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Notes de lecture

23 juin 2013

Un dimanche en photo: Exposition, photo n°1

Cette année j'allais au club photo d'une ville proche de la mienne, pour clore cette année nous organisions une expo qui se tient ce weekend et qui présente six photos prises dans un périmètre défini formant un triangle (de Paris, à Meaux, à Béton-bazoches dans le centre de la Seine et Marne), Pendant six semaines donc je vous mettrai les six photos que j'ai prises pour cette occasion.

 

La photo numéro une, la moins réussie à mon goût est celle de la Cité de la musique à Paris.

DSC_1001

 

Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : LilibaChoupynetteEloraMelisendeFleur,  AnjelicaMyrtilleSandrineHérissonKatellChoco,Art SouilleursSeriaLecteur,  EstellecalimMargotte...

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21 juin 2013

Lecture commune: Alice Ferney, les autres

les_autresQuatrième de couverture:

"Lors d'une soirée d'anniversaire, un jeu de société destiné à mieux se connaître devient le révélateur de secrets de famille jusqu'ici soigneusement occultés par la honte, la déception ou la souffrance. 

Avec délicatesse et cruauté, ce roman d'une rare finesse psychologique interroge la féminité, l'amour et les relations entre les hommes et les femmes."

Le récit est divisé en trois parties, la première nous présente les personnages par le biais de leurs pensées. Tout à tour, le lecteur se retrouve dans la tête des personnages. La seconde partie consiste en dialogues, les personnages jouent au jeu de société qui révèle leur caractère et plutôt les côtés négatifs, les travers. Les questions du jeu amènent débats et disputes et montrent une facette des personnages pas forcément très agréable. Tout est question de comment on se voit, comment on pense que les autres nous voient et comme les autres nous voient en réalité. Trois niveaux finalement qui sont parfois bien différents les uns des autres. 

Ce jeu aboutira à trois révélations qui seront un choc à la fois pour la personne qui se révèle mais aussi pour les personnes que cela touche directement. Il révèle les caractères des uns et des autrestout en les rendant très antipathiques, Niels notamment. En attendant, la grand-mère se meurt seule à l'étage alors que ce roman est un roman sur les liens familiaux, l'attachement aux racines. Trois générations vivent sous le même toit.

Enfin, la troisième partie nous rapporte les paroles prononcées par les personnages pendant la partie. Je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt à cette dernière partie. Certes elle reformule ce qui a été dit précédemment d'un point de vue exterieur et de ce fait elle fait le contrepoids du dialogue avec une prise de recul sur les différentes révélations mais j'ai quand même trouvé que c'était trop redondant. Je me suis donc ennuyée pendant les cent dernières pages. Ce fût donc une lecture mitigée car d'un côté un peu anxiogène, de l'autre ennuyeuse par sa répétition. 

Allons voir ce que Géraldine en a pensé.

 

objectif_pal

(18/97)

21 juin 2013

Rock'n'Swap

 Il y avait longtemps que j'avais participé à un swap, je faisais une petite pause mais quand Manu et Lili ont lancé un Rock'n'swap je ne pouvais pas refuser :) c'est tout ce que j'adore, la littérature et la musique rock!!! Je me suis donc trouvée une binomette pour qui c'est le cas aussi: Sybille!

 

Voici donc le colis que j'ai reçu de Sybille:

DSC_1049

 

Les livres:

Manchester Music City 1976-1996 des éditions Rivagesrouge

Just kids de Patti Smith

Le récital des anges de Tracy Chevalier

 

Le CD: Mr Tambourine man du groupe The Byrds (une découverte, je ne connaissais pas du tout)

 

Les gourmandises: un gâteau breton à la confiture de myrtille et une petit pot de caramel au beurre salé (j'adore!)

 

La surprise: un porte carte à l'effigie des Beatles

 

Merci beaucoup Sybille pour ce paquet, et merci à Manu et Lili pour cette organisation :)

18 juin 2013

P.G Wodehouse, Bienvenue à Blandings

bienvenue___blandingsQuatrième de couverture:

"Dans la splendide propriété de Blandings, la frénésie s'est installée : Mr Peters, qui collectionne les scarabées égyptiens, vient d'être dépouillé d'un de ses précieux spécimens. Mille livres sont offertes à qui mettra la main dessus. Très vite, les candidats se pressent au château, et
c'est à qui empochera la récompense... L'aristocratie britannique reste la cible privilégiée de P.G. Wodehouse, passé maître
dans la comédie du non-sens et des situations
grotesques : dialogues désopilants, rebondissements et quiproquos en tout genre, voilà de quoi entretenir la réputation de l'auteur
des aventures du célèbre Jeeves !"

