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Notes de lecture
29 janvier 2014

Daphné du Maurier, Le Mont-Brûlé

le mont brûlé

Présentation de l'éditeur:

"Il y a des Brodick à Doonhaven depuis deux cents ans, mais cela n'empêche pas des gens comme les Donovan de les traiter en usurpateurs. Avec quelque raison si l'on se réfère à l'Histoire puisqu'ils avaient été les premiers maîtres de ce coin de terre irlandaise avant que les protestants anglais vainqueurs de Charles Stuart ne les en dépossèdent.

Vieille querelle aux yeux de John Brodick qui, en 1820, obtient l'accord de son voisin pour exploiter une mine de cuivre au Mont Brûlé. À quoi bon ruminer un passé révolu quand l'avenir est prometteur ? La prospérité rejaillira sur tout le pays et les Donovan aussi peuvent faire fortune s'ils le veulent. Le drame est là : ils refusent tout changement, tout effort au nom de leurs droits abolis. Dans sa famille même, Copper John verra se développer cette insouciance, ce goût de se laisser aller au fil des jours, ce sens poétique si opposé à tout progrès que l'on baptise le charme irlandais. Ainsi John, son fils cadet, et Wild Johnnie, son petit-fils.

Est-ce la malédiction de Morty Donovan qui pèse sur les Brodrick ou la fatalité inhérente à la possession de la richesse ? Qui gagnera du rêveur aimable ou du travailleur acharné ? Mouvementées s'annoncent les cent années qui vont suivre le premier coup de pioche au flanc du Mont-Brûlé…"

C'est toujours avec délectation que je me plonge dans un roman de Daphné du Maurier, comme si j'étais sûr d'y retrouver un endroit confortable et chaleureux, avec des choses que j'aime. Je n'ai donc pas été déçue, lire Daphné du Maurier, c'est comme entrer dans un petit cocon pendant quelques jours. Pour autant l'histoire n'est ni mièvre ni mielleuse, au contraire, Daphné du Maurier peint toujours avec brio les travers de la société britannique au 19e siècle.

Le Mont-Brûlé est une saga familiale qui s'étend sur cinq générations et dont la fortune a été établie au début du 19e siècle grâce à l'exploitation d'une mine de cuivre sur le Mont. C'est donc le portrait d'une famille aisée qui est fait avec ses moeurs et ses coutumes, Daphné du Maurier ne discute pas le fait que l'éhritage reviendra à l'aîné des fils, c'ést établi et incontestable, de même que le célibat des deux filles plus âgés n'apparaît pas comme choquant, et pour ça ce roman va un peu à contre courant quand on sait que l'occupation principale des jeunes filles à l'époque était de se trouver un mari! L'absence d'une figure maternelle y est sans doute pour quelque chose, les deux filles aînées servent de dame de compagnie à leur père. C'est sans doute le recul avec lequel Daphné du Maurier écrit (première moitié du 20e siècle) qui relègue cette intrigue aux oubliettes. Le narrateur se concentre plutôt sur la fortune de la famille Brodrick qui s'accrôit grâce au cuivre; et plus la richesse de la famille s'accroît, plus celle-ci est touchée par le malheur. On ne vit pas forcément vieux chez les Brodrick et quand c'est le cas on sombre facilement dans la dépression et l'ennui. Je ne vous vends pas vraiment du rêve mais c'est vraiment très bien écrit, Daphné du Maurier confronte les classes sociales, celles qui travaillent et subsistent, et celles qui n'ont pas besoin de travailler pour bien vivre.Les descriptions du château, les scènes de pique-nique, de promenades, les dialogues, les amours des personnages aussi sont autant de raison de lire ce roman, sans parler des paysages du bord de mer, en Irlande en fait (et ça je n'en ai pris conscience qu'à la fin du roman, je ne sais pas pourquoi!!, sans doute par habitude de voir les actions de Daphné du Maurier se dérouler en Cornouailles!)

