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Notes de lecture

18 août 2012

Tana French, Faithful place

Présentation de l'éditeur:

FaithfulPlace"Back in 1985, Frank Mackey was nineteen, growing up poor in Dublin's inner city, and living crammed into a small flat with his family on Faithful Place. But he had his sights set on a lot more. He and Rosie Daly were all ready to run away to London together, get married, get good jobs, break away from factory work and poverty and their old lives.

But on the winter night when they were supposed to leave, Rosie didn't show. Frank took it for granted that she'd dumped him-probably because of his alcoholic father, nutcase mother, and generally dysfunctional family. He never went home again.

Neither did Rosie. Everyone thought she had gone to England on her own and was over there living a shiny new life. Then, twenty-two years later, Rosie's suitcase shows up behind a fireplace in a derelict house on Faithful Place, and Frank is going home whether he likes it or not.

Getting sucked in is a lot easier than getting out again. Frank finds himself straight back in the dark tangle of relationships he left behind. The cops working the case want him out of the way, in case loyalty to his family and community makes him a liability. Faithful Place wants him out because he's a detective now, and the Place has never liked cops. Frank just wants to find out what happened to Rosie Daly-and he's willing to do whatever it takes, to himself or anyone else, to get the job done."

 

J'ai eu un peu de mal au début avec l'anglais qui est très oralisé et teinté soit d'argot irlandais soit simplement d'un anglais très prolétaire. Finalement je m'y suis habituée et c'est ce qui fait la force du livre. De plus, ça m'a permis d'apprendre de nouveaux mots et expressions. Deux polars en un mois j'avais aussi un peu peur que ce soit trop mais ils sont totalement différent donc pas de soucis.

Francis Mckey mène sa propre enquête au sein de sa famille. On sent toute la rancoeur qu'il porte à ses parents et à ses frères et soeurs pour l'enfance difficile qu'il a eue à Faithful Place. Il a d'ailleurs peur de reproduire ce schéma parental avec sa fille Holly, qu'il garde à l'écart de sa famille. Et quand on a un aperçu de ses parents aujourd'hui oui de son enfance à travers ses souvenirs on ne peut pas vraiment lui en vouloir, un père alcoolique, une mère qui encaisse et se montre rude aussi avec ses enfants. Du coup, sa relation de père avec sa fille est mise en avant et les liens qu'ils ont tissé sont très solides. L'amour qu'il porte à sa fille et sa volonté de la préserver de sa famille mais aussi des moeurs de la société actuellle m'ont touché. Il essaie de lui inculquer des valeurs auxquelles lui croit, la vérité, le travail, le mérite. Plus que l'enquête elle-même sur le meurtre de son premier amour, c'est cette relation là que je retiendrai de ce livre.

J'ai été conquise par ce personnage taciturne, par ses valeurs et par son humour grinçant. D'ailleurs Tana French manie très bien le cynisme, je pense que je la lirai à nouveau!

Ah oui et si quelqu'un pouvait m'expliquer comment le titre en anglais Faithul est passé à infidèles en français!!!

Je remercie Valérie pour cette découverte, sans elle je n'aurais jamais ouvert ce livre et ça aurait été un tort puisque j'ai beaucoup apprécié ma lecture.

Vous trouverez son avis ici, et aussi celui de Canel

 

Avec cette lecture j'ouvre mon challenge Des livres et des îles organisé par Géraldine, puisque Tana French est irlandaise et que l'action se déroule elle aussi en Irlande.

challenge_des_livres_et_des__les

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16 août 2012

Philip Norman, John Lennon - Une vie

john_lennonQuatrième de couverture:

