Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Notes de lecture
31 août 2011

Claude Bathany, Last exit to Brest

last_exit_to_brestQuatrième de couverture:

"Alban Le Gall est fan de rock. Au Larsen, un bar brestois, il rencontre un groupe de losers magnifiques, les Last exit to Brest, et devient leur manager. Quand son amant est retrouvé pendu avec son accordéon, l'aventure tourne au vinaigre : l'un après l'autre, ses potes sont assassinés. Qui peut en vouloir à ce fleuron de la scène rock?"

 

Ce livre est construit à la manière d'une cassette audio, c'est à dire en deux parties avec une face A et une face B. La face A nous présente les personnes, Alban le Gall et ses amis du groupe last exit to brest, toutes les personnes qui seront impliquées dans l'intrigue qui nous sera dévoilée sur la face B.

La face B elle ressemble à une confession du narrateur (c'est d'ailleurs enregistrée sur une cassette que sa confession sera faite) et nous dévoile peu à peu les ficelles de l'intrigue, le pourquoi du comment ses amis ont été tués, et le pourquoi du comment il s'est retrouvé mêlé à tout ça. Le tout étant entrecoupé d'articles de presse qui donne un autre point de vue sur l'histoire. Point de vue de la presse et donc de la version des faits des enquêteurs de police. Si les faits se recoupent, les conclusions tirées par les inspecteurs sont elles, eronnées. C'est donc grâce aux explications du narrateur, aux retours dans le passé et aux confessions des uns et des autres que l'on arrive à comprendre ... ou pas!

J'ai toruvé l'intrigue très compliquée à suivre. Je ne suis pas certaine d'avoir mis à jour tous les tenants et aboutissants de l'histoire ... Et j'ai envie de dire, tout ça pour une histoire de fric?

Si j'ai trouvé l'écriture de l'auteur plutôt fluide et facile à lire, l'histoire elle est plutôt opaque. Les personnages sont des déglingués de la vie et deviennent finalement des clichés de rocker. C'est dommage, certes je savais que c'était un polar mais j'aurais apprécié d'avoir plus de narration sur la ville de Brest et sur la musique.

En bref donc je suis passée à côté de cette lecture, dommage je me faisais une joie de le découvrir!

Je scellle donc avec ce roman ma participation au challenge Tro Breizh de Pascale!

challenge_tro_breizh

Publicité
Publicité
30 août 2011

Alexandre Dumas, La tulipe noire

la_tulipe_noireQuatrième de couverture :

"Cornélius Van Baerle cultive passionnément des tulipes dans sa Hollande natale lorsqu'il se retrouve injustement accusé d'un complot contre Guillaume d'Orange. Emprisonné, dépouillé de ses biens, il ne lui reste qu'un oignon de tulipe pas comme les autres ainsi que l'amitié et la complicité de Rosa, la fille de son terrible geôlier, Gryphus..."

 

J'ai eu plaisir à retrouver l'écriture d'Alexandre Dumas. La tulipe noire est un bon compromis pour ceux qui hésitent à se lancer dans les trois mousquetaires à cause de sa longueur. Le sujet et les aventures en sont assez différentes mais le texte et l'intrigue sont tout aussi savoureux.

Ici pas questions d'épées et de chevauchées à travers le pays mais bel et bien d'une histoire d'amour (pour la tulipe d'abord puis entre deux jeunes gens que tout sépare) sur fond d'intrigue politique et de jalousie.

Dumas, comme à son habitude, s'adresse directement au lecteur en situant son histoire dans un contexte historique et politique réel et imaginaire à la fois. On s'interroge sans ces sur ce qui est vrai et ce qui est faux mais cela n'entache en rien la lecture, en tout cas pour ma part.