Avec ce titre j'inaugure ma participation au challenge de Stéphie: challenge classique 2014, pour lequel il s'agit de lire un classique (la date butoir étant 1970) par mois.

Challenge-classique-3

(classique de janvier)

 objectif pal

 

(8/78)

 

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8 janvier 2014

Jacqueline Winspear, Maisie Dobbs

Maisie-Dobbs

Quatrième de couverture:

"Londres, 1929. Maisie Dobbs monte sa propre agence de détective privé. Un métier peu commun pour une jeune femme. Mais cette fille d'un modeste marchand de quatre saisons n'est pas comme les autres. Placée comme domestique dans une demeure aristocratique de Belgravia, elle réussit à intégrer le prestigieux Girton College de Cambridge, au prix d'un travail acharné. Mais, quand survient la Grande Guerre, elle n'hésite pas à endosser l'uniforme d'infirmière, quitte à voir tous ses espoirs disparaître dans le sang et la boue des champs de bataille français. Sa première affaire la replonge justement dans les années sombres de la guerre et elle va devoir affronter les fantômes qui la hantent depuis plus de dix ans. Le premier roman de Jacqueline Winspear, qui a su créer une charmante héroïne, sorte de Sherlock Holmes mâtiné de Freud !"

Ce roman suit deux chronologies, la première, à la fin des années 20, Maisie Dobbs est détective privée après avoir travaillé avec Maurice Blanche elle ouvre son propre cabinet. Sa première enquête la mène sur les traces de la première guerre mondiale, ce qui amène la seconde chronologie, l'adolescence et Maisie puis, son engagement dans la grande guerr.

Au début du roman j'ai eu quelques doutes, je me demandais en quoi l'histoire de Célia Davenham pouvait être intéressant mais ce n'est finalement que l'arbre qui cache la forêt.J'ai beaucoup apprécié la plongée dans la vie de Maisie que j'ai trouvé très intéressante. C'est un personnage courageux et attachant. Les relations qu'elle noue avec le personnel de la maison Compton et particulièrement avec Enid, puis par la suite Priscilla font d'elle une personne sensible et à l'écoute. De même, j'ai été touchée par les rapports qu'elle entretient avec son père, même à l'âge adulte. L'enquête de 1929 est prenante, elle m'a tenue en haleine jusqu'à une heure du matin parce que je voulais absolument connaître le dénouement!

Ce que Jacqueline Winspear nous montre à travers ce roman c'est l'engagement des femmes dans la première guerre mondiale, le patriotisme des hommes et la peur de tous au front, mais aussi de ceux qui ne se sont pas battus, qui attendaient le retour de l'un des leurs. Elle évoque également la difficulté des anciens soldats à réintégrer une vie "normale" après la guerre, et le malaise de la population face à ses mutilés de guerre. C'est donc une enquête bien ficelée, qui touche à des sujets sensibles. J'ai été très surprise et émue par la fin de l'histoire (oui j'ai versé quelques larmes) Merci beaucoup Valérie pour cette découverte!

Le billet de Valérie: un coup de coeur, ceux de Sophie  , Choupynette de Restin et Manu tout aussi élogieux.

lire sous la contrainte 

(Nom de famille: 1/2)

objectif pal

 (3/78)

29 décembre 2013

Mike Gayle, Dîner pour deux

dîner pour deux

Quatrième de couverture:

" Couple modèle de la génération « deux revenus / zéro môme », Dave et Izzy Harding – la trentaine, londoniens – n’ont jamais été portés sur les enfants : trop lourds, trop contraignants, trop compliqués. Quand Dave sent se réveiller le papa poule qui couve en lui, il en est le premier surpris. Mais éprouvée par l’échec d’une grossesse précédente, Izzy n’a plus envie d’entendre parler d’enfant. Contrit, Dave apprend à oublier ses rêves de procréation jusqu’au jour où une adolescente de treize ans prétend être sa fille naturelle et propose de le rencontrer. Bientôt, au risque de mettre son couple en péril, Dave n’a plus qu’une idée en tête : vivre enfin sa paternité refoulée…"

 

Voilà qui a fait office de bouffée d'air frais en cette fin d'année chargée niveau travail (conseils de classe et autres réunions) J'ai beaucoup apprécié cette lecture, un petit roman de chick-litt me fait du bien de temps en temps et celui-ci était vraiment agréable et pour plusieurs raisons...

