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Notes de lecture

15 septembre 2012

Lecture commune: Sue Townsend, The Queen and I

the_queen_and_IQuatrième de couverture:

"THE MONARCHY HAS BEEN DISMANTLED

When a Republican party wins the General Election, their first act in power is to strip the royal family of their assets andtitles and send them to live on a housing estate in the Midlands.

Exchanging Buckingham Palace for a two-bedroomed semi in Hell Close (as the locals dub it), caviar for boiled eggs, servants for a social worker named Trish, the Queen and her family learn what it means to be poor among the great unwashed. But is their breeding sufficient to allow them to rise above their changed circumstance or deep down are they really just like everyone else?"

 

J'ai apprécié cette lecture mais elle m'a laissée sur ma faim. En effet, en 260 pages Sue Townsend raconte la chute de la famille royale contrainte d'emménager dans l'équivalent de nos logements sociaux, ici une cité de petites maisons mitoyennes où les murs sont fins comme du papier à cigarettes. Mais pourquoi une telle extêmité? Un retour à la vie normale aurait déjà été un grand écart avec Buckingham. J'ai du coup trouvé que c'était too much sans l'être vraiment. Je m'explique, 260 pages c'est trop court pour approfondir le caractère, l'adaptation et l'évolution de chaque membre de la famille royale. Certains auraient peut-être au final pu être mis de côté au profit d'autres. On entrevoit à peine la princesse Margaret, on envisage une relation pour la princesse Anne mais elle est ensuite mise de côté, le prince Charles disparaît de l'intrigue, et on y découvre du coup un Prince Philippe complètement gaga, Charles est obnibulé par son potager et Diana extrêment superficielle, elle ne pense qu'à sa garde-robe. J'ai du coup trouvé le sportraits un peu trop simplistes et caricaturaux pour être sincères, et il en va de même pour les habitants de Hell Close. Les femmes semblent toutes être des "Cheap tarts" habillées vulgairement donc et les hommes de grosses brutes mal dégrossies. Néanmoins, malgré ces caractères caricaturaux il ressort d'eux une bonté et une solidarité à toute épreuve.

Ceratines situations sont cocaces et m'ont bien fait rire, surtout celles à propos du chien de la reine. La fin m'a quant à elle déçue, inévitable dans un sens mais justement trop prévisible. Elle met également en lumière peut-être la manière dont certains personnages sont perçus ou bien c'est moi qui extrapole... Quoi qu'il en soit c'est à lire car c'est tout de même divertissant mais ça aurait gagné à être approfondi je trouve.

Valérie a apprécié sa lecture mais n'a pas non plus aimé la fin, allons voir ce qu'elle en dit.

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14 septembre 2012

Vous cherchez un prénom?

Sur une idée de Moka/Camille, voici une petite liste des prénoms des élèves qui ont l'immense chance de m'avoir cette année:

Paul, Mathias, Fahim, Dorian, Laura, Maëlle, Elise, Yannis, Tomy, Edson, Yaniss, Robin, Rose, Mélissa, Yona, Eden, Sherihane, Annaëlle, Diogo, Jessica, Thomas, Estelle, Clément, Judicaël, Mathéo, Karel, Tom, Diana, Enzo, Morgane, Alyssia, Manon, Grâce, Antoine, Ilana, Juliette, Maya, Radouane, Lola, Lucas, Roman, Albert, Hanna, Coraline, William, Quentin, Yann, Myriam, Florian, Enzo, Julie, Inès, Jérémy, Arthur, Amandine, Camille, Fanny, Inès, Guillaume, Valentin, Jonathan, Iliès, Damien, Yann, Kimhak, Bastien, Shannon, Alyssa, Manon, Julien, Nicolas, Eloïse, Haykel, Yassine, Emilie, Théo, Lucas, Niels, Mayiku-Dorian, Chloé, Mathilde, Eloïse, Flavien, Adama, Maëva, Stefan, Clément, Céline, Alexia, Caroll-Ann, Julie, Elisa, Célia, Gaëlle, Benjamin, Lélian, Ryan, Chloé, Lucas, Anaïs, Alexis, Gwendal, Giovanni, Sharon, Wiza, Martin, Inès, Jerôme, Logan, Vincent, Lorine, Marika, David, Mathieu, Mélissa, Océane, Florian, Nathan, Laurine, Léa, Samir, Zakaria, Emilie, Bilal, Kévin, Alexandre, Chloé, Gaëtan, Guillaume, Déborah, Quentin, Danael, Anthony, Ludovic, Sarah, Loïc, Alexandre, Marie, Hugo, Naomi, Laure, Eric, Laétitia, Guillaume,Alexandra, Marie, Théo, Quentin, Florian, Guillaume, Travis, Xavier, Dalin

