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Notes de lecture
27 février 2017

John Tiffany & Jack Thorne, Harry Potter and the cursed child

harry potter

Présentation de l'éditeur:

"It was always difficult being Harry Potter and it isn’t much easier now that he is an overworked employee of the Ministry of Magic, a husband and father of three school-age children.

While Harry grapples with a past that refuses to stay where it belongs, his youngest son Albus must struggle with the weight of a family legacy he never wanted. As past and present fuse ominously, both father and son learn the uncomfortable truth: sometimes, darkness comes from unexpected places."

J'attendais le bon moment pour me replonger dans l'univers Harry Potter, c'était donc avec un mélange d'enthousiasme et d'appréhension que j'ai ouvert ce dernier opus de la série. J'ai au début été un peu gênée par la forme, je n'ai pas lu de théâtre depuis bien longtemps et en anglais encore plus! Mais j'ai vite renoué avec l'univers et les personnages!

J'ai un avis très partagé, d'un côté j'ai vraiment aimé retrouver Harry Potter, ses amis, Hogwarts et tout l'univers de la magie. D'un autre côté même si c'est bien écrit et assez rythmé de par la forme, c'est aussi un peu frustrant que ce soit si court, qu'on ne retrouve pas toute la mise en place habituelle de l'univers de J.K Rowling. Il est bien présent, l'intrigue, les situations, les personnages, tout est là, mais c'est tellement rapide à cause de la forme. Il manque toutes les descriptions, tout l'imaginaire, et ça c'est uniquement lié à la forme. 

J'ai un second bémol, c'est Ron, parce que clairement je n'aime pas le Ron adulte, c'était mon personnage préféré et je n'aime pas ce qu'ils en ont fait!!

J'ai malgré tout passé un très bon moment, ça vaut la peine d'être lu, mais bien évidemment ça ne vaut pas les "vrais" Harry Potter. J'aimerais néanmoins beaucoup voir la pièce, je suis curieuse de voir comment ils ont pu reconstituer tous ces décors sur une scène de théâtre! Et puis j'ai profité des vacances pour regarder le premier film avec mes nièces, ça m'a donné envie de revoir les autres.

 

challenge petit bac

(Sphère familiale:CHILD)

 

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25 février 2017

Elena Ferrante, L'amie prodigieuse

l-amie-prodigieuse

Quatrième de couverture:

«Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.» 
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. "

Je ne vous le cache pas, au début je me suis demandé pourquoi ce roman reportait autant d'adhésion, et finalement je me suis moi aussi laissée emporter. J'ai beaucoup aimé cette plongée dans l'Italie des années cinquantes, et à plusieurs reprises je me suis mise à penser à ma voisine chez mes parent,s qui un peu comme une troisième grand-mère pour moi, et qui a émigré en France à cette époque. J'imagine que c'est un peu la vie qu'elle a vécu, dans une ville pauvre du sud de l'Italie.

 La narration est à la première personne, c'est l'histoire d'Elena et Lila qui nous est contée à travers les yeux d'Elena. Il est pourtant difficile de s'identifier, que ce soit à l'une ou à l'autre, tant elles sont à tour de rôle antipathique. Pas de véritable attachement aux personnages donc pour moi, ce qui n'en fait donc pas un coup de coeur. Et c'est peut-être le seul point négatif du roman. Pour le reste on s'embarque assez vite à Naples, dans ce quartier pauvre. Les perosnnages sont hauts en couleurs, la vie est simple, et la narration est teintée du souvenir de l'enfance. Elena et Lila se racontent un peu des histoires, notamment celle de Don Achille Caracci qui est présenté comme un ogre. C'est typiquement le genre de romaan que j'aime, pendant lesquels on grandit avec le narrateur.