La première et non des moindres étant que l'auteur est un homme (assez rare dans l'univers chick-litt pour le souligner) et donc son narrateur est également un homme, tentenaire, marié, sans enfant et journaliste. Le fait que le narrateur soit journaliste m'amène à la 2e raison qui m'a fait apprécier ce roman, ici et là on peut lire les articles écrits par Dave. J'ai beaucoup aimé sa manière d'écrire, de tourner les sujets qui lui sont donnés en dérision, du recul qu'il a sur les relations hommes/ femmes tout en étant incapable de les mettre en application dans son couple, la vision que les hommes ont des femmes, la vision  que les femmes ont des hommes et ce que chacun d'eux pensent que l'autre pense du sexe opposé. J'ai trouvé que cela sonnait assez juste. J'ai également apprécié cette plongée dans le monde de l'adolescence et des magazines pour ados qui m'ont rappelés quelques souvenirs. 

Dave, dans sa relation avec sa femme, puis avec sa fille est un personnage touchant en plus d'être drôle. Il fiche en l'air l'idée reçue que ce sont les femmes qui ont une horloge biologique qui s'affole une fois passées la trentaine. 

En bref ce fût une très bonne lecture grâce à une écriture et une histoire touchante et drôle.

Logo-challenge-bookineurs-en-couleurs

Pour cette session la couleur est le bleu ( 1/2)

objectif pal

(34/97)

 

28 novembre 2013

Anne Perry, Des Contes de Noël

des contes de noel

Quatrième de couverture:

"Dans les provinces anglaises, mystères et crimes sulfureux font fi de la trêve de Noël. Pour les héros d'Anne Perry, croisés au fil des enquêtes de Thomas Pitt ou de William Monk, les voeux de fin d'année tournent vite au cauchemar : les réunions familiales laissent place aux règlements de compte, la neige cache l'empreinte des assassins, et les secrets de longue date sont déposés au pied du sapin... Autant de petits contes que la reine du polar victorien confectionne avec art, pour que s'exauce la magie de Noël !"

Ce recueil est composé de quatre nouvelles qui se déroulent pendant la période de Noël à l'époque victorienne. Dans La Disparue de Noël, Anne Perry situe son histoire dans un manoir de la campagne anglaise où la haute société est réunie pour quelques jours de mondanités avant Noël. Une jeune veuve est retrouvée morte noyée dans l'étang de la propriété le lendemain matin. La deuxième partie de la nouvelle se situe en Ecosse, terres de landes inquiétantes où l'hiver est rude et le vent glacé, tout s'oppose donc à la chaleur cossue du manoir et de ses soirées mondaines. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégage des personnages, l'introspection de Lady Vespasia à mesure que l'histoire avance, les découvertes et les faux semblants mis à jour, tout cela est très typique de la littérature victorienne. 

Dans Le voyageur de Noël et la Détective de Noël, ce sont encore les personnages qui prennent en charge une enquête à la suite de la mort d'un des personnages. Rien n'indique pourtant au premier abord qu'il s'agit d'un meurtre. J'ai préféré Le voyageur de Noël qui nous montre une farmille éparpillée de par le monde mais néanmoins très soudée. Dans a Détective de Noël une vieille dame acariâtre tient le devant de la scène et ses rengaines m'ont quelque peu ennuyées. Le dénouement est par contre bien ficelé et permet un beau coup de théâtre. Cette enquête aura au moins permis à la vieille dame d'évoluer un peu.