 

Voilà une intrigue bien ficelée, une pièce unique de la collection d'un milliardaire américain, le voleur n'est autre que le futur beau-père de la fille du milliardaire qui devient un peu sénile... Pour ne pas le froisser l'américain mettra en place un stratagème pour le récupérer, jusque là tout pourrait être simple si la fille elle-même n'élaborait pas le même plan, ainsi que d'autres personnages, tous en quête de la récompense qui leur sera versé si le coléoptère est rendu à son propriétaire...

Chacun va oeuvrer dans cet intérêt lors d'un huis-clos dans la propriété de Blandings. Ce sera sans compter sur la pugnacité d'un des personnages pour empêcher que cela n'arrive...

Tout était réuni pour me plaire, une vielle famille anglaise, un manoir, des faux semblants, une jeune femme qui ne se laisse pas faire, mais je ne sais pas pourquoi je suis passée un peu à côté de cette lecture. J'ai trouvé les personnages un peu fades, sauf Joan Valentine. Je les ai tous plus ou moins trouvés antipathique. Je n'ai pas compris pourquoi Aline Peters (la fille unique du milliardaire) tenait tant à épouser le fils cadet de Lord Threepwood, sachant qu'il n'hériterait même pas de Blandings, et qu'il ne nous apparaît pas sous un jour positif. Néanmoins, 'jai toruvé que le personnage de George était de trop et n'amenait absolument rien à l'histoire. En bref j'aurais préféré voir moins de personnages mais plus fouillé, et une propriété aussi plus présente, c'est quand même le titre du roman :) mais je crois que je suis un peu sévère, donc n'hésitez pas à vous faire vous-même votre opinion :)

J'ai profité du challenge bookineurs en couleur rouge de Liyah pour sortir ce livre de ma PAL sinon je crois qu'il y aurait longtemps pris la poussière!!

Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

(1/2)

 

objectif_pal

(17/97)

14 juin 2013

Lectures communes

Je me fais un petit billet recap de mes futures lectures communes, si vous avez envie de vous joindre à nous, n'hésitez pas à me le faire savoir ;)

 

21 Juin: Les autres d'Alice Ferney avec Géraldine

04 Juillet: Replay de Ken Grimwood avec Camille/Moka

25 Juillet, L'embellie d'audur ava olafsdottir avec Valérie

 

Vous pouvez aller voir dans ma PAL si vous souhaitez faire une autre lecture commune ;)

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11 juin 2013

Susin Nielsen, Dear George Clooney tu veux pas épouser ma mère?

dear_george_clooneyQuatrième de couverture:

"Violette ne manque pas d’humour ni d’idées farfelues. Il en faut pour supporter de voir sa mère collectionner les boyfriends losers depuis son divorce. Et pour écrire à George Clooney, l’acteur qu’elle adore, enfin un type bien comme elle le mérite ! Qu’importe si Dudley, le nouvel élu, s’incruste, Violette s’en chargera aussi. 
Pour le bonheur de sa mère et de cette drôle d’histoire pétillante, tous les coups de folie sont permis !"

 

Voilà un livre pour adolescentes plutôt divertissant et qui se lit très facilement. Idéal pour les fins de journées difficiles (après avoir bossé avec une bande d'adolescents qui se croient déjà en vacances!!!) Les parents de Violette sont divorcés donc, son père vit à Los Angeles avec le cliché de la blonde hollywoodienne, tandis qu'elle et sa soeur vivent à Vancouver avec leur mère dans une maison qui tombe en ruines (ou presque) Violette n'aime aps que sa mère rencontre des hommes sur internet et pour l'en dissuader elle décide d'écrire à George Clooney pour lui demander de rencontrer sa mère. Parallèlement, elle mène l'enquiête avec sa meilleure amie et un nouvel arrivant à l'école... Evidemment les ficelles sont des cordes, les stéréotypes sont utilisés commpe jamais dans els romans orientés chick-litt, mais c'est pas grave c'est du bonbon quand même. Violette n'est pas sans ressource et a beaucoup d'humour. La petite soeur est attachante et même la belle-mère est émouvante. Bien sûr donc la fin de l'histoire n'est pas une surprise mais ça fait du bien de temps en temps.

Il ne faut donc pas trop attendre de ce roman en termes de surprises et rebondissement mais on passe tout de même un moment agréable de lecture grâce à la plume amusante de Susin Nielsen, et ses personnages attachants. 

 

lire_sous_la_contrainte

 

Une négation (1/1) comme ce n'est est pas vraiment une, je vais voir si Philippe valide ma participation

7 juin 2013

Qu'est ce que je faisais le 6/06 à 6h06 (du soir)?

