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Notes de lecture

2 juin 2011

Concours de lancement avec Evertkhorus

Evertkhorus se lance dans un nouveau blog, après l'avoir suivi sur son blog de littérature et sur son blog londonien je pense que je trouverai également de quoi faire sur Voyages et vagabondages.

Evert' organise un concours sur le thème de son blog puisqu'il est posisble de gagner un livre Lonely Planet de notre choix. N'hésitez donc pas à participer ;)

Evert

 

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2 juin 2011

Xinran, Chinoises

ChinoisesQuatrième de couverture:

"Un dicton chinois prétend que " dans chaque famille il y a un livre qu'il vaut mieux ne pas lire à haute voix ". Une femme a rompu le silence. Durant huit années, de 1989 à 1997, Xinran a présenté chaque nuit à la radio chinoise une émission au cours de laquelle elle invitait les femmes à parler d'elles-mêmes, sans tabou. Elle a rencontré des centaines d'entre elles. Avec compassion elle les a écoutées se raconter et lui confier leurs secrets enfouis au plus profond d'elles-mêmes.
Épouses de hauts dirigeants du Parti ou paysannes du fin fond de la Chine, elles disent leurs souffrances incroyables : mariages forcés, viols, familles décimées, pauvreté ou folie... Mais elles parlent aussi d'amour. Elles disent aussi comment, en dépit des épreuves, en dépit du chaos politique, elles chérissent et nourrissent ce qui leur reste.

Un livre bouleversant, " décapant, à lire de toute urgence pour voir l'importance du trajet que la femme chinoise a dû et doit encore accomplir " (Diane de Margerie, Le Figaro littéraire)."

 

Xinran est une journaliste chinoise, dans ce livre elle a assemblé plusieurs témoignages de femmes chinoises qu'elle a reçus grâce à son travail dans une émission de radio locale. Par le biais de ces témoignages, Xinran met en lumière la place des femmes dans la société chinoise, d'aujourd'hui et d'hier. J'ai trouvé toutes ces histoires de femmes qui vivent sous le joug des hommes, leur époux, leur père ou les membres du parti, très bouleversants, certains m'ont ému aux larmes.

Ces témoignages font état du quotidien de femmes qui ont subit l'opression par le viol, la polygamie ou la prositution.

Xinran s'interroge sur le fossé qui s'est creusé entre les générations de femmes. On y sent bien évidemment tout le poids du parti communisme et de la Révolution Culturelle.

L'une des histoires qui m'a le plus étonnée au final est celle des femmes qui vivent dans une région reculée, dans un état encore primitif. J'ai trouvé le récit de leur mode de vie aberrant, j'ai bien conscience qu'il existe en Chine et ailleurs et que je le juge de mon point de vue de femme moderne... Mais au final quand Xinran les interroge sur leur bonheur, ce sont les seules femmes à lui dire qu'elles se sentent heureuses ...

Un extrait qui m'a particulièrement marquée : " Pour une jeune fille, grandire pendant la Révolution culturelle signifiait être confronté à l'ignorance, la folie et la perversion. "

objectif pal

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(12/26)

31 mai 2011

Sam Savage, Firmin Autobiographie d'un grignoteur de livres

FirminQuatrième de couverture:

"Firmin raconte l'histoire d'un rongeur érudit qui a vu le jour dans les sous-sols d'une librairie de Scollay Square, vieux quartier en péril du Boston des années 1960. Plein d'appétit pour les mots, épris de nourritures spirituelles autant que terrestres, Firmin ne peut communiquer tous ses coups de coeur ni exprimer ses détresses, et voit avec révolte se déliter sa race comme son quartier, cernés par l'incompréhension des hommes et par les mécanismes du profit. Mais la rencontre avec un romancier marginal le sauve du pessimisme ambiant. Superbe hommage aux valeurs de l'écrit et aux singularités de toutes espèces, l'aventure de Firmin est aussi un fabuleux trait d'union entre littérature, exclusion et résistance."

 

J'ai eu un peu de mal au début avec le style de l'auteur que je trouvais un peu pompeux avec ses citations et références et au fil des pages j'ai trouvé l'histoire tout à fait savoureuse et je me suis attaché à ce petit rat!

L'histoire est originale et le "personnage" de Firmin est très attachant, on s'émeut pour lui au début de l'histoire alors que déjà il est rejeté par ses frères et soeurs. Il reportera ensuite son affection sur ce vieux libraire qui ignore son existence. Firmin s'adonne chaque soir à son activité favorite: la lecture comme bon nombre d'entre nous lecteurs-blogueurs, sauf que lui ne le fait pas de son canapé ou de osn lit, mais directement des étagères de la librairie qu'il surveille du haut de son observatoire la journée.