Et enfin, je pense que c'est Le secret de Noël que j'ai le plus apprécié. Dans cette dernière nouvelle, Clarice et son époux Mr Corde, pasteur sous les ordres d'un homme à priori détestable à Londres est envoyé à la campagne pour remplacer Mr Wynter, très apprécié des villageois mais parti en vacances pour les fêtes de Noël. C'est cette nouvelle qui est la plus empreinte de l'atmosphère de l'époque avec la vie simple au presbytère, les tâches de Clarice, les visites du pasteur aux fidèles etc... J'ai vraiment apprécié le personnage de Clarice, simple et un peu maladroite mais généreuse et pleine de bon sens. 

Ce recueil vous l'avez compris m'a plu, étonnant pour des nouvelles non? Anne Perry sait très bien y faire. La nouvelle prend le temps de se mettre en place, de dresser des portraits précis des personnages, et d'amener une fin qui ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe.Le tout bien sûr sur fond de Noël avec décorations, préparatifs et mets traditionnels qui m'ont donné envie de voir cette période vite arriver! Je n'en resterai pas là avec la romancière anglophone!

Première participation au Challenge Christmas Time de MyaRosa

challengechristmastime

 

 

objectif pal

(32/97)

18 novembre 2013

Andrew Taylor, Le Diable danse à Bleeding Heart Square

le diable

Quatrième de couverture:

"1934. Londres. Lydia Langstone fuit la haute société aristocratique anglaise et un mari violent pour trouver refuge dans une petite pension de famille sise Bleeding Heart Square. Privée des privilèges que lui conférait son statut social, elle tente de renouer avec une vie plus modeste, plus indépendante aussi. Mais très vite dans cet univers nouveau pour elle, Lydia se trouve confrontée à d'étranges évènements. Qu'est devenue Miss Penhow, l'ancienne propriétaire de la pension de famille, mystérieusement disparue quatre ans plus tôt ? Pourquoi un journaliste de retour des Indes, veut-il à tout prix la retrouver ? Qui est cet homme qui semble surveiller nuit et jour les allées et venues dans la maison ? Enfin qui envoie des morceaux de cœur en décomposition à Joseph Serridge, l'un des occupants de la pension de famille, le dernier à avoir vu Miss Penhow vivante ? Selon la légende londonienne, Le Diable danse à Bleeding heart square, cette fois il serait plutôt tapi dans l'ombre, en silence, attendant son heure."

Quand j'ai commencé la lecture j'ai eu un peu peur, c'était un peu confus, je n'arrivais pas trop à suivre qui était qui et pourquoi ils étaient tous amenés à vivre au même endroit! Puis au fil des pages les pièces du puzzle se sont assemblées et se sont imbriquées les unes dans les autres. L'histoire se passe dans les années 30 à Londres mais l'on retrouve ici la constructions des intrigues policières du 19e siècle. Ce sont les personnages, qui ne sont pas dans la police, qui mènent l'enquête, à partir des informations qu'ils arrivent à recouper.

L'auteur nous rappelle également la position des femmes dans la société qui bien que déjà au 20e siècle, leur place était toujours considérée comme étant "auprès de leur mari". De même, il évoque la montée du fascisme en Europe où la Grande-Bretagne n'a pas non plus été épargnée par les idéologies anti-sémites. C'est donc sur un fond d'idéologie politique que notre narrateur tisse son enquête. Les histoires des uns et des autres se recoupent pour ne donner son dénouement qu'à la fin du roman. Chaque fil d'intrigue est détissé petit à petit jusqu'au retournement de situation final!!

Les personnages de Lydia et Rory sont attachants. La volonté et l'obstination de Lydia en font une femme forte, qui n'a pas peur du qu'en dira-t-on. 