"John Lennon Plus que tous les autres Beatles, John Lennon incarnait la révolte. Né dans la banlieue de Liverpool, abandonné par sa mère, élève turbulent : personne n'attendait rien de ce gamin qui deviendra « plus populaire que Jésus ». Il sera assassiné à 40 ans. Philip Norman retrace avec justesse un parcours extraordinaire entre ombre et lumière, où s'inscrit l'aventure de toute une génération."
Tout est très documenté, tellement pointu que ça m'a parfois un peu perdue. Tout est détaillé et décortiqué, des relations entre les membres du groupe, la petite enfant de John et même celles de ses parents en passant par la formaiton du groupe, les albums  et les médias, la réception du pubic etc etc tout tout tout... C'est pas pour rien que cette biographie fait 1198 pages!!
J'ai trouvé intéressants les chapitres sur la montée des Beatles mais aussi celle d'autres groupes comme les Rolling Stones, rivaux sur la scène mais amis dans la vie ainsi que tout le business monté autour du groupe. Qui sait que les Beatles sous le label The apple ont vendu des vêtements franchement? Philip Norman apporte également un éclairage différent sur les dissensions entre les musiciens. Inévitablement il aborde aussi la période Yoko Ono qui nous la montre sous un jour totalement inhabituel et peu en accord avec la façon dont elle a été habituellement peçue par les médias.
 John lui est parfois montré sous un jour tout à fait antipathique. C'était un personnage tellement à part. Dès la petite enfance il n'a qu'une volonté, faire de la musique, devenir célèbre et gagner beaucoup d'argent! Il est déterminé dans son ambition et très autodidacte il apprendra d'abord par ses propres moyens avec trois fois rien et l'aide de sa mère qui a été une figure très importante dans sa construction malgré le fait qu'elle l'ait "abandonné" ... Mais là je ne vous apprend rien, c'est d'ailleurs l'histoire de l'enfance de John que vous retrouverez également dans le film Nowhere Boy mais aussi dans Lennon de David Foenkinos.
Il y a donc d'un côté cet aspect de sa personnalité et d'un autre son engagement pour la paix dans le monde, pour la promotion de valeurs simples et sa créativité sans bornes, la musique, l'écriture, le dessin.
Bien sûr les dernières semaines avant son assassinat son également développés, parallèlement à celles de son assassin. Le récit de Philip Norman laisse à penser que l'inévitable aurait peut-être pu être évité si, si ou si ...
La période que j'ai préféré c'est sans surprise celle de son enfance/adolescence avec ses amitiés et les prémices du groupe dans les bals de l'école puis à la Caverne ainsi que le séjour du groupe à Hambourg, la formation du groupe telle qu'il est devenu célèbre.
Il y a tellement de choses et d'informations! Philip Norman retranscrit tout ça d'un oeil le plus objectif possible, comme s'ilavait lui-même suivi Lennon caméra à l'épaule jour après jour.
J'ai aussi beaucoup apprécié voir replacées les chansons dans leurs contextes, apprendre qui les as écrites, comment elles sont nées et ce qu'elles veulent vraiment dire au delà des textes. Je me suis rendu compte que je connaissais les airs et els paroles de bon nombre des chansons.
Aimés ou décriés, les Beatles ont marqué toute une décennie et ont été des précurseurs dans la musique mais aussi à une époque où les codes sociaux et les modes de vie étaient en pleine mutation que ce soit chez eux en Grande-Bretagne ou à travers le monde et en un sens, les Beatles ont contribué à cette mutation.
John Lennon reste une figure de la subversion de cette époque, plutôt lisse et conventionnel avec le groupe mais engagé et déjanté en solo.
C'est un livre à lire assurément si vous vous intéressez aux Beatles ou aux sixties mais je déconseillerais peut-être de le lire d'un coup, parce que c'était parfois un peu rébarbatif.
Et il y a tellement de choses dont je n'ai pas parlé! Sa paternité, sa première femme Cynthia, la rencontre du groupe avec Elvis et Dylan, les séjours aux Etats-Unis, la drogue, son séjour en Inde, Paul McCartney, les festivals, l'adoraton de Lennon pour Brigitte Bardot, la relation avec Brian Epstein, le regard de John sur les homosexuels, les Bed-ins etc etc.
Avec ce titre j'apporte ma première pierre au challenge du pavé de l'été organisé par Brize ainsi que pour le défi des milles chez Fattorius!
challenge_pav__de_l__t_
Le_defi_1000
14 août 2012

Challenge du 1% de la rentrée littéraire

Cette année encore je renouvelle ma participation au challenge du 1 % de la rentrée littéraire parce qu'il permet de se tenir un peu au courant des nouvelles parutions et promet chaque fois de belles découvertes. Cette année encore c'est Hérisson qui organise le challenge avec l'aide de Mimi. J'ai déjà repéré deux sorties que j'attends avec impatience, les romans d'Oliver Adam et de Toni Morrison, pour les autres je evrrai en fonction des avis que je lirai ici et là.

1___2012

 

J'en profite pour vous faire un recap de mes lectures de cette année:

 


Parmi ces lectures, j'ai eu un coup de coeur pour Retour à Killybegs et Et rester vivant, j'ai particulièrement apprécié Room qui m'a beaucoup touchée, j'ai par contre été profondément ennuyée par Freedom.

 

Et vous qu'allez-vous lire cette année?

