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Notes de lecture
19 décembre 2016

Anne Percin, Comment devenir une rock star (ou pas)

comment devenir une rock star

Quatrième de couverture:

"Bon, alors, comme ça, vous voulez que Maxime Mainard vous déballe sa life, une fois de plus ? Vous voulez qu’il vous raconte avec quelle bande de dingues il va fonder son (fameux) groupe de rock ? Tout découvrir sur les secrets (brésiliens) de sa mamie Lisette ? Ouvrir (enfin) les yeux sur la vie privée d’Alex, sa meilleure pote ? Découvrir (avec stupeur) qui a osé rouler une pelle à Natacha, sa petite copine ? Et vous demander comment, avec tout ça, il va réussir à avoir son bac ? Entre Noël et les vacances d’été, il va lui en arriver, des aventures inoubliables… Musique (à donf) et affaires (émouvantes) de famille : Anne Percin poursuit et signe une saison 3 toujours aussi délirante !"

Anne Percin et son personnage Maxime Mainard sont une valeur sûre en littérature jeunesse. Souvenez-vous, je vous parlais de Comment [bien] rater ses vacances en 2012 que j'avais beaucoup aimé. Maxime s'était avéré être un ado comme tout parent rêverait d'avoir, généreux, cultivé et drôle, personnage tout aussi apprécié dans le deuxième volet, Comment [bien] gérer sa love story, même si je reconnais avoir préféré le premier, et bien ce troisième tome est tout aussi drôle, les personnages tout autant attachants. La relation entre Maxime et son oncle est intéressante, cet homme d'un certain âge qui vit encore comme un ado est émouvant, et puis bien sûr toutes les références musicales sont géniales! Mon bémol en fait c'est Natacha, personne plutôt antipathique pour moi, je trouve qu'elle sonne un peu faux, c'est peut-être pour ça que j'avais trouvé le second tome un peu en dessous. Il n'empêche que c'est bourré d'humour, que ça pose de bonnes questions, les secrets de famille, les à priori et bien sûr les relations, familiales, et celles d'amitié qui ne sont pas toujours faciles à gérer quand on a 17ans.

challenge petit bac

 

(Spectacle: ROCK STAR)

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7 décembre 2016

Jean-Paul Nozière, Maboul à zéro

maboul à zéro

Quatrième de couverture:

"Aïcha Djemaï n'est pas une adolescente comme les autres. À seulement quatorze ans, elle passe son bac, pour la plus grande fierté de sa mère Zohra. Mais surtout elle s'occupe de Maboul à zéro, son frère aîné. Car Mouloud a perdu la tête, et ses troubles obsessionnels sont difficiles à supporter. 
À la veille de l'élection présidentielle, la famille Djemaï commence à déranger dans la petite ville de Sponge. Mai 2002. C'est le choc du premier tour. S'expriment alors la colère du père, Karim, le désespoir de Zohra et la douleur d'Aïcha. 
Pour comprendre ces souffrances latentes, mais d'abord pour tenter de sauver son frère de la folie, Aïcha convainc sa mère de lui raconter son passé en Algérie. Lors de ces nuits de confession, Zohra révèle leur histoire..."

Voilà un court roman jeunesse qui se lit facilement et qui a le mérite de faire réfléchir sur les préjugés, qu'ils soient liés au racisme ou tout simplement à la différence. D'autant plus que l'histoire se déroule au moment des élections présidentielles de 2002, petit clin d'oeil en cette période pré-electorale. Les personnages sont attachants surtout le personnage d'Aïcha, celui de Mouloud est plus difficile à cerner, c'est lui maboul, et on comprend à la fin du roman ce qui a déclenché son mutisme et le fait qu'il se soit réfugié dans son propre monde. Jean-Paul Nozière ouvre une autre perspective que celle du présent par le biais des récits faits par Zohra. Pour des adultes le roman est peut-être simpliste avec quelques invraisemblances (dur dur d'imaginer les enfants du perosnnel d'accueil se baladant dans le collège en pleine journée...), mais il permet aux enfants de s'interroger, et peut-être justement d'aborder certaines choses avec leurs parents. Il peut d'ailleurs trouver facilement son écho dans des questions plus actuelles. A faire lire aux enfants donc, en les accompagnant dans leur lecture.