Tout est lié et tout est en quelques sorte, l'arrestation de Corneille de Witt pour trahison et tentative d'assassinat sur la personne de Guillaume d'Orange. Indirectement et tout à fait involontairement son filleul, Cornélius Van Baerle, va s'y trouver mêler et se faire arrêter. Cornélius qui n'a d'yeux que pour les tulipes et est totalement étranger aux affaires politiques du pays. Quand il apprend que la Société d'Horticulture décernera un prix à celui qui fera pousser une tulipe toute noire et sans tâche c'est tout naturellement qu'il se lancera la quête de cette perfection de la nature. Ceci ne sera pas sans attirer la convoitise ... Le décor est donc planté, suivront la ténacité du jeune homme et la loyauté d'une jeune femme ...

Les portraits des personnages sont réussis. La jeune Rosa est l'image par excellente de la jeune fille pure et innocente, dévouée, que rien ne saurait détourner du bien. Ceci approte une nouveauté par rapport aux romandes de Dumas que j'ai lu car rares sont les femmes décrites sous un jour positif comme l'est Rosa. On a tous en tête la figure de Milady, ou les figures d'autorité des femmes dans Vingt ans après.

Cornélius, quant à lui n'en est pas moins naïf que la jeune Rosa. Il n'est pas réellement en prise avec le monde qui l'entoure et semble évoluer en dehors du temps et des conditions matérielles. La tulipe, plus qu'une passion est le graal qui motive sa vie.

J'ai donc passé un moment très agréable et je vous invite à aller lire l'avis de Céline que j'ai accompagnée pour cette lecture commune.

objectif_pal(20/56)

Antigone ne renouvelle pas le challenge objectif Pal cette année mais elle nous autorise à utiliser son logo donc je poursuis l'aventure en cavalier seule, rappelant que mon objectif annuelle et d'avoir lu la moitié de ma PAL soit, 28 livres sur les 56, tout est donc encore possible ... ce que je ne vous dis pas c'est combien elle a augmenté cette année en parallèle!!!

 

24 août 2011

Michaël Cohen, ça commence par la fin

_a_commence_par_la_finQuatrième de couverture:

"C'est l'histoire, simple, d'un homme et d'une femme qui ont vécu une passion hors du commun et se sont quittés alors qu'ils s'aimaient toujours.
Un an plus tard, par hasard ou presque, ils se retrouvent. Une nuit, toute une nuit... "Elle s'avance vers moi. Je ne sais pas quoi faire. Je reste immobile. Pas de bises, s'il te plaît. Pas de baisers sur la bouche, je t'en prie. Pas d'enlassades, je t'en supplie. Elle s'approche de mon cou. Doucement. Sans un mot. Elle me respire." Avec audace et humour, Michaël Cohen, auteur de plusieurs pièces de théâtre, comédien, revisite le thème du couple infernal et de l'amour impossible.
Ça commence par la fin est son premier roman."

Quand je me suis rendue au salon du livre de Coulommiers en juin dernier je n'avais aucun titre précis en tête puisque je ne connaissais quasiment aucun des auteurs présents. J'ai été attirée par cette couverture au crayon et la quatrième de couverture a terminé de me convaincre. Mais quel cruche alors j'ai été puisque lors de mon achat je ne me suis même pas rendu compte que j'avais vu ce film au cinéma l'année précédente, que ce film était réalisé par l'auteur qui en plus tenait le rôle du protagoniste de l'histoire. La cruche puissance mille puisqu'en plus j'ai fait dédicasser mon livre par l'auteur. Là je dois dire que j'ai honte!

Bon revenons à nos moutons... J'ai eu en lisant les mots de Michaël Cohen l'impression de revoir le film. L'auteur ne mache pas ses mots pour parler de l'amour et de l'usure dans un couple, de ses incompréhensions et de ses agacements qui mènent parfois deux personnes à se détester.

Jean et Gabrielle s'aiment et pourtant ils se font souffrir, ou plutôt ils se sont aimés mais ne se sont pas compris. Le hasard les a réuni et c'est d'abord par l'attente de Jean que l'on découvre des pans de leur histoire: leur rencontre et la place qu'ils ont pris chacun dans la vie de l'autre, tout en se disant qu'ils ne voulaient pas s'aimer, leur folie et leur incapacité à communiquer.

