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Notes de lecture
30 janvier 2015

Helen Fielding, Bridget Jones - Mad about the boy (tome 3)

mad-about-the-boy

Quatrième de couverture:

"Is it morally wrong to have a blow-dry when one of your children has head lice? Is technology now the fifth element? Or is that wood? Is sleeping with someone after 2 dates and 6 weeks of texting the same as getting married after 2 meetings and 6 months of letter writing in Jane Austen's day? Pondering these, and other modern dilemmas, Bridget Jones stumbles through the challenges of single-motherhood, tweeting, texting and redisovering her sexuality in what some people rudely and outdatedly call 'middle age'. "

 Voilà des mois que je repousse cette lecture parcequ'elle est en VO et que je sais que ça me demande plus de concentration, et grand bien m'en a pris de le lire ce weekend d'hibernation pour cause de grippe!

Ah Bridget ... Tout le monde la connaît c'est un peu notre vieille copine à toutes, sauf que pour le coup elle n'est plus toute jeune, même si elle a su garder sa fraîcheur et sa naïveté, je crois qu'elle n'a pas plus de maturité que mes élèves de 3e! Pas besoin de faire le pitch de ce dernier tome, tout le monde le connaît déjà, Bridget, la cinquantaine deux enfants et veuve ...

Bon alors, que dire de l'histoire? Disons que ce n'est pas l'histoire qui rend ce dernier tome drôle et savoureux. Elle est assez banale, c'est le même schéma que dans le premier tome, Bridget est célibataires elle veut trouver un mec, sauf que maintenant l'ère deux points zéro va l'y aider! Sortir avec un jeunot Ok pourquoi pas, mais c'est à peu près tout le contenu de l'histoire, pas très riche en somme.

Mais finalement, est(ce qu'on lit Bridget pour ça? En tout cas moi je peux vous assurer que non, surtout en VO. Quel plaisir de se plonger dans cette langue débridée de tous les jours, pas celle du collège, pas celle de la littérature, mais celle de tous les jours, avec des Fword, et de l'humour. J'ai adoré! Parce que de l'humour elle en a Bridget, ça ne vole pas toujours très haut, c'est régulièrement à ses dépends mais moi ça me fait bien rire!

Deux bémols pendant ma lecture, cette obsession des poux, je crois que j'ai passé une partie du temps à me gratter la tête moi aussi; et son obsession pour twitter, n'y étant pas inscrite, j'ai trouvé les passages à guetter les followers dénués d'intérêt! Mais bon je lui pardonne ;)

challenge petit bac

( Gros mot: MAD)

PAL vo

 

(1/13)

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27 janvier 2015

Jerôme K Jérôme, Trois hommes dans un bateau

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Quatrième de couverture:

Les aventures de George, Harris et Jérome, sans oublier le chien Montmorency, quittant Londres pour un voyage en bateau sur la Tamise, sont autant de morceaux d'anthologie de l'humour britanique.Les meilleures scènes sont présentées ici, depuis l'aventure du malade imaginaire jusqu'au récit de la pêche miraculeuse, en passant par le voyage en train en compagnie d'une paire de fromages…"

J'avais lu ce livre il y a une dizaine d'années en VO et je n'avais quasiment rien compris!! Il trainait donc dans ma PAL depuis quelques temps, reçu dans un swap mais impossible de me souvenir lequel, ni par qui (si c'est toi, tu peux te manifester ^^) Je voulais lire un classique mais qui soit assez court, c'était donc le moment pour aller me promener sur la Tamise. C'est donc bien sûr avec une certaine appréhension que j'ai rejoins George, Harris, le narrateur et Montmorency. Et finalement j'ai bien apprécié cette lecture, cela ne m'étonne aps que je n'en ai pas saisi tout le sens à l'époque, c'est plein d'un humour un peu grinçant et de digression du narrateur. Mais c'est savoureux et ces hommes sont ridicules au possible. 