J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Andrew Taylor, très 19e, de même que la sociét qu'il dépeint, celle où finalement deux mondes sont amenés à se côtoyer: la noblesse et la classe populaire, assez intéressant donc dans une société où les convenances veulent que chacun reste à sa place. En bref donc j'ai passé un très bon moment en compagnie de Lydia et Rory.

objectif pal

(31/97)

lire sous la contrainte

(titre de + de 5 mots: 2/2)

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30 août 2013

Keith Richards, Life

lifeQuatrième de couverture:

"Une Impala fonce dans le désert de l'Arkansas. Keith Richards est au volant. Avec lui, des amis et quelques substances : hasch, coke et peyotl. En cet été 1975, les Rolling Stones forment déjà le groupe de rock le plus dangereux de la planète. Bien sûr les histoires de dope, les filles évanouies, les arrestations, on connaît. Mais quand Keith Richards raconte l'épopée à sa façon, on touche au mythe."


C'est Latite06 qui m'avait donnait envie de lire cette autobiographie de Keith Richards tant son billet à son propos était élogieux. Je vous ai retrouvé son billet. Life dormait dans ma Pal depuis un peu plus d'un an mais l'été dernier j'ai lu la biographie de Llennon je ne me voyais pas enchainer les deux! Forcément je n'ai pu m'empêcher de les comparer. J'ai globalement apprécié ma lecture mais avec des bémols, bémols qui sont liés je pense au fait d'avoir lu la biographie de Lennon avant, et aussi sûrement au fait que ce soit une autobiographie. 

J'ai apprécié connaître l'enfance du musicien, la formation du groupe et ses débuts, tater un peu l'ambiance de l'époque, la folie insuflée aux fifties par les Stones en réponse au conformisme et à la consommation. Bien sûr il y est beaucoup question de drogues mais c'était dans l'air du temps... Mais quand même ça m'a parfois ennuyée, ce qui m'a finalement le plus gênée c'est l'impression que j'ai eu que Richards réglait ses comptes avec Mick Jagger dans une bonne partie du bouquin et j'ai trouvé ça un brin déplacé.

Par contre, en ce qui concerne la musique et les instruments, forcément puisque le livre est écrit par Richards lui-même c'est très pointu, et ça m'a parfois un peu perdue. Comment certaines chansons ont été écrites, et en si peu de temps m'a parfois hallucinée, on peut dire que les Rolling Stones avaient vraiment la musique dans la peau, c'est impressionnant.

Bizarrement, la partie du roman que j'ai préférée est la dernière, quand Keith Richards semble plus posé, qu'il se remarie avec Pattie et cesse de se droguer. Et puis il y a aussi le style de Keith Richards qui vaut la peine d'être lu, incisif mais avec beaucoup d'humour mais surtout beaucoup de générosité. Et il en faut de la générosité pour faire vibrer son public. Cette générosité se retrouve dans les liens qu'il a tissés avec d'autres musiciens, en Jamaïque notamment.

Si je n'ai pas le même ressenti que Latite j'ai tout de même passé un bon moment, avec Keith Richards on est dans le ressenti, avec Philipp Norman on était dans l'historique.

lire_sous_la_contrainte

(2/3, mot étranger: Life)

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(24/97)

18 juin 2013

P.G Wodehouse, Bienvenue à Blandings

bienvenue___blandingsQuatrième de couverture:

"Dans la splendide propriété de Blandings, la frénésie s'est installée : Mr Peters, qui collectionne les scarabées égyptiens, vient d'être dépouillé d'un de ses précieux spécimens. Mille livres sont offertes à qui mettra la main dessus. Très vite, les candidats se pressent au château, et
c'est à qui empochera la récompense... L'aristocratie britannique reste la cible privilégiée de P.G. Wodehouse, passé maître
dans la comédie du non-sens et des situations
grotesques : dialogues désopilants, rebondissements et quiproquos en tout genre, voilà de quoi entretenir la réputation de l'auteur
des aventures du célèbre Jeeves !"