J'ai gardé le même sentiment après ma lecture, l'amour quand il est incompris peut mener à faire des choses dénuées de sens commun... à se reprocher des choses, à se faire mal seul par une volonté morbide de vouloir savoir où l'autre en est maintenant dans sa vie, à se détruire en somme. Jean est comme ça, et Gabrielle ne semble pas comprendre...

Difficile au final de savoir ce qu'il en est entre ces deux personnes à la fin. Nous sommes simplement les témoins de deux personnes qui ne parviennent pas à se dire les choses comme il en existe beaucoup.

Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages mais j'ai aimé le portrait que Jean nous donne de Gabrielle, et dans la film d'ailleurs on voit bien l'écart entre l'image idéalisée que Jean se contruit sur cette femme. Je me suis plus identifié à lui qu'à elle, j'ai aimé sa fragilité.

J'ai donc passé un bon moment avec cette lecture même si ce n'était pas très joyeux!

Cliquez sur l'affiche du film si vous voulez voir la bande-annonce.

_a_commence_par_la_fin_film

 

 

12 juillet 2011

Olivier Adam, Poids léger

poids_l_gerQuatrième de couverture

"Le jour, il enterre les inconnus. Le soir, il boxe. Solitaire, paumé, à bout de nerf, Antoine encaisse de plus en plus mal. Les coups, le chagrin des autres, la mort de son père, l'enfance qui s'enfuit, sa soeur Claire qui s'éloigne, Chef, son entraîneur, qui s'apprête à mettre les voiles... tout le touche, tout le met à terre.

Alors Tonio boit, fume, soliloque, chiale, baise, cogne, et se cogne aux murs. Mais la vie n'est pas un ring. S'il n'y prend pas garde, il risque de tout perdre : son travail, ses amours. Et sa liberté."

On retrouve dans ce court roman d'Olivier Adam un thème déjà traité dans ce que j'ai lu précédemment: le deuil. Ici c'est le métier du personnage principal Tonio, il travaille chez un pompe-funèbre. On retrouve dans l'écriture d'Olivier Adam toujours beaucoup de pudeur face à la mort et aux sentiments qu'elle entraîne, à la façon dont on traite les morts. Tonio choisi de les traiter avec délicatesse, il est toujours touché par les familles des défunts qu'il rencontre. Certaines personnes le poussent à réfléchir sur lui-même, sur sa vie, sur ses relations avec son père décédé. Tout ce qui leur reste à lui et sa soeur c'est la petite maison de banlieue de leurs parents qu'il va falloir vendre...

Poids léger c'est aussi l'amour entre frère et soeur mais aussi l'amitié qui naît entre les gens: Tonio et son entraîneur.

Ce n'est toujours pas bien joyeux mais on sait à quoi s'attendre quand on ouvre un livre d'Olivier Adam. Il nous parle directement de sujets difficiles à aborder, des non-dits qui s'immiscent dans nos vies, sans prendre de pincette, sans fioritures et c'est ce qui me plaît chez lui ...

8 juillet 2011

Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

 

 

les_ecureuils_de_central_park_sont_tristes_le_lundiQuatrième de couverture :

« Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
 »

Si j’ai globalement apprécié la lecture de ce dernier titre de Katherine Pancol je n’ai pas été aussi emballée que les deux premiers volets de cette série. Certes on retrouve la plume plutôt amusante de l’auteur et tous les personnages que j’ai apprécié (ou pas) dans les tomes précédents. Joséphine est toujours aussi niaise mais  bon on l’aime comme ça, Zoé grandit, Hortense est toujours aussi détestable, Junior (no comment moi je trouve que c’est une blague ce gamin), Shirley et Gary qui ne sont pas assez présents à mon goût, et le cure-dent qui commence à me les briser avec ses idées de vengeance ! La fin laisse à penser qu’il y aura un quatrième tome mais ça sent un peu le réchauffé. J’ai trouvé qu’il y avait parfois des longueurs, comme si Madame Pancol avait voulu broder autour des personnages, sans véritable consistance le tout rendu un peu plus attrayant par de trop nombreuses scènes de sexe que j’ai souvent trouvé ridicules !