9 août 2012

Patrick Gale, Chronique d'un été

Patrick_Gale___Chronique_d_un_eteQutrième de couverture:

"À quarante ans, Will se considère comme un homme épanoui, entre sa meilleure amie, Harriet, et son amant, Sandy. Pour son anniversaire, sa sœur lui offre des vacances en Cornouailles dans une maison bleue qu’il croît reconnaître. Il s’y rend avec ses parents, John et Frances, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Dans ces lieux paisibles, l’arrivée de Sandy va entraîner des déchirements familiaux qui en rappelleront d’autres, enfouis… Trente-deux ans auparavant, dans cette même maison, Will s’appelait encore Julian et passait des vacances insouciantes avec sa mère. Une sérénité troublée par la visite du séduisant beau-frère de John. Les deux époques s’enchevêtrent subtilement tandis qu’entre le rire et les larmes, se cristallisent les drames cachés d’une famille ordinaire.

« J’envie les âmes heureuses qui vont lire Patrick Gale pour la première fois. (…) Chronique d’un été est son œuvre la plus prenante, la plus lumineuse : une histoire familiale à suspense, omnisexuelle. »
Armistead Maupin"


Chronique de deux étés serait un titre plus approprié. La narration alterne des chapitres de deux époques différentes: un été à Polcalmel dans une petite maison appelée L'écumeur des Sables. Nous sommes dans les années 70. Julian est en vacances avec ses parents, John et Frances. Ils sont rejoints par l'oncle Bill et sa fille Skip dont la mère (la soeur de John) s'est suicidée.

Années 2000, Julian est adulte et se fait désormais appeler Will. Il emmène ses parents en vacances à La maison bleue, qui n'est autre que l'écumeur des Sables ... Sa mère souffre de la maladie d'Alzheimer.

Les chapitres du passé apportent au fil de la narration des éclaircissements sur le présent à la manière justement de quelqu'un qui se rappelle des évènements majeurs qui seraient intervenus dans sa vie. Pourquoi Will ne s'appelle plus Julian par exemple. Les deux récits tournent autour d'une intrigue amoureuse adultère inextricable même si des choix sont faits, des erreurs sont commises, différentes ou semblables à celles du passé, à vous de le découvrir.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Will, libraire quarantenaire passionné par son métier, un peu bout-en-train mais surtout dévoué. C'est d'ailleurs un autre Will qui m'a offert ce roman et je ne peux que l'en remercier parce que j'ai passé un très bon moment en la compagnie de ces personnages! L'écriture est simple et le livre se dévore rapidement! L'alternance des chapitres donne du rythme au récit. Les paysages de Cornouailles sont décrts avec tant de précision qu'on se les imagine sans peine et cela donne bien sûr envie d'y passer quelques jours, en Cornouailles et à la maison bleue précisément!

 

objectif_pal

(23/27)

8 août 2012

Swap Anniversaire

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de notre organisatrice de choc Sophie / Hérisson, donc allez hop on file tous lui souhaiter un joyeux anniversaire!

 

logo_swap_anniv

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3 août 2012

Karsten Lund, Le marin américain

le_marin_am_ricainQuatrième de couverture:

"En l'an 1902, un bateau fait naufrage à la pointe du Danemark, au large de Skagen, village de pêcheurs qu'une école de peintres a rendu célèbre à la fin du XIXe siècle. Le seul survivant, un marin américain aux yeux et aux cheveux noirs, est hébergé pour une nuit chez une jeune femme de pêcheur. Neuf mois plus tard naît un enfant qui ne ressemble pas aux autres..."

 

Karsten Lund nous fait le récit d'une famille de pêcheurs. Ce qui pourrait n'être qu'une simple saga familiale nordique est en fait une enquête, ou plutôt une quête de soi pour dénouer le fil et le mystère qui entoure ses origines. En effet, dans cette famille de blonds aux yeux bleus naît un enfant aux cheveux et aux yeux bruns. Il sera toute sa vie appelé l'Américain. Deux générations plus tard, le petit fils sera le portait du grand-père et voudra comprendre pourquoi ils sont si différents du reste de la famille...

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui nous conte une autre époque et d'autres moeurs. Le narrateur met en avant la force de son arrière-grand-mère, Ane, en y mettant tantôt de l'admirationtantôt de la crainte. Son arrière-grand-père, Tony, apparaît comme un homme calme et discret.

J'ai particulièrement apprécié les descriptions de paysages, montrant dunes et mer du Nord. Ca m'a donné envie de découvrir le Jutland: un coup de vent frais dans ces températures caniculaires qui m'environnent. De même, j'ai été très intéressée par les passages qui traitent de la pêche en haute mer et son évolution à travers le siècle.

Une lecture, encore une fois, parfaite pour les vacances ... Ne manquait que le bruit des vagues...