Je crois que ma préférence va aux préparatifs pour cette petite excursion fluviale sur la Tamise, plus que le voyage en lui-même. Chaque préparatif, action, discussion des personnages est le point de départ d'un souvenir qui nous est raconté par le narrateur. Souvenirs plus ou moins drôles mais très représentatifs de l'humour anglais mais aussi du siècle et des préoccupations des gens de l'époque. Si vous êtes sensibles à l'humour un peu pince sans rire, ce livre vous plaira!

objectif pal

 

(3/32)

Challenge-classique-3

 

(Classique de Janvier)

 

20 décembre 2014

Charles Dickens, Contes de Noël

contes de noel

Quatrième de couverture:

"Dans ces cinq contes, Dickens célèbre l’esprit de Noël, le partage et la charité, et dénonce l’injustice sociale qui exclut les pauvres de cette fête. C’est un portrait truculent de la vie quotidienne et une condamnation sans appel de l’exploitation et de la misère. Ce message social, Dickens nous le donne en douceur, par le détour du conte et du fantastique. Comme l’écrit Dominique Barbéris, «ces contes nous rendent un peu d’enfance à l’état pur, dans la vigueur native des sentiments : l’indignation et la pitié, le rire, la peur. Ils nous redonnent le bonheur oublié de nos premières lectures, ces lectures d’adhésion sans distance critique, sans réserve, non pas sceptiques et endurcies, mais merveilleusement sensibles et “crédules”»."

Contrairement à ce que j'ai pensé, ce n'était peut-être pas le bon moment pour lire ce recueil. Fin novembre est une période chargée et la fatigue se fait sentir, du coup le soir quand je lisais je ne comprenais pas forcément tout, ou je me rendais compte après avoir lu trois pages qu'en fait je ne lisais pas vraiment ... Du coup je suis un peu passée à côté de certains passages, je n'ai pas apprécié l'écriture de Dickens à sa juste valeur et pour ne rien vous cacher je n'ai pas compris la nouvelle Le Carillon

Pour Un chant de Noël, je m'attendais un peu à autre chose, disons que j'ai eu un peu de mal à entrer dedans. Je crois avoir été influencée par l'adaptation que je n'ai pourtant pas vu, mais j'imaginais vraiment une histoire de Noël pour les enfants. J'ai par contre beaucoup apprécié les scènes de Noël chez le neveu de Scrooge et dans la famille Cratchit. La famille est réunie autour d'un repas simple mais exceptionnel, chacun a sa place, son rôle à jouer et beaucoup de chaleur humaine se dégage de ces pages.

J'ai apprécié Le Grillon du foyer même si je n'ai pas vraiment compris la présence du grillon. Le personnage de la jeune épouse est attachant. Le lecteur n'est pas tenu en confidence par le narrateur, il détient les mêmes informations que les personnages et est donc lui aussi trompé par les apparences. Le narrateur se joue donc de son lecteur et c'est ce qui fait, selon loi, l'originalité de cette nouvelle.

Ma préférence va à la nouvelle suivante, La bataille de la vie. Il me semble avoir déjà lu une histoire similaire. L'écriture et l'intrigue sont typiquement victoriennes. J'ai deviné assez rapidement le noeud de l'intrigue mais cela ne m'a pas gâché le plaisir de la lecture. J'ai apprécié la simplicité des personnages. Clémence est drôle et attachante. L'amour fraternel est au coeur du récit. Parfait pour la période.

Je termine sur une note négative avec L'Homme hanté et le marché du fantôme qui m'a profondément ennuyée, ce conte était pour moi trop fantastico-spirituel.

Outre le fait que ce soit des contes de Noël, parce qu'ils se déroulent à cette période, ces histoires ont pour point commun la famille, et l'importance des liens qui unissent les membres d'une famille, mais aussi c'est un rappel de générosité et de charité chrétienne, ce n'est finalement pas un luxe en cette période de fin d'année. 

