine, bien que je n'aime pas tellement ce genre de récit de fin du monde. Donc les rats-kangourous ce n'est pas une invention de l'auteur, c'est un animal qui existe, un rongeur pour être plus précise! Par contre je n'ai toujours pas compris le titre, certes les rats-kangourous sont évoqués, mais sur le fait de les boire j'avoue que je suis encore perplexe!

Je n'ai pas lu ce livre avec déplaisir, j'ai même tourné les pages assez rapidement pour en connaître le dénouement. Estelle Nollet sait créer une atmosphère, les personnages bien qu'un peu caricaturaux ne laissent pas de marbre, soit on les aime, à l'instar de Willie et Dan, soit on les déteste. Difficile de savoir où ils se trouvent exactement, le titre laisserait à penser que c'est en Australie, mais en fait ça peut être n'importe quel endroit un peu isolé au climat chaud et aride, où les gens vivent en vase clos et n'ont que pour objectif de se pochtronner dès le soir venu (ou à tout moment de la journée ça passe aussi!) Ils sont coincés dans cet endroit. Un camion vient de temps en temps approvisionner Den l'épicier, ou se débarrasser d'objets à la décharche. Dans le passé certains des personnes ont également été "déposés" dans cet endroit. En tout cas aujourd'hui tout ce petit monde est coincé dans cet espace sans époir de pouvoir l'en quitter, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. La frontière de l'endroit ramène inlassablement ceux qui s'y essaient à l'autre bout du village.

ATTENTION RISQUE DE SPOILERS!!

Sauf que... on ne sait pas vraiment ce qu'ils font là, pourquoi? Comment c'est possible que certains puissent juste passer, et que les personnages eux ne peuvent sortir? Comment ils sont arrivés là (à part pour les quelques uns qui ont été déposés), de quoi ils vivent, etc etc. Cette elcture m'a pas certains aspects beaucoup fait penser au dernier livre de Laura Kasischke que j'ai lu et la frustration qui va avec. La fin n'apporte pas non plus de réponse et épaissit peut-être encore un peu plus le mystère.

challenge petit bac

(ANIMAUX: RATS-KANGOUROUS)

3 décembre 2017

Malika Ferdjoukh, Quatre soeurs - tome 1 et 2

Enid

hortense

Présentation de l'éditeur: "Une belle villa au bord de la mer, pleine de recoins et de mystère. Quatre soeurs qui sont cinq, orphelines de fraîche date. Leurs amis, leurs amours, leurs humeurs, leurs humour. Le dernier livre de Malika Ferdjoukh est une tétrade, un festival en quatre tomes, de personnages, de péripéties et de dialogues piquants, l’équivalent moderne et littéraire des bonnes vieilles grandes comédies américaines des années 40 et 50.

Un régal pour le coeur et l’esprit."

 

Voilà déjà quelques semaines que je dois vous parler de ces petits bonbons que sont les Quatre soeurs de Malika Ferdjoukh. J'aime bien lire de la littérature jeunesse pendant les périodes chargés au boulot, solution de facilité j'imagine. Cette lecture fût vraiment une petite bulle de douceur, tellement que j'ai enchainé les deux premiers tomes et que j'ai vite acheté ensuite les deux suivants, que je ne vais sans doute pas tarder à lire non plus.

Les quatres soeurs sont en fait cinq, mais seulement quatre tomes pour cette petite série, Enid, Hortense, Bettina et Geneviève. Elles sont élevées par leur soeur aînée Charlie depuis le décès de leurs parents. Toutes ont des prénoms bien particuliers et le caractère qui va avec. Le premier tome se focalise donc sur Enid, la plus jeune, un brin rêveuse, elle embarque son meilleur ami dans ses aventures imaginaires et tous deux emmènent le lecteur avec eux. Ce tome présente aussi toutes les soeurs et distille des informations sur les parents. Une tante les aide financièrement mais elles vivent seules dans leur maison perchée au bord des falaises. Bien sûr il n'est pas simple quand on a à peine 23 ou 24 ans d'élever ses soeurs mais on sent tout de suite l'ambiance chaleureuse et joyeuse qui règne dans la famille, même si forcément avec 5 soeurs, un crêpage de chignon de temps en temps est inévitable.