Sa rencontre avec Jerry va donner un tournant à l'histoire de ce petit rat, cela nous donne également une petite leçon sur l'amitié entre deux êtres différents, les liens qui peuvent se tisser au delà des mots, et l'attachement que l'on accorde à ce qui nous sort de notre solitude.

L'histoire de Firmin se déroule en parallèle de l'histoire du quartier de Scollay Square à l'époque considéré comme malfamé et donc peu à peu déserté, avant de subir une mutation qui passera nécessairement par la démolition des immeubles et donc des boutiques et vieux théâtres qui en sont l'âme.

En bref, une histoire très agréable et qui ressemble un peu à un conte pour enfant, le plus de l'édition les quelques pages d'illustrations, le moins par contre, la police d'écriture que je n'ai pas du tout aimée!

Un petit extrait sympathique:

" La seule littérature que je hais de toute mon âme est la littérature consacrée aux rats, souris comprises. Je méprise ce brave vieux Ratty dans Du vent dans les saules. Je pisse à la raie de Mickey Mouse et Stuart Little. Si affables, si mignons avec leurs petites pattes, ils me restent en travers de la gorge comme de grosses arêtes de poisson."

objectif pal

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(6/7)

 

29 mai 2011

Un dimanche... de fête des mères!

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Bonne fête à toutes les mamans!

 

Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

28 mai 2011

Le mardi c'est permis!

Je cède à la tentation et rejoins les blogueuses du Mardi c'est permis initié par Stéphie, le but étant de lire pour le premier mardi du mois un livre "inavouable", un livre d'un auteur décrié ou qu'on ne qualifie pas de littérature.

J'aime beaucoup le second degré de ce challenge et j'ai hâte de voir les lectures inavouables des participantes :) Rendez-vous Mardi 7 juin pour cette première!

le mardi c'est permis

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24 mai 2011

Eileen Cook, Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver.

eileen_cookQuatrième de couverture:

"Quand Doug la quitte après six ans de vie commune, Sophie, libraire à Vancouver, est prête à tout pour le récupérer. C'est pourquoi, lorsqu'elle apprend que sa nouvelle petite amie, la pulpeuse Melanie, s'intéresse au paranormal, elle une idée aussi folle que diabolique : proposer à sa rivale une fausse consultation de voyance destinée à faire rompre les tourtereaux. Mais rien ne va se passer comme prévu, car Sophie se retrouve vite dépassée par le succès inattendu de ses nouveaux talents… Eileen Cook signe une comédie désopilante portée par une héroïne au caractère bien trempé, maladroite et attachante à souhait."

 

J'ai été attirée par ce livre à cause de son titre farfelu et de la couverture faite par Pénélope Bagieu et si au final j'ai passé un moment agréable pendant ma lecture j'ai aussi trouvé la narratrice très agaçante!!

On voit dès le départ que son Doug est un connard arrogant imbu de lui-même mais non il lui faut vaille que vaille le récupérer et pour ce faire Sophie utilisera toutes les stratégies possibles e timaginables dont celle de se faire passer pour une voyante auprès de la nouvelle conquête de son bellâtre! Le pire c'est qu'elle marche à fond, qu'importe l'absurdité de la chose et le bienfondé de ses actions! J'ai trouvé quand même tout ça un peu gros parfois et les ficelles de "l'intrigue" sont énormes! (des cordes à sauter!) Dès le début j'ai anticipé la fin, et heureusement dans un sens parce que bon...

Finalement j'ai ressenti plus de sympathie pou la meilleure amie de Sophie, mère au foyer et la tête sur les épaules!

Oh My! j'espère qu'on n'est pas toutes aussi bêtes, désespérées, aveugles, manipulatrices, et dénuées de bon sens lorsqu'on est baffouée dans notre amour propre par notre bien aimé!

En bref une lecture sympa parce que certains passages sont drôles mais une narratrice qu'on a régulièrement envie de baffer!