Challenge-classique-3

 

(Classique de DECEMBRE)

challengechristmastime

 

(Chez MyaRosa)

noc3abl-20-12

Ce mois-ci, Sophie des Bavardages de Sophie nous donne rendez-vous pour une lecture de Noël

objectif pal

 

(35/78)

30 juin 2014

Sarah Waters, Caresser le velours

Caresserlevelours

Quatrième de couverture:

"Débauche de mélodies, de parfums et de costumes, Caresser le velours ressuscite, dans la meilleure tradition picaresque, les dernières années de l'Angleterre victorienne.
C'est le récit, tout à la fois érotique et historique, des aventures de Nancy, une jeune provinciale vendeuse d'huîtres dans un petit port sur la côte du Kent, dont le sort bascule lorsqu'elle tombe amoureuse d'une chanteuse de music hall aux allures de dandy. Sarah Waters a du souffle, et les tribulations amoureuses de son adepte de Sapho dans un Londres fin de siècle, entre gloire et misère, sont un délice de cruauté.
Câlins et caresses compensent la dureté de l'Angleterre victorienne, et cette éducation sentimentale au féminin conjugue pudeur et impudeur avec une incroyable virtuosité. Chapeau pour un premier roman. "

Je termine le mois anglais avec une lecture inétressante, je ne suis pas resté sur mon écher avec Ronde de nuit, et ai retrouvé le plaisir que j'avais eu à lire Du bout des doigts, enfin quand je dis plaisir, cela peut prêter à confusion quand on connaît le thème du roman. 

Ici, la jeune Nancy, provinciale et naïve se fait un peu berner par les autres personnages tout en découvrant sa sexualité, son corps, et les plaisirs lesbiens, si je puis dire. Sa vie Londonienne est bien loin de sa vie d'ouvreuse d'huître (oui oui) dans le Kent ... Et si j'ai apprécié ce roman c'est bien sûr grâce au personnage de Nancy, anti-héro qui traîne dans les bas-fonds de l'époque victorienne, mais qui, à force d'épreuves forge son caractère, jusqu'à devenir une jeune femme forte et déterminée, dans ses choix, mais surtout dans l'affirmation de sa sexualité. Et à la fin du XIXe siècle cela ne devait pas être chose aisée. 

Alors oui je vous l'accorde, Sarah Waters tire parfois sur la corde sensible et fait un peu dans le mièvre...mais certaines scènes digne d'un porno viennent contrebalancer ces bons sentiments. Cette lecture pourrait faire parti d'un mardi c'est permis!! Dommage que le mois anglais se termine aujourd'hui!!

Le londres de l'époque victorienne est fidèle à ce que j'en ai lu, les moeurs, bien que malmenée ici, ne sont pas bien différentes des autres romans victoriens, et Sarah Wters mène son récit à un bon rythme avec une écriture agréable à lire. Soyons fou, et admettons que Sarah Waters est la Dickens de la littérature lesbienne. 

mois anglais

 

(Sarah Waters est Galloise mais l'action se passe dans le Kent et à Londres, J'en profite pour remercier Titine, Cryssilda & Lou pour l'organisation de ce mois anglais, j'ai fait de bonnes lectures et fait baisser ma PAL!)

challenge petit bac

 

(MATIERE: VELOURS)

challenge-pal été

 

(3/10)

objectif pal

 

(25/78)

26 juin 2014

Vita Sackville West, Le diable à Westease

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Quatrième de couverture:

« Pourquoi avoir choisi Mr Gatacre comme victime ? Je suppose que vous n’avez rien à lui reprocher ?– En partie parce qu’il était petit, frêle, facile à endormir… Et je ne tenais pas à ce qu’il souffre. »Westease, adorable village de la campagne anglaise, préservé des horreurs d’une guerre encore toute fraîche, est bien tranquille… trop, peut-être ?Lorsque Roger Liddiard, jeune et brillant romancier, s’y arrête au volant de sa Jaguar, il en tombe amoureux et décide de s’y établir, non loin du Professeur, vieux gentleman solitaire, du peintre Wyldbore Ryan, et de Mary Gatacre, la fille du révérend.Voici que Mr Gatacre est assassiné, sans raison ni indice évidents… Liddiard brûle de résoudre l’énigme. Sans savoir à quel point sa propre responsabilité pourrait être engagée"

Comme souvent j'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit au début, je trouvais l'écriture un peu trop factuelle. Puis finalement je me suis laissée prendre au jeu quand le pasteur a été tué. Si la lecture fût bien agréable, l'intrigue est restée sans suprise et j'ai découvert le meurtrier et le retournement de situation bien avant que les personnages ne le soupçonne... 