challenge petit bac

(Gros mot: MABOUL)

2 novembre 2016

Laurie Halse Anderson, Vous parler de ça

vous-parler-de-ca

Quatrième de couverture:

"Melinda Sordino ne trouve plus les mots. Ou plus exactement, ils s’étranglent avant d’atteindre ses lèvres. Sa gorge se visse dans l’étau d’un secret et il ne lui reste que ces pages pour vous parler de ça. Se coupant du monde, elle se voit repoussée progressivement par les élèves, les professeurs, ses amis, et même ses parents. Elle fait l’expérience intime de la plus grande des injustices : devenir un paria parce que ceux dont elle aurait tant besoin pensent que le mal-être, c’est trop compliqué, contagieux, pas fun. Melinda va livrer une longue et courageuse bataille, contre la peur, le rejet, contre elle-même et le monstre qui rôde dans les couloirs du lycée."

J'avais repéré ce titre sur la blogo et je suis contente de l'avoir sorti de ma PAL. Si le sujet du roman est assez commun, une adolescente américaine mal dans sa peau et rejetée par ses pairs, la manière de le traiter diffère un peu. Dès le départ on sait que la narratrice porte un lourd secret mais on ne sait pas de quoi il est question, on le devine, on le pressent, on glane les infos jusqu'à être clairement fixé. Ce qui nous interpelle c'est de savoir comment cette fille populaire est devenue le temps d'un été la paria du lycée et la véritable raison du rejet des autres n'en est que plus révoltante. 

Encore une fois l'on découvre ce système de clans à l'américaine, les sportifs, les pom-pom girls, les intellos, les membres de tel ou tel club etc. Si la popularité, les groupes sont bien présents dans les cours de récréation française j'ai l'impression que c'est quand même moins cloisonné, et qu'il est peut-être plus facile de passer d'un groupe à l'autre, encore que... Je me berce peut-être d'illusions, les ados sont parfois très cruels les uns envers les autres!

J'ai aimé le parallèle qui est fait tout au long du livre avec l'oeuvre que doit réaliser Mélinda pour le cours d'art plastique, tatonner, se tromper, recommencer, persévérer, telle est la leçon de vie que tente de leur inculquer ce professeur un peu hors norme, rejeté lui aussi par ses confères car peu conventionnel. Et c'est pourtant la seule figure adulte qui semble à l'écoute de Mélinda, les autres enseignants sont très caricaturaux et les parents de Mélinda brillent par leur absence. Ils m'ont d'ailleurs parus très antipathiques! Difficile donc pour cette jeune fille de faire face à sa souffrance et à toute cette indifférence!

objectif pal

(29/31)

Objectif PAL de Novembre chez Antigone et Anne: 1  (dans ma PAL depuis Août 2015)

 

3 octobre 2016

Louise Rennison, Le journal intime de Georgia Nicolson, Retour à la case égouttoir de l'amour (tome 7)

retour à la case égouttoir de l'amour

Quatrième de couverture:

"Mais quelle idée d'avoir demandé à Massimo d'occuper le poste convoité de «copain officiel» de Georgia! L'attente est insupportable et met les nerfs de la belle à rude épreuve. Et quand la réponse tant attendue arrive enfin, le monde s'écroule autour de Georgia. Comment survivre à la rebuffade du beau Transalpin? 

Georgia, reine de la stratégie amoureuse, envisage aussitôt un moyen de récupérer Scooterino en mettant Dave la Marrade à contribution. Mais l'expert en rigolade semble bien occupé par la belle Emma. Et où est passée cette foule de garçons qui se pressait aux pieds de Georgia? Alors que le désespoir est à son comble, deux lueurs d'espoir se profilent à l'horizon..."

