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Notes de lecture

26 mai 2013

Liebster Award

Jamais deux sans trois, c'est Coccinelle qui m'a "décerné" un Liebster award la semaine dernière, merci, je me colle donc aux 11 choses sur moi:

1. Je viens à l'instant de finaliser mes réservations pour cet été: à moi (nous) Lille et Londres!

2. Oui maintenant je conjugue de plus en plus à la 1ere personne du pluriel, et je dois dire que j'aime ça "nous"

3. Bon du coup vous l'aurez remarqué je passe un peu moins sur vos blogs, mais je continue à vous lire, même si ce n'est plus quotidiennement comme j'avais l'habitude de le faire je passe quand même encore plusieurs fois par semaine.

4. En ce moment je lis un titre pour la session Un mot des titres de Calypso, et cette fois-ci le mot désigné est "mort"

5. Demain, lundi donc, c'est ma plus grosse journée de cours, je n'aimais déjà pas le lundi mais cette année c'est pire!

6. Je suis une fan inconditionnelle des sixties, la musique un peu, mais surtout pour le background socio-culturel qu'a améné le civil right movement à partir du milieu des années 50 jusqu'à la fin des années soixante.

7. Du coup cette année, j'vais bosser sur Rosa Parks et la chanson Strange fruit de Billie Holiday avec mes 4e, et sur Forrest Gump avec mes 3e.

8. Je vis dans un trou perdu au milieu de nullepart, enfin si pas loin de chez Mickey, mais bon c'est la brousse quand même.

9. La semaine dernière je suis aléle voir 'lexpo la musique et le cinéma à la cité de la musique à Paris, c'était très intéressant, même si je n'avais finalement vu que peu de films de l'expo.

10. En plus de la lecture, je m'intéresse à la photo mais je n'ai aps vraiment le temps d'en comprendre tous les tenants et aboutissants, je favorise la lecture quand j'ai du temps libre.;

11. Mon prochain achat lecture ce sera un Zola, parce qu'il faut que j'avance dans ma découverte des Rougon-Macquart.

 

Et maintenant je réponds aux questions de Coccinelle:

Trois questions sur le blog :

1. Ton blog, quand et pourquoi t'es-tu lancée ?

C'était en 2009, j'avais passé une année difficile, quasiment sans lecture, et l'été ma remis le pied à l'étrier, j'avais envie d'échanger sur mes lectures avec quelqu'un, ce qui n'était pas possible dans mon entourage, j'ai découvert un blog, puis deux puis trois, et je me suis dis "tiens pourquoi pas moi?", et voilà...

2. As-tu changé de plate-forme en cours de route ou prévois-tu de le faire et pourquoi ?

Non, par fénéantise, canalblog est très simple d'utilisation, pour une nullos en informatique c'est parfait.

3. Penses-tu que ton blog existera encore dans quelques années ?

Je ne sais pas, j'espère oui, mais je me dis que peut-être que je me lasserai, je ne sais vraiment pas.

Trois questions sur les goûts du moment :

4. Ton livre préféré en ce moment ?

Hm un Blondel sans doute, n'importe lequel, ou Mon traitre et Retour à Killybegs de Sorj Chalandon

5. Ton film préféré ou ta série préférée en ce moment ?

en ce moment, euh je n'ai pas tellement le temps de regarder l'un et l'autre en ce moment, mais récemment 'jai regardé les deux premières saisons de la série Girls, j'ai bien aimé la 1ere, mais moins la 2e. Là on m'a prêté la série basée sur Au bonheur des dames, donc wait and see...

6. Ton artiste préféré ou ta chanson préférée en ce moment ?

Brooklyn de Woodkid que j'ai vu en concert en Avril, j'ai adoré, ça me colle des frissons.

Trois questions sur la vie :

7. Quel serait le menu du repas si tu m'invitais ?

des pâtes sans doute, osso bucco ou lasagnes

8. Préfères-tu la vie rurale ou la vie citadine et pourquoi ?

Je préfère la vie citadine, parce que j'aime avoir facilement accès à la culture, au ciné, aux gens dans la rue tout simplement, mais il me faut quand même un coin de verdure pas loin. Et si j'aime la vie en ville, je n'aimerais pas vivre dans une trop grosse ville.