Le positif c’est que quand même j’apprécie l’humour qui se dégage de ces pages et que certains personnages sont quand même très attachants (le beau Gary notamment). J’ai aussi apprécié que Philippe et son fils soient plus présents, même si l’accueil des nouvelles personnes dans leur maison me paraît un peu surréaliste.

C’est donc une déception, je sais on m’avait prévenu ^^, j’aurais préféré finalement quelque chose de plus condensé et qui tienne plus en haleine.

Publicité
Publicité
22 juin 2011

Olivier Adam, Passer l'hiver

 

Passer_l_hiverQuatrième de couverture :

« C’est l’heure où tout bascule, où les failles se creusent. Les enfants dorment, innocents, et le couple fatigue ; on oublie dans l’alcool et la mélancolie le froid du monde. Prof, chauffeur de taxi, infirmière, ex-taulard, vivent ces moments suspendus. Ces nuits de solitude opaque, et s’imposent l’effort de tenir, invaincus, jusqu’au lendemain : passer l’hiver en somme. »

C’est assez rare mais oui j’ai aimé ce recueil de nouvelles ! Bon oui je crois que le fait que ce soit d’Olivier Adam affecte un peu mon jugement.  Passer l’hiver nous fait part de ces moments dans la vie où l’on prend conscience que la vie nous échappe, qu’elle ne va pas dans la direction à laquelle on aspirait, à laquelle on s’attendait.

Olivier Adam, comme d’habitude, appuie là où ça fait mal et utilise les mots justes pour décrire els douleurs qui habitent les gens comme vous et moi. Pas de héros, pas de héroïnes, juste vous et moi : un couple qui semble ne plus s’aimer, un père qui profite du temps passé avec ses filles qu’il a peur de perdre, la pudeur qui s’installe entre des personnes qui ne savent plus communiquer, la perte d’un enfant, le chagrin qui s’immisce dans le couple, la solitude, le deuil d’un proche, le manque de communication entre parents et enfants, frères et sœurs, la réinsertion dans la société, la famille monoparentale, la difficulté de concilier travail et famille, la pression du travail, la fuite dans l’alcool ou avec les kilomètres, la passion furtive, la maladie … C’est tout ce qu’on retrouve dans les nouvelles d’Olivier Adam.  Ca n’est pas joyeux du tout, mais c’est bien écrit, les mots utilisés sont justes avec ce qu’il faut de pudeur pour ne pas tomber dans le pathos. On a l’impression que l’auteur est passé par chacune de ces situations pour qu’il puisse en parler de cette manière.

Plus je lis cet auteur plus je suis déçue de ‘lavoir manqué au salon du livre…

14 juin 2011

Thierry Jonquet, Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte

 

Ils_sont_votre__pouvanteQuatrième de couverture :

« Septembre 2005, Anna Doblinsky rejoint son premier poste en colllège à Certigny, dans le 9-3. Zone industrielle, HLM, trafics et bagarres entre bandes rivales, influence grandissante des salafistes, voilà pour le décor. Seul Lakdar Abdane, jeune beur très doué, sort du lot. Pourtant une erreur médicale va bouleverser sa destinée...» 

Tout d’abord je dois dire que j’ai été très étonnée par cette lecture parce que je ne m’attendais pas du tout à ce genre de livre. Personnellement je ne qualifierais pas ce roman de roman noir, certes ce qui est décrit est très noir mais ça ne correspond pas tellement à la vision que je me faisais du roman noir (qui m’est sans doute toute personnelle j’en ai bien conscience !)

Au début du livre, l’auteur nous présente tour à tour les personnages de l’histoire, à commencer par Adrien, un adolescent perturbé aux idées morbides et en décrochage scolaire et Anna, professeur de français fraîchement nommée à Certigny dans le 93 directement après son année de stage à l’iufm.

La ville de Certigny, personnage à part entière de l’histoire nous est ensuite présentée, cette ville est divisée en cinq zones chacune « dirigée » par un chef de gang, du trafic de cannabis à la prostitution en passant par la radicalisation, chacune a son petit business.