Dans le second tome, Hortense, c'est finalement sur Bettina qu'on en apprend plus. Superficielle en apparence, en pleine crise d'ado, elle ne s'intéresse qu'aux copines et aux garçons. Très attachée à son apparence, elle sera un peu bousculée dans ses aprioris. Hortense quant à elle est l'écrivain de la famille, elle tient son journal de façon assidue et y déplore de n'être pas vraiment comprise par ses soeurs.

Rien de très innovant dans toutes ces petites histoires mais l'écriture est un vrai plaisir. A la fois moderne dans son sujet, elle a le charme désuet des anciens livres pour enfant, un mélange de Comtesse de Ségur et des Quatre filles du Docteur March, j'aime vraiment beaucoup, et je déplore déjà qu'il n'y ait que quatre tomes. Du coup je lirai avec plaisir la version bande-dessinée!

objectif pal

(20 et 21/25 dans ma PAL depuis décembre 2016

Objectif Pal de décembre chez Antigone -1 & 2-)

 

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29 novembre 2017

Zoyâ Pirzâd, C'est moi qui éteins les lumières

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Présentation de l'éditeur:

"Dans un quartier préservé d’Abadan, Clarisse, l’épouse et mère de famille à travers qui l’histoire se déploie, est une femme d’une profonde humanité, intelligente, d’une simplicité de cœur qui nous la rend spontanément attachante. Par ses yeux, on observe le petit cercle qui se presse autour du foyer : un mari ingénieur à la raffinerie, fervent de jeu d’échecs et de politique, les deux filles, adorables et malicieuses jumelles, Armène, le fils vénéré en pleine crise d’adolescence, et la vieille mère enfin qui règne sur la mémoire familiale.

Pourtant la très modeste Clarisse, cuisinière éprouvée qui se dévoue sans compter pour les siens, va bientôt révéler sa nature de personnage tchekhovien, au romanesque d’autant plus désarmant qu’il se montre on ne peut plus retenu. De nouveaux voisins se manifestent en effet, une famille arménienne débarquée de Téhéran qui va très vite bouleverser l’équilibre affectif de notre femme invisible.
Comme dans les romans de Jane Austen, Zoyâ Pirzâd dresse avec justesse et drôlerie le portrait d’une société patriarcale scellée par les usages et traditions des femmes."

Deuxième livre prêté par Violette en provenance de la box Exploratology et deuxième belle découverte. La découverte est double puisque c'est une auteur que je ne connaissais aps du tout, et c'est un pays sur lequel j'ai très peu lu. Si la découverte de l'auteur m'a apporté une grande satisfaction, je reviendrai sur le second point à la fin de mon billet.

Zoyâ Pirzâd nous emmène donc en Iran, chez une famille d'origine arménienne, qui vit en communauté dans un quartier qui semble lui aussi arménien, les amis de la famille sont arméniens, et les enfants fréquentent une école arménienne. Le seul personnage iranien qui intervient dans l'histoire, c'est la secrétaire du mari qui est une progressiste, engagée dans une association pour faire accéder les femmes au droit de vote, elle s'intéresse de près à la communauté arménienne qui d'après elle est plus avancée sur la question. Ne vous trompez pas, la question du droit de vote des femmes n'est pas centrale dans le roman, j'en parle uniquement pour aborder le rapport entre les deux communautés dans le roman mais surtout pour essayer de dater le récit. Années soixantes ou quelque chose de plus récent? Difficile à dire, les femmes ont eu le droit de vote en Iran en 1962 donc cela pourrait être avant, mais leurs droit sont été à nouveau limités après le Révolution donc à voir...