Le post-scriptum amène un regard nouveau sur l'histoire avec une belle mise en abyme. Mais si ce n'est pas un livre désagréable à lire, ce n'est pas non plus très novateur. Je n'ai rien lu d'autre de l'auteur donc je ne peux juger du reste mais ce roman n'apporte rien au genre, il semblerait que ce soit un essai pour l'auteur de se lancer sur les traces du policier donc peut-être que je préfèrerais ses autres romans.

Le diable à Westease a été écrit en 1947 et n'a seulement été traduit en français que récemment.

 

C'était une lecture commune de l'auteur dans le cadre du mois anglais, Titine a lu Infidélités, Manu a lu Toute passion abolie, Anne a également lu Infidélités, Lou et Micmelo ont également lu Le diable à Westease

 

mois anglais

 

(Mois anglais)

Challenge-classique-3

 

(classique de Juin 2/2 )

 

 

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19 juin 2014

Wilkie Collins, La dame en blanc

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Quatrième de couverture:

"Dans la fournaise de l été, en ce milieu du XIXe siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s apprête à quitter Londres pour enseigner l aquarelle à deux jeunes filles de l aristocratie, dans le Cumberland. 
Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger... 
Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n apaise pas le jeune William autant qu il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d affirmer qu il ne s agit pas d un présage funeste..."

Voilà une lecture comme je les aimes: l'époque, une amitié sincère, de grandes demeures, un mariage arrangé, des intrigues et secrets sur les personnages, les bonnes manières de l'époque, des lettres, des voitures (tirées par des chevaux hein), un soupçon de Londres et la recette est complète!

Wilkie Collins nous offre une histoire bien ficelée avec des personnages aux personnalités marquées et variées. Ma préférence va bien sûr au narrateur principal, le jeune professeur William Hartright et à Marian Halcombe qui n'est d'abord pas décrire sous un jour favorable mais à laquelle je me suis vite attachée. Les autres personnages aussi sont intéressants mais ce sont ces deux là qui sont un peu sortis du lot. Comme souvent dans ce genre de roman tout repose sur la réputation et l'argent et la jeune Laura Fairlie en fera les frais. 

L'auteur donne du rythme à son histoire grâce à des narrateurs multiples qui viennent chacun apporter par leur témoignage un éclaircissement à l'intrigue de William Hartright tente de déméler. Le lecteur tente lui aussi d'imbriquer les différentes pièces du puzzle pour trouver une issue cohérente. Si le noeud de l'intrigue est facilement trouvable, le dénouement de l'histoire n'en est pas moins surprenant. 

Les personnages malveillants sont tout aussi bien croqué que les autres, Mr Fairlie est agaçant à souhait,  le côté manipulateur de Percival est vite estompé par sa rudesse et son impulsivité, le Comte Fosco, soutenu aveuglément par sa femme est l'apogée du beau parleur diabolique! Les personnages secondaires ne sont pas en reste, les "petites" gens tiennent une place honorable est ont un rôle à jouer dans l'avencement de l'enquête. Le petit plus de cette enquête étant qu'elle n'est pas mené par un quelconque inspecteur mais par l'un des personnages.

Ce roman de Wilkie Collins est un témoin fidèle de l'époque victorienne et n'a finalement rien à envier à ceux de son confrère Charles Dickens. Je ne regrette qu'une chose, avoir attendu si longtemps pour sortir La dame en blanc de ma bibliothèque!

mois anglais

 

(Lecture commune autour de Wilkie Collins,Lilas a lu L'Hôtel hanté, Cryssilda a regardé l'adaptation BBC de La pierre de lune.)