9. Où passeras-tu tes prochaines vacances ?

Un peu partout, forcément j'ai deux mois... ces profs qui glandent rien, donc ce sera un peu à Strasbourg, un peu dans le Nord, une semaine en Bretagne, trois jours à Lille et Londres, et un peu en Haute-savoie, le tout entrecoupée de retours chez moi quand même!!

Et deux questions plus persos :

10. Si tu étais une couleur ?

vert anis, bleu turquoise

11. Si tu étais un animal ?

Un chat, pour paresser au soleil toute la journée!

liebster_award

 

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20 mai 2013

Lecture commune: Brady Udall, Le polygame solitaire

LE_POLYGAME_SOLITAIREQuatrième de couverture

"Difficile de souhaiter davantage lorsqu'on a déjà quatre épouses et vingt-huit enfants. Pourtant, le très mormon Golden Richards est dans la tourmente ! Rongé par les rivalités familiales et le vacillement de ses idéaux, il assiste dans l'ombre aux déboires de son existence. Mais face à l'amour qu'il n'espérait plus, sa libération promet d'être explosive..."

Au début du récit, Golden, notre personnage principal, polygame donc rentre chez lui après plusieurs jours d'absence, enfin chez lui, dans l'une de ses trois maisons, et on rencontre tous ses enfants, 28, ce n'est pas humain! J'avais noté au début de ma lecture que je n'arriverai pas à retenir tous ces noms, ni à savoir qui était qui, même avec la fiche récapitulative en début de livre, mais finalement ce la n'a pas vraiment eu d'incidence sur ma lecture puisque le roman est centré sur Golden, ses quatre épouses et seulement quelques enfants, le reste des enfants est à peine dissocié de la masse qu'il représente et tient seulement le rôle de figurant. D'ailleurs, leur père lui-même est obligé de se réciter une comptine pour se souvenir de tous ses enfants et de leurs noms, ainsi que leur "ordre d'arrivée".

Ce livre nous donne à voir le fonctionnement des épouses polygames, leurs règles, les roulements qu'elles établissent, entre les enfants mais surtout donc avec leur mari. Pour se compliquer la tâche, Golden ne travaille pas dans les environs, et est donc absent plusieurs jours de suite pour ses chantiers de construction. 

Comme je le disais, le récit est centré sur Golden, son enfance, sa vie actuelle et quelques retours en arrière pour mieux comprendre son mode de vie, certaines de ses réactions et ses choix, de même que ceux de ses parents eux-mêmes assez atypiques. Ces flashback se font en douceur et sintègrent bien dans le  récit du présent. Le narrateur se centre également sur la plus jeune épouse de Golden, qui est la moins intégrée, dans la petite communauté qu'ils forment. Sa foie dans le mariage plural sera ébranlée parce qu'elle se sent rejetée. L'enfant qui bénéficie de l'autre spotlight c'est Rusty, qui lui aussi se sent (et objectivement, qui est) rejeté par la fratrie et ses différentes mères. Seule Trish l'accepte tel qu'il est, et n'attend pas de lui qu'il devienne meilleur.

J'ai apprécié la manière dont l'auteur aborde la polygamie qui est quand même un mode de vie très particulier et inconcevable dans notre société. Mais justement, Udall le désacralise en expliquant les règles et les codes des Mormons sans pour autant tomber dans une espèce de voyeurisme auquel on pourrait s'attendre. Il y a beaucoup d'humour, que ce soit dans la manière de décrire les personnages ou dans la façon dont il décrit les évènements, parfois tragiques, sans du coup tomber dans le pathétique.

J'ai passé un très bon moment de lecture sans m'être ennuyée une seule fois, même si l'histoire est longue à se mettre en place, les passages que j'ai préférés sont bien sûr ceux qui parlent de Rusty.