Toujours plus de loufoquerie dans le personnages, les petites histoires mais surtout la langue. Louise Rennison joue avec les mots comme personne, c'est drôle mais c'est parfois trop. Est-ce une volonté de l'auteur ou du traducteur, il faudrait que je le lise en VO pour être fixée. Je me lasse un peu des aventures de Georgia qui est assez monomaniaque, un peu de maturité ne ferait pas de mal, à elle et à sa famille. Il n'y a que Jas qui semble normale mais qui du coup est présentée comme ultra-ennuyeuse par Georgia. Pourquoi je le lis ce journal alors? Pour la même raison que je n'aime pas abandonner un livre, je veux continuer la série. Et puis il faut l'avouer, certains passages me font quand même bien marrer!

challenge petit bac

 

(lettre isolée: A)

15 septembre 2016

Jennifer Brown, Hate List

hate list

Quatrième de couverture:

"C'est moi qui ai eu l'idée de la liste. Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meure. Est-ce qu'un jour on me pardonnera ?"

C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils ont écrite pour s'amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l'établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s'est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu'au matin où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée."

En achetant ce livre je me suis un peu mélangée avec le titre La liste qui lui aussi se passe dans un lycée mais dont le sujet diffère un peu. Bon c'est sans mal, ce titre-là me tentait aussi, c'est un sujet intéressant de manière général, d'autant plus quand on est enseignant et qu'on aborde le sujet des armes à feu aux Etats-Unis. Certes c'est une fiction mais pourquoi pas en étudier un extrait en classe (on me dit dans l'oreillette que les cours au lycée c'est terminé, youhou!

C'est donc avec quelques attentes que j'ai entamé ma lecture, j'ai beaucoup apprécié les différents points de vue narratifs, tantôt celui de Valérie, tantôt des extraits de journaux sur le drame, des témoignages ou un narrateur omniscient sur les autres "acteurs" de la tragédie. Ce livre soulève quelques questions, celle de la responsabilité d'abord, des coupables, des victimes qui n'en étaient pas à priori, des personnels enseignants, du système éducatif aussi. 

Pourtant, l'histoire est malheureusement assez banal, le personnage de Valérie agaçant, et les réactions des autres élèves m'ont parues assez erronées. J'ai eu une impression de faux, de trop beau et trop lisse tout au long de ma lecture. Le seul personnage ayant eu grâce à mes yeux est sans doute le psy. Lecture assez mitigée en somme.

 

mois américain

chez Titine

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4 septembre 2016

Sean Stewart, Jordan Weisman & Cathy Brigg, Cathy's book, Cathy's key, Cathy's ring

cathy's book

Quatrième de couverture:  

« Ça ne va pas fort dans la vie de Cathy depuis quelques temps : son père est décédé brutalement, la laissant, seule avec sa mère, et dans un profond désarroi. Ses résultats au lycée s’en ressentent, elle a complètement décroché, au grand dam de sa meilleure amie Emma, qui ne cesse de l’encourager, en vain. Et puis elle vient de se faire plaquer par son petit ami Victor, un Chinois d’une vingtaine d’années auréolé d’un certain mystère ; elle décide de raconter leur brève idylle dans son journal intime. Cette rupture ne serait pas la fin du monde, si elle n’avait retrouvé, au lendemain de sa dernière soirée avec Victor, une trace de piqûre au creux de son coude… Victor a-t-il quelque chose à voir avec ça ? »

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Cathy's ring

L'été dernier j'avais acheté d'occasion les tome 2 et 3 de cette trilogie coécrite par deux auteurs américains et illustrée par Cathy Brigg sous forme de journal intime, la jeune Cathy 18 ans vit des aventures rebondissantes à cause de son ex petit ami. J'avais pourtant émis de gros doutes à ma lecture en VO du premier tome, trop irréaliste ... J'avais tout de même envie de tester la version française en broché avec laquelle sont fournis dessins, lettres et autres objets venant ajouter foi au témoignage de Cathy. Plus tentée donc par le concept que par l'histoire en elle-même ... Oui j'ai cédé au marketting... Finalement j'ai apprécié ma relecture du premier tome, partant du principe que c'est une lecture jeunesse fantastique, et non pas un journal intime. Les personnages sont sympathiques, ma préférence allant à Emma, la meilleure amie de Cathy, les dessins sont assez drôles, le ton de ces trois romans aussi de manière général, c'est assez vif, parfois piquant. Bon l'intrigue est ce qu'elle est, intéressante, sans être révolutionnaire, un peu tiré par les cheveux. J'ai une préférence pour le second tome Cathy's key que j'ai trouvé le plus abouti. Le suspense est mieux distillé et ça verse moins dans le sentimentaslisme que dans le dernier tome Cathy's ring, dans lequel la fin est un peu bateau.