 

Voilà une intrigue bien ficelée, une pièce unique de la collection d'un milliardaire américain, le voleur n'est autre que le futur beau-père de la fille du milliardaire qui devient un peu sénile... Pour ne pas le froisser l'américain mettra en place un stratagème pour le récupérer, jusque là tout pourrait être simple si la fille elle-même n'élaborait pas le même plan, ainsi que d'autres personnages, tous en quête de la récompense qui leur sera versé si le coléoptère est rendu à son propriétaire...

Chacun va oeuvrer dans cet intérêt lors d'un huis-clos dans la propriété de Blandings. Ce sera sans compter sur la pugnacité d'un des personnages pour empêcher que cela n'arrive...

Tout était réuni pour me plaire, une vielle famille anglaise, un manoir, des faux semblants, une jeune femme qui ne se laisse pas faire, mais je ne sais pas pourquoi je suis passée un peu à côté de cette lecture. J'ai trouvé les personnages un peu fades, sauf Joan Valentine. Je les ai tous plus ou moins trouvés antipathique. Je n'ai pas compris pourquoi Aline Peters (la fille unique du milliardaire) tenait tant à épouser le fils cadet de Lord Threepwood, sachant qu'il n'hériterait même pas de Blandings, et qu'il ne nous apparaît pas sous un jour positif. Néanmoins, 'jai toruvé que le personnage de George était de trop et n'amenait absolument rien à l'histoire. En bref j'aurais préféré voir moins de personnages mais plus fouillé, et une propriété aussi plus présente, c'est quand même le titre du roman :) mais je crois que je suis un peu sévère, donc n'hésitez pas à vous faire vous-même votre opinion :)

J'ai profité du challenge bookineurs en couleur rouge de Liyah pour sortir ce livre de ma PAL sinon je crois qu'il y aurait longtemps pris la poussière!!

Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

(1/2)

 

objectif_pal

(17/97)

31 mai 2013

Lecture commune: Maggie O'Farrell, l'Etrange disparition d'Esme Lennox

L_etrange_disparition_d_Esme_Lennox___Maggie_O_FarrellQuatrième de couverture:

"À Edimbourg, un asile ferme ses portes, laissant ses archives et quelques figures oubliées resurgir à la surface du monde. Parmi ces anonymes se trouve Esme, internée depuis plus de soixante ans et oubliée des siens. Une situation intolérable pour Iris qui découvre avec effroi l'existence de cette grand-tante inconnue. Quelles obscures raisons ont pu plonger la jeune Esme, alors âgée de seize ans, dans les abysses de l'isolement ? Quelle souffrance se cache derrière ce visage rêveur, baigné du souvenir d'une enfance douloureuse ? De l'amitié naissante des deux femmes émergent des secrets inavouables ainsi qu'une interrogation commune : peut-on réellement échapper aux fantômes de son passé ?"

 

Voilà une lecture que j'ai beaucoup aimé, et pourtant j'avais lu de nombreux avis positifs sans pour autant avoir envie de lire ce livre. D'une part parce que les résumés ne me donnaient pas envie de découvrir l'histoire et ses personnages, mais surtout parce que je n'aime pas du tout la couverture! Heureusement donc que Canel m'ait offert ce livre et que Sarah fasse cette lecture commune avec moi. 

Les personnages m'ont rapidement touchée, que ce soit Esme ou Iris qui sont chacune à leur façon attachante. Iris parce qu'elle représente la femme moderne, vive et indépendante, un peu perdue dans sa vie amoureuse et Esme parce que l'on découvre son histoire tragique par bribes et que l'on compatit à sa souffrance, parce qu'elle paraît fragile et désorientée alors qu'elle est tout simplement perdue dans un monde qu'elle n'a encore jamais connu à cause de la bêtise de ses parents. On comprend grâce au récit de son enfance qu'elle est restée enfant, qu'elle se fiche du regard des autres, cela faisait tâche dans une famille bourgeoise dans la première moitié du 20ième siècle! On comprend également le regard porté par la société de l'époque sur les jeunes femmes, je n'en dit pas plus mais cela  rejoint mon avis sur Mille femmes blanches, dans lequel je déplorais qu'à l'époque les femmes pouvaient être enfermées et laisser à l'abandon dans des asiles sans que personne ne s'en soucie, sans que personne ne remette en cause cet enfermement. La preuve, Esme y aur apassé toute sa vie presque... C'est révoltant... 

