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Notes de lecture

30 septembre 2018

Laurence Peyrin, Miss Cyclone

miss-cyclone

Quatrième de couverture: "Coney Island, là où New York se jette dans la mer, est un endroit enchanteur l’été, avec sa fête foraine légendaire, et fantomatique l’hiver quand les manèges sont à l’arrêt. C’est là qu’Angela et June, 16 ans, ont grandi ensemble. Deux jeunes filles vives et joyeuses, que rien ne destinait à s’entendre, et que rien ne peut séparer.

Mais une nuit, la nuit où toute la jeunesse new-yorkaise pleure la mort de John Lennon, leur vie prend un tour inattendu : Angela, par un mélange de fatalisme et d’innocence, accepte de son petit ami ce qu’elle ne voulait pas vraiment. Parce qu’elle n’ose pas en parler à June, son silence devient un secret… Et leur destin à toutes les deux en sera changé à jamais"

Je clos ce mois américain avec une dernière lecture d'une auteure française mais qui se déroule à New York. C'est la nostalgie de New York et de Coney Island qui m'ont poussée à acheter ce roman. La quatrième de couverture avait également de quoi me séduire, le lieu, l'époque, la mort de John Lennon et deux amies que tout oppose, ça me parle, ça me fait même un peu rêver. Mais le récit de la vie de ces deux jeunes femmes ne fait par contre lui pas du tout rêver!! Elles semblent un peu prisonnières d'une vie qu'elles n'ont pas choisie, June peut-être un peu moins qu'Angela même si elle n'a finalement pas grand chose à lui envier non plus! C'est un peu l'impression que m'a d'abord laissé ce roman, deux femmes insatisfaites des choix qui avaient été les leurs dans leur jeunesse. Et puis, les années passant, elles font leurs propres choix et prennent un peu les choses en main, prennent leurs propres décisions, jusqu'à ce fameux 11 Septembre!

J'ai apprécié deux choses dans ce roman, la première c'est la place que prend la ville dans le récit, Coney Island, Brooklyn, Manhattan, chaque quartier nous raconte quelque chose de la vie d'Angela, et j'ai vraiment apprécié retrouver des lieux que j'ai vu de mes propres yeux, certes bien des années après, mais quand même! Et ça m'a tellement donné envie d'y retourner!! La seconde c'est le récit de la journée du 11 septeùmbre, qui à mon avis a été un véritable traumatisme pour les New Yorkais, et pour nous aussi, qui ne se souvient pas de ce qu'il faisait à l'exact moment où il a entendu qu'un avion avait percuté le world trade center? Moi je m'en souviens comme si c'était hier, j'étais en 2nde et quand j'y repense c'est toujours avec une vive émotion. L'auteur a, je pense, bien retranscris le flou et la confusion qui devait reigner dans les rues de Downtown Manhattan, la poussière, le brouillard et l'effroi! 

mois américain

(Le mois américain chez Titine)

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26 septembre 2018

Craig Shreve, Une nuit au Mississippi

une nuit au mississippi

Quatrième de couverture: "Dans le Mississippi du milieu des années 1960 où sévit encore une ségrégation à peine dissimulée, Graden Williams, jeune militant pour l'égalité des droits entre Noirs et Blancs, est brutalement assassiné. Au cours des décennies suivant la parodie de procès des meurtriers qui a débouché sur un non-lieu, son frère, Warren, coupe tous les ponts avec le reste de sa famille et erre d'un bout à l'autre des Etats-Unis, chargé du fardeau de la mort de Graden dont il se sent responsable. Lorsque, quarante ans plus tard, les autorités rouvrent l'enquête, Warren se voue entièrement à la traque des assassins de son frère afin qu'ils soient traduits en justice. Conduit par une série d'indices dans une petite ville du nord de l'Ontario, il y trouve Earl Olsen, le dernier des tueurs en fuite, et réduit enfin au silence les démons qui tant d'années durant l'ont hanté."

Pour faire écho au dernier film de Spike Lee, j'avais choisi de découvrir ce roman reçu grâce à la box Exploratology et je n'ai pas été déçue! Ce roman met en parrallèle deux époques, les années 1960, au temps de la ségrégation et les années 2000 et deux points de vue, celui de Warren, jeune homme noir dans les années 1960, dont le fère a été assassiné par des blancs parce qu'il était noir et Earl, jeune homme blanc ayant contribué à la mort du frère de Warren. Plus de quarante ans après, Warren veut retrouver les assassins de son frère. 