Je me rends bien compte que ce n'est pas mon billet qui va vous donner envie de le lire mais je pense que ça peut plaire à des ados, surtout le format mais il ne faut pas les lire pour l'histoire.

trilogie

(challenge trilogie de l'été chez Phildes)

challenge petit bac

(Une seule lettre: S)

mois américain

 

(Le mois Américain chez Titine)

objectif pal

(24 & 25 /31)

 

5 août 2016

Gilles Paris, L'été des Lucioles

l'été des lucioles

Quatrième de couverture:

"Du haut de ses Neuf ans, Victor a quelques certitudes : c'est parce que Francois n'ouvre pas son courrier qui s'amoncellent dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble. C'est parce que Claire et Pilat adorent regarder des mémos tout en mangeant du popcorn qu'elles sont heureuses ensemble. 
Et c'est parce que les adultes n'aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu'il a rencontré son meilleur ami Gaspard. Les vacances au Cap-Martin, cet été la, seront pour Victor et son copain Gaspard l'occasion de partir à l'aventure sur l'étroit chemin des douaniers. "

C'était sympa de débuter les vacances d'été avec Victor et sa famille, c'est un jeune narrateurque j'ai apprécié, son regard sur ce qui l'entoure, sa famille: deux mamans, un père absent et une soeur qui se cherche dans la tourmente de l'adolescence, ses amis, la résidence où il passe ses vacances et ses habitants. L'auteur sait donner à la fois candeur et jugeote à ses personnages principaux, souvenez-vous de Courgette... Néanmoins j'ai un bémol concernant ce titre, il y a une petite touche de surnaturel qui selon moi n'était pas nécessaire. J'aurais aimé que l'histoire ne prenne pas cette direction.

C'est intéressant à lire, plein de bon sens, avec un oeil très réaliste sur l'enfance, l'adolescence, et la difficulté de trouver sa place dans une famille, la difficulté d'être adulte aussi, du coup ce côté un peu fantastique gomme un peu la réflexion amorcée par Victor, c'est dommage.

 

objectif pal

 

(22/31)

 

challenge petit bac

 

(ANIMAL: LUCIOLES)

6 juillet 2016

Marie Desplechin, La belle Adèle

la belle adèle

Quatrième de couverture:

"Adèle en a assez. Pourquoi devrait-elle se donner du mal pour se maquiller et s'habiller, comme les filles de sa classe? Est-ce le plus sûr moyen de ne pas se faire remarquer? D'être normale ? Et Frédéric... Il est gentil, il est même tragiquement gentil. N'est- ce pas le pire des défauts pour un garçon ? Adèle et Frédéric doivent trouver d'urgence une stratégie de survie. Ils ont alors une idée lumineuse..."

Lecture agréable pour ce court roman jeunesse de Marie Desplechin. Je l'ai trouvé plein de bon sens sur l'intégration des ados en milieu hostile (comprenez le collège/lycée). Les personnages sont très sympa, sauf peut-être la tente un peu trop stéréotypée. L'intrigue en soi n'est pas très réaliste, j'aurai préféré que l'auteur s'étende un peu plus sur le problème de la fin mais le sujet du roman aurait été tout autre, sans doute plus sérieux et difficile à aborder. Ca reste néanmoins un roman intéressant, à mettre entre les mains de tous les jeunes ados, notamment ceux qui ont du mal à s'accepter, ou qui se sentent un peu rejetés, leur montrer qu'en conservant sa personnalité, on peut toutefois finir par se faire accepter.

