Carlos Ruiz Zafon, Les lumières de septembre
"1937, à Cravenmoore, une demeure normande pleine de mystère et de marionnettes étonnantes. Le propriétaire, Lazarus Jann, est un inventeur de jouets. Simone Sauvelle y entre pour occuper un emploi de secrétaire particulière, avec ses deux enfants. Alors que l'harmonie, la joie et même l'amour veulent régner à Cravenmoore, une force incroyable s'y oppose...
Un suspense spectaculaire, tissé autour du thème de prédilection du maître du roman espagnol : la maison envoûtée."
Les lumières de septembre fonctionne sur le même schémas que Le Palais de Minuit et Le Prince de Minuit: des enfants sont menacés par une présence maléfique liée au passé qui surgit sous la forme d'une ombre noire et se matérialise sous différentes formes, ici elle habite les automates crées par Lazarus Jann. Cette ombre noire vient se venger du passé et se "nourrir" pour continuer à exister. A chaque fois, l'un des personnages ou un de ses ancêtres a fait un pacte avec cette ombre... Ce pacte lui aura valu de perdre sa propre ombre et de devoir sacrifier quelque chose au cours de sa vie... Pour Lazarus Jann, le sacrifice fût la personne qui lui était la plus chère... son épouse Alma.
Chaque fois, des enfants liés par une amitié forte sont confrontés à l'ombre et cherchent à lui échapper et à la combattre pour sauver les siens... Dans ce roman, aussi noir que les précédents, l'ombre enlèvera la vie de l'un d'entre eux ...
Comme à chaque fois, ce n'est pas le côté surnaturel qui me plaît mais les personnages et les liens qui les unissent. Ici le décor m'a moins plu que dans les précédents romans, excepté le manoir et la mer, je n'ai aps du tout adhéré aux automates et pantins parce que c'est un univers qui ne me plaît pas du tout, c'est d'ailleurs ce qui m'avait déplu dans Marina. Je me suis tout de même attachée à Irène et son nouvel ami. De plus, l'écriture de Zafon m'emporte toujours un peu, un peu à la manière d'un conte, et chargée de mystère, elle me captive jusqu'à ce que l'intrigue soit résolue, et pourtant je ne suis pas fan du fantastique, mais ça se lit bien...
J'ai lu ce roman dans le cadre du challenge un mot des titres de Calypso, pour cette session le mot était lumière.
Un dimanche en photo: Exposition photo n°4
C'est cette photo qu'une dame venue voir l'expo a proprosé de m'acheter. Je l'ai prise chez une collègue et amie en Seine et Marne. Pour l'expo je l'avais un peu foncée, là je vous mets le fichier sans retouche.
Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : Liliba, Choupynette, Elora, Melisende, Fleur, Anjelica, Myrtille, Sandrine, Hérisson, Katell, Choco,Art Souilleurs, SeriaLecteur, Estellecalim, Margotte...
Un dimanche en photo: Exposition: Photo n°3
Pour cette 3e photo j'avais choisi un gros plan, un de ces cadenas qu'on voit sur les grilles des ponts à Paris, ici c'était sur un pont du Canal St Martin près de la gare de l'Est.
Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : Liliba, Choupynette, Elora, Melisende, Fleur, Anjelica, Myrtille, Sandrine, Hérisson, Katell, Choco,Art Souilleurs, SeriaLecteur, Estellecalim, Margotte...
VACANCES!!!
A chaque fois c'est pareil, je me dis que je vais préparer quelques billets pour mon absence et comme à chaque fin d'année les barbecues chez les collègues s'enchaînent et je n'ai pas le temps, je pars donc comme une voleuse en vous souhaitant de très bonnes vacances, et bon courage à ceux qui ne le sont pas encore...
Lecture commune: Ken Grimwood, Replay
" En ce 18 octobre 1988, Jeff Winston se trouve dans son bureau new-yorkais, et écoute sa femme lui répéter au téléphone : « il nous faut, il nous faut... » Il leur faudrait, bien sûr, un enfant, une maison plus confortable. Mais surtout parler. A coeur ouvert.
L'Amérique à l'honneur
Et pour être plus précise, les Etats-Unis. Voilà déjà quelque temps que j'avais envie de vous parler de deux magazines sortis en Mai sur les Etats Unis. Il s'agit de deux hors-série, le premier du National Geographic: Un siècle de rêve américain en photo et le second du Nouvel Observateur: L'Amérique vue par ses grands écrivains.
Dans le National Geographic, plusieurs articles sont consacrés aux fondements des Etats-Unis, tous accompagnés d'une ou plusieurs photos il y est question des différentes vagues d'immigration qui ont donné un état pluriculturel, pour autant les valeurs américaines et le mode de vie à l'américaine y est mis en avant, avec les photos de voitures, dinner en bordure de routes, la banlieue typique, le sport etc. mais aussi l'omniprésence de la religion, et de ses dérives, l'influence du pays dans le monde, avec ses engagements dans les guerres, sa révolution sociale et culturelle dans les années soixantes, son cinéma etc...