Le roman nous retrace la vie des deux frères dans le Mississippi raciste de l'époque, et la vie de ce jeune blanc pauvre à peine débarqué de New York, qui n'aura d'autres choix pour s'intégrer que de bénéficier de la protection de ce qu'on appellerait aujourd'hui les suprémacistes blancs. Les deux points de vue sont intéressants, la quête de Warren semble finalement sans fin, lui qui se sent coupable de la destinée tragique de son frère. Une belle découverte que la plume de Craig Shreve.

mois américain

(Le mois américain chez Titine)

19 septembre 2018

Barbara Kingsolver, L'arbre aux haricots

l'arbre aux haricots

Quatrième de couverture:

"Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication.
Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. 
C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. 
On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l’inacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle. 
L'Arbre aux Haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine. La suite des aventures de Turtle et de sa mère a été publiée sous le titre : Les Cochons au paradis"

Au départ ce n'était pas gagné, j'ai vraiment eu du mal au début, et puis peu à peu on se laisse prendre par l'écriture de Barbara Kinsolver, l'histoire de Taylor et de Lou Ann. Taylor est une jeune femme du Kentucky qui décide de fuir ce qui semble être sa destinée si elle y reste, avoir des enfants tôt et basta... Lou Ann vit en Arizona, avec son mari et leur nouveau né. Rien ne prédestinait ces deux jeunes femmes à se rencontrer, et finalement c'est ensemble qu'elles passeront d'une adolescence tardive à la maturité d'adultes. Ce roman est une belle phoptographie de l'Amérique un peu reculée et moins glamour que celle des grandes villes. Il dresse le portrait de jeunes gens qui se débattent pour mener une vie tranquille dans un pays surdimensionné. C'est également un roman sur l'amitié, la tolérance et la solidarité, sur la famille dont on hérite et celle que l'on se crée. Une très belle leçon de vie et de simplicité. 

mois américain

(Le mois américain chez Titine)

 

objectif pal

 

(Objectif PAL de septembre -2 - dans ma PAL depuis au moins 5 ans)// Objectif PAL 13/20

9 septembre 2018

John Irving, A moi seul bien des personnages

a moi seul bien des personnages

Quatrième de couverture: "Adolescent ardent et confus, Billy rêve de devenir écrivain. Des béguins secrets pour son beau-père ou ses camarades de classe le bouleversent. Comment lutter contre ces " erreurs d'aiguillage amoureux " ? Il tait aussi son attirance pour Miss Frost, bibliothécaire aux seins juvéniles qui l'initie au plaisir et à la littérature. Quand Billy renoncera-t-il à l'art de la dissimulation ?"

Pour l'été, qui de mieux que le grand Irving pour complètement déconnecter? Alors avec Irving c'est toujours difficile d'entrer dans ses histoires, mais une fois qu'on y est on ne le lâche plus. Parfois on passe à côté, ça m'est déjà arrivé, mais ce ne fût pas le cas avec A moi seul bien des personnages que j'ai vraiment beaucoup aimé. A moi seul bien des personnages c'est le récit de la vie de Billy, ce jeune adolescent américain un peu mal dans sa peau, un peu gauche, qui tatonne dans sa sexualité, aime les femmes, et les hommes. A moi seul bien des personnages, comme son titre l'indique est aussi tous ces personnages aux caractères bien trempés qui gravitent autour de Billy, ces femmes autoritaires, ces grand-pères fantasques et une sexualité aux frontières perméables et floues que l'on retrouve dans la plupart des romans de l'auteur. A moi seul bien des personnages c'est aussi une photographie du Nord est américain figé dans le temps, de l'éducation et des professeurs qui marquent des adolescents en recherche de repères. Ce roman est très beau, parfois dérangeant, il bouscule un peu nos moeurs et nos points de repère mais il fait du bien. L'écriture d'Irving fait du bien, et A moi seul bien des personnages rentre dans mon top 3 Irvingien aux côtés de Garp et Twisted River! Quel regret de ne pas pouvoir aller voir l'auteur au Festival America cette année! 

 

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(Le mois américain chez Titine)

objectif pal

 

(Objectif PAL de septembre -1 - dans ma PAL depuis plusieurs années)// Objectif PAL 12/20

5 septembre 2018

Bilan Août

 Voici un petit bilan rapide des sorties et découvertes du mois d'août ...

august

(crédit photo)

 

 

Les films:

  • Volontaire d'Hélène Fillières avec Diane Rouxel et Lambert Wilson, quand j'ai vu qu'Hélène Fillières avait réalisé un film, je voulais absolument voir ce que ça pouvait donner. Hélène Fillières pour moi c'est Sandra Paoli dans Mafiosa!! De plus, un film sur la Marine Nationale et avec une jeune actrice repérée dans la Tête Haute, il ne m'en fallait pas plus pour me convaincre, le bonus, the icing on the cake comme on dit, c'est Lambert Wilson. Bref j'ai beaucoup aimé!