3 juillet 2016

Anne-Marie Desplat-Duc, Les Colombes du Roi Soleil, La promesse d'Hortense (Tome 4)

colombesT4

Quatrième de couverture:

"Hortense a fait une promesse à son amie Isabeau : rester avec elle à Saint-Cyr jusqu'à leurs vingt ans... Mais Simon, l'homme qu'elle aime, ne supporte plus de vivre loin d'elle. Hortense accepte de s'enfuir avec lui. Même si elle sait qu'elle risque de provoquer le courroux du Roi..."

Décidément, de Saint-Cyr on ne connaît pas grand-chose puisqu'à part dans le premier tome qui pose un peu le décor des Colombes du Roi Soleil, les pensionnaires dont on suit le destin quittent l'école, souvenez-vous, Louise a rejoint la Reine d'Angleterre exilée en France, Charlotte a voulu fait son entrée à la cours, et cette fois, c'est Hortense, pourtant la plus sage et la plus pieuse qui décide de s'enfuir avec Simon, son amoureux, frère de Charlotte, ancien Huguenot converti de force au catholicisme. Hortense ne tient donc pas la promesse faite à son amie Isabeau, mais peut-être arrivera-t-elle à tenir la promesse faite à Simon et sa famille ...

J'ai apprécié cette lecture, le personnage d'Hortense est assez sympathique et très tenace. Celle qui apparaissait comme fragile est plutôt forte et déterminée. Il y a du suspense, un soupçon de roman et un bel ancrage historique. En effet on en apprend un peu plus sur le sort réservé aux protestants. J'ai ainsi appris que la Suisse était majoritairement protestante, contrairement à la France, et que, même si je le savais en partie, les protestants calvinistes étaient très austères, jusqu'à faire porter de grandes capes noires aux femmes et à leur couvrir une partie du visage. La famille Lestrange amène à s'interroger sur la religion, ses préceptes et traditions. Je trouve ça intéressant pour ouvrir une discussionn sur le sujet avec un enfant, je persiste à croire que cette série est vraiment très riche et intéressante pour les enfants d'une dizaine d'années mais qu'il faut les lire/en discuter avec eux pour qu'ils comprennent véritablement la portée des enjeux de l'époque. Il va maintenant falloir que je me procure les tomes suivants.

objectif pal

(20/31)

15 mai 2016

Anne-Marie Desplat-Duc, Les colombes du roi soleil, Charlotte la rebelle (tome 3)

colombes t3

Quatrième de couverture:

"Charlotte décide de s'enfuir de Saint-Cyr et de quitter cette existence rangée qui ne lui convient pas. Une nouvelle vie l'attend à la cour de Versailles, une vie de fête, de liberté, de joie. Une découverte vient pourtant troubler son bonheur : son fiancé, François, a disparu. Charlotte ne s'avoue pas vaincue. Elle est prête à tout pour le retrouver !"

Voilà qui se lit très facilement, j'ai toujours plaisir à retrouver les colombes du Roi Soleil, même si ce troisième tome ne se déroule pas à Saint-Cyr puisque Charlotte décide de s'échapper et de goûter aux plaisirs de la cour! Ce personnage n'en fait qu'à sa tête, si sa fuite est motivée par l'envie de s'amuser, son destin d'ancienne huguenote convertie de force la rattrape rapidement et la ménera dans des situations parfois périlleuses! J'ai trouvé ce tome très riche en ce qui concerne le contexte historique, on en apprend un peu plus sur les Hugenots réformés et le sort qu'ils ont subi à l'époque, la conversion de force ou l'emprisonnement, la confiscation de leurs biens, l'interdition d'exercer certaines professions, voire la mort. L'auteur nous donne également un petit aperçu de la vie au Siam, l'ancien nom de la Thaïlande. Le sujet est moins léger mais toujours adapté à un public jeunesse, même si je pense que c'est une lecture qui gagne à être accompagnée pour être sûre que tout soit bien compris. La fin du récit laisse entrevoir l'intrigue du tome suivant que j'ai donc hâte de lire!

 

objectif pal

(14/31)

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