C'était une lecture commune avec Canel qui a moyennement apprécié et Zarline. C'est Valérie qui m'avait fait découvrir l'auteur et ce fût un coup de coeur pour elle.

objectif_pal

(14/97)

14 mai 2013

Carlos Ruiz Zafon, Le Palais de Minuit

le_palais_de_minuit_Quatrième de couverture:

"Calcutta, 1916. Dès leur naissance, les jumeaux Ben et Sheere sont séparés par un terrible drame. Sheere est confiée à sa grand-mère tandis que Ben est mis à l'abri dans un orphelinat. Il s'y fait six fidèles amis, avec lesquels il fonde la Chowdar Society. Cette fraternité secrète se retrouve dans les ruines de l'étrange Palais de Minuit. Le jour de leurs seize ans, les jumeaux sont réunis. Une ombre maléfique se déchaîne alors. Quelle est cette force qui s'attaque à eux ? Quel secret cache cette haine féroce ? C'est au cœur de l'ancienne gare de Calcutta que les membres de la Chowdar Society doivent découvrir la vérité. Dans ce lieu maudit, ravagé le jour même de son inauguration par un incendie qui a fait plus de cent morts, Ben et Sheere vont affronter les vérités de leur passé."

Encore un "page turner" pour Zafon!
J'ai commencé ce roman et n'ai pratiquement pû le lâcher qu'une fois l'intrigue résolue. Bien qu'un peu déçue par les précédents romans, je ne voulais pas en rester là et Le Palais de Minuit m'a beaucoup plu. Bon ok, ça ne vaut pas L'Ombre du Vent mais quand même j'ai accroché à l'intrigue et aux personnages et surtout au décor, l'Inde des années 30.

A la manière du club des cinq, des orphelins forment à eux sept une "société secrète", la Chowbar Society, celle-ci scelle leur amitié. C'est donc tout naturellement qu'ils vont se soutenir et aider leur ami Ben quand celui-ci sera confronté au passé de sa famille.

Si parfois Zafon a oscillé entre réalité et monde fantastique, ici on est clairement dans l'imaginaire avec un esprit maléfique du passé qui brûle et détruit ce qui l'empêche d'arriver à ses fins. L'histoire se nourrit donc des rêves et superstitions renforcés par la présence noire et labyrinthesque de Calcutta, jusqu'à vous faire frissonner d'angoisse. Je me suis attachée aux personnages, j'ai été touchée par leur amitié et leur relations avec les adultes de l'orphelinat. Seuls adultes de l'histoire hormis Aryani Bosé, la grand_mère de Ben et Sheere. Le suspense est insoutenable jusqu'à la résolution ... Je pense ne pas attendre longtemps avant de me plonger dans Les Lumières de Septembre.

 

objectif_pal

(13/97)

8 mai 2013

Elmore Leonard, Bandits

banditsQuatrième de couverture:

"Quand on a été rat d'hôtel et qu'on a passé trois ans en prison, le métier de croque-mort est un sacré changement. Mais Jack Delaney travaille avec son beau-frère et le boulot est tranquille : jamais de réclamations de la part du client...
Sauf le jour où le cadavre dont il faut s'occuper est en fait une jeune nicaraguayenne bien vivante qu'il faut tirer des pattes d'un trio de contras venus à la Nouvelle-Orléans collecter des fonds pour faire la guerre aux sandinistes.
Du coup, Delaney se retrouve - pour une fois - dans le camp des bons, avec une ancienne religieuse, un ex-braqueur de banques et un flic reconverti en barman. Et l'avantage de servir une bonne cause, c'est qu'il peut y avoir des à-côtés intéressants. Par exemple, deux millions de dollars."


Voilà un roman noir agréable à lire grâce à ses personnages attachants. Le début de l'intrigue tient en haleine mais est pour moi vite retombée comme un soufflé. Certes la plume d'Elmore Leonard est plaisante mais on ne sait plus qui sont les gentils, qui sont les méchants, qui travaille avec qui et pour quelles raisons, ni quelle cause ils défendent et encore moi qui fait quoi. L'histoire aurait gagné à être un peu plus simple et n'en aurait pas été moins intrigante. Là je ne savais pas vraiment qui était ce Wally Scales dans cette histoire et à quoi il a vraiment servi et ce n'est pas le seul. C'est dommage parce que j'ai beaucoup aimé les portraits des personnages et particulièrement celui de Jack. Qui plus est, j'ai trouvé la fin assez peu crédible.