 

  • Fleuve Noir d'Erick Zonca avec Romain Duris, Vincent Cassel et Sandrine Kiberlain, avec un casting pareil, et un synopsis aussi alléchant il fallait absolument que je vois ce film! Et bien j'en suis ressortie assez perplexe avec un seul mot à la bouche: sordide!, mais genre vraiment sordide! Je n'ai pas aimé du tout, Vincent Cassel y est insuportable tant visuellement que dans sa façon de parler. Par contre je salue la performence de Duris et Kiberlain. Géraldine l'a quant à elle trouvé malsain.

 

  • Equalizer 2 D'Antoine Fuqua avec Denzel Washington. Je n'ai pas vu le premier film mais ça ne m'a pas gênée pour comprendre celui-ci. C'est un film qui fait bien le job, de l'action et du divertissement, un brin d'émotion et un Denzel Washington parfait pour le rôle.

volontaire fleuve noir equalizer

 

Les séries:

  • La casa de Papel, saison 1 et 2, comme d'habitude c'est longtemps après tout le monde que je découvre cette série. J'ai très franchement accroché, l'une des meilleures séries vues récemment, après Bureau des Légendes bien sûr. C'est fou, c'est drôle, parfois touchant, et on se prend à vouloir que ces braqueurs s'en sortent! Mon coup de coeur personnage va à Nairobi! 

 

  • Baron Noir saison 2, une suite dans la lignée de la première saison, des magouilles politiques en veux-tu en voilà histoire de bien se placer au gouvernement. C'est assez drôle d'ailleurs de se dire que tel personnage représente tel politique dans la vraie vie. Un peu plus compliqué à suivre que la première saison mais intéressant avec un Kad Merad au top. Je l'aime bien dans ses rôles sérieux.

casa de papel baron noir

 

Les restos/bars/cafés:

  • Un goûter chez Bloom, (2 place des Meuniers) j'ai pris un thé glacé à l'hibiscus, point positif il n'était pas sucré, c'est comme ça que j'aime le thé glacé, par contre point négatif, il avait sans doute infusé trop longtemps donc l'amertume du thé noir était un peu trop présente. Pour le gâteau il n'y avait ce jour à la carte que trois cupackes différents, un praliné, un spéculoos et un troisième que j'ai oublié. J'ai choisi celui au spéculoos, très bon, une génoise l"gère et un crème elle aussi très légère et aéré, pas trop sucrée, ce qui est souvent le reproche à faire aux cupcakes. J'étais cependant un peu déçue de ne pas pouvoir goûter aux gâteaux vus sur le compte instagram, il faudra donc que j'y retourne!

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  • La corde à Linge où je ne retournerai sans doute pas, c'est une adresse que je connaissais déjà pour l'avoir testé à plusieurs reprises. Alors certes la terrasse est vraiment agréable, idéale quand on fait découvrir Strasbourg à des amis, la carte est sympa également, mais dans l'assiette c'est sans plus. La qualité a vraiment baissé par rapport à il y a quelques années, et on est vite expédié. Victimes de leur succès? Très certainement! J'avais pris un tarte de boeuf, il n'était pas mauvais, mais pas particulièrement bon non plus... Par contre, je dois reconnaître que leur spätzele sont bonnes, je n'aime aps spécialement ça mais j'en ai piqu" quelques unes dans l'assiette de mon voisin.

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  •  East Canteen, toujours un de mes restos chouchous à Strasbourg, juste histoire de vous mettre l'eau à la bouche parce que j'en ai déjà parlé ici :)

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Les sorties:

  • Le FARSe, pour la quatrième année, les spectacles de rue animent Strasbourg le temps d'un weekend. Tombés dessus totalement par hasard il y a deux ans, nous nous étions concoctés un petit programme cette année (que j'ai bien sûr oublié sur la table du salon avant de partir haha), heureusement j'ai plutôt bonne mémoire donc nous avons vus: La corde et on de la compagnie Hydragon, un duo, un acordéon et une corde, c'est long à se mettre en place mais ensuite l'un des artistes grimpe à la corde et on oublie le temps qui passe. Mulïer de la compagnie Maduixa, des danseuses sur échasses, très beau et émouvant, Urban et Orbitch de la compagnie Microsillon, un clown en fauteuil qui fait du beat box, on est resté 15 minutes et on est parti, ça ne nous a vraiment pas plu, du coup on a suivi les déambulations de La fausse compagnie, Le chant des pavillons: instruments à cotre trafiqué, à mi-chemin entre le violon et la trompette, la contrepasse et le saxophone. Et enfin nous avons terminé notre 1ère journée avec Loop de la compagnie Toni Mira / Nats Nus, du maping vidéo et de la danse sur la façade de la Bourse.Le final au Parc du Heyritz (que je ne connaissais pas) était assez impressionant et valait vraiment le coup d'oeil!

FARSE

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  • Le MAUSA, musée de l'art urbain et du Street Art à Neuf-Brisach, une très belle découverte, le musée est encore en construction, certains casemates sont encore vides dans l'attente d'artistes mais il y a déjà de belles fresques à voir. Une idée de sortie pour l'après-midi (10 euros l'entrée avec une visite guidée gratuite à 17h)

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Rendez-vous fin septembre pour le prochain bilan et n'oubliez pas Le mois Américain chez Titine ;)

le mois américain

(Le mois américain chez Titine)

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3 septembre 2018

Tracy Chevalier, La dernière fugitive

la dernière fugitive

Quatrième de couverture: "1850. Après un revers sentimental, Honor fuit les regards compatissants des membres de sa communauté quaker. Elle s’embarque pour les États-Unis avec sa sœur, Grace, qui doit rejoindre son fiancé. À l’éprouvante traversée s’ajoute bientôt une autre épreuve : la mort de Grace, emportée par la fièvre jaune. Honor décide néanmoins de poursuivre son voyage jusqu’à Faithwell, une petite bourgade de l’Ohio. C'est dans cette Amérique encore sauvage et soumise aux lois esclavagistes, contre lesquelles les quakers s’insurgent, qu’elle va essayer de se reconstruire. "

Voilà bien longtemps que j'avais repéré ce titre de Tracy Chevalier, j'ai profité de l'été pour lire les livres qu'on m'avait prêtés et je n'ai pas été déçu. Comme souvent je me dis mais pourquoi ai-je donc attendu si longtemps avant de le lire? 

On est plongé ici dans une amérique encore naissante, qui commence à s'organiser et à refuser l'esclavage, en tout cas pour certaines bourgades du nord du pays. Honor, fraîchement arrivée d'Angleterre s'installe dans l'Ohio au seins de la communauté quaker dont elle fait partie. Elle ne tardera pas à trouver un mari et à vivre avec sa famille dont elle ne tolère pas qu'il n'aide pas les esclaves en fuite. Leur ferme se trouve sur ce qu'on appelle le "chemin de fer clandestin" qui permet aux esclaves du sud de fuir dans le nord afin d'y vivre libres. La fuite est rendue encore plus difficile par les chasseurs d'esclave, prêts à tout pour les rendre à leurs propriétaires. 

J'ai beaucoup apprécié ce roman et l'histoire qu'il nous raconte, celle d'Honor au premier plan, la vie d'une jeune quaker en Amérique, celle du chemin de fer clandestin, et puis celle d'un pays encore en formation. Honor est une jeune femme déterminée, à qui la vie n'a pas vraiment fait de cadeau mais elle ne se laisse pas abattre et compte bien mener la vie qu'elle veut selon ses principes, même si cela implique qu'elle soit banie de sa communauté. L'histoire des quakers est également très intéressante et m'a appris pas mal de choses à leur sujet.

J'ai lu plusieurs romans de Tracy Chevalier et c'est de loin mon préféré! 

 

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(Le mois américain chez Titine)

 

30 août 2018

Caroline Franc, Mission Hygge

mission hygge

Quatrième de couverture: "Quand Alexandre, le rédacteur en chef de Chloé, journaliste intrépide et habituée des territoires en guerre, lui annonce qu'elle part séance tenante à Gilleleje, petit village côtier du Danemark, la jeune femme s'étrangle d'indignation. S'exiler dans un village paumé au nom imprononçable pour étudier le hygge danois et le bonheur au coin du feu ? Alors que rien ne lui file plus le bourdon que les gens heureux ? Ce qu'elle ignore, c'est que cette mission qu'elle prend comme une punition va changer sa vie pour toujours..."