31 juillet 2012

Jean-Christophe Grangé, Le vol des cigognes

le_vol_des_cigognesQuatrième de couverture:

"Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente...

Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoire occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que surgira l'effroyable vérité..."

 

Si je n'avais pas été convaincue par Le concile de pierre, là, Jean-Christophe Grangé remporte mon adhésion totale. J'ai beaucoup aimé ce livre, tant les deux intrigues imbriquées l'une dans l'autre: celle des cigognes et celle des cadavres mutilés, que la manière dont l'enquête est menée, non pas par la police mais par le personnage principal sur lequel on ne sait que peu de choses si ce n'est qu'à 32 ans il vient de terminer ses études, qu'il a été adopté et qu'il a subi un traumatisme aux mains qui les rendent insensibles.

C'est la seconde intrigue qui m'a le plus intéressée même si j'ai aimé en apprendre plus sur les pays survolés par les cigognes, notamment le Centrafrique. Les descriptions de la jungle et le comportement des blancs expatriés n'ont pas été sans rappeler La dernière Bagnarde que j'ai lu en Mai.

C'est le personnage de Louis qui m'a tenue en haleine, assez taciturne, secret et en quête de lui-même à travers sa volonté de résoudre cette énigme. Il ne recule devant rien mais le fait avec modestie, ne refuse pas l'aide qui lui est parfois proposée et reste humble. On pourrait penser que c'est un peu gros qu'un étudiant se mette comme ça sur la piste de trafiquants mais finalement ça passe plutôt bien... C'est justement son côté humain et impliqué qui ont fait que j'ai dévoré ce livre.

En bref, un coup de coeur qui dormait depuis longtemps dans ma PAL ...Si j'avais su!

 

objectif_pal

(22/27)

 

28 juillet 2012

Sorj Chalandon, Une promesse

une_promesseQuatrième de couverture:

"Nous sommes en Mayenne, une maison à l'orée d'un village. Tout est silencieux, les volets fermés et la porte close.
Nuit et jour pourtant, sept amis en franchissent le seuil. Les uns après les autres, chacun son tour et chacun sa tâche. S'accomplit ainsi le serment de sept âmes vives à deux âmes sombres : la parole donnée pour retarder le deuil.
Voici l'histoire d'un mystère et d'une fraternité.
"

 

Il n'y a pas de réelle intrigue mais un embroglio de personnages (appelés indifféremment par leurs prénoms ou leurs surnoms) et de souvenirs à propos de deux personnes que l'on suppose décédées mais le sont-elles vraiment? Les deux premiers tiers du livre ne nous éclairent pas vraiment sur le sujet. On comprend que les personnages du récit se sont fait une promesse mais celle-ci n'est explicitée que plus tard dans la narration. Chaque personnage a ses habitudes et un signe propre ou une histoire qui le distingue des autres.

Même si l'histoire n'est finalement pas aussi prenante que les deux précédents romans de Sorj Chalandon que l'ai lu, j'ai tout de même beaucoup apprécié l'écriture. Sorj Chalandon a un talent de conteur indéniable, il sait transmettre des émotions et emporter le lecteur avec ses personnages tous un peu taciturnes. Ceux-ci auraient gagnés à être plus approfondis je trouve, de même que pour l'histoire qui les lie les uns aux autres. Avis mitigé donc.

 

26 juillet 2012

Anne Percin, Comment [bien] rater ses vacances

comment__bien__rater_ses_vacancesQuatrième de couverture:

Maxime a dix-sept ans, et la ferme intention de passer des vacances de rêve loin de ses parents et de sa petite sœur. Il s’installe donc chez sa grand-mère au Kremlin-Bicêtre, se réjouissant d’avance de semaines en tête-à-tête avec son ordi, à se faire bichonner et nourrir de bon petits plats. Sauf que rien ne va se passer comme prévu "

Maxime Mainard est un ado très drôle et attachant. J'ai beaucoup aimé son humour un peu grinçant et sa répartie. Ses vacances n'ont certes pas pris la tournure escomptée mais Maxime est un ado mur pour âge, qui a su prendre les choses en mains et gagner en résponsabilité. Toute l'histoire au final tient la route malgré un ou deux petits détails qui vieinnent se greffer et qui n'auraient pas été forcément nécessaires. L'historie de l'oncle par exemple ou la mésaventure des parents. ON aurait, je croi,s pu très bien s'en oasser et ça n'aurait rien enlevé à l'intrigue et aux péripéties qui arrivent au jeune garçon.L'idylle qui naît en parallèle entre Maxime et "Pika" ajoute un petit plus au récit et est tout à fait dans l'air du temps. 