Challenge-classique-3

 

(classique de Juin 1/2 )

challenge-pal été

 

(2/10)

objectif pal

 

(24/78)

5 juin 2014

Leah Fleming, L'enfant du Titanic

l'enfant du titanic

Quatrième de couverture:

"15 avril 1912. Dans l’horreur du naufrage, deux femmes qui n’auraient jamais dû se rencontrer voient leurs destins liés à jamais. Sauvées in-extremis, May et son bébé trouvent chaleur et réconfort dans les bras de Celeste. Une amitié est née, qui se renforce au fil du temps. Mais alors que survivre a donné à Celeste courage et goût de la liberté, May semble n’avoir jamais surmonté le drame. Un lourd secret qu’elle porte depuis le soir du naufrage pèse sur sa conscience..."

Voilà une lecture qui m'a beaucoup plue et pourtant ce n'était pas gagné parce que j'ai trouvé les 50 premières pages assez ennuyeuses et très mal écrites! Bien sûr on connait tous l'histoire du titanic, forcément on a en tête les images du film de James Cameron et donc lire la description du naufrage c'était assez ridicule, une succession de faits mis bout à bout. Vous l'aurez donc compris, la force de ce roman ne se trouve pas dans le Titanic en lui même. Non, ce qui fait la force de ce roman ce sont ses personnages, May et Céleste et leur famille respective.

J'ai retrouvé dans ce roman ce qui me plaît dans ce que j'appèlerai les romans "France Loisirs": une saga familiale qui s'étalent sur des années, un secret qui se transmet d'une génération à l'autre et la volonté de comprendre d'où l'on vient. On pourrait croire que c'est une critique mais ce n'est pas le cas. J'apprécie beaucoup les grandes sagas familiales (si j'avais la cinquantaine j'aurais probablement été fan de Dallas dans ma jeunesse).

May et Céleste sont deux jeunes femmes très fortes, chacune d'un côté de l'Atlantique va tenter de reconstuire sa vie après le naufrage du Titanic, l'une y aura perdu beaucoup, l'autre se sera retrouvée, et chacune aura gagné l'amitié de l'autre. J'ai apprécié l'alternance des récits, entre les Etats-Unis et l'Angleterre, puis la vie de cet autre personnage qui vient parfois ponctuer le récit (je ne dis pas lequel pour ne pas vous gâcher la découverte). Les années passent, les enfants de May et Céleste grandissent, vient la seconde guerre mondiale, (d'actualité en cette veille de D-Day!), les deux familles seront touchées. C'est aussi ce qui m'a plu, toujours cet ancrage dans un contexte historique précis, où l'auteur nous donne une autre vision du conflit à travers les différents personnages.

Et puis ce que j'ai préféré bien sûr c'est toute cette histoire autour du "secret", je ne doutais pas qu'il soit résolu, vous 'en douterez pas non plus, il faut juste s'armer de patience et suivre avec curiosité les péripéties de ces personnages attachantes, chacun à leur manière. Je ne cache pas que j'ai dévoré ce roman, et que, comme chaque fois que j'aime beaucoup une lecture j'ai du mal à expliquer pourquoi, parce que je fonctionne beaucoup à l'émotion. Pour autant, à cause de ce début un peu gâché je ne dirai pas que c'est un coup de coeur.

mois anglais

 

(1)

challenge petit bac

 

(BATIMENT: TITANIC)

challenge-pal été

(1/10)

objectif pal

(23/78)

 

 

7 mai 2014

Hanif Kureishi, Quelque chose à te dire

quelque chose à te dire

Quatrième de couverture:

"Jamal, brillant psychiatre d'origine pakistanaise, mène une vie tranquille, auréolée de succès, dans la banlieue de Londres. Une façade de réussite qui ne laisse rien transparaître des troubles profonds qui le hantent. Jusqu'au jour où un ancien compagnon de route ravive la mémoire d'un amour perdu, brisé par le crime et la honte. Brillant, profond et drôle, Hanif Kureishi radiographie comme personne la société anglaise des années 1970 à nos jours et fait preuve d'une acuité hors du commun pour décrire les tourments d'une génération en conflit perpétuel avec ses origines et son passé, ses désirs et ses regrets."