 

9 septembre 2012

Lecture commune: John Irving, Une prière pour Owen

une_pri_re_pour_OwenQuatrième de couverture:

"Lorsque John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle invraisemblable de sa jeunesse, un personnage en émerge : Owen, son ami dont la frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue ou la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.

Cet ange du Bizarre ne s'était-il pas assigné la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde ?"

 


En retard... Je suis en retard ... En effet cette lecture commune avec Valérie et Mango était prévue pour le 6 mais je me suis laissée débordée par les évènements (déménagement + rentrée scolaire), du coup je suis une vilaine vilaine parce que je n'ai pas non plus pris de notes en lisant! Aïe Aïe. J'ai pourtant beaucoup apprécié cette lecture mais elle a traîné en longueur, et ça par contre je n'aime pas! Donc j'étais quand même au final, comme soulagée de l'avoir terminée!


 John Wheelwright nous raconte son amitié avec Owen Meany, personnage hors du commun. Sa différence est mise en avant tout au long du roman, autant par les proches d'Owen que par lui-même. J'ai été très touchée par cette amitié elle aussi quelque peu hors du commun et qui a su perduré malgré le temps, la distance, mais surtout les évènements plus ou moins tragiques survenus dans les vies de chacun. Quarante ans plus tard, John se souvient et nous raconte...

John Irving évoque des thèmes qui lui sont chers, l'enfance bien sûr, et le passage à l'âge adulte, la famille et la perte d'un parent, l'amitié ... mais aussi de manière plus vaste, le rapport à la religion et à Dieu, les Américains et dissimulé entre les lignes, l'homosexualité. Il n'y va pas de main morte avec les américains, que ce soit les simples citoyens ou les hommes politiques, mais surtout, puisque la méjorité du récit se situe dans les années soixante, inévitablement, la guerre du Vietnam. Critique acerbe du gouvernement Johnson et de l'engagement de l'armée américaine en Asie. Critique encore plus acerbe des soldats américains qui veulent aller à tout prix au "Nam" pour tuer du "Viet". Pour autant, les jeunes manifestants pacifistes ne sont pas en reste, l'engagement de la cousine Hester contre la guerre est souvent tourné en dérision par le narrateur. Présente en philigrane dans tout le livre, de par sa relaiton avec Owen, le personnage d'Hester ma beaucoup plu, moins centrale que les autres, elle est pourtant je crois, indispensable à l'évolution des deux personnages principaux et de leur amitié.

Souvent dans les romans dits d'apprentissage, c'est l'enfance des personnages qui me plaît le plus, mais ce ne fût pas le cas avec Une prière pour Owen. J'ai apprécié toutes les étapes de leurs vies, et je me suis souvent amusée, des situations vécues par les personnages, mais aussi et surtout de l'esprit d'Owen et John. Un esprit plutôt cynique, mais très réaliste et drôle!

Il y aurait tant à dire sur les uns et les autres, Dan Needham que j'oublie mais aussi Harriet, la grand-mère de John et certaines personnes qui ont fait des apparitions mais ont marqué les personnages. Ce titre rejoint donc pour moi Le monde selon Garp et Dernière nuit à Twisted River que j'ai beaucoup aimés, contrairement à l'Hôtel New Hampshire.

Mango est aussi enthousiaste que moi, quant à Valérie, elle a apprécié sa lecture mais ne la compte pas parmis ses préférées d'Irving.

 

challenge_irving

(1/1)

challenge_pav__de_l__t_

(2/2 avec 699 pages ^^)

objectif_pal

(24/27)

 

"Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.3

" - Pourquoi boit-elle autant? demandai-je à Owen.

- Et ça veut dire quoi au juste? Doit-on s'attendre à une génération d'ivrognes?