Elena Ferrante nous donne à voir les tranches d'une vie dans l'Italie des années caiqnaunte-soixante, et ça m'a beaucoup plus, aprce que finalement la littérature italienne je la connais très peu, ça a un peu fait écho aux Ritals de Cavanna, que j'avais beaucoup apprécié en classe de 1ère. Les nombreux personnages, un peu déstabilisants au début permettent de rende cette fresque bien vivante et j'ai déjà emprunté le second tome à la bibliothèque... Affaire à suivre donc... Et je ne peux pas terminer mon billet sans évoquer les Bibliomaniacs qui m'avaient donner envie de lire ce livre et qui vous parlent ce mois-ci du 3e tome, Celle qui fuit et celle qui reste.

objectif pal

(7/25 dans ma PAL depuis l'été 2016

Objectif Pal de février chez Antigone -3-)

20 février 2017

Jo Witek, Mentine...Privée de réseau!

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Quatrième de couverture:

"Mentine adore dépasser les limites, surtout celles de ses parents !

- 9,5 ! a hurlé papa avec une tête de serial killer. Ma fille a sauté deux classes, a le QI d’Einstein et elle n’obtient pas la moyenne à son passage en troisième ! Dans ces conditions ce sera donnant donnant. Une année scolaire pourrie égale un été pourri.

C’est comme ça que j’ai été privée de mon stage de surf et de mes copines. La sentence et tombée : mon père me condamnait à deux mois d’exil dans le Larzac. J’allais me retrouver sous la flotte à bouffer du fromage de chèvre dans un horrible sweat en polaire."

Un an que ma nièce m'a prêté ce livre, il était grand temps que je lui rende! Elle n'avait pas spécialement accroché à cette lecture mais moi j'ai plutôt bien aimé. Tantôt agaçante, tantôt attachante, Mentine est un personnage singulier. Trop mature pour son âge, mais encore une enfant par bien des côtés, voilà toute l'ambivalence de l'adolescence. Détestable et adorable, je crois qu'on peut coller cette étiquette à pas mal d'ados... l'histoire n'est pas révolutionnaire mais elle a le mérite de nous dépayser un petit peu pour un retour aux sources et aux valeurs traditionnelles, le goût de l'effort et la bonne fatigue, ça m'a rappelé un peu ma jeunesse ... moi aussi j'ai aidé à faire des balots de paille dans les champs... Une lecture divertissante.

challenge petit bac

(Prénom: MENTINE)

17 février 2017

Dylan Landis, D'extase et d'amour féroce

d'extase

Quatrième de couverture:

"New York, Greenwich Village, années 1970. Rainey Royal, quatorze ans, habite une maison autrefois élégante mais aujourd'hui délabrée. Elle vit avec son père, musicien de jazz culte, qui mène une existence bohème dans cette grande demeure ouverte à tous. Sa mère ayant déserté le foyer pour aller vivre dans un ashram, Rainey est livrée à elle-même, proie facile pour les protégés de son père qui vont et viennent dans la maison.
À l'extérieur, l'adolescente rebelle se révèle forte et cruelle, violente même, jouant du pouvoir de séduction qu'elle exerce sur les autres pour trouver son chemin.

Avec une élégance rare, Dylan Landis dessine le portrait d'une jeune fille à la fois conquérante et vulnérable. Personnage envoûtant, Rainey Royal déploie sa beauté au fil de ce bouleversant roman d'apprentissage."

C'est maintenant une habitude, il m'a fallut un certain temps pour entrer dans cette lecture!! Je n'ai pas aimé le personnage principal donc forcément difficile d'ccrocher à son histoire, mais au fil des pages je me suis dis que c'était juste une pauvre gamine pomée, alors même si ça ne m'a pas fait l'apprécier, au moins son histoire m'a un peu plus intriguée. Parce que clairement Rainey Royal est une peste, le genre de gamine qui m'agace profondément en classe, et c'est peut-être ça qui m'a gênée au départ. Mais finalement qui ne le serait pas quand sa mère les as laissé tombés elle et son père, son père est un artiste irresponsable et égocentrique. Elle vit dans une maison peuplée d'artistes qui couchent toutes plus ou moins avec son père et à qui elle est obligée de céder sa chambre quand la maison est trop "pleine"... Et dans tout ça Rainey grandit, elle s'élève toute seule, elle s'en sort toute seule. 