Voilà un livre bien dense! Jamal vit à Londres, non loin de son ex-femme et son fils Rafi. Il est psychiatre, écrit des essais et bénéficie d'une certaine renommée. Gravitent autour de lui Henry, metteur enscène/réalisateur, sa soeur Miriam, mère célibataire haute en couleur, Bushy, chauffeur de taxi et d'autres personnages tout aussi extravagants. Jamal revient sur sa famille, son passé d'étudiant issu de l'imigration. Il est rongé par la culpabilité, aimerait revoir celle qui fût son premier amour mais cela ne se fera pas sans concessions et l'obligera à affronter ce qu'il tente d'oublier depuis vingt ans. Ce roman traite donc du sentiment de culpabilité, du pardon, de la responsabilité mais pas seulement...

La trame de fond m'a beaucoup plue. J'ai apprécié la manière dont Jamal règle ses comptes avec le passé et le regard qu'il porte sur celle qu'il a aimée. J'ai également apprécié les descriptions des différents quartiers de Londres souvent oubliés des guides touristiques mais qui contribuent à l'identité cosmopolite de la capitale britannique. Se plonger dans les familles pakistannaises et indiennes en Angleterre ou au pays était intéressant.

Ce qui m'a un peu moins plu et qui m'a même parfois ennuyée ce sont les histoires périphériques des perosnnages secondaires, celle d'Henry, de sa fille Lisa, de Karen, de Miriam même. Toutes finalement ne font qu'accentuer le côté pathétique du gratin londonien dopé à l'alcool, au sexe et à la coke.  Mais ce qui m'a le plus dérangée dans ce roman c'est la relation de Jamal avec son fils. Rafi insulte, malmène son père et celui-ci le raconte comme si c'était normal, il ne s'insurge pas et l'accepte comme le apssage obligatoire de 'ladolescence! Moi ça m'a choquée!

C'est donc une lecture en demi-teinte, si j'ai apprécié l'histoire principale j'ai été gênée par le côté foisonnant du roman qui nous perd parfois. Hanif Kureishi est un auteur à découvrir mais sans doute pas avec ce roman.

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 ( 10e session: Violet)

objectif pal

 

(19/78)

25 février 2014

Sarah Waters, Ronde de nuit

ronde de nuit

Quatrième de couverture:

"Dans un Londres écrase par le feu du Blitz se cache une autre guerre, celle des amours illicites, des trahisons et des espoirs brisés.

Quel fantôme du passé hante Helen qui subit, désemparée, le lent délitement de sa liaison interdite avec Julia ? Pour quelles raisons Kay erre-t-elle désormais, inconsolable, dans les rues de la ville ?

Pourquoi Viv, une jeune femme douce et glamour, ne parvient-elle pas à quitter son amant, un ancien soldat marié et père de famille ? La guerre a brassé ces destins qui avancent à tâtons pour reprendre leurs marques. Et pour beaucoup d'entre eux, la voie du bonheur dans un monde enfin apaisé va être aussi dangereuse qu'un tapis de bombes."

Je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture qui a trainé en longueur  pendant deux interminables semaines! Je n'ai pas accroché aux personnages ni à l'histoire pourtant c'est un sujet qui avait à priori tout pour me plaire : les femmes en Grande-Bretagne pendant la seconde guerre mondiale. J'ai eu l'impression d'une succession d'anecdotes, pourtant les destins des personnages sont liés. Sarah Waters déconstruit le fil des histoires d'amour (ou d'amitié) de ses personnages en faisant deux bonds dans le passé, en 1944 puis en 1941 afin de mieux comprendre les personnages et ce qui les unis. Cela n'a aps suffit pour m'intéresser, et à la lumière des deux parties dans le passé, la première me paraît encore plus fade! Dommage! 

Un point positif cependant pour les scènes où Kay et son amie Mickey tentent de venir en aide aux londoniens touchés par les bombardements, le personnage qui m'a tout de même touchée est celui de Viv' dont la situation est délicate et qui montre bien la manière dont vivait une jeune femme célibataire à l'époque... Il me reste un roman de Sarah Waters dans ma PAL, je vais attendre un peu avant de l'en sortir.