-Nous aurons une génération qui refuse d'envisager l'avenir, et peut-être deux générations qui se foutent de tout."

3 septembre 2012

Vanessa Schneider, Le pacte des Vierges

Le_pacte_des_vierges_Quatrième de couverture:

"2008, Gloucester, États-Unis. Dix-sept jeunes filles d’un même lycée tombent enceintes en même temps. Stupeur dans la ville. La rumeur publique fait état d’un pacte. Les gamines se seraient concertées pour faire et élever leurs enfants ensemble. Qu’en est-il exactement ? 
À une journaliste venue enquêter sur l’événement, quatre d’entre elles se racontent. 
Il y a Lana, la meneuse, dont le père a disparu un jour, la laissant seule avec une mère devenue mutique, abrutie de médicaments, d’alcool et de télévision. Placée un temps dans un foyer, elle y a rencontré Cindy dont la mère a quitté le domicile pour s’enfuir avec le plombier et que sa tante a ensuite recueillie. Il y a Sue, coincée entre ses parents puritains et bien-pensants, et Kylie, qui partage la passion de sa mère pour Kylie Minogue et enchaîne les concours de Mini-Miss depuis toute petite. 
Leurs voix se succèdent pour évoquer le « groupe », leurs relations, le mystère de leur grossesse multiple et ce pacte, qui leur permet d’échapper au quotidien d’une ville portuaire où le chômage et ses conséquences déciment les familles et laissent peu de place à un avenir meilleur. 
À travers la narration croisée de ces quatre vies d’adolescentes, à travers le récit de leur enfance et de leurs blessures, de leurs espoirs et de leurs bonheurs, Vanessa Schneider nous raconte avec tendresse et non sans humour une certaine société américaine entre désoeuvrement, rêves et réalité."*

 

Il est difficile d'émettre un avis sur ce roman. Que penser de ces jeunes filles sans émettre de jugement de valeur par rapport à ses propres criètes moraux. Comme sil elles n'avaient pas réfléchi aux conséquences de leur pacte. Mais bien sûr qu'elles n'y ont pas réfléchi, ce sont des gosses! J'ai d'ailleurs parfois eu envie de les secouer pour les mettre face à leurs responsabilités. Elles continuent à fumer ou à boire, à squatter la caravane sans vraiment prendre conscience du danger que cela peut représenter pour leur enfant. Elles nous offrent une vision très naïve de ce que peut être la grosse ou le fait d'élever un enfant, tout cela est flagrant dans les propos qu'elles tiennent, dans le fait qu'elles s'amusent à distiller les informations aux médias.

Certaines ont néanmoins mûri pendant leur grossesse et pris conscience de la lourde responsabilité qui leur incomberait ensuite et ont reconnu qu'elles ne pourraient se débrouiller seules, encore moins élever leurs enfants toutes ensembles! La pression des parents y est pour quelque chose, il est également question de la religion et de la position des chrétiens face à l'avortement. Les parents de Sue préfère élever son enfant avec elle bien qu'elle ne soit pas mariée plutôt qu'elle avorte!

Mais au fond, ce livre soulève beaucoup de questions et apporte très peu de réponses. Le témoignage ne dépend que du bon vouloir des témoins qui ne sont visiblement pas très fiables. Puisque c'est un roman, je m'attendais à ce que le secret nous soit livré dans son intégralité, qu'en est-il du père de ces enfants, des trafics de Lana, de l'argent sous la caravane, des raisons qui les ont conduites à faire ce pacte etc etc... Vanessa Schneider a vraiment voulu laisser croire aux lecteurs qu'il s'agissait d'un témoigagne recueilli à la suite d'un fait divers qui lui est bien réel.

 

Merci à Liyah d'avoir fait voyager son livre jusque chez moi, vous pourrez lire son avis ici .

1 septembre 2012

Ma maison est en cartons

Je déménage aujourd'hui et qui dit déménagement dit suspension d'internet le temps de transférer la ligne, une semaine d'après l'opérateur orange, deux d'après le sms que j'ai reçu ensuite ... Wait and see, je vous dis à tout bientôt et je souhaite une très bonne rentrée aux enseignants qui passent par ici!

