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Notes de lecture
28 mars 2016

Anne-Marie Desplat-Duc, Les Colombes du Roi Soleil, Le secret de Louise (Tome 2)

colombes ru roi soleil t2

Quatrième de couverture:

"Grâce à ses talents de chanteuse, Louise est remarquée par la Reine d'Angleterre, qui lui demande de devenir sa demoiselle d'honneur. Elle quitte à regret Saint-Cyr et ses amies, lis, très vite, elle fait des rencontres passionnantes et des découvertes qui vont l'aider à lever le voile sur le mystère qui entoure sa naissance..."

J'apprécie vraiment cette série, ce n'est que le second tome mais je trouve les histoires assez frâiches sans être niaises avec la particularité d'être anccrées dans un contexte historique reculé. Le dépaysement est donc assuré et c'est également un bon moyen de s'intéresser à l'histoire de France. J'imagine que c'est très romancé, mais on va dire que ça met le pied à l'étrier mour en découvrir un peu plus.

Dans ce tome on apprend qui est Louise, qui sont son père et sa mère, il ne me reste plus qu'à farfouiller l'histoire pour savoir si c'est de la pure fiction inventée par l'auteur ou si c'est effectivement un fait avéré de l'histoire. Quoi qu'il en soit ça m'a donné envie de me documenter sur la Montespan par exemple qui jusqu'à présent n'était qu'un vague nom de courtisane ou le titre d'un roman de Jean Teulé, peut-être me faudra-t-il commencer par là si je veux en savoir plus. J'ai déjà hâte de me plonger dans le suivant.

challenge petit bac

 

(Animal)

lire sous la contrainte

 

(personne célèbre)

objectif pal

 

(9/31)

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23 mars 2016

Anna Jansson, Le Pacte Boréal

le pacte boréal

Quatrième de couverture:

"Alors que le froid et la neige de décembre submergent la côte, la petite ville suédoise de Kronköping est soudain plongée dans la terreur. Des inconnus sont pendus ou mutilés selon des méthodes qui rappellent les pires châtiments de la mythologie scandinave. Est-ce l'œuvre d’une secte ? Et pourquoi avoir choisi ces hommes et ces femmes sans histoires ? Ou bien s'agirait-il d'un tueur solitaire adepte des traditions nordiques les plus sanglantes ? La belle Maria Wern fait partie de l'équipe de policiers chargée de mener l'enquête. Sacrifiant ses vacances de Noël, elle doit au plus vite déchiffer les signes étranges que les tueurs laissent sur les scènes de crime …"

Histoire de me mettre dans l'ambiance suédoise j'ai enfin déterré ce polar de ma PAL, les polars je les aime mais avec parcimonie et je reconnais que le genre nordique est plutôt cool! Je suis assez mitigée sur celui-ci, je l'ai trouvé à la fois intéressant et en même temps certains aspects ne m'ont pas convaincue, et parfois pour des détails à la noix...

Je vais commencer par le positif, je trouve toujours intéressant de se plonger dans les mythes et les légendes, et honnêtement les légendes scandinaves je n'en connais absolument aucune. J'ai donc appris beaucoup de choses, même si c'était parfois assez confus ou flou. Je me dis souvent que c'est un coup de génie d'utiliser la mythologie pour créer des crimes à souhait dans les romans policiers, mais c'est aussi tout aussi flippant de se dire qu'il y a vraiment des fanatiques dans la vraie vie qui usurpent toute ces légendes pour tuer. Bon en même temps si c'est très intéressant ce n'est jamais très novateur. J'ai apprécié le personnage de l'inspectrice Maria Wern, sa psychologie, sa manière de réfléchir. J'ai trouvé l'enquête rondement menée, d'abord des fausses pistes, puis des découvertes significatives qui misens bout à bout révèlent l'identité du coupable in extremis.

Mais ... mais j'ai eu un peu de mal au début, c'est assez plat et confus alors qu'on aurait pu démarrer sur les chapeaux de roue. Je n'ai globalement pas aimé les personnages masculins que ce soit les enquêteurs, je ne suis pas sûre d'avoir saisi qui était qui ... et le maria de Maria qui est absolument insupportable, mais qu'est ce qu'elle fout avec lui sérieusement? Il y a des détails un peu saugrenus qui m'on agacée, l'oiseau empaillé contre une bagnole, non mais what the fuck? et puis vous y croyez vous un policier de terrain qui porte des chaussures trop petites? Et puis comment un couple qui semble assez instable financièrement peut envisager d'acheter une maison en bord de mer?

Le pacte Boréal c'est comme les bulletins de mes élèves de 2nde, un bilan très contrasté!!

Dix jours sans billet pour écrire ça, je ne me félicite pas!

Ha et je dois vous avouer que le soir je posais un truc sur le livre parce que ça me perturbait de savoir l'image de première de couverture à côté de moi la nuit ... Pas très net tout ça...

objectif pal

(8/31)

13 mars 2016

Léonor de Récondo, Amours

amours

Quatrième de couverture:

"Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d’une maison bourgeoise, dans un bourg cossu du Cher, pour laisser s’épanouir le sentiment amoureux le plus pur – et le plus inattendu. Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un notaire, à prendre en mains sa destinée. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l’héritier Boisvaillant tant espéré.
Comme elle l’a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s’apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire n’a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches.
Céleste, mue par son instinct, décide de porter secours à l’enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s’éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles…
Les barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place à la ferveur d’un sentiment qui balayera tout."