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(13/56)

22 mai 2011

Un dimanche à ... Marseille : Street Art

Aujourd'hui s'achève cette série marseillaise, j'ai encore des tonnes de photos en stock mais je préfère changer un peu de destination :)

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Les dimanches en photos sont  aussi chez : Evertkhorus,   MyaRosa,   Lounima,      Tiphanie, Hilde,   Cacahuete,      Lisalor,   Choupynette,      EloraMelisende,     Fleur, Une    maman, Liliba,     100choses,     Anjelica,      Myrtille,      Sandrine, Hérisson,     Mohamed SemeUnActe,    Ankya,    Grazyel,   TinusiaKatellChocoLatite, Sofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg,

19 mai 2011

Kris Nelscott, La route de tous les dangers

La_route_de_tous_les_dangersQuatrième de couverture:

"La communauté noire de Memphis est à cran. A quelques semaines de l'assassinat de Martin Luther King, le détective privé Smokey Dalton pressent le pire. Alors que la ville est sous tension, Laura Hathaway, jeune femme blanche de bonne famille, débarque dans son bureau. Elle voudrait comprendre : comment sa mère a-t-elle bien pu lui laisser une partie de son héritage, à lui, un " nègre "?"

 

Ce livre aurait pu être un coup de coeur mais ce ne fût pas le cas. J'ai certes apprécié cette lecture mais il m'a manqué quelques petites choses à commencer par l'attachement aux personnages. Je ne me suis pas identifiée, ni ressenti de la compassion ou de la sympathie pourtant Smokey Dalton a tout du Hard boiled detective dans la ligne de Sam Spade et autres comparses du roman noir, froid et disant mais au grand coeur! Laura Hathaway m'a laissée de marbre, pourtant son histoire mériterait qu'on la prenne un peu en pitié, à la limite, le jeune Jimmy que Smokey a pris sous son aile, mère prostitué et frère qui fricotte avec els gangs du quartier. Les ficelles sont donc un peu grosses et les personnes un peu clichés, du coup on gare une certaine distance par rapport à ce qui leur arrive, parce que justement on le voit venir à des kilomètres ...

La deuxième chose qui m'a manquée c'est le rythme, j'ai trouvé que c'était un peu lent et plat pour une detective story! certes l'intrigue est bien ficelée et tient en haleine mais je n'ai aps tellement aimé la façon dont on découvrer les éléments.

Qu'est ce qui m'a plu dans ce livre alors?

Le contexte dans lequel Kris Nelscott a placé son histoire, les sixites: le mouvement pour les droits civiques. L'action se situe à la fin des années soixante en pleine grève des éboueurs à Memphis. Martin Luther KIng y fait son apparation à plusieurs reprises. Les fils de son assassinat sont déliés et mélangées à l'histoire ficitve de Kris Nelscott. On revient également sur les mentalités sudistes, la place des noirs, le racisme des blancs, mais aussi le racisme des noirs avec les mouvements tels que le Black Panthers, les Invaders.

Si j'ai donc apprécié le contexte social et historique du livre j'ai trouvé que l'intrigue elle manquait de saveur.

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17 mai 2011

Delphine de Vigan, Les heures souterraines

les_heures_sousterrainesQuatrième de couverture:

"Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au cœur d'une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Les Heures souterraines est un roman vibrant et magnifique sur les violences invisibles d'un monde privé de douceur, où l'on risque de se perdre, sans aucun bruit."

 

J'ai beaucoup aimé cette lecture, je suis d'autant plus déçue que j'avais relevé un certains nombres de passages qui m'avait particulièrement plus mais j'ai déjà rendu le livre à ma collègue et mon carnet n'a toujours pas fait sa réapparition!

Ce livre parle de vous et moi, de tout le monde et n'importe qui, c'est ce qui m'a plu. J'aime ces histoires dans lesquelles on peut facilement s'identifier aux personnages aprce qu'ils sont tout ce qu'il y a de plus normal. Pour autant Delphine de Vigan traite d'un sujet difficile, le harcèlement au travail, la mise au placard. On suit au fil des pages le processus de destruction de Mathilde, on souffre avec elle. Certes on se dit que son patron est un gros con, bien avant qu'elle-même en prenne conscience, mais à notre manière  on subit son harcèlement et sa "descente aux enfers", chaque fois on pense avoir touché le fond, mais il semblerait qu'il y ait toujours la possibilité de creuser et s'enfoncer un peu plus dans la spirale de la dépréciation, de la perte d'identité. Ce livre c'est donc aussi surtout une fenêtre sur la solitude qui habite les gens, les gens comme vous et moi, bien entourés, mais pourtant seuls.

Le fait que l'histoire de Mathilde avance en parallèle avec celle de Thibault, on sait que ce n'est pas pour rien, qu'ils vont finir par se rencontrer...

J'ai été surprise par cette fin, d'abord déçue et au final non, je pense que Delphine de Vigan a terminé son histoire de la manière qu'il le fallait, après tout c'est comme ça que cela se passe aussi dans la vie non?

15 mai 2011

Un dimanche à ... Marseille : le Vallon des Auffes et la Corniche


 

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