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30 août 2012

Michael Zadoorian, Le Cherche Bonheur

cherche_bonheurQuatrième de couverture:

"Avis de recherche : Ella et John Robina, couple de citoyens américains à la retraite, vus pour la dernière fois au volant de leur camping-car le Cherche-bonheur, aux abords de Detroit. Si vous avez des informations, merci de contacter au plus vite leurs enfants au numéro qui suit…

Après une longue vie et soixante ans de mariage, la santé chancelante et la mémoire qui flanche, Ella et John savent que leurs jours d'autonomie sont comptés. Si John ne se souvient plus nécessairement si on est mardi ou jeudi, il peut encore conduire. Ella le « kidnappe » donc, avec une seule idée en tête : partir une dernière fois à l'aventure. C'est le début d'un périple extraordinaire…"

 

J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre. L'histoire est presque banale pour des retraités américains car elle reprend des thèmes phares de la littérature américaine: prendre la route vers l'ouest, traverser les frontières des états à destination du Pacifique et bien sûr tout ça sur la mythique route 66.

Seulement voilà, la route 66 semble n'être effectivement plus qu'un mythe. Tès abîmée par endroits, voire complètement disparue à d'autres, elle offre un paysage tout aussi désolant: vieux dinners totalement décrépis, statues criardes et autres grottes factices qui ne trompent plus personne.

De plus, Ella et John ne sont pas les jeunes mariés épris de liberté qu'ils auraient pu être autrefois, à l'heure du faste de la 66. Ils savent que ce voyage sera leur dernier. Le dernier voyage pour eux mais également pour le Cherche-Bonheur leur camping car... A chaque frontière franchie, ils repoussent un peu plus leurs limites et celles de la maladie. Ce livre est donc le témoin du vieillissement, de la route mais surtout des personnages. John souffre de la maladie d'Alzheimer. Il est la plupart du temps désorienté, est parfois colérique et ne reconnaît pas toujours son épouse. Ella nous raconte tout ça sur un ton qui se veut humouristique mais l'on sent que c'est difficile à vivre pour elle, à accepter. Cela les met dans des situations cocasses qui permettent un peu de légèreté pour un sujet très difficile à traiter. Bravo à l'auteur de nous donner un aperçu du ressenti de l'entourage du malade, mais aussi du malade lui-même, de nous faire ressentir le désespoir qui les habite sans pour autant tomber dans le mélodrame.

Je vous recommande cette lecture si vous avez envie de voyager un peu à bord du Cherche-Bonheur et avec ses personnages émouvants... Aifelle et Manu ont elles aussi apprécié cette lecture.

 

Merci à Aifelle d'avoir fait voyager son livre, quelle belle mise en abyme pour un roman sur le thème du voyage ! Si quelqu'un souhaite le lire avant qu'il ne rentre chez Aifelle, envoyez moi un email avec votre adresse via le formulaire de contact, la seule condition étant que vous ayiez déjà posté sur mon blog ou sur le sien. Si dans une dizaine de jours personne ne s'est manifesté le Cherche-Bonheur rentrera au bercail ^^

28 août 2012

Emile Zola, La Faute de l'abbé Mouret

la_faute_de_l_abb__mouretQuatrième de couverture: "Serge Mouret est le prêtre d'un village pauvre, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu'en prêtre. A la suite d'une maladie, suivie d'une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l'amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d'Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l'ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l'un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart."

 

L'adoration de la Vierge Marie par Serge Mouret est un rappel du tome précédent, La conquête de Plassans et de la fièvre de sa mère, Marthe pour le nouveau curé de Plassans. Ce tome sera donc lui aussi consacré à la religion et au "pêché" d'où le titre avec un F majuscule à Faute. Ces passages d'extase qui m'avaient ennuyée avec Marthe m'ont également ennuyée avec Serge. Je reste assez en dehors de ces manifestations fiévreuses de foi. Ici c'est la vierge (dans son sens premier du terme) que Serge adore et qui le fera tomber malade. En convalescence au Paradou (notez le nom) c'est une autre vierge qui gagnera son attention et le soignera.