Enna a repris le flambeau après Cstef, chaque mois, un jour et une heure précise, il faut prendre une photo de ce que l'on fait à l'heure dite. Ce mois-ci c'était le 6 Juin à 6h06 du soir et j'étais au soleil en terrasse avec une amie.

 

IMGP3150

7 juin 2013

Quoi de neuf dans ma bibliothèque?

J'ai fait quelques achats cette semaine, l'un pour honorer mon engagement chez France Loisirs, vous allez voir, j'ai été très inspirée... les deux autres pendant que je fais mes achats pour le Rock and swap (et non ils n'ont rien avoir avec le rock) donc tout d'abord...

 

Dear George Clooney tu veux pas épouser ma mère? de Susin Nielsen et dont je vous ferai le billet très prochainement:

dear_george_clooney"Violette ne manque pas d’humour ni d’idées farfelues. Il en faut pour supporter de voir sa mère collectionner les boyfriends losers depuis son divorce. Et pour écrire à George Clooney, l’acteur qu’elle adore, enfin un type bien comme elle le mérite ! Qu’importe si Dudley, le nouvel élu, s’incruste, Violette s’en chargera aussi. 
Pour le bonheur de sa mère et de cette drôle d’histoire pétillante, tous les coups de folie sont permis !"

 

 

 

 

son_excellence_eug_ne_rougonPour avancer un peu dans ma lecture des Rougon-Macquart: Son excellence Eugène Rougon d'Emile Zola:

"En 1856, Eugène Rougon, un ancien avocat qui a contribué à faire l'Empire et que l'Empire a fait, se sentant proche de sa disgrâce, préfère démissionner de la présidence du Conseil d'Etat. Mais ses amis ont besoin de lui, et sa chute les embarrasse. Ils s'inquiètent de le voir tromper son ennui par un projet de défrichement des Landes qui le conduirait à une sorte d'exil, et parmi tous ceux qui travaillent à son retour en grâce la plus active est la troublante Clorinde qu'il a refusé d'épouser."

 

 

 

Et enfin, pour la venue d'Atiq Rahimi au collège: Syngué Sabour:

Syngu__sabour"syngué sabour, n.f. (du perse syngue «pierre», et sabour «patiente»). Pierre de patience. Dans la mythologie perse, il s'agit d'une pierre magique que l'on pose devant soi pour déverser sur elle ses malheurs, ses souffrances, ses douleurs, ses misères... On lui confie tout ce que l'on n'ose pas révéler aux autres... Et la pierre écoute, absorbe comme une éponge tous les mots, tous les secrets jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate... Et ce jour-là on est délivré."

 

5 juin 2013

Ngaio Marsh, La mort en embuscade

MortEmbuscadeQuatrième de couverture :
« Réunir, dans le huis-clos de son vieux manoir enneigé, sept personnes qui se détestent cordialement, tisser une subtile toile de rancœurs inexprimées et de secrets morbides, Jonathan Royal trouve l'idée amusante. Mais lorsque sa mise en scène tourne au drame, il n'a de cesse que de faire arrêter le coupable. Il sait exactement lequel de ses invités a commis l'ignoble crime. Arrivé sur place, l'inspecteur Alleyn procède pourtant à la redistribution des rôles... ».

Ngaio Marsh est néo-zélandaise et pourtant son écriture fait penser aux romans d'Agatha Christie. D'ailleurs, l'intrigue a très certainement été inspirée par Les dix petits nègres: sept invités se retrouvent chez Jonathan Royal. Ce dernier les a réunis pour des riasons bien spécifiques: chacun à un différent avec l'un ou même plusieurs des autres invités. Quelle folle idée a donc eu notre hôte. Il souhaitait faire ressortir craintes et frustrations lorsque les personnes présentes sont en situation de tension. C'est réussi puisque l'un d'entre eux meurt, et, étant bloqué au manoir pour causes d'intempéries, cela ne peut être que l'un d'entre eux.

Rapidement mes soupçons se sont portés sur le véritable coupable mais cela ne m'a pas pour autant gâché le plaisir de la lecture. J'ai apprécié le mode de raisonnement de Mandrake d'abord puis d'Alleyn pour aboutir à une conclusion. Les portraits des personnages sont savoureux, rien ne leur est épargné et leurs petits défauts sont exacerbés par le huis-clos. Le fait qu'ils soient contraints par les intempéries à rester au manoir ajoute au côté oppressant de se faire manipuler, sans savoir bien évidemment qui tire les ficelles. Le récit est ancré dans la seconde guerre mondiale me semble-t-il mais il a un côté intemporelle (hormis la présence de voitures et de la TSF) on se croirait presque dans un manoir victorien perdu dans la lande, ce côté m'a beaucoup plu. De plus, Ngaio Marsh se débrouille plutôt bien avec les dialogues et "l'esprit" (le wit en anglais) de ses personnages. 