En tout cas, on entre dans cette communauté et dans cette famille pour suivre une tranche de la vie de Clarisse, vie qui va être quelque peu bousculée par l'arrivée de nouveaux voisins. Un père et sa fille et la grand-mère. Cachun est un peu étrange à sa façon, la grand-mère, très petite et assez hautaine, Emily, très jolie mais manipulatrice, et le père qui éveillera une certaine attirance chez Clarisse tant il est différent de son époux. A travers cette vision, l'auteur nous donne à voir l'organisation de la famille, mais surtout la vie des femmes. C'est assez intéressant, d'autant plus que c'est bien écrit, et je pense très fidèle à cette vision de la famille où la femme s'efface pour le bonheur de ses enfants et de son mari.  Ce n'est pas un livre à suspense, il n'y a pas d'intrigue à proprement parlé, c'est un moment d'une vie assez ordinaire mais qui finalement aura changé sa narratrice. Est-ce que sa vie reprendra son cours, est-ce qu'elle portera ces quelques mois en elle... nous ne le saurons pas, mais c'est ça aussi qui est beau dans l'écriture, elle laisse place à l'imagination.

Ce n'est donc pas un livre sur l'Iran, c'est un livre sur une femme, c'est un livre sur la communauté arménienne en Iran mais on ne voyage pas spécialement en Iran, donc de ce point de vue je suis un peu restée sur ma faim. Mais en relisant la quatrième de couverture le livre est vraiment présenté comme "le portrait d’une société patriarcale scellée par les usages et traditions des femmes" donc pas comme une plongée dans l'univers des femmes iraniennes, il n'y avait donc aps de déception à avoir! 

lire sous la contrainte

(Challenge lire sous la contrainte chez Phildes: être - 2)

26 novembre 2017

Ketil Bjornstad, La société des jeunes pianistes

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Quatrième de couverture: La Société des Jeunes Pianistes, c’est le nom que s’est donné un groupe d’adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années 1960. À la fois amis et rivaux, ils ont en commun l’amour de la musique; pourtant, un seul remportera le concours du « Jeune Maestro ». Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d’eux-mêmes. La Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, grave et subtil, qui évoque le désir, la vie, la mort.

C'est Violette qui m'a donné envie de lire ce roman qu'elle a reçu dans une box littéraire, Exploratology pour ne pas la nommer. Du coup elle a eu la gentillesse de me le prêter, mais exploratology compte une abonnée de plus parce que je suis conquise, par les deux romans que j'ai lus et par le concept de manière générale. Peut-être que je vous montrerai la première box que j'ai reçue en novembre.

L'objectif d'Exploratology c'est de faire découvrir des auteurs peu connus, le pari est rempli avec cet auteur norvégien. Ketil Bjonstad est écrivain et également auteur compositeur, il sait donc de quoi il parle puisqu'il a lui-même passé ce concours dont il est question dans son roman. De jeunes musiciens préparent ce concours et décident de former un groupe afin de se soutenir. Si chacun s'entraîne de son côté, l'amitié née de cette passion commune va se consolider au fil des semaines, bien que rivaux finalement, cette rivalité n'entachera pas la complicité qui se crée entre certains protagonistes. Néanmoins, Anja restera plus ou moins en dehors de ce groupe tout au long du roman, ce qui accentuera son aura mystérieuse. Anja c'est la jeune fille dont est amoureux Aksel, le narrateur. On pressent quelque chose d'un peu glauque dans l'histoire de cette jeune fille. D'ailleurs le roman a un côté très noir, Aksel perd sa mère dès le début du roman dans des circonstances assez atroces quand on y pense. Ce groupe d'amis vit un peu en reclus, chacun s'adonnant à sa passion. Il n'y a guère que Rebecca Frost qui semble mener une vie normale. Ce roman est un peu intemporel, on sait qu'il se déroule à la fin des années soixantes, mais cela pourrait aussi bien être au début du XXE siècle comme à notre époque tant les considérations de ces jeunes sont en dehors de la vie. La vie pour eux c'est le piano. 