A partir de ce moment, l'adoration n'est plus tournée vers la vierge mais vers la nature. Le jardin du Paradou semble immense et peuplé d'une végétation sans bornes. Zola décrit avec minuties plantes, fleurs, oiseaux, insectes, fruits ... Toute l'opulence du jardin dans ses moindres détails. Rien n'est laissé de côté et la comparaison avec le jardin d'Eden est inévitable. D'ailleurs le roman tout entier est une allégorie du jardin d'Eden et de la faute commise par Adam et Eve.

J'ai bien sûr apprécié les références, les thèmes de la nature, de la culture, de la vie. Le personnage de l'abbé est même sympathique, on le plaint un peu finalement. Celui du frère Archangias (notez aussi le nom) est par contre très désagréable, il est la misogynie incarnée! J'ai aussi apprécié le personnage de Désirée, son innocence, son amour pour les animaux, qui la rend elle-même un peu bestiale: "C'était comme une ânesse de noce [...] ni demoiselle, ni paysanne, une fille nourrie de la terre, avec une ampleur d'épaules et un front borné de jeune déesse."

Cependant, je n'ai pas été emportée par les longues descriptions de la foi et des jardins mêmes qui m'ont parfois donné envie de sauter des pages. Je me suis bien gardé de le faire mais la tentation était forte. Je sais que c'est la marque de fabrique zolienne et elle m'a beaucoup plu dans Le ventre de Paris ou Au bonheur des dames parce que les sujets m'intéressaient plus. En bref, mon avis est mitigé mais ce fût quand même un moment de lecture agréable.

23 août 2012

Pete Johnson, Comment éduquer ses parents

comment_eduquer_ses_parentsQuatrième de couverture:

"Je m'appelle Louis. Je ne suis pas ce qu'on appelle un enfant difficile, mais je ne suis pas non plus du genre à me tuer au travail ou à rester des heures devant un exercice de maths. Enfin, vous voyez ce que je veux dire... Moi, j'aime bien rigoler! Tout allait bien dans ma vie, jusqu'au jour où mes parents ont décidé de faire de moi un enfant modèle. Alors là, j'ai carrément dû prendre les choses en main !"

 

J'ai trouvé ce roman jeunesse divertissant mais sans plus. Je l'avais prêté à ma soeur qui a apprécié parce qu'elle a reconnu certains travers en tant que parent. Je ne suis pas vraiment d'accord à ce propos, les parents sont trop à côté de la plaque pour me paraître vrais mais bon en même temps je ne suis pas parent moi même donc bon! Ca m'a fait sourire parfois parce que Louis a pas mal de répartie pour son âge mais globalement je ne l'ai pas trouvé si drôle que ça. Sans doute parce que je vois ça d'un oeil estampillé Education nationale plutôt qu'avec le regard d'un enfant qui n'aime pas l'école. Heureusement donc qu'il n'était pas long! J'ai néanmoins apprécié l'ami de Louis, Maddy qui semble plus mature pour son âge et ne trouve pas sa place dans sa famille. Ses parents ne la comprenne pas et elle s'est enfermée dans un univers qui lui est propre mais qui la rend encore moins accessible. Ce personnage et sa relaiton aux adultes auraient gagnés à être creusé par l'auteur.

21 août 2012

Daniel Glattauer, La septième vague

septieme_vagueQuatrième de couverture:

" Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit à Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas desexe, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où les caresses sont interdites ? «Pourquoi veux-tu me rencontrer ?» demande Leo, inquiet. «Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir», répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit, jusqu’au dernier mail…

La Septième Vague est comme une série télé : on en devient vite accro. Bruno Corty, Le Figaro littéraire."

 

Je l'ai commencé et je ne l'ai plus lâché, je l'ai terminé en une matinée! On retrouve bien sûr nos deux accolytes, Léo et Emmi et leur correspondance par emails. Neufs mois ont passé avant qu'ils ne s'écrivent à nouveau à coups de je t'aime moi non plus à peine dissmulés.

C'est cocasse parce que j'ai vécu cette situation du "je t'aime moi non plus, il faut qu'on arrête de se parler mais c'est trop dur and so on" après une rupture et que l'extrait que je cite à la fin du billet est tellement "drôle" quand on y pense parce que si vrai et si ridicule quand on y pense... Même si effectivement sur le moment c'est douloureux.

Léo et Emmi tournent autour du pot pendant des mois encore, on ne peut pas lâcher ce roman parce qu'on attend impatiemment qu'ils prennent enfin une décision! On trépigne, on a envie de leur souffler ce qu'il faut dire ou faire, mais qu'on en finisse!