J'émets deux bémols, et ceux-ci concernent Mandrake, le premier étant la relation qui naît entre lui et Chloris Wynne, beaucoup trop rapide selon moi, le second concerne son passé. Le narrateur laisse entendre qu'il cache quelque chose, mais ne dévoile rien ou presque à ce sujet.

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge un mot des titres organisé par Calypso, le mot de cette session était mort. Toutes mes excuses pour le retard!

Un_mot_des_titres

 

objectif_pal

(16/97)

31 mai 2013

Lecture commune: Maggie O'Farrell, l'Etrange disparition d'Esme Lennox

L_etrange_disparition_d_Esme_Lennox___Maggie_O_FarrellQuatrième de couverture:

"À Edimbourg, un asile ferme ses portes, laissant ses archives et quelques figures oubliées resurgir à la surface du monde. Parmi ces anonymes se trouve Esme, internée depuis plus de soixante ans et oubliée des siens. Une situation intolérable pour Iris qui découvre avec effroi l'existence de cette grand-tante inconnue. Quelles obscures raisons ont pu plonger la jeune Esme, alors âgée de seize ans, dans les abysses de l'isolement ? Quelle souffrance se cache derrière ce visage rêveur, baigné du souvenir d'une enfance douloureuse ? De l'amitié naissante des deux femmes émergent des secrets inavouables ainsi qu'une interrogation commune : peut-on réellement échapper aux fantômes de son passé ?"

 

Voilà une lecture que j'ai beaucoup aimé, et pourtant j'avais lu de nombreux avis positifs sans pour autant avoir envie de lire ce livre. D'une part parce que les résumés ne me donnaient pas envie de découvrir l'histoire et ses personnages, mais surtout parce que je n'aime pas du tout la couverture! Heureusement donc que Canel m'ait offert ce livre et que Sarah fasse cette lecture commune avec moi. 

Les personnages m'ont rapidement touchée, que ce soit Esme ou Iris qui sont chacune à leur façon attachante. Iris parce qu'elle représente la femme moderne, vive et indépendante, un peu perdue dans sa vie amoureuse et Esme parce que l'on découvre son histoire tragique par bribes et que l'on compatit à sa souffrance, parce qu'elle paraît fragile et désorientée alors qu'elle est tout simplement perdue dans un monde qu'elle n'a encore jamais connu à cause de la bêtise de ses parents. On comprend grâce au récit de son enfance qu'elle est restée enfant, qu'elle se fiche du regard des autres, cela faisait tâche dans une famille bourgeoise dans la première moitié du 20ième siècle! On comprend également le regard porté par la société de l'époque sur les jeunes femmes, je n'en dit pas plus mais cela  rejoint mon avis sur Mille femmes blanches, dans lequel je déplorais qu'à l'époque les femmes pouvaient être enfermées et laisser à l'abandon dans des asiles sans que personne ne s'en soucie, sans que personne ne remette en cause cet enfermement. La preuve, Esme y aur apassé toute sa vie presque... C'est révoltant... 

La jeune femme va donc prendre en charge son aïeul, s'interroger sur son apssé, et sur les raisons de son enfermement, ce qui l'a fera découvrir, comme bien souvent dans ce genre d'histoire, les secrets de sa famille ... En parallèle, nous avons les récits de Kitty, la soeur d'Esme et grand-mère de Kitty, qui sont confus, et inachevés, parce qu'il fonctionne comme la mémoire de Kitty, endomagée par la maladie d'Alzheimer. Le traitement de la maladie s'arrête simplement à ce récit, on ne s'atarde pas sur ce personnage, ses souvenirs nous permettent simplement d'en savoir un peu plus sur Esme, ils rendent d'ailleurs le personnage de Kitty très antipathique, d'ailleurs aurait-elle pu être sympathique quand on sait quelles ont été ses réactions face à l'internement de sa soeur? Elle était certes très jeune, mais adulte quand même, et puis par la suite, peut-être aurait-elle pu permettre à Esme de quitter cette institution? 

Ce texte de Maggie O'Farrell est docn un hommage à toutes ces femmes délaissées par leur famille et confiées à l'institution de leur pays pour s'en débarrasser, pour ne aps faire mauvais genre, pour ne pas compromettre les chances d'un bon mariage ... L'auteur nous livre son récit avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Voilà un livre que j'aimerais beaucoup voir adapté au cinéma!

Oui oui, je ne le dis pas si souvent mais c'est un coup de coeur, voyons voir s'il en est de même pour Sarah!

objectif_pal

(15/97)

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