J'aurais également apprécié en savoir un peu plus sur le contexte historique dans lequel s'ancre le récit, notamment les sandinistes mais finalement, ce qui est censé être le fil rouge de cette histoire est assez peu approfondi, c'est dommage.

 

Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

(2/2)

objectif_pal

(12/97)

6 mai 2013

Liebster Award

liebster_award

 

Après deux semaines bien remplies (je crois que c'est la première fois que j'abandonne mon blog si longtemps...) je reviens avec un tag proposé par Valérie et par Philippe, merci à tous les deux d'avoir pensé à moi :) et Valérie je te l'ai déjà dit mais à chaque fois je suis touchée par les marques d'attention que tu nous portes ( à mon blog et à moi), je reviens donc, en espérant avoir plus de temps à consacrer à la blogo maintenant que mon voyage scolaire est passé.

Quel est le principe de ce nouveau tag

1. Je dois écrire 11 faits sur moi. 
2. Je réponds aux questions que la personne qui m'a taguée a postés et je crée 11 questions destinées aux personnes que je vais taguer.
3. Je choisis 11 personnes et je mets un lien vers leur blog dans mon post.
4. Je les informe sur leur page. 
5. Je ne peux pas taguer la personne qui m'a taguée.

Je vais être très mauvaise élève, puisque je remarque que le tag tourne depuis quelques temps déjà je vais m'abstenir de le faire tourner et me contenter de répondre aux questions de Valérie et Philippe.

11 faits sur moi

OMGGGGGGGGGGGGGG, j'avais tapé tout un roman qui s'est effacé, pas le courage de recommencer là maintenant mais je recomplèterai plus tard, quand je serai moins enervée par mon pc, canalblog, ou les vilains lutins du web!!!

 

Les questions de Valérie

1. Quelle rencontre avec un auteur t'a le plus marquée? 

Hm je dirai aucune, parce que je suis bien trop timide pour vraiment oser leur parler, donc j'ai rencontré des auteurs, mais en dehors de la dédicasse de leur derneir roman, il ne s'est pas passé grand chose.

 

2. Quel roman t'a le plus fait pleurer ou rire (au choix)?

Hm pleurer, je dirai Room d'Emma Donoghue, mais j'avais aussi beaucoup pleuré en terminale quand j'ai étudié Si c'est un homme de Primo Lévi. Il n'est pas rare que je verse quelques larmes pendant mes lectures.

 

3. Si je te dis péché mignon, tu penses?

plein de trucs qui se mangent :p

 

4. Quelle fin de roman changerais-tu si tu en avais la possibilité?

J'en parlais justement il n'y a pas si longtemps, la fin de La route de Cormac McCarthy ne m'a pas apporté les réponses nécessaires pour que je puisse repenser à ce livre sereinement. L'atmosphère du livre est tendue tout au long du récit, et la pression n'est pas relâchée à la fin, du coup j'ai ressenti une énorme frustration et un genre de désespoir en refermant le livre!

 

5. Pour quel auteur as-tu un faible (nous parlons de son physique, pas de son oeuvre)?

Hm, Olivier Adam? même si je le trouvais bien plus beau avant!

 

6. Quel roman as-tu regretté d'avoir offert car la personne ne le méritait pas?

En dehors des swaps je n'offre jamais de livres ou vraiment très rarement, donc je ne peux pas vraiment répondre à cette question.

 

7. Tu m'invites dans ton endroit préféré. Où m'emmènes-tu?

Je n'ai pas vraiment d'endroit préféré, c'est plus les personnes qui nous entourent qui font que l'endroit est agréable ou non. Allez allons dans une librairie :p

 

8. Quel cadeau es-tu le plus fière/heureuse  d'avoir offert?

C'est un cadeau à venir donc motus et bouche cousue

 

9. Quel pays te fait rêver?

Plusieurs!! Les pays Scandinaves, l'Irlande, les Etats-Unis, l'Australie...

 

10. Quelle est la première blogueuse que tu as rencontrée?

J'en ai rencontré plusieurs, c'était pour un pique-nique à Paris, j'avais assez peu parlé, timidité légendaire, sauf avec Cocola (Coralie) qui ne vient plus sur la blogo, d'ailleurs si quelqu'un a des nouvelles ....