Dans le Nouvel Observateur, l'Amérique nous est contée non pas par le biais d'images mais du point de vue de ses grands écrivains. Les interviews qui sont compilées datent de 2001 à 2013, le même auteur apparait donc parfois à plusieurs reprises. Forcément les journalises les ont interrogés sur le contexte politique de l'époque, on sent donc le traumatisme lié au 11 septembre mais aussi des avis sur l'engagement de Bush en Irak, sa politique, puis sur les primaires avant l'élection de Barack Obama. Les écrivaisn sont également interrogés sur d'autres écrivaisn américains. Cela m'a permis d'en découvrir certains que je ne connaissais pas du tout. Bien sûr les interviews que j'ai préférées sont celles de John Irving et Toni Morrison. Si vous ne savez pas quoi lire cet été (mais ça m'étonnerait :p ) je vous recommande ces deux magazines. J'ai vu également que Paris Mathc avait fait un hors série sur l'Amérique de Kennedy et il me semble en avoir vu sur les auteurs féminines américaine smais je ne suis pas sûre et je n'arrive pas à le retrouver.
Un dimanche en photo: Exposition: photo n°2
Deuxième photo, toujours avec un manque de luminosité au niveau du ciel (je sais c'est le ciel parisien...), la halle de la Villette, à côté de la cité de la musique.
Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chez : Liliba, Choupynette, Elora, Melisende, Fleur, Anjelica, Myrtille, Sandrine, Hérisson, Katell, Choco,Art Souilleurs, SeriaLecteur, Estellecalim, Margotte...
Challenges de l'été
L'été est propice aux chalennges puisqu'on a à priori plus de temps pour la lecture, c'est donc avec plaisir que je renouvelle ma participation au challenge du pavé de l'été organisé par Brize. Comme l'an dernier, il s'agit de lire des pavés (comprenez des romans de 600 pages et plus) et ce jusqu'au 15 octobre (oui l'été sera terminé depuis plusieurs semaines déjà mais on peut espérer que puisqu'on a connu l'hiver jusqu'au mois de mai, l'été durera peut-être jusqu'au 15 octobre???) J'ai déjà deux lectures pavé de prévue, le tome 5 d'Harry Potter et le dernier Stephen King.
Le deuxième challenge propose de faire fondre notre PAL au soleil avec le challenge destination PAL organisé par Lili Galipette, j'ai repris l'édition de ma PAL au premier janvier pour ne pas me perdre dans mon décompte, donc si je pioche dans mes nouvelles acquisitions (ce que je compte quand même faire) je ne les comptabiliserai pas pour ce challenge là. J'ai déjà quelques idées lectures (dont une est en cours) avec Replay de Ken Grimwood et l'Embellie mais pour le reste ce sera au feeling et selon les envies. D'ailleurs si vous voulez faire quelques lectures communes en août et/ou septembre, n'hésitez pas!
Et vous, qu'allez-vous lire cet été?
Laura Kasischke, à moi pour toujours
" A moi pour toujours " : tel est le billet anonyme que trouve Sherry Seymour dans son casier de professeur à l'université un jour de Saint-Valentin. Elle est d'abord flattée par ce message qui tombe à point nommé dans son existence un peu morne. Mais cet admirateur secret obsède Sherry. Une situation d'autant plus troublante qu'elle est alimentée par le double jeu de son mari. Sherry perd vite le contrôle de sa vie, dont l'équilibre n'était qu'apparent, et la tension monte jusqu'à l'irréparable... Laura Kasischke peint avec talent une réalité américaine dans laquelle tout, y compris le désir, semble bien ordonné."
Voilà une lecture qui m'a beaucoup plue. J'ai passé un très bon moment avec ces personnages bien que le sujet traité ne soit pas très réjouissant puisqu'il s'agit d'infidélité mais surtout d'apparences et de tromperies. Les personnages ont tous une petite part sombre en eux et celle-ci sera plus ou moins dévoilée ou apparente. La famille Seymour est l'archétype de la famille américaine qui a réussi, un enfant à l'université, un travail reconnu par d'autres, une propriété semi-rurale à proximité de la grande ville, une grosse voiture... Il ne manque que le chien pour que le tableau soit parfait, mais ce n'est pas grave, il y a le chien des voisins...
Tout va donc pour le mieux pour cette famille, jusqu'à ce que Sherry soit soumise à la tentation par un admirateur anonyme, jusqu'à ce que son mari décide de vivre ses fantasmes avec sa femme, un peu par procuration... Seulement tout ceci n'est pas clair, et les apparences sont trompeuses, et si l'admirateur n'était pas celui qu'on croit? et si l'amant n'était pas celui qu'on croit? et si un membre de la famille n'était pas celui qu'on croit?...
La stabilité de cette famille repose donc sur toutes ces apparences jusqu'à ce qu'un grain de sable vienne enrayer la machine et que tout bascule ...
Les personnages sont attachants, il n'y a que le fils qui m'a déplu parce que trop froid et distant. J'ai eu un petit coup de coeur pour le personnage de Garret, vieil ami de lycée de Chad, rejeté par celui-ci, qui souhaite s'engager dans l'armée, puisque c'est dans une certaine mesure, la seule chose "positive" qui lui reste. En ce sens, Laura Kasischke nous donne à voir une réalité qui n'est aps qu'Américaine, il y a ceux qui partent à l'université, qui quittent le cocon et la petite ville pour se construire ailleurs, différemment, et il y a ceuix qui restent, et pour qui les possibilités de réussites semblent limitées.
J'ai moins aimé le personnage de Bram, un peu trop caricatural à mon goût dans le genre beau brun ténébreux un peu macho...
N'hésitez pas à le lire cet été, si par contre vous n'aimez pas trop les scènes érotiques dans les romans, apssez votre chemin parce qu'elles sont assez récurrentes.
Rouge 2/2
19/97