La jeune femme va donc prendre en charge son aïeul, s'interroger sur son apssé, et sur les raisons de son enfermement, ce qui l'a fera découvrir, comme bien souvent dans ce genre d'histoire, les secrets de sa famille ... En parallèle, nous avons les récits de Kitty, la soeur d'Esme et grand-mère de Kitty, qui sont confus, et inachevés, parce qu'il fonctionne comme la mémoire de Kitty, endomagée par la maladie d'Alzheimer. Le traitement de la maladie s'arrête simplement à ce récit, on ne s'atarde pas sur ce personnage, ses souvenirs nous permettent simplement d'en savoir un peu plus sur Esme, ils rendent d'ailleurs le personnage de Kitty très antipathique, d'ailleurs aurait-elle pu être sympathique quand on sait quelles ont été ses réactions face à l'internement de sa soeur? Elle était certes très jeune, mais adulte quand même, et puis par la suite, peut-être aurait-elle pu permettre à Esme de quitter cette institution? 

Ce texte de Maggie O'Farrell est docn un hommage à toutes ces femmes délaissées par leur famille et confiées à l'institution de leur pays pour s'en débarrasser, pour ne aps faire mauvais genre, pour ne pas compromettre les chances d'un bon mariage ... L'auteur nous livre son récit avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Voilà un livre que j'aimerais beaucoup voir adapté au cinéma!

Oui oui, je ne le dis pas si souvent mais c'est un coup de coeur, voyons voir s'il en est de même pour Sarah!

objectif_pal

(15/97)

18 mars 2013

Lecture commune: Poppy Adams, Le temps des métamorphoses

le_temps_des_m_tamorphosesQuatrième de couverture:

"A Bulburrow Court, entre les murs épais tapissés de papillons, la vieille Virginia Stone vit recluse. Le jour où sa soeur paraît à la porte du manoir, cinquante ans de silence vacillent. Elles ont tout à réapprendre l'une de l'autre. Mais sous les vestiges d'une enfance complice et ténébreuse, les souvenirs se muent peu à peu en de terribles révélations"

 

Lecture commune avortée devrais-je dire puisque je suis  très en retard dans la publication de mon billet, je présente donc toutes mes excuses à mes colectrices!!

Les retrouvailles des deux soeurs sont le prétexte aux souvenirs d'enfance dans cette vieille demeure de la campagne anglaise, ce qui  avait donc tout pour me plaire oui mais ... Mais tout cela est souvent relégué au second plan pour s'étaler sur la passion de Gigi, l'entomologie. Des lépidoptères en veux-tu en voilà avec moultes descriptions toutes plus ragoutantes les unes que les autres.

Plus on avance dans le roman, plus on se dit que quelque chose cloche, je me suis parfois demandé si elle n'était pas morte et qu'on avait affaire à son fantôme. Poppy Adams nous montre qu'après un certain âge, la frontière entre vieillesse et folie est bien mince. Comme bon nombre d'histoires de vieilles familles britanniques on déterre les secrets et ceux-ci auront bien évidemment influé sur le cours de la vie des personnages. Ce livre n'apporte pas vraiment de réponses aux interrogations/ convictions des personnages. Tout ce dont on peut être sûr c'est justement que notre narratrice est peu fiable.

Il y a parfois eu des passages cocaces mais le tout noyé dans les insectes grouillants donc je me suis souvent ennuyée, et je crois que si ça n'avait pas été uyne lecture commune j'aurai abandonné!