 

11. Quel est le prochain livre que tu aimerais que l'on t'offre?

Le dernier Irving :)

 

 Les questions de Philippe

1. Si tu étais un poème?

Euhhhhh ... Je n'aime pas beaucoup la poésie, et les quelques poèmes dont je me souviens ne me correspondent pas vraiment, même si je les trouve très beaux.


2. Quel est ton premier souvenir livresque? Quel livre a marqué ta jeunesse?

Premier souvenir livresque ... Les petites filles modèles, je les avais en grand format de couleur rose, mais ce n'est pas le livre qui a le plus marqué ma jeunesse. Je crois que c'est la collection des Alice qui m'a le plus marqué et qui m'a donné le goût de la lecture.


3. Si je te dis "école", tu penses à .......

Mes élèves, au fait que là j'suis sensée travailler mes cours de 5e mais que je procrastine en répondant à ce tag :p


4. Adolescente, tu étais amoureuse de quelle vedette?

Minute honteuse: j'étais fan des Worlds Appart, Cal était pour moi le symbole ultime de la bogossitude, j'avoue même que je le trouve d'ailleurs toujours sexy!


5. Si tu ne pouvais emporter qu'un objet, ce serait...

Sur une île deserte?, parce que le lieu a son importance, sur un île déserte je dirai une bulle en plexiglace pour me protéger des insectes :p


6. Un livre que tu offres en cadeau?

Je vous renvoie à la question 6 de Valérie :)


7. Un livre qui a (peut-être) changé ta vie?

Un seul livre n'a pas changé ma vie, mais certains y laissent des empreintes plus prononcées que d'autres, je pense notamment au monde selon Garp d'Irving, Au puits de solitude de Radcliffe Hall, à d'un autre monde de Claude Crozon, au livre de Suze Rottolo sur sa relation avec Bob Dylan, aux romans de Sorj Chalandon, à ceux d'Olivier Adam et de Jean-Philippe Blondel, mais aussi aux Raisins de la colère de Steinbeck.


8. Une chanson que tu écoutes en boucle?

Ces temps-ci Stubborn Love des Lumineers.


9. Ton film culte?

The sixties, parce qu'il porte tout ce qui m'intéresse dans l'histoire américaine.


10. Si tu pouvais revivre ta vie (ou une partie), tu changerais quoi?

Les quelques choses que je changerais, je les changerais justement parce qu'elles sont difficiles à porter, donc difficiles à aborder, et qui n'ont donc pas leur place ici :)


11. Un rêve que tu aimerais voir se réaliser?

Sunset on the Golden Gate Bridge

 

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21 avril 2013

Petite pause

Demain à 5h am débutera mon périple en Grande-Bretagnesur les traces d'Harry Potter avec 49 mioches ados surex, surtout qu'il y a un ratio d'un garçon pour trois filles!!! et trois collègues, enfin 2 + un prof resté ado OMG j'ai peur!!! bref si je ne donne pas signe de vie d'ici la fin de semaine, envoyez le GIGN à Londres, Oxford, ou Gloucester!!

IMGP1355

21 avril 2013

Un dimanche à ... Florence, quelques statues...

20 avril 2013

Lecture commune: Jim Fergus, Mille femmes blanches

mille_femmes_blanchesQuatrième de couverture:

"En 1874, à Washington, le président américain Grant accepte dans le plus grand secret la proposition incroyable du chef indien Little Wolf: troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du périple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart des "Mille femmes" viennent en réalité des pénitenciers et des asiles de tous les États-Unis d'Amérique... Parvenue dans les contrées reculées du Nebraska, l'une d'entre elles, May Dodd, apprend alors sa nouvelle vie de squaw et les rites inconnus des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, May Dodd assiste alors à la lente agonie de soi, peuple d'adoption..."

 

J'ai beaucoup aimé cette lecture, rapidement j'ai apprécié la narratrice. Le fait que ce récit soit fait sous la forme d'un journal intime a fortement contribué à ce que je l'apprécie. Les carnets de May Dodd sont au nombre de sept, chacun marquant une étape dans son aventure en terre indienne. En effet, May a accepté de devenir l'épouse d'un Cheyenne pour réhabiliter la tribu auprès des blancs. Dans son premier carnet, May nous explique son choix en racontant sa vie à l'asile où elle est internée alors qu'elle a toutes ses capacités mentales (comme nombre de femmes à l'époque, mais qui s'en souciait?)