Vous pouvez cependant aller lire des avis plus positifs, celui de Valérie et Sybille, un peu plus mitigée que moi, et celui de Manu plus enthousiate. 

challenge petit bac

 

(MOMENT / TEMPS: NUIT)

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(noir)

lire sous la contrainte

 

( GN + GN )

objectif pal

(11/78)

 

14 février 2014

Eva Rice, Londres par hasard

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Quatrième de couverture:

"Tara, adolescente un peu fantasque dont l’enfance a été assombrie par la mort tragique de sa mère, vit avec son père vicaire et ses sept frères et sœurs dans un presbytère de Cornouailles. Quand, lors d’un mariage, elle est remarquée par un producteur de disques pour sa belle voix, sa vie tranquille de jeune provinciale va basculer. Bientôt, accompagnée de sa sœur Lucy – ravissante jeune femme qui brise tous les cœurs mais qui ne rêve que de vieilles pierres –, elle partira pour Londres où elle enregistrera un disque, connaîtra le succès artistique en même temps que ses premiers amours avec un photographe de mode. Les deux filles seront plongées dans le bouillonnement culturel du Londres des « Swinging sixties ». Lucy va même se rapprocher d’un certain chanteur et joueur d’harmonica qui deviendra par la suite l’une des plus grandes icônes de l’histoire du Rock.

Dans ce roman « vintage », où les éléments de fiction et de la réalité se croisent et s’entremêlent, l’auteur dresse un tableau saisissant et nostalgique de cette époque, nous immergeant dans l’ambiance survoltée qui accompagnait les débuts des Beatles et des Stones, quand Londres était la capitale de la musique et de la mode. Une foule de personnages singuliers se dresse autour de Tara et de sa sœur, et les intrigues et imbroglios amoureux et familiaux se multiplient. Tara va triompher de bien de mésaventures dans ce roman initiatique plein d’espièglerie et d’humour, teintée de cette petite musique très personnelle qui donne tout son charme aux romans – so British – d’Eva Rice."

 

C'est un très bon roman que signe Eva Rice. Je crois que je l'ai même préféré à L'amour comme par hasard. J'ai beaucoup apprécier retrouver les personnages de ce dernier, Charlotte, mais surtout Inigo qui m'avait déjà beaucoupl plu à l'époque. Comment rester indifférente à ce beau brun taciturne? Fils de bonne famille et musicien! L'histoire de Tara Jupp est rondement menée. Une belle histoire familiale d'abord, puis une histoire d'amitié teintée de romance. Pour autant je ne qualifierai pas ce roman de chick-litt. Le background culturel est riche et l'époque dans laquelle est ancré le récit ne le permet pas. Après les années cinquante, Eva Rice s'est attaquée aux sixties avec en fil rouge deux thèmes présents également dans L'amour comme par hasard: la musique et les maisons victoriennes.

En ce qui concerne la musique, l'auteur nous montre l'envers du décor des faiseurs de disques à succès, des chaneurs d'un soir à l'poque où le Palladium faisait salle combre tous les soirs. Les sixties britanniques ont été riches musicalement même si la jeunesse semble moins débridée qu'outre-Atlantique. Néanmoins les mentalités changent, les filles Jupp, bien que filles de pasteur, sont plutôt jeunes et Tara va à Londres alors qu'elle n'est pas encore majeure. Elles craignent leur père mais sont à peu près livres de leurs mouvements.

Pour contraster les changements de l'époque, les grandes demeures victoriennes sont majestueuses et veulent être sauvées. Seules témoins d'une époque révolue, leur prestance et toute la magie qui s'en dégage reste immuable.

Dans ce roman les Rolling Stones côtoient ces maisons d'exception, le grand Capability Brown fait écho à Jane Austen et Dickens alors que les jeunes vibrent au son d'Elvis. Tout ce que j'aime! 

1 % 2013 

(5/6 )

challenge petit bac

(LIEU: LONDRES)

objectif pal

(10/78)

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