Daniel Glattauer sait rester léger et c'est ce qui fait le charme de son livre. Je recommande évidemment la suite à ceux qui ont aimùé Quand souffle le vent du nord, et si vous ne le connaissez pas non plus, n'hésitez pas si vous avez besoin d'une dose d'amourette. A lire donc si vous avez envie de palpitations et de baume au coeur. Attention cependant, Emmi est parfois bien agaçant, par contre je suis conquise par Léo!

 

Un extrait:

"Je n’aurais pas dû te répondre, chère Emmi. Je t’ai blessée (une fois de plus), ce n’était pas mon intention.TU NE M’INCOMMODES JAMAIS. Tu le sais. Sinon, je m’incommoderais moi-même, car tu fais partie de moi. Je te traîne avec moi partout, à travers tous les continents et dans tous les paysages de mes émotions, comme un idéal, une illusion de perfection, le concept d’amour le plus pur. Tu étais avec moi pendant presque dix mois à Boston, et tu es revenue avec moi.
Mais, Emmi, entre-temps ma vie physique a continué, il le fallait bien. Je suis en train de construire quelque chose. J’ai rencontré quelqu’un à Boston. Il est encore trop tôt pour parler de tu sais quoi. Mais nous avons envie d’essayer. Elle a un emploi en vue ici, elle va peut-être s’installer chez moi. Pendant cette nuit atroce où notre « premier et dernier rendez-vous » a échoué si lamentablement, j’ai mis fin de façon brutale à notre relation virtuelle. Même si, jusqu’au dernier moment, tu n’as pas voulu l’accepter, tu avais pris une décision, et je t’ai aidée à la mener à bien. Je ne sais pas où tu en es avec Bernhard, avec ta famille. Je ne veux pas le savoir, car cela n’a rien à voir avec nous deux. Pour moi, cette longue pause était nécessaire. (Je n’aurais probablement jamais dû y mettre fin.) Elle était nécessaire pour préserver une expérience unique, pour que cette non-rencontre personnelle, familière, intime, subsiste toute une vie. Nous étions parvenus au sommet. Cela ne pouvait pas aller plus loin. Il n’y a pas de suite possible, même pas, et surtout pas neuf mois plus tard. J’aimerais que tu voies les choses comme cela, Emmi ! Préservons ce qui a été. Et restons-en là pour ne pas tout détruire."

20 août 2012

Sunshine Award

Manu m'a décerné un sunshine award qui m'a fait très plaisir venant de sa part!

sunshine_award

Je réponds donc aux quelques questions et décernerai à mon tour ce sunshine award aux blogs qui m'apportent une touche de soleil même si on en manque pas ces jours-ci ^^

Couleur préférée : le vert clair et le turquoise

Nombre préféré : je n'ai pas spécialement de nombres préférés, donc on va dire le 6

Boisson non alcoolisée préférée : je ne bois pas de boissons non alcoolisées :p  huhu soyons sérieux, l'eau.

Facebook ou Twitter : Facebook, je n'ai jamais utilisé twitter

Motif préféré :  sans motif?

Passion : la  lecture, what else?

Donner ou recevoir ? :   j'aime recevoir bien sûr, mais j'ai suvent l'impression de ne pas remercier assez, ou pas comme il faut. J'adore donner, la recherche du truc qui fait mouche, mais surtout voir la réaction de la personne au déballage.

Jour préféré : le samedi , c'est normalement le jour où je m'interdis de bosser :)

Fleur préférée : les arums blancs

 

 

A mon tour donc ...

d'abord à Valérie et Will dont je visite les blogs quotidiennement


ensuite je rends à Manu (qui bien sûr ne fera pas un 2e billet sunshine award :p) que je consulte régulièrement, notamment pour la littérature américaine

à Sybille et à Camille/moka qui font de très belles photos mais pas que ...

à Lilibook et Latite06 qui m'ouvrent un peu sur d'autres lectures

à Liliba qui a partagé un déjeuner familial avec moi, Canel avec qui je fais le swap Be on my road et enfin Cynthia dont je consulte le blog régulièrement sans oser trop laisser de traces.

 

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