C'est une lecture exigente, il peut être assez difficile d'y entrer, mais passées quelques pages je n'ai plus eu envie de lâcher ce roman tant je voulais savoir ce qui allait arriver à ses personnages. Ma culture musicale est très éloignée de la musique classique mais j'ai vraiment eu envie de connaître et d'apprécier tous ces morceaux. Certes les noms des compositeurs ne me sont pas inconnus mais leurs oeuvres finalement si! Je lirai la suite avec beaucoup de curioisité parce qu'on sent quelque chose d'assez malsain au travers de ces pages qui ne s'est pour l'instant pas exprimé clairement donc je veux en savoir plus, lever des doutes et bien sûr savoir comment l'auteur a fait évoluer ses personnages dans leur vie de jeunes adultes puisqu'on els quitte à la majorité. Une belle découverte en somme, merci Violette

challenge petit bac

 

(SPORT/LOISIR: PIANISTES)

19 novembre 2017

Karine Reysset, Je ne suis pas une fille facile

 

je ne suis pas

Quatrième de couverture: "Justine a beau sortir, s'enivrer et embrasser le premier venu à pleine bouche, elle se retrouve toujours seule le lendemain ou au bout de quelques jours. il y a toujours quelque chose qui cloche. les garçons la trouvent ou trop folle ou trop sage, ou trop bourgeoise ou pas assez riche ou trop ceci et pas assez cela. souvent, il faut bien le dire, ils la trouvent un peu bizarre. chaque fois qu'elle se fait jeter comme une vieille chaussette, justine a mal un bon coup, elle a envie de mourir, et puis ça passe en quelques heures. mais ces derniers temps le chagrin dure. serait-ce lié au départ d'audrey ? la grande soeur de justine quitte la maison, s'installe avec son fiancé. justine est bouleversée. alors elle se console à sa manière, elle sort de plus belle, elle va et butine à gauche à droite, comme une fille facile, une fille facile plus compliquée qu'il n'y paraît."

 Bon, bon, que dire? Honnêtement je ne suis pas du tout emballée par ce roman jeunesse, je sais que je ne suis pas la cible mais j'apprécie la littérature jeunesse et ado. Là je n'ai pas trouvé grand intérêt. Certes on découvre une tranche de vie, un personnage, celui de Justine, mal dans sa peau qui sort avec plein de garçons, à qui l'on colle l'étiquette de fille facile mais qui pourtant "ne saute jamais le pas". En opposition, sa soeur Audrey c'est Mère Thérésa, même pas 20 ans, déjà très mature, prête à vivre en couple avec son copain depuis toujours. L'attitude de Justine cache un mal-être évident, et tout ça est peut-être pour l'adulte que je suis, trop évident, sans profondeur. Peut-être que ce roman touchera plus une adolescente dans la même situation. Mais ce que je regrette c'est qu'il n'y a pas vraiment de fin, pas de solution au mal-être de Justine, et c'est dommage de ne pas apporter une once de positivisme à l'adolescente mal dans sa peau qui lira ce court roman. Ce n'est pas mal écrit, au contraire, mais ce n'est, à mon sens, pas abouti.

objectif pal

 

(19/25 dans ma PAL depuis novembre 2016

Objectif Pal de novembre chez Antigone -2-)

lire sous la contrainte

(Challenge lire sous la contrainte chez Phildes: être - 1)

16 novembre 2017

Robert Goddard, Par un matin d'automne

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Quatrième de couverture: "Fin des années 1990. Leonora Galloway part en France avec sa fille afin de se rendre à Thiepval, près d'Amiens, au mémorial qui honore les soldats - dont de nombreux Britanniques, comme son père - tombés durant la bataille de la Somme, lors de la Grande Guerre. Le 30 avril 1916 est la date officielle de son décès. Or Leonora est née près d'un an plus tard. Ce qui pourrait n’être qu’un banal adultère cache en fait une étrange histoire, des secrets de famille, sur lesquels plane l'ombre d'un meurtre jamais résolu et où chaque mystère en dissimule un autre… Dans ce livre envoûtant, Robert Goddard allie l'atmosphère des plus grands romans anglais à un sens du suspense et de la reconstitution historique remarquables."

