Quatrième de couverture:
"Premier roman naturaliste, Thérèse Raquin est une véritable tragédie, tragédie du silence et du désir, tragédie du remords, tragédie de la vie et de la mort glacée. Thérèse Raquin, ou la banalité tragique"
Ce roman c'est tellement la patte de Zola, dans ce qu'elle a de plus noir mais aussi un peu nouveau parce que dans les Rougon-Macquart si on retrouve le thème de la folie je n'ai jusqu'à présent rien lu qui flirte de si près avec le fantastique. Attention, ce n'est pas non plus un roman fantastique, mais il y a quelque chose de Poe dans la seconde moitié du roman. J'ai préféré la première partie, celle où l'auteur met en place les personnages, la mercerie, l'enfance puis le mariage de Thérèse et Camille, le trio Thérèse-Camille-Laurent. La seconde partie m'a moins tenue en haleine, Zola bien entendu maîtrise son récit à la perfection, c'est sordide et détaillé, c'est graduel et les symboles du roman noir sont présents, la pourriture, les bas quartiers, jusqu'au chat noir qu'on accuse de perfidie (euh d'ailleurs est-il vraiment noir ce chat?). L'issue du roman est inévitable, en tant que lectrice je l'attendais même, elle est nécessaire et je pense que c'est la seule issue possible... En tout cas sans doute la seule issue pour mettre un point final au roman. Cela ne m'étonne pas que ce roman ait été très mal reçu à sa publication...
Excusez-moi pour ce billet médiocre, je suis shootée au doliprane et aux gouttes pour le nez mais je tenais à publier mon billet à temps pour la lecture commune avec Enna et Manika.