Vous prendrez bien un peu de Feelgood avant la rentrée non? Ce roman je le cherche depuis sa sortie, fidèle lectrice du Blog de l'auteur, Penséebycaro, j'avais très envie de découvrir sa plume d'écrivain! C'est maintenant chose faite! Et je dois vous avouer que pendant les premières pages j'avais évidemment la blogueuse en tête, et puis, rapidement la blogueuse a laissé place à l'écrivain. Mission Hygge c'est un peu le livre doudou de mon été, je n'ai pas eu de mal à imaginer les décors Danois, la neige et le froid, le café brûlant et l'odeur des Kanelbullar, et pourtant il faisait genre 37 degrés en Alsace! 

L'écriture est plaisante, l'humour bien présent et les personnages sont attachants, même Chloé, un peu trop peste-parisienne au début mais qui se laisse gagner par la gentillesse et l'optimisme danois. Ma préférence va cependant aux personnages danois évidemment, la généreuse Birgit, la douce Inge et le mystérieux chauffeur de taxi hyper sexy! Il se dégage une douceur de vivre que je n'ai pas forcément eu le temps d'apprécier à Copenhague en une journée, mais que j'ai ressenti à Malmö en Suède. Du calme, un brin de sérénité, des gens assez ouverts et souriants. Un des principes fondamental du bien vivre au Danemark, et je me faisais cette réflexion pendant mon weekend en Suisse également c'est le respect de la loi. Le respect de la loi implique un respect de l'autre permanent... Pourquoi on n'arrive pas forcément à ça chez nous? 

Vous l'aurez compris, je vous conseille vivement cette lecture si vous avez envie d'une petite parenthèse de douceur qui sent la cannelle et le chocolat chaud! Et puis pour les jours sans je penserai à cette phrase qui est le leitmotiv d'Inge, "c'est pas parce qu'on est triste qu'on doit être malheureux"

Et sinon pour la pointe d'humour un peu piquant j'ai aimé ça " Les quoi? Les vegans? Dis-moi que j'ai mal entendu, Alexandre! Tu vas remplacer une enquête exclusive sur les combattantes kurdes par un torchon de cette bécasse d'Emilie sur les bobos qui se donnent bonne conscience en bouffant des graines pendant que des gamins chinois fabriquent leur iPhone?

24 août 2018

Jennifer Ryan, La chorale des dames de Chilbury

la chorale

Quatrième de couverture: "1940. Un paisible village anglais voit partir ses hommes au front. Restées seules, les femmes affrontent une autre bataille : sauver la chorale locale pour défier la guerre en chantant. Autour de Miss Primrose Trent, charismatique professeur de chant, se rassemble toute une communauté de femmes, saisie dans cet étrange moment de liberté : Mrs. Tilling, une veuve timide ; Venetia, la « tombeuse » du village ; Silvie, une jeune réfugiée juive; Edwina, une sage-femme qui cherche à fuir un passé sordide. Potins, jalousies, peurs, amours secrètes... Entre rires et larmes, Jennifer Ryan, s'inspirant des récits de sa grand-mère qui a vécu le conflit depuis un petit village du Kent, sonde les âmes de ce choeur que vous n'êtes pas près d'oublier."

Voilà une lecture sans prétention qui joue son rôle de divertir, un feelgood book comme j'aime en lire parfois et qui finalement malgré ses quelques défauts m'a plu. 

Quels sont ses défauts? Je dirai que l'histoire est un peu longue à se mettre en place, et je suis d'accord avec une blogueuse (je n'arrive pas à me souvenir de qui!!!) qui disait que beaucoup de romans surfaient sur la vague de popularité de Downtown Abbey et c'est un peu mon ressenti quant au cadre de La chorale des dames de Chilbury, alors c'est vrai que l'époque est postérieure à Downtown Abbey puisqu'il s'agit de la seconde guerre mondiale et non de la première mais l'on y rencontre un peu les mêmes thématiques, un petit village, une famille notoire qui doit faire face à la guerre, les petites gens qui elles aussi doivent s'organiser, les hommes réquisitionnés, les femmes qui sont amenées à faire des tâches réservées aux hommes jusqu'alors... Alors oui ça me plaît mais ça donne parfois l'impression d'une pâle copie. 

Néanmoins c'est une lecture plaisante, les chapitres donnent voie à différents personnages, journal intime ou lettre. On peut donc avoir plusieurs points de vue sur un même évènement/ Ce qui semble l'intrigue principale ne l'est pas finalement, et l'autre intrigue est à mon sens beaucoup plus intéressante que la première qui paraît un peu trop invraisemblable d'impunité! Les personnages sont attachants, la jeune Kitty, la sulfureuse Venetia ou Mrs Tilling dont le fils est au front. Certaines réparties sont piquantes comme peut l'être l'humour anglais et le tout tient à peu près bien.