J'ai préféré l'histoire quand Rainey passe de la sale gamine ado qui fait tout et n'importe quoi à la jeune femme qui essaie de s'en sortir grâce à sa passion, l'art, dans un New York où des jeunes filles comme elle sont légions. Finalement c'est sa vulnérabilité qui fait sa force dans le roman. Ce roman s'est aussi l'histoire d'une amitié qui traversera les années et les épreuves. Tina, la meilleure amie de Rainey est tout aussi insupportable dans son adolescence, pourtant chacune a sa manière trouvera sa place, et c'est justement la volonté de Tina qui est la plus surprenante. 

Une lecture finalement pas si désagréable, une belle plongée dans le New York un peu bohème des années 70-80.

 

objectif pal

(6/25 Dans ma PAL depuis décembre 2016)

14 février 2017

Isabel Alba, Baby Spot

baby spot

Quatrième de couverture:

"Tomás, un garçon de douze ans, vit dans une banlieue de Madrid. Un soir d’ août, son ami Lucas est retrouvé pendu à une poutre, sur un chantier abandonné.
Tomás se met alors à écrire. Son récit prend l’ apparence d’ un roman noir."

 Livre de la rentrée 2016, je l'ai repéré chez Moka qui avait écrit un très beau billet. Difficile d'en dire plus ou d'en dire moins... Baby Spot ne fût cependant pas le coup de poing attendu pour moi, je pense que j'avais placé pas mal d'espoir en lui mais finalement j'ai eu du mal à accrocher à l'écriture enfantine, certes qui dit l'horreur mais avec ses mots. Isabel Alba décrit pourtant la vie des quartiers de façon percutante, les enfants livrés à eux-même, des parents trop absents, du béton qui engloutit tout, de cette frontière tacite entre le centre ville et la cité, des petits et des grands trafics. J'ai été assez scotchée par le retournement de situation, et c'est à mon sens ce qui fait la force de ce court roman mais finalement, plus que le livre lui-même c'est le billet de Moka que je garderai en mémoire!

 Merci à Valérie pour la découverte!

challenge petit bac

(Famille: Baby)

objectif pal

(5/25 dans ma PAL depuis Novembre 2016)

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12 février 2017

Robert Hicks, La Veuve du Sud

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Quatrième de couverture:

"Tennessee, 1894.

 Fragile silhouette vêtue de noir, celle que l'on surnomme la " veuve du Sud " avance pensivement parmi les tombes des 1 500 soldats sudistes tués à la bataille de Franklin, trente ans auparavant, et qu'elle a fait inhumer sur sa plantation. Certains d'entre eux sont morts entre ses bras. Elle n'a jamais oublié un homme en particulier : elle l'avait soigné, et surtout aimé, avant de le laisser partir.

Aujourd'hui, il revient lui demander s'il reste une place pour lui dans son cimetière. Et tout à coup, l'immense folie de la guerre resurgit dans sa mémoire, aussi inoubliable que leur passion. Un roman bouleversant, parcouru d'un véritable souffle épique, qui ressuscite, à la manière de Retour à Cold Mountain et de Autant en emporte le vent, la tragédie de la guerre de Sécession."

 

Je suis restée dans la thématique sud profond des Etats-Unis en m'attaquant à ce roman de Robert Hicks, la veuve du Sud c'est Carrie McGavock, une jeune femme ayant bel et bien existé et qui a donné une scépulture à des centaines, peut-être même des milliers de soldats confédérés après la guerre de Sécession. L'auteur a choisi de raconter son histoire, il reconnaît bien sûr l'avoir romancée, en tout cas pour ce qui lui a été permis d'imaginer, mais tout se base sur des faits réels.