Un long voyage en train les achemine d'abord les premières femmes consentant à l'échange à Fort Larami où May tombera sous le charme du Capitaine Bourke, chargé de les "remettre" au chef Cheyenne Little Wolf. Vient ensuite le récit de son adaptation en terre Cheyenne, de sa vie de sauvage et de nomade.

On suit la progression d'un petit nombre de ces femmes, avec qui Mmay a sympathisé pendant le voyage. Toutes sont particulières et attachantes, Martha, la petite Sara, Phémie, Gretchen etc. J'ai beaucoup apprécié les portraits des personnages faits par May, que ce soit les femmes blanches ou les indiens. Cette immersion dans la tribu m'a appris beaucoup de choses sur la vie des indiens, leur mode de fonctionnement, leurs lois, la place des femmes dans leur société mais surtout le choc des civilisations dont j'avais déjà eu un bref aperçu avec Sherman Alexie. Ici le Whiskey fait lui aussi des ravages et il est introduit par les blancs, c'est un sang-mêlé qui parle français qui l'introduit dans la tribu de Lttle Wolf. La barbarie des blancs "civilisés" vs. la nature des indiens "sauvages" est soulignée à deux reprises dans le roman. D'abord par le biais du prêtre qui commet un acte impardonable et ignoble. May s'insurge alors sur le fait se savoir qui finalement a plus à apprendre de qui. Ensuite lors de l'attaque militaire mais je n'en dévoile pas plus.

Certaines cscènes sont difficiles mais elle montr les rivalités qui existaient entre les différentes tribus. Une seule m'a vraiment choquée: la célébration de la naissance des enfants sang-mêlés. Cette lecture fût néanmoins un coup de coeur même si celui-ci est un peu nuancé puisque j'ai appris que ce n'était qu'une fiction. L'éditeur précisait que le texte était basé sur un fait réel mais si l'idée de cette échange a bien été soumise par Little Wolf, l'échange n'a jamais eu lieu, le président Grant ne l'ayant jamais autorisé.

Allons tout de suite voir ce qu'en ont pensé Canel et A girl from eath, Val quant à elle avait apprécié les personnages mais c'était un peu ennuyée au milieu.

 

objectif_pal

(11/97)

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(1/2)

pour la couleur verte, chez Liyah

lire_sous_la_contrainte

la contrainte étant cette session un chiffre

 

17 avril 2013

Maud Lethielleux, J'ai quinze ans et je ne l'ai jamais fait

J_ai_quinze_ans_et_je_ne_l_ai_jamais_faitQuatrième de couverture:

"Première de la classe, Capucine n'a qu'une obsession, elle veut faire l'amour. Elle a quinze ans, c'est le moment, pense-t-elle. Mais pas avec un garçon de son âge, boutonneux et maladroit, non, Capucine aimerait un homme, un vrai, et pourquoi pas son prof d'histoire-géo? Dans la même classe, Martin, avachi sur sa chaise, rêve de musique. Bassiste, il prépare son premier concert public, collectionne les bulles et joue l'homme de la maison, celui qu'il n'a jamais connu. Autour d'eux gravitent Lily la fille qui brille, Nath et ses dreads trop longues, Jo le guitariste, Charlotte qui reprend ses études et les lèche-sandales de Mme Sou. Le soir du concert, les destins s'emmêlent."

 

Ce roman jeunesse fût plaisant à lire. L'alternance entre les points de vue de Capucine et de Martin, lycéens de 15ans, donne du rythme à l'histoire. Les personnages sont attachants, tous sauf peut-être Capucine justement avec son idée fixe de vouloir faire l'amour. Elle part souvent dans ses fantasmes et imagine presque tous les gens qu'elle croise nus ou en train de faire l'amour, c'est un peu agaçant au bout d'un moment. Le personnage qie j'ai préféré est sans conteste celui de Martin, notamment dans sa relation naissante avec François, le professeur d'histoire-géo mais aussi dans sa relation changeante avec sa mère, une relation qu'on sent plus sereine mais toujours pudique. C'est un trio très touchant, qui donne de l'émotion à une histoire qui aurait pu être tout à fait banale. L'idée qui se dégage de ces pages c'est qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Le léthargique du fond de la classe a peut-être tout autant à dire que l'intello du premier rang...