Les histoires et appartenance aux gangs vont régenter l’histoire qui nous est raconté par Thierry Jonquet. Un Thierry Jonquet fort documenté en ce qui concerne l’enseignement en zep pour les jeunes professeurs visiblement !

On est happé par l’enchainement des évènements, l’ancrage dans les faits d’actualité ne fait que rendre l’histoire plus vraisemblable ! J’ai parfois été mal à l’aise parce que ce livre fait état du racisme, du désolement dans les cités, de la construction des pensées extrémistes (quelles qu’elles soient). C’est un livre donc parfois dérangeant, une grosse claque dans la figure.

Ce qui transparaît et qui m’a bien évidemment le plus marqué est cet état frustrant que l’on ressent parfois face à l’impuissance du système éducatif tel qu’il est aujourd’hui. L’école qui est démunie face aux jeunes qui ne voient pas qu’étudier peut-être un moyen de s’échapper de la vie qu’ils mènent.

Mon point négatif dans l’histoire, c’est l’histoire d’Adrien, qui, j’ai trouvé, n’apporte pas grand-chose au livre, de la violence gratuite un peu inutile. Je me suis même demandé si ce n’était pas pour contrebalancer un peu avec les autres violences,  pour montrer que le petit bourgeois blanc peut aussi tuer.

En bref, un livre à lire assurément mais surtout pas qu’on a un coup de cafard !

abc_challenge

(14/26)

4 juin 2011

Olivier Adam, A l'ouest

a_l_ouestQuatrième de couverture:

"Antoine a presque dix-neuf ans. Fragile, rêveur, indocile, il sèche le lycée, erre dans le centre commercial de son quartier, et ne fait rien de sa vie. Il cherche l'amour - et les coups.
Camille veille sur son grand frère autant qu'elle le peut, et calme ses angoisses en se réfugiant dans la prière.
Quand à Marie, leur mère, elle fait ce qu'elle peut. Mais c'est elle, qui, un beau matin, déclenche l'explosion et les conduit à l'ouest. Pas le point cardinal, non, mais cet état second où rien n'a plus vraiment d'importance ..."

 

Le récit alterne entre le passé et le présent de chacun des personnages, ce qui par petites touches nous explique leur personnalité ou plutôt le comment ils en sont arrivés là. Le fils, la mère et la fille, pas de père à l'horizon, semblent tous les trois un peu perdus, chacun à leur manière mais surtout très seuls. Antoine, rejeté par celle qu'il aime, Camille, transparente pour ses camarades de lycée etMarie qui avance à vue dans sa vie.

Ce roman, très court, est encore une fois très sombre. Il nous parle de la vie de tous les jours, comme dans les précédents titres que j'ai lu, et de gens normaux qui n'arrivent pas à avancer, qui ne savent pas à quoi se raccrocher. Il n'y a pas véritablement de fin à ce récit. Que deviennent les personnages? Comment peut-on un beau jour décider de partir en abandonnant tout derrière soi, sa vie mais surtout ses propres enfants? Comment peut-on les livrer à eux-mêmes comme ça, sans un mot? Je me suis surtout demandé ce qu'allait devenir la pauvre Camille ...

J'ai aimé retrouver la plume d'Olivier Adam mais j'aurais préféré que ce livre soit "clôturé", là il m'a manqué un petit quelque chose. Pas forcément un happy end mais quelque chose de plus concret.

Bon ça va j'ai encore de quoi faire il me reste trois titres dans ma PAL et encore plus dans ma wish list donc bon...

17 mai 2011

Delphine de Vigan, Les heures souterraines

les_heures_sousterrainesQuatrième de couverture:

"Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au cœur d'une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Les Heures souterraines est un roman vibrant et magnifique sur les violences invisibles d'un monde privé de douceur, où l'on risque de se perdre, sans aucun bruit."

 

J'ai beaucoup aimé cette lecture, je suis d'autant plus déçue que j'avais relevé un certains nombres de passages qui m'avait particulièrement plus mais j'ai déjà rendu le livre à ma collègue et mon carnet n'a toujours pas fait sa réapparition!