Je me suis vraiment très ennuyée la première moitié du roman, trop long, trop descriptif, et surtout très confus, tour à tour plusieurs narrateurs prennent la parole pour relater la bataille de Franklin dans le Tennessee, peut-être celle qui mettra fin à la guerre, en tout cas l'une des plus sanglantes. La maison des McGavock est réquisitionnée pour en faire un hôpital et accueillir les soldatts blessés. Tri des blessés, opérations, entassés les membres découpés des soldats ou les morts, voilà le lot quotidien de cette jeune femme endeuillée pendant plusieurs jours... Et c'est seulement après ces quelques jours que la narration devient intéressante, quand tous les blessés sont partis ou presque et que Carrie doit reprendre le cours de sa vie. L'auteur pose aussi la question des noirs, dans ce sud ravagé par les batailles, il interroge à demi-mots sur le bien-fondé de cette guerre sans pour autant prêter des pensées abolitionnistes à ses personnages. Cette seconde partie est plus intéressante, sans doute d'ailleurs un peu plus romanesque et un peu moins descriptive. Il était également intéressant de lire les notes de l'auteur à la fin du roman pour démêler le vrai du romancé, et pour en apprendre un peu plus sur Carrie McGavock.

challenge petit bac

(MORT: VEUVE)

 

lire sous la contrainte

 

(article défini: La)

objectif pal

(4/25 - Dans ma PAL depuis décembre 2014

Objectif Pal de février chez Antigone -2- )

6 février 2017

Harper Lee, Va et poste une sentinelle

 

va et poste une sentinelle

Quatrième de couverture:

"Jean Louise Finch, dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père, Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l’a façonnée mais dont elle croit s’être affranchie en partant vivre à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit…"

J'ai reçu ce roman d'Harper Lee à Noël 2015 mais j'attendais de voir l'adaptation de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur pour le lire. En effet si j'avais adoré le premier roman d'Harper Lee, je ne me souvenais pas de tous les détails. J'ai vu le film en janvier et ai donc enchaîné avec la lecture de Va et poste une sentinelle, qui est paru il y a deux ans, bien après le premier opus dont il est "la suite", Scout, la narratrice de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, est maintenant adulte, elle vit à New York et revient à Maycomb pour l'été. Là elle retrouve sa famille, son père et sa tante, et Frank son prétendant. Elle revient sur des anecdotes de son enfance, elle critique un peu la léthargie de ce sud décor de ses souvenirs. J'ai été déue par la première moitié du roman, loin d'égaler le premier, celui-ci est une série d'anecdote mises bout à bout sans vraiment former de tout, on ne voit pas vraiment où veulent en venir Scout, et Harper Lee, c'est vraiment ennuyeux. La seconde partie fait un peu plus écho à l'affaire de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, et pose une véritable question pour ce sud des années cinquante en période de ségrégation et de mouvement pour les droits civiques. Peut-on accepter que les personnes qu'on aime pensent différemment de nous? Soient racistes, ou cautionnent les abominations du Ku Klux Klan, là est tout le débat posé par Harper Lee. Elle essaie de nous faire comprendre qu'un point de vue différent du notre, en faveur de la séparation des blancs et des noirs, n'est peut-être pas si foncièrement mauvais. Elle essaie de légitimer la réaction des blancs à l'égard des noirs lorsque ceux-ci ont voulu réclamer plus de droits dans le sud, dans les années cinquante. Elle essaie de nous faire adopter le point de vue d'un blanc moyen du sud. Bon clairement si j'ai trouvé l'idée intéressante je n'ai pas du tout adhéré ni au discours, ni à la manière de l'amener. Certaines questions sont donc intéressantes mais c'est vraiment très maladroit et sans finesse. En bref je ne regrette pas de l'avoir lu, mais je préfère rester avec le souvenir intact de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur qui à mon sens est nettement au-dessus de celui-ci.

objectif pal

(3/25 - Dans ma PAL depuis décembre 2015

Objectif Pal de février chez Antigone -1- )

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