 Quand j'ai croisé ce roman sur un blog (je ne sais plus lequel alors si c'est le tien n'hésite pas à me le dire ;) ) j'ai tout de suite su qu'il me plairait. Et comme je me connais plutôt bien, je ne m'étais pas trompée! J'ai adoré ce récit, et même si j'utilise peu souvent ce terme c'est un coup de coeur. Sachez que ce livre est classé dans les romans policiers en bibliothèque, je désespérais chaque fois de le voir disponible mais de ne pas le trouver... Honnêtement je ne sais pas vraiment ce qu'il fait la-bas, parce qu'un policier il y'en a bien un mais c'est un retraité rappelé au travail pour remplacer les jeunes hommes envoyés au front, et clairement il ne tient pas un rôle clé dans l'histoire, qui est loin d'être une intrigue policière. Il y a certes un meurtre, autour duquel plane beaucoup d'interrogations et de non-dits mais ce n'est pas en soi le sujet du roman. Le sujet du roman c'est la famille et ses secrets. Et vous savez que j'aime bien ça!! Alors quand en plus ça se passe en Cornouailles, au début du 20è siècle dans une grande demeure à la campagne, tous les ingrédients sont réunis!! 

Les récits sont enchassés les uns dans les autres, Léonora raconte son histoire à sa fille, qu'elle a elle-même reçu d'un "ami" de ses parents. Les personnages sont attachants ou détestables, Robert Goddard nous emmène, loin, dans cette campagne anglaise, dans les plaines des Flandres en hiver. Il sonde l'âme de ses personnages, le mystère est non résolu pendant de nombreuses pages, et de nombreuses années, mais peu à peu les éléments s'imbriquent et on devine une vérité qu'on n'ose imaginer. La frontière entre le bien et le mal est ténue, seule peut-être Olivia restera toute sa vie du mauvais côté, elle mourra d'ailleurs seule, comme une vieille sorcière qu'elle est! Ce que Robert Goddard nous apprend c'est qu'il ne faut peut-être pas juger trop rapidement, que chacun peut avoir ses raisons et que selon le point de vue d'où l'on se place, elles sont défendables. Ce qu'il dénonce également c'est la première guerre mondiale, pour qui la vie humaine n'avait que très peu de valeur. Je crois que j'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Le charme de l'écriture anglaise, un brin désuète mais très poétique pour qui l'apprécie fonctionne presque à coup sûr avec moi.

10 novembre 2017

Antoine Dole, Je reviens de mourir

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Quatrième de couverture: "Marion aime Nicolas à ce point : jusqu'aux coups, jusqu'aux " clients " qu'il la force à voir. Elle s'emploie à le contenter, il s'emploie à l'anéantir.Autre histoire, autre " conte défait ", Ève dévore les hommes, usant du sexe pour tuer l'amour dans l'œuf... jusqu'au jour où David tente de gagner sa confiance. Du destin de l'une dépendra la survie de l'autre."

Antoine Dole écrit de façon percutante mais cette lecture ne me laissera pas un souvenir impérissable. Certes le thème de ce livre est important puisqu'il y raconte le calvaire d'une jeune femme battue par son compagnon qui est également son mac, puisque rapidement il va profiter du fait qu'elle est jolie, qu'il travaille dans une boîte de nuit pour lui présenter des clients. Marion se prostitue par amour, de la même façon qu'elle supporte les coups. Eve quant à elle enchaîne les coups d'un soir, jusqu'à ce qu'elle rencontre peut-être celui qui la fera changer.

L'écriture est crue et sans concession, comme son sujet. Les points de vue sont alternés, et permettent une lecture très rapide mais finalement le dénouement est sans grande surprise. Cette elcture m'a laissé un goût d'inachevé, je me suis dit à la fin "et après?"

challenge petit bac

(Mort: MOURIR)

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