Ce livre parle de vous et moi, de tout le monde et n'importe qui, c'est ce qui m'a plu. J'aime ces histoires dans lesquelles on peut facilement s'identifier aux personnages aprce qu'ils sont tout ce qu'il y a de plus normal. Pour autant Delphine de Vigan traite d'un sujet difficile, le harcèlement au travail, la mise au placard. On suit au fil des pages le processus de destruction de Mathilde, on souffre avec elle. Certes on se dit que son patron est un gros con, bien avant qu'elle-même en prenne conscience, mais à notre manière  on subit son harcèlement et sa "descente aux enfers", chaque fois on pense avoir touché le fond, mais il semblerait qu'il y ait toujours la possibilité de creuser et s'enfoncer un peu plus dans la spirale de la dépréciation, de la perte d'identité. Ce livre c'est donc aussi surtout une fenêtre sur la solitude qui habite les gens, les gens comme vous et moi, bien entourés, mais pourtant seuls.

Le fait que l'histoire de Mathilde avance en parallèle avec celle de Thibault, on sait que ce n'est pas pour rien, qu'ils vont finir par se rencontrer...

J'ai été surprise par cette fin, d'abord déçue et au final non, je pense que Delphine de Vigan a terminé son histoire de la manière qu'il le fallait, après tout c'est comme ça que cela se passe aussi dans la vie non?

14 mai 2011

Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien

M_moires_d_HadrienQuatrième de couverture:

"Cette oeuvre, qui est à la fois roman, histoire, poésie, a été saluée par la critique française et mondiale comme un événement littéraire. En imaginant les Mémoires d'un grand empereur romain, l'auteur a voulu "refaire du dedans ce que les archéologues du XIXe siècle ont fait du dehors". Jugeant sans complaisance sa vie d'homme et son oeuvre politique, Hadrien n'ignore pas que Rome, malgré sa grandeur, finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l'importance de penser et de servir jusqu'au bout.

"... Je me sentais responsable de la beauté du monde", dit ce héros dont les problèmes sont ceux de l'homme de tous les temps : les dangers mortels qui du dedans et du dehors confrontent les civilisations, la quête d'un accord harmonieux entre le bonheur et la "discipline auguste", entre l'intelligence et la volonté."

 

L'heure est grave mes amis, j'ai perdu mon carnet de lecture! Certes cela traduit le désordre ambiant qui reigne chez moi mais quand même comment est-ce possible? Ce petit carnet turquoise qui accompagne mes lectures depuis janvier 2010 a disparu (et donc toutes mes notes, citations, blogs and so on qui s'y trouvaient compulsés!). J'espère (après avoir bougé certains meubles) le retrouver quelque part où je n'aurais pas cherché, plutôt que de l'avoir jeté par mégarde avec une pile de vieux magazines... :(

Ce billet et les deux prochains seront donc rédigés de mémoire plus ou moins incertaine, oui c'est déjà prouvé ci-dessus que je perdais la tête...

Revenons à notre empereur... Honnêtement je ne sais absolument plus comment ce livre a aterri dans ma PAL mais il n'avait pas franchement grand chose à y faire! Non mais c'est vrai est-ce que ça m'intéresse moi la vie des empereurs romains? pas vraiment! et le seul lien que je vois entre ce livre et moi, c'est le fameux mur d'Hadrien construit au nord de l'Angleterre!

Le récit est cependant bien documenté, nombreux détails de la vie d'Hadrien sont fournis, on pourrait même croire qu'il a été écrit par le narrateur lui-même. L'écriture est agréable mais ça n'a pas suffit pour me rendre l'histoire intéressante. J'ai régulièrement lu les pages sans forcément les imprimer, juste parce que je n'aime pas abandonner un livre. C'est dommage parce qu'il y avait certains passages intéressants mais je suis totalement passée à côté.

abc_challenge

(10/26)

objectif_pal

(11/56)

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 > >>
Publicité
Archives
Publicité