Quand je vois els ados que je "côtoie" au quotidien, j'ai peine à croire qu'ils deviennent comme ça au lycée, mais tant mieux, comme quoi tout n'est pas vain :)

Une lecture rafraîchissante, parfaite pour les vacances!

 

22 juillet 2012

Six façon de le dire

six_fa_ons_de_le_direQuatrième de couverture:

"Avec Bernard, David Foenkinos signe une comédie hilarante sur la difficulté de retourner vivre chez ses parents après cinquante ans. Nicolas d’Estienne d’Orves, lui, commet Coup de Fourchette, un polar déjanté sur l’univers de la gastronomie, tandis que Yasmina Khadra nous offre La Longue Nuit d’un repenti, un texte engagé sur les grands thèmes qui ont fait son succès. 

Mercedes Deambrosis a, quant à elle, choisi le genre historique pour aborder la condition des femmes au début du XXe siècle dans son très joli De naissance, et Christophe Ferré le drame psychologique pour nous raconter un amour fou à la veille du 11 septembre : La Photographe qui a reçu le Grand prix de la nouvelle de l’Académie Française. 

Il ne restait plus que la comédie romantique, dont Sophie Adriansen s’est emparée avec brio dans Le Diagnostic, pour traiter de l’amour à l’épreuve de l’erreur médicale."

 

Ce recueil m'a été conseillé par Sophie Adriansen au salon du livre de Coulommiers, je ne regrette pas d'avoir craqué parce que c'est la première fois que toutes les nouvelles me plaisent dans un recueil. Au risque de me répéter vous savez que je n'aime pas trop le genre... Ici c'est un peu différent d'un recueil classique puisque les nouvelles écrites par des auteurs différents l'ont été à la manière un peu d'un scénario de film dans le sens où les auteurs ont essayé de n'écrire que ce qui été adaptable à l'écran, enfin, c'est en tout cas ce que j'en ai compris.

Bernard de David Foenkinos nous fait le portrait d'un homme, quarantenaire, qui perd son emploi, sa femme et retourne vivre chez ses parents. Le thème des fauix-semblants est omniprésent dans cette nouvelle, ainsi que les difficultés qu'on les gens à communiquer, à dire ce qu'ils veulent vraiment.

De naissance de Mercedes Deambrosis met en scène la naissance d'un enfant, celui de Hughes-Marie de la Herronière. Sa femme étant stérile, c'est avec la bonne que cet enfant a été conçu mais est élevé au seins de la famille comme un de la Herronière. La narration est faite à postériori par la petite fille de l'enfant en question qui dénoue le fil de ses aïeux.

La photographie de Christophe Ferré, J'ai été happée par cette nouvelle, c'est une histoire d'amour qui voit le jour à la veille du 11 septembre 2001. Beaucouip d'émotions se dégagent de ces quelques pages, de la sensualité bien sûr mais aussi une grande force, la froce des sentiments, la beau des photographies qui sont décrites avec précision. On évolue dans un cliché en noir et blanc où le contraste serait parfait. Et puis bien sûr il est question des attentats ... Un gros coup de coeur !!

Dans Santé de Sophie Adriansen, un homme va mourir d'un cancer dans six mois, Sa femme donne sa démission et le couple décide de passer les six mois restant à faire le tour du monde... Ce qui semblerait à première vue être quelque chose d'assez tragique s'avère être une comédie burlesque à l'humour un peu grinçant qui rébvèle les mauvais côtés des personnages. C'est drôle mais on rit parfois un peu jaune, surtout si on se reconnâit dans l'un des personnages.

Coup de Fourchette de Nicolas d'Estienne D'orves nous annonce un meurtre mais on ne sait pas qui est la vicitime, par contre les meurtirers eux nous sont livrés dès le début. La nouvelle reviendra un mois en arrière pour remonter les évènements jusqu'à l'assassinat. Il y a dans cette nouvelle de nombreux rebondissements sur fond de chefs étoilés et critiques grastronomiques, beaucoup de manipulation et un coup de theâtre à la fin. D'ailleurs je pense que ce serait une excellente pièce.

La longue nuit d'un repenti de Yasmina Khadra est le récit très court d'un homme rongé par ce qu'il a pu faire pendant la guerre. Ses cauchemars le pousse à la folie. C'est un texte très fort. Bravo à l'auteur qui a su m'embarquer dans cet univers pesant en si peu de pages!

 

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce recueil, les intrigues sont in téressantes et dénouement de chacun tombe toujoursà point nommé. Il ne faut donc pas hésiter à craquer s'il croise votre chemin, merci Sophie pour le conseil lecture ;)

 

 

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