Deux petits extraits:

"Pourquoi t'es prof?

- Parce que ça me donne une excuse.

J'ai pas insisté, je me suis dit qu'il avait pas dormi plus que moi. Il a continué.

- Une excuse pour être avec des jeunes et partager des moments. Je sais c'est nul comme réponse mais j'avais que ça. Et puis l'histoire c'est aussi l'histoire de l'homme, c'est tout ce qu'on est avec notre violence, nos désirs de pouvoir, nos illusions, nos grands rêves, nos folies. Et une homme c'est un continent. T'es pas un coninent toi?"

 

"J'ai eu envie de leur presser un jus d'orange. C'est peut-être ça être heureux, avoir envie de presser un jus d'orange pour ceux qu'on aime, même après une nuit de deux heures."

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(10/97)

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(1/2)

la contrainte étant cette session un chiffre

 

8 avril 2013

Olivier Adam, Les lisières

les_lisi_resQuatrième de couverture:

"Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s occuper de ses parents « pour une fois », son père ouvrier qui s apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l a fondé et qu il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, c est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu il se livre, porté par l espoir de trouver, enfin, sa place.Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d un homme et le portrait d une certaine France, à la périphérie d elle-même."

 


Lire Olivier Adam me fait prendre conscience que j'ai une part de Sophie qui sommeille en moi, alors que j'ai toujours décrié cette vie là. Mais maintenant cetains côtés rassurants me séduisent mais ce n'est pas vraiment le sujet ici ...

J'ai retrouvé dans cette lecture les thèmes qui me plaisent chez cet auteur, la famille désunie, qui ne se comprend pas, les différentes classes sociales qui semblent ne pas appartenir au même monde, la maison en banlieue, les amis d'enfants au travers desquels on ne se reconnaît pas, ni au travers des membres de la famille d'ailleurs.

L'écrivain narrateur vit en bord de mer (en partie Olivier Adamn en partie un autre ...), l'hospitalisation de sa mère l'oblige à revenir dans la ville de banlieue où il a grandi. Resurgissent ainsi souvenirs et rancoeurs, tout le mal-être du narratuer qu'on ne peut s'empêcher d'identifier comme l'auteur lui-même. Paul revoit ses camarades d'école. Certaons sont partis réussir leur vie ailleurs, d'autres sont restés et survivent de petits boulots en petites et grosses galères. Les secrets de famille sont déterrés, une révélation amènera le narrateur à sa propre introspection. Introspection déjà déclenchée par la famille que Paul a fondé et qui s'étiole, la séparation d'avec sa femme Sarah, ses enfants qu'il ne voit qu'un weekend sur deux.Au rythme des vagues Paul nous fait part de ce mal-être, de sa place qu'il ne trouve pas dans les cases qu'il s'impose, plus prolétaires mais pas bobo.

On sent le vent et le goût du sel, on reconnaît sa propre famille, l'incompréhension et la pudeur.  J'ai toujours du mal à exprimer ce que je ressens mais les mots d'Olivier Adam m'émeuvent toujours. Je comprends que ce côté introspectif/ nombriliste puisse déplaire mais en ce qui me concerne il touche certains tabous. Je me retrouve parfois dans ses narrateurs, dans ces décalages qu'il décrit, notamment celui de ne pas trouver sa place, tout ça me parle.

J'émets cependant une petite retenue, je me suis parfois demandé où il voulait en venir à resasser et recenser les vies "râtées" à ses yeux de ceux qui ont peuplé son enfance... Mais ce n'est qu'n bémol, j'ai encore une fois été transformé par le flot de ses mots.

En bref un très bon moment de lecture et d'émotion mais pas un coup de coeur.

 

objectif_pal

(9/97)

1___2012

(4/7)

 

" Il me semblait qu'un pan entier du pays vivait avec un oeil dans le rétroviseur, le pied sur la pédale de frein, la nostalgie d'un temps qui n'avait pas existé en bandoulière, du sépia plein les doigts."

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