 

Titine était bien au rendez-vous et Céline aussi!

objectif_pal

(6/97)

13 décembre 2012

Lecture commune: J K Rowling, Une place à prendre

une_place___prendreQuatrième de couverture:

"Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...
Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige."

 J'édite le billet que j'avais fait en cours de lecture il y a dix jours puisque mon avis n'est pas si différent, je vais juste rajouter certaines choses notamment en ce qui concerne la fin. J'ai donc lu ce livre dans le cadre du match de la rentrée littéraire de PriceMinister. Vous trouverez la fiche du livre sur PriceMinister et nous faisons une lecture commune avec Valérie et Liliba :)

A la mort du conseiller paroissial  Barry Fairbrother c'est toute la communauté de la petite ville de Pagford qui se met en branle. Les uns souhaitant une cooptation pour le remplacer, les autres une élection. Les candidats se bousculent et mettent à jour les travers (pas très positifs comme vous pouvez l'imaginer). La vie de Pagford ne semble plus tourner qu'autour de cette place à prendre. Les personnes y sont presque tous dépeints sous un mauvais jours et sont donc pour la plupart antipathiques.
La narration se déroule à plusieurs niveaux, celui des parents, et celui des enfants. Les histoires des adolescents sont de loin celles que je préfère. Ils ne sont néamoins pas plus sympathiques que leurs parents!!

J K Rowling aborde un thème que l'on trouve latent dans les Harry Potter (bien que ce soit totalement différent), la relation à l'aldulte et l'autorité abusive de certains parents sur leurs enfants. La frustration que cela fait naître chez les personnages adolescents se répercute sur d'autres adolescents, ainsi Fats, inconsidéré par son père (qu'il déteste profondément) reverse sa colère sur Sukhvinder, qui elle même se scarifie... Tout ça bien sur à l'insu de tous les parents... Comme dans la vie en somme. J K Rowling sait attirer l'attention de son lecteur mais parfois certaines images sont à mon sens trop lourdes pour être agréables à lire.

En bref si je dois résumer je dirais que les histoires individuelles des personnages m'intéressent mais que la longueur quant à l'attribution de la place au conseil paroissial commence à être un peu trop longuette. Quoi qu'il en soi, si J K Rowling avait pour but de montrer la perfidie des uns et des autres à la mort de quelqu'un, comme des vautours autour de la dépouille, c'est réussi! J'attribuerai donc pour le moment la note de 12/20 à ce roman.

 

Bon et bien maintenant que je connais les dénouement, je reste sur cette note, non pas que la fin ne m'ait pas plus mais parce que je me suis dis "tout ça pour ça" en ce qui concerne la place de conseiller... les uns "démissionnent" ou se font évincer à leur insu, et les sièges reviennent à ceux à qui on s'attend donc de ce côté là, qui est quand même le sujet principal du livre, il n'y a pas vraiment de surprise.  Là où l'effet de surprise opère c'est plus en ce qui concerne les parents, c'est donc ces personnages-là que j'ai continué à préférer. J'ai souvent eu l'impression qu'ils étaient moins bêtes et bornés que leurs parents!

J'ai apprécié le procédé employé par JK Rowling pour amener la fin, tel un scénario de film castastrophe, où les péripéties s'enchaînent et où tout converge jusqu'à l'explosion... Parfois un peu too much mais très intense, on ne peut aps s'arrêter au milieu des 50 dernières pages, il faut aller jusqu'au bout tant la pression est forte!

 

Pour conclure donc je dirai que c'est un premier roman pour les adultes qui tient en haleine grâce à certains personnages, mais dont le sujet principal est quand même bien long voire ennuyeux à certains moment. Quelque chose de plus court pour le coup aurait je crois eu un peu plus d'impact!

Qu'en ont pensé Valérie et Liliba?

 

1___2012

(2/7)

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