Voilà un roman que j'avais envie de découvrir depuis sa sortie... Et honnêtement au début de ma lecture j'ai eu un peu peur d'être déçue. Je trouve que la quatrième de couverture en dit trop et j'en avais aussi peut-être lu trop sur les blogs du coup j'ai eu un petit moment de "ah c'est ça en fait" sans accrocher à l'écriture non plus. Et puis finalement je me suis laissée portée par les mots, par l'époque surtout, le début du XXè siècle c'est quand même une époque très inétéressante, j'avais dans la tête les soeurs Crawley. Celle qui m'a bien sûre touchée c'est Céleste, gentille et aimante, simple, pleine d'abnégation. Victoire n'est pas très symapthique, sa pseudo-maternité ne la rend pas plus sympathique, au contraire, son mari, assez absent finalement est quant à lui très antipathique. Néanmoins, ce couple est assez représentatif de l'amour bourgeois de l'époque. Ou en tout cas l'amour au sein d'un mariage de convenance dans une famille très pieuse. En cela Victoire éveille quand même un peu de pitié, sa mère est détestable et ne s'en tient qu'aux convenances, au qu'en dira-t-on... La religion tient une place assez importante dans le roman, et la manière dont la confession est traitée est assez intéressante. Le couple formé par Huguette, la cuisinière/bonne/femme de chambre, et le jardinier m'a émue. Ce livre, aussi court soit-il, est très riche, les relations des domestiques avec leurs employés, les relations entre domestisques, le mariage, chez les domestiques, chez les bourgeois, la transgression, le pêché, les apparences, Léonor de Recondo ne semble rien laisser au hasard, finalement je n'ai regretté qu'une chose, c'est que le roman ne soit pas plus long! Du coup je te remercie Valérie pour ce beau cadeau...

objectif pal

(7/31)

6 mars 2016

Rosamunde Pilcher, Retour en Cornouailles

retour-en-cornouaillesQuatrième de couverture:

 "1935. A quatorze ans, Judith Dunbar est seule. Ses parents sont à l'autre bout du monde, entre Colombo et Singapour. En Angleterre, son horizon se limite à son austère tante Louise chez qui elle passe ses vacances entre les longs mois de Pensionnat. Heureusement, elle se lie d'amitié avec Loveday Carey-Lewis, une petite fille fantasque qui l'entraîne à Nancherrow, le beau domaine que possède sa famille en Cornouailles. Adoptée par les Carey- Lewis, Judith connaîtra là les plus belles heures de son adolescence..."

Par où commencer? J'ai adoré ce roman, je n'utilise que rarement l'expression, mais on peut dire que c'est mon premier coup de coeur 2016. Retour en Cornouailles réunit une grande partie des ingrédients qui me tiennent en haleine: des personnages variés, qu'on suit sur plusieurs années, voire décénies, des amitiés solides, des paysages à couper le souffle, quelques intrigues familiales, un ancrage historique et une bonne dose de Britisherie! Alors que mon rythme de lecture est fortement ralenti depuis quelques mois, j'ai avalé les 950 pages en une semaine de vacances, certes les 7 heures de train n'y sont pas pour rien, mais je ne pouvais plus lâcher Judith. Judith c'est le point d'ancrage de ce roman, c'est elle qu'on va suivre, qu'on verra grandir et traverser les épreuves et époques avec détermination et discernement. Parce que comme l'indique la quatrième de couverture c'est à l'adolescence qu'on fait sa connaissance, mais nous ne la quitterons qu'après la guerre, alors qu'elle est devenue une jeune femme responsable. Vivre seule et devoir se prendre en charge à 14 ans donnent au personnage une très grande maturité et force de caractère, pour autant Judith n'en reste pas moins une adolescente avec ses insouciantes et ses rêves. Elle s'attache à la famille Carey-Lewis qui s'entiche aussi d'elle. Une famille pour le moins excentrique et détonnante dans la campagne Cornouaillaise! Pour autant elle n'oublie pas ses anciennes amies à Penzance, ni sa tante à qui elle est très attachée.

Ce que l'auteur met en avant c'est avant tout son attachement à la terre, au pays mais surtout à la Cornouailles! Les paysages sont des personnages à part entière qui s'invitent de temps à autre dans le fil du récit, et comme ça fait rêver!! Les personnages masculins font aussi un peu rêver, ils ont quelque chose d'un peu Austenien, droits dans leurs bottes, protecteurs et séducteurs malgré eux. Bien sûr je n'ai pu m'empêcher de penser à Daphné du Maurier, à laquelle Rosamunde Pilcher fait référence à plusieurs reprises, il y a du Rebecca et de l'Auberge de la Jamaïque quelque part dans le récit, ou dans l'un ou l'autre personnage.

Le traitement de la seconde guerre mondiale est intéressant, si on en a un aperçu en Grande-Bretagne c'est surtout de l'autre côté du globe que l'auteur a choisi de s'attarder et c'est assez réussi, je ne m'étais jamais demandé comment cela avait été vécu dans les anciennes colonies, ni même n'avais jamais pensé qu'ils étaient directement impliqués, voire en première ligne. Ce traitement de la seconde guerre mondiale est assez nouveau pour moi et n'en a donc été que plus intéressant.

Je suis toujours un peu maladroite pour parler des romans qui m'ont beaucoup plus... Je crois que c'est Fondant qui m'avait donné envie de lire ce livre, voici son billet.

 

challenge petit bac

 

(Voyage: RETOUR)

objectif pal

 

(6/31)

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