Un bon livre si vous avez envie de vous lancer dans une histoire simple sous fond de seconde guerre mondiale.

19 août 2018

Diderot, Jacques le fataliste et son maître

jacques

Quatrième de couverture: "Deux personnages déambulent en philosophant. On ne sait qui ils sont. On ne sait d'où ils viennent. On ne sait où ils vont. Tout ce que l'on sait, c'est que l'un est le maître de l'autre. Bientôt on se demandera lequel..."

Ce livre il a fini dans ma PAL parce que ma soeur l'a étudié au lycée. Je ne sais pas si elle l'a réellement lu mais une chose est certaine, si je l'avais lu à son âge je n'aurais pas bien compris. J'ai travaillé Zadig à la place, et je le trouve plus abordable. J'avais envie de profiter de l'été pour vider un peu ma PAL, il fallait donc que j'en sorte un livre "historique", mon choix s'est donc porté sur Jacques le fataliste. Comme l'annonce le résumé, on suit deux hommes en grande conversation sur les amours de l'un, les aventures de l'autre, sauf que, tel le cheminement de la pensée, l'histoire n'est pas linéaire. Pour arriver au récit final, celui que l'on attend, Jacques va passer par toutes les tergiversations possibles avant de nous livrer son récit. J'ai un peu l'impression que c'est typique de la littérature du 18e siècle et j'ai envie de dire "tout ça pour ça?" mais ça ne rendrait pas forcément justice à Diderot. Même si c'est un peu ça quand même... Pour autant on ne s'ennuie pas avec ces personnages. Drôles, souvent à leur insu, à qui il arrive des mésaventures qui pourraient bien être évitées à force de quiproquo. La voix du narrateur intervient régulièrement, soit pour recentrer le récit, ou au contraire pour nous en écarter mais ça se savoure, tant par la langue que par l'esprit et le goût des bons mots. C'est une lecture exigeante mais divertissante si l'on se laisse prendre au jeu. 

 

objectif pal

(Objectif PAL de l'été - 6 - dans ma PAL depuis le lycée de ma soeur, ça date!!)// Objectif PAL 11/20

17 août 2018

Timothée de Fombelle, Tobie Lolness (tome 1)

tobie lolness

Présentation de l'éditeur: "Un millimètre et demi d'héroïsme!
«Tobie Lolness mesurait un millimètre et demi, ce qui n’était pas grand pour son âge.» 
Ainsi commence le récit des aventures du jeune Tobie, qui appartient au peuple du grand chêne. Ce peuple ne connaît pas d’autre univers que celui de l’arbre, creusant ses maisons dans les branches, traçant ses chemins dans les sillons de l’écorce, faisant travailler les charançons, élevant leurs larves pour se nourrir. Le père de Tobie, savant génial et sage, a refusé de livrer le secret d’une invention révolutionnaire qui permet de transformer la sève de l’arbre en énergie motrice. Il sait que certains s’en serviraient au détriment de l’arbre. Furieux, le Grand Conseil a condamné la famille Lolness à l’exil dans les Basses-Branches, territoire sauvage et sombre, près de la frontière des Pelés. Là pourtant, Tobie vit heureux et rencontre Elisha qui devient son amie. Mais les Lolness sont rejugés et, cette fois, condamnés à mort. Seul Tobie parvient à s'échapper. Se cachant au creux des écorces, courant parmi les branches, Tobie fuit, traqué par les siens…" 

On reste dans la littérature jeunesse mais avec un tout autre univers qui nous embarque dans le monde des arbres, des insectes et des fleurs. Tobie est un petit garçon attachant, qui nous fait découvrir la vie dans ce grand chêne à travers sa fuite et l'histoire de sa famille. Ce roman est empreint de poésie et nous fait voyager dans l'imaginaire des enfants. C'est aussi une belle métaphore écologique sur le vivant et la nature et l'impact des actions même à petite échelle qui se répercutent sur tout un éco-système. J'ai, le temps de ma lecture, repnsé à mon enfance et à ce dessin animé que j'aimais beaucoup, les mini-pouces! Je lirai la suite avec plaisir... 

objectif pal

(Objectif PAL de l'été - 5 - dans ma PAL depuis l'été 2016)